Endaur, l'île aux milles arbres comme j'aime l'appeler. Chacun d'eux, avec sa cime, rejoint ses voisins. Et tous ensemble, ils forment un immense champignon vert qu'il est facile d'apercevoir de loin. Après avoir accosté, j'avance sur le chemin. Je le suis jusqu'à arriver au village qui le conclut. Je sais que cette île est entièrement consacrée au bois et ne contient que des bûcherons, mais le voir, c'est le croire. J'ai sous mes yeux les personnes les plus musclées qu'il m'ait été donné de voir. Chacun des bras des locaux fait la taille de mes cuisses. J'avance vers quelqu'un portant une hache. Mesurant deux mètres de haut, grande barbe arrivant à son nombril, vêtu d'une veste digne des bûcherons avec plein de petites poches devant et de couleur kaki, il se tourne vers moi. Il me toise de haut, et il a raison. Je suis un insecte en comparaison.
" Bonjour. Vous vivez sur l'île je suppose ?
Oui petit.
Bien. Je recherche quelqu'un qui pourrait m'aider à aller vers le centre de l'île, dans la forêt. Je suis herboriste et j'aimerais explorer l'île pour découvrir ou récupérer des plantes, des herbes … Connaissez-vous quelqu'un qui pourrait m'aider ?
Non. Sur cette île se trouvent des créatures appelées Woks, un croisement entre oursons et les singes. Ils sont capables d'utiliser des armes. Leur particularité, ils sont très friands de viande humaine. Voilà pourquoi il ne faut p*/
Mais vite, allons-y !
… Vous êtes sourds ? Ils mangent des humains.
Et alors ? On mange tous de la viande, non ?
Oui. Mais …
Pas de mais. Si vous ne voulez pas m'amener, je trouverais par moi même. »
Je fais demi-tour et me dirige vers la forêt. Il tente de m'arrêter, mais je le laisse parler dans le vide. Je n'ai pas fait trois pas que j'entends un cri de douleur à en percer les tympans. Je fais volte face et sors mes scalpels, ne sachant pas à quoi m'attendre. Je vois plusieurs personnes attroupées autour d'un tronc d'arbre sur le sol. En examinant de plus près, je vois que les cris proviennent de la personne coincée sous l'arbre. Je pousse la foule qui accourt et me précipite au chevet du désormais patient. La partie inférieure du bassin est sous le tronc d'arbre. Les bûcherons veulent bouger le tronc immédiatement. Un rapide calcul m'indique qu'ils peuvent y aller. C'est à partir de quinze minutes qu'il est très fortement déconseillé de libérer la victime d'un seul coup. Là, ça doit faire une minute, même pas. Une trentaine de personnes mobilisées, le tronc se soulève et j'extirpe ma victime avant que les gens relâchent l'assaillant.
Je procède aussi rapidement que possible. La victime est consciente et crie à la mort. Donc elle a un pouls. Les voies respirations sont dégagées. Je lui pose les questions de base, mais elle n'arrive pas à se concentrer. Alors je lui donne un peu de morphine par intraveineuse afin de la soulager. Après quelques secondes, les cris s'arrêtent. Je repose les même questions et fait même un peur d'humour « Il y a plus petit comme bûche de noël à ramener chez soi vous savez. » Silence gênant. Oui bon d'accord, je ne suis pas forcément très bon avec l'humour. Mais j'essaie au moins. Ça doit bien m'apporter des points de sympathie, non ? Visiblement non. Je l'examine à la vitesse de l'éclair, sachant où chercher les blessures les plus importantes. Le principal risque est le syndrome de l'ensevelissement qui est en fait le résultat de la compression des muscles lors d'un traumatisme important tel un éboulement, la chute d'un arbre, être coincé contre un mur …
Les conséquences d'un tel syndrome peuvent être des lésions cérébrales post-catastrophes liées à la seule compression des membres inférieurs et à la peur provoquée par la situation dramatique. Voilà pourquoi j'ai donné de la morphine rapidement au patient. Le choc psychologique subit, la terreur ressentie quand on sent sa vie s'échapper et le bilan rapide qu'on effectue sur la vie qu'on a vécu sont les pires effets qu'on puisse subir. Il fatigue le corps tellement vite que ce dernier se retrouve incapable de lutter. Si vous ne comprenez pas, imaginez-vous en train de nager dans l'eau, tranquillement, à plusieurs mètres de profondeur. D'un seul coup, vous n'avez plus d'air. Vous devez remonter rapidement sous peine de vous noyer. L'oxygène dans vos poumons doit être expulsé. Vous devez en récupérer du nouveau. Vous montez rapidement sans faire attention aux paliers de décompression. Vous arrivez à un mètre de la surface. Mais quelqu'un chose vous agrippe et vous tire vers le bas, vous empêchant de remonter. Vous sentez la panique vous gager, car vous savez ce qui va arriver. Vous relâchez encore un peu d'oxygène à cause de la panique que vous ressentez. Vous vous débattez pour vous extirper de la poigne. Mais rien n'y fait. Le temps vous est compté. Vous n'avez plus que quelques secondes.
Vous réussissez à gagner quelques centimètres avant de perdre un mètre. Puis un second. Vous voyez la surface s'éloigner de vous. Vous n'avez plus d'oxygène. Vous vous noyez. Vous sentez l'eau rentrer dans vos poumons. Pour n'êtes plus paniqué, mais terrorisé désormais. Et vous ne pouvez rien faire pour l'en empêcher. Vous débattre vous a fait consommez bien plus d'oxygène qu'en restant calme. Vous n'avez plus rien. Vos paupières sont lourdes. Vos yeux se ferment et ne se rouvrent pas. Si vous avez réussit à imaginer cela, je suis désolé pour vous, mais vous comprenez l'état psychologique des patients victimes d’effondrement. Ça peut briser même le plus fort des hommes. La psyché domine sur le corps, malgré ce qu'on peut dire.
" Bonjour. Vous vivez sur l'île je suppose ?
Oui petit.
Bien. Je recherche quelqu'un qui pourrait m'aider à aller vers le centre de l'île, dans la forêt. Je suis herboriste et j'aimerais explorer l'île pour découvrir ou récupérer des plantes, des herbes … Connaissez-vous quelqu'un qui pourrait m'aider ?
Non. Sur cette île se trouvent des créatures appelées Woks, un croisement entre oursons et les singes. Ils sont capables d'utiliser des armes. Leur particularité, ils sont très friands de viande humaine. Voilà pourquoi il ne faut p*/
Mais vite, allons-y !
… Vous êtes sourds ? Ils mangent des humains.
Et alors ? On mange tous de la viande, non ?
Oui. Mais …
Pas de mais. Si vous ne voulez pas m'amener, je trouverais par moi même. »
Je fais demi-tour et me dirige vers la forêt. Il tente de m'arrêter, mais je le laisse parler dans le vide. Je n'ai pas fait trois pas que j'entends un cri de douleur à en percer les tympans. Je fais volte face et sors mes scalpels, ne sachant pas à quoi m'attendre. Je vois plusieurs personnes attroupées autour d'un tronc d'arbre sur le sol. En examinant de plus près, je vois que les cris proviennent de la personne coincée sous l'arbre. Je pousse la foule qui accourt et me précipite au chevet du désormais patient. La partie inférieure du bassin est sous le tronc d'arbre. Les bûcherons veulent bouger le tronc immédiatement. Un rapide calcul m'indique qu'ils peuvent y aller. C'est à partir de quinze minutes qu'il est très fortement déconseillé de libérer la victime d'un seul coup. Là, ça doit faire une minute, même pas. Une trentaine de personnes mobilisées, le tronc se soulève et j'extirpe ma victime avant que les gens relâchent l'assaillant.
Je procède aussi rapidement que possible. La victime est consciente et crie à la mort. Donc elle a un pouls. Les voies respirations sont dégagées. Je lui pose les questions de base, mais elle n'arrive pas à se concentrer. Alors je lui donne un peu de morphine par intraveineuse afin de la soulager. Après quelques secondes, les cris s'arrêtent. Je repose les même questions et fait même un peur d'humour « Il y a plus petit comme bûche de noël à ramener chez soi vous savez. » Silence gênant. Oui bon d'accord, je ne suis pas forcément très bon avec l'humour. Mais j'essaie au moins. Ça doit bien m'apporter des points de sympathie, non ? Visiblement non. Je l'examine à la vitesse de l'éclair, sachant où chercher les blessures les plus importantes. Le principal risque est le syndrome de l'ensevelissement qui est en fait le résultat de la compression des muscles lors d'un traumatisme important tel un éboulement, la chute d'un arbre, être coincé contre un mur …
Les conséquences d'un tel syndrome peuvent être des lésions cérébrales post-catastrophes liées à la seule compression des membres inférieurs et à la peur provoquée par la situation dramatique. Voilà pourquoi j'ai donné de la morphine rapidement au patient. Le choc psychologique subit, la terreur ressentie quand on sent sa vie s'échapper et le bilan rapide qu'on effectue sur la vie qu'on a vécu sont les pires effets qu'on puisse subir. Il fatigue le corps tellement vite que ce dernier se retrouve incapable de lutter. Si vous ne comprenez pas, imaginez-vous en train de nager dans l'eau, tranquillement, à plusieurs mètres de profondeur. D'un seul coup, vous n'avez plus d'air. Vous devez remonter rapidement sous peine de vous noyer. L'oxygène dans vos poumons doit être expulsé. Vous devez en récupérer du nouveau. Vous montez rapidement sans faire attention aux paliers de décompression. Vous arrivez à un mètre de la surface. Mais quelqu'un chose vous agrippe et vous tire vers le bas, vous empêchant de remonter. Vous sentez la panique vous gager, car vous savez ce qui va arriver. Vous relâchez encore un peu d'oxygène à cause de la panique que vous ressentez. Vous vous débattez pour vous extirper de la poigne. Mais rien n'y fait. Le temps vous est compté. Vous n'avez plus que quelques secondes.
Vous réussissez à gagner quelques centimètres avant de perdre un mètre. Puis un second. Vous voyez la surface s'éloigner de vous. Vous n'avez plus d'oxygène. Vous vous noyez. Vous sentez l'eau rentrer dans vos poumons. Pour n'êtes plus paniqué, mais terrorisé désormais. Et vous ne pouvez rien faire pour l'en empêcher. Vous débattre vous a fait consommez bien plus d'oxygène qu'en restant calme. Vous n'avez plus rien. Vos paupières sont lourdes. Vos yeux se ferment et ne se rouvrent pas. Si vous avez réussit à imaginer cela, je suis désolé pour vous, mais vous comprenez l'état psychologique des patients victimes d’effondrement. Ça peut briser même le plus fort des hommes. La psyché domine sur le corps, malgré ce qu'on peut dire.
Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.