1629 avait été fêtée frugalement mais malgré tout, les Vert-de-Gris ne l’avaient pas mauvaise. Toujours portés par l’allégresse de la traversée de Reverse Mountain et de leur entrée dans Grand Line, ils tenaient leur cap, le vent était favorable, et les coqs avaient mis les petits plats dans les grands pour l’occasion, quitte à se serrer la ceinture plus tard. Mama avait même permis la perce d’un tonneau de bière !
Au Port des Jumeaux, cette dernière semblait aussi heureuse que quelqu’un venait d’accomplir un rêve, de franchir un cap : heureuse, mais vide. Vide car elle n’avait plus d’objectif directement en vue, aucune destination précise, aucune route déjà décidée à l’avance. Elle pouvait aller partout, mais ne parvenait pas à se décider. Bien sûr, le monde regorgeait d’injustices et de vermines ou de rapaces, mais …
Elle se sentait autant comme devant une tâche colossale à accomplir -ne sachant pas par où commencer- que comme devant un nouveau monde à explorer -ce qui était le cas, mais elle ne parvenait pas à se décider d’un coin à explorer. Pourquoi un plus qu’un autre ?
Marl, le charpentier, vint à son secours grâce à son pragmatisme à tout épreuve : le Débourgeoiseur avait subi quelques dégradations mineures auxquelles il lui fallait remédier. Hélas, l’équipage ne courrait pas sur l’or et il ne disposait pas des matières premières. Alors celui-ci proposa de rejoindre Union John.
C’était une île qu’il connaissait bien, de par son passé et de par son métier.
Union John était une île révolutionnaire, et même une mine révolutionnaire. Pour quelques berries, les Verts-de-Gris pourraient miner eux même en compagnie de leurs camarades et d’autres civils courageux à la recherche de minerais. De plus, Marl connaissait quelques personnes là-bas et il avoua même à sa capitaine qu’il était prêt à doublement se saigner : il se portait autant volontaire pour miner que pour réparer le bateau. La concernée n’était pas tellement de cet avis, mais elle eût été bête de refuser un tel élan volontaire.
Ainsi, peu de temps après leur traversée de Reverse Mountain, les Verts-de-Gris se dirigeaient vers l’île des travailleurs solidaires.
Grant, l’homme de Mama et le second de l’équipage, était prêt à suer aux côtés de son nouveau compère, Marl.
Sacha, l’amie du couple et timonière du Débourgeoiseur, défiait déjà qui le voulait et misait -du vent, conformément à la règle interdisant les jeux d’argent au sein de l’équipage- sur sa propre victoire au jeu du “Qui minera le plus ?”.
Tempérance, la Maîtresse-canonnière adolescente, ne pipait mot, mais son cerveau d’effrontée se demandait si elle pouvait miner à l’explosif, et ce, dans le dos de sa capitaine.
Tout ce qui comptait aux yeux de la navigatrice Raja, c’était la visite d’une île inconnue. Après tout, elle espérait encore y trouver la réincarnation de son tigre.
Jack, le minks gabier, n’était pas vraiment chaud à l’idée de s’enfermer sous terre. Il préférait largement les larges étendues sauvages à l’air libre. Sur ce point, l’île à l’immense crâne de pierre allait le décevoir. Elle n’était boisée que sur le pourtour, et la forêt était largement domptée. Aussi, il n’y avait aucun temple à explorer, et les reliques légendaires avait déjà été raflées.
Eilleen, la chirurgienne cyborg, se cantonnerait aux soins aux éventuels mineurs blessés.
Niko, le quartier-maître, rejoignait l’avis et la ferveur de Grant et Marl.
Et le reste de l’équipage se partageait déjà les tâches. Celles et ceux qui n’étaient pas ou peu ravis par cette mission pouvaient rester à bord du Débourgeoiseur ou en ville. Il fallait toujours des hommes à bord, tant pour le ravitaillement que pour garder la frégate. Alors Jack se fit un plaisir de chapeauter tout ce beau monde.
Or donc, après plusieurs jours de voyage plutôt calme, voire même enjoués lors du changement d’année, les Verts-de-Gris arrivèrent à Union Jack.
Au Port des Jumeaux, cette dernière semblait aussi heureuse que quelqu’un venait d’accomplir un rêve, de franchir un cap : heureuse, mais vide. Vide car elle n’avait plus d’objectif directement en vue, aucune destination précise, aucune route déjà décidée à l’avance. Elle pouvait aller partout, mais ne parvenait pas à se décider. Bien sûr, le monde regorgeait d’injustices et de vermines ou de rapaces, mais …
Elle se sentait autant comme devant une tâche colossale à accomplir -ne sachant pas par où commencer- que comme devant un nouveau monde à explorer -ce qui était le cas, mais elle ne parvenait pas à se décider d’un coin à explorer. Pourquoi un plus qu’un autre ?
Marl, le charpentier, vint à son secours grâce à son pragmatisme à tout épreuve : le Débourgeoiseur avait subi quelques dégradations mineures auxquelles il lui fallait remédier. Hélas, l’équipage ne courrait pas sur l’or et il ne disposait pas des matières premières. Alors celui-ci proposa de rejoindre Union John.
C’était une île qu’il connaissait bien, de par son passé et de par son métier.
Union John était une île révolutionnaire, et même une mine révolutionnaire. Pour quelques berries, les Verts-de-Gris pourraient miner eux même en compagnie de leurs camarades et d’autres civils courageux à la recherche de minerais. De plus, Marl connaissait quelques personnes là-bas et il avoua même à sa capitaine qu’il était prêt à doublement se saigner : il se portait autant volontaire pour miner que pour réparer le bateau. La concernée n’était pas tellement de cet avis, mais elle eût été bête de refuser un tel élan volontaire.
Ainsi, peu de temps après leur traversée de Reverse Mountain, les Verts-de-Gris se dirigeaient vers l’île des travailleurs solidaires.
Grant, l’homme de Mama et le second de l’équipage, était prêt à suer aux côtés de son nouveau compère, Marl.
Sacha, l’amie du couple et timonière du Débourgeoiseur, défiait déjà qui le voulait et misait -du vent, conformément à la règle interdisant les jeux d’argent au sein de l’équipage- sur sa propre victoire au jeu du “Qui minera le plus ?”.
Tempérance, la Maîtresse-canonnière adolescente, ne pipait mot, mais son cerveau d’effrontée se demandait si elle pouvait miner à l’explosif, et ce, dans le dos de sa capitaine.
Tout ce qui comptait aux yeux de la navigatrice Raja, c’était la visite d’une île inconnue. Après tout, elle espérait encore y trouver la réincarnation de son tigre.
Jack, le minks gabier, n’était pas vraiment chaud à l’idée de s’enfermer sous terre. Il préférait largement les larges étendues sauvages à l’air libre. Sur ce point, l’île à l’immense crâne de pierre allait le décevoir. Elle n’était boisée que sur le pourtour, et la forêt était largement domptée. Aussi, il n’y avait aucun temple à explorer, et les reliques légendaires avait déjà été raflées.
Eilleen, la chirurgienne cyborg, se cantonnerait aux soins aux éventuels mineurs blessés.
Niko, le quartier-maître, rejoignait l’avis et la ferveur de Grant et Marl.
Et le reste de l’équipage se partageait déjà les tâches. Celles et ceux qui n’étaient pas ou peu ravis par cette mission pouvaient rester à bord du Débourgeoiseur ou en ville. Il fallait toujours des hommes à bord, tant pour le ravitaillement que pour garder la frégate. Alors Jack se fit un plaisir de chapeauter tout ce beau monde.
Or donc, après plusieurs jours de voyage plutôt calme, voire même enjoués lors du changement d’année, les Verts-de-Gris arrivèrent à Union Jack.
Dernière édition par Mama Boutanche le Ven 13 Jan 2023 - 17:51, édité 1 fois