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ORDRE DE MISSION


Lieu :

Objet :

Contenu :

Signé : Méphis Toffel, Commandant des forces d’élite de North Blue.

    Zolrath MAETRIA, "Zozo/Zol"

    Age : 21 ans, né en 1608
    Sexe : Homme
    Race : Humain
    Métier : /
    Groupe : Civil
    But : Réaliser ses rêves.
    Équipement : Un sac à dos contenant : deux petits carnets, cinq stylos à quatre couleurs, une petite boîte à musique, un sifflet, un briquet, un desert eagle et un poignard.
    Parrain : /
    Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Raven Volfpack
    Si oui, quel @ l'a autorisé ?  Code lettre missions 1097219285
    Codes du règlement :  

    Description physique


    Zolrath est un jeune homme à la silhouette élancée, avec une peau claire sans cicatrices ni tatouages. Il a les yeux violets et des cheveux de couleur blond platine qui, sans lumière, sont plutôt gris. Aussi ils sont naturellement lisses et raides, tout en restant une coiffure masculine. D'ailleurs il laisse la gravité les coiffer au quotidien et dès que ceux-ci commencent à lui gêner la vue c'est qu'il est l'heure d'aller, comme à son habitude, chez "New Head".
    L'Amerzonien est toujours habillé d'un uniforme de couleur sombre avec un haut col qui lui cache la moitié du visage, col qu'il baisse lorsqu'il doit utiliser son odorat affûté.
    Il se déplace dans une attitude décontractée, les mains dans les poches, avec des pas silencieux qui rivalisent avec les chats. Dénué d'aura particulière, discret, on peut tout de même remarquer qu'il laisse sur son chemin l'odeur florale de ses vêtements propres.

    Muet depuis toujours, même dans l'amour ou la douleur, rien ne lui laisse échapper un mot. Il est par conséquent très sensible aux bruits car il y apporte une attention et un intérêt que seuls les muets peuvent comprendre. C'est donc tout naturellement que les environnements silencieux sont pour lui une espèce de maison imaginaire dans lequel il se sent chez lui. Par conséquent il ne s'exprime qu'à l'écrit ou avec un sifflet quand l'urgence frappe à la porte. Sa façon d'écrire, sur l'un de ses carnets, est réfléchie. Il utilise un stylo à quatre couleurs, qui chacune ont une signification : vert pour exprimer son accord, rouge pour son refus, noir pour signaler un danger et le bleu pour tout ce qui est neutre et quotidien. Concernant ses stylos, il ne peut s'empêcher de les faire tourner mécaniquement entre ses doigts lorsqu'il réfléchit.

    Biographie



    Images PNJ principaux


    Mezoth:
    Vyloris:
    Khazard:

    Chapitre 1
    (1608)

    En toute discrétion, la naissance de Zolrath s'est passée lors de la huitième année du seizième siècle, sur l'île d'Amerzone, au premier jour d'octobre. Son père, Mezoth, est un alcoolique notoire sans emploi qui possède une modeste maison à Freetown, la capitale. Cet homme, à l'apparence toujours soignée et sentant la rose, passe son temps à rendre service pour gagner de l'argent ou à boire gratuitement car il a gagné un pari contre le tavernier, Mortas, son grand ami. Lorsqu'un jour l'habitué du bar se présenta avec un bambin dans les mains, nul n'arrivait à croire que c'était le sien mais le Zonien leur assura qu'il s'agissait là de l'avenir de la famille Maetria. Cette famille est entourée de mystères car le père s'est installé ici, seul, il y a une quinzaine d'années en montrant un désintérêt et un silence total pour tout ce qui est familial. Malgré tout, son amour pour l'histoire de l'île et son implication lui ont forgé une si bonne réputation qu'on le considère, hormis quelques puristes, comme un Amerzonien bien qu'à la base c'était un étranger. Pour les puristes, l'enfant était mieux accepté que son père et également moins propice d'avoir des ennemis, bien que sa faiblesse pouvait être vue comme un atout pour s'en prendre à Mezoth car de la famille Maetria, ils ne connaissent finalement qu'un père et un fils.

    Chapitre 2
    (1613 - 5 ans)

    Il y une phrase de Mezoth que l'enfant se souviendra toute sa vie : "Je t'ai élevé pendant cinq ans car tu as les yeux de ta mère, maintenant grandis par toi-même et démerde toi.". Cette phrase fut prononcée le jour des cinq ans de son fils, et il était tellement sérieux que c'est Zolrath qui a du composer avec les ingrédients à disposition pour se faire son propre gâteau d'anniversaire. Pour le gosse, qui fit de son mieux, la création de cette œuvre culinaire fut une vraie révélation de ses talents hasardeux de cuisinier qui ne fut plaisante que pour lui puisque son père, après une bouchée, devint malade toute la journée. Depuis ce jour les repas familiaux n'existèrent plus, pour le plus grand plaisir de la santé de Mezoth qui voyait son petit génie incompris ramener tout et n'importe quoi pour faire des recettes aléatoires. De jour en jour il ne devint même plus étonné de voir que l'assiette de son fils était toujours finie, et surtout il se demandait deux choses. Comment est-ce que l'estomac de son fils pouvait même supporter des aliments dangereux, car périmés, et comment est-ce humainement possible d'avoir des goûts si merdiques.

    Se démerder est le mot juste car Mezoth obligea son fils à ne pas poireauter à la maison, de l'aube au crépuscule. Les premières semaines furent difficile pour Zolrath d'affronter le monde extérieur car avant, à cause de son handicap, il avait toujours préféré jouer en solitaire dans sa chambre. Au fil des jours l'enfant n'en était plus un, il mûrissait à vue d'œil en réveillant l'Amerzonien qui dormait en lui. Il ressentait un amour sincère pour l'aventure, l'exploration, le risque et l'inconnu que pouvait lui proposer son île natale. Il en devint fier comme si c'était son terrain de jeu préféré.

    Malheureusement vint un jour où le petit aventurier se rendit compte que ses connaissances et capacités en matière de survie étaient trop limitées, seul il n'arriverait pas à évoluer. Pour exprimer cela à son père, Zolrath resta planté devant la porte alors que le soleil s'était déjà levé. Il attendait que son père se lève pour provoquer chez lui une réaction afin de lui faire comprendre qu'il remettait en cause l'ordre de se démerder. D'ordinaire le jeune était équipé d'une seule gourde remplie d'eau pour sortir, et aujourd'hui il avait les mains pleines : deux gourdes et deux oreillers. Lorsque Mezoth vit cela, son fils avec le regard transpirant l'amour et la confiance, il sourit et se frotta les mains. Ce jour, il l'attendait.


    Chapitre 3
    (1618 - 10 ans)

    A force d'exercices à l'extérieur, de patience et de nombreux monologues, il aura fallu plusieurs longues années à Mezoth pour enseigner à son fils les rudiments de la survie. Le père, fier, avait découvert la curiosité intarissable de son fils, son soin quant à l'écoute d'autrui et sa motivation à l'application des conseils. C'est ainsi que le jeune traqueur assimila des connaissances en pistage et en médecine. Par exemple, Zolrath apprit à identifier l'usage de différentes plantes, mais aussi voir les traces de pas et s'en servir pour connaître approximativement le poids et la nature de l'homme ou de l'animal en question, ainsi que la direction qu'il a pris et savoir à peu près depuis quand cette trace est là. Cela relève de l'observation, comme lorsqu'il devait faire attention à une branche cassée, ou des brins d'herbe écrasés, mais c'est dans l'odorat que le jeune découvrit un de ses talent innés. Certes il ne rivalise pas avec ceux des chiens, bien que son flair soit particulièrement développé pour être capable de sentir à courte distance l'odeur de sang, de fumée, de nourriture, de déchets organiques ou toute autre odeur non neutre. Cela en devint même dérangeant, c'est pourquoi, pour limiter le flux d'informations non désirées, il se fabriqua une écharpe de fortune avec son tee-shirt pour se couvrir le nez.

    Vint un jour où Mezoth considéra qu'il avait fait sa part du travail. Le reste reposait entièrement sur les épaules et la volonté de son fils. Désormais, armé de deux sandwichs et d'une gourde, Zolrath avait l'interdiction de rentrer à la maison, sauf le week-end. Le fils n'avait pas l'interdiction de quémander de la nourriture, d'en trouver ou d'en voler, mais c'est de la triche. Le but étant d'apprendre à réduire ses besoins afin de mettre son corps en veille, tout était une question de résistance face à des pulsions vitales telles que manger, boire et dormir. Pendant la première semaine le petit traqueur ne prit pas de risques. Il passait la majeure partie de son temps devant sa maison à observer tout ce qui l'entourait, en se limitant à deux sandwichs par jour, et la nuit il dormait sur le paillasson de l'entrée comme un chien. La semaine d'après il continuait d'aller voir Mortas quand il avait faim, en prenant soin de faire facturer son père, en réussissant à se limiter à un seul sandwich par jour. Au bout de deux mois Zolrath mangeait ses deux premiers sandwichs le lundi, puis il réussissait à tenir les quatre autres jours le ventre vide. Il s'était certes endurci mentalement, devenant plus concentré et patient, mais le challenge n'était réussi qu'à moitié puisqu'il restait devant la baraque.

    Le petit Zonien avait un dernier problème à régler, il devait apprendre à ne pas céder à la tentation du sommeil. Le lieu idéal pour cela, à cause de la température élevée, était le vaste désert aride composé de rochers qui représente la plus grande partie de l'île. Cet endroit où les Poussiéreux, un des trois groupes divisés de la population, ont eu les couilles plus résistantes que la mer de rochers en décidant de s'y installer.
    C'est alors qu'un jour, en pleine marche nocturne dans un endroit isolé, Zolrath tomba nez à nez avec une jeune femme blonde un peu plus âgée que lui, accompagnée d'un chaton, et visiblement à bout de forces sous cette chaleur accablante. En la trouvant et en lui partageant ses maigres vivres, il lui sauva la vie et ainsi naquit entre eux une forte amitié.

    Chapitre 4
    (1622 - 14 ans)

    Mehira et Leofric sont les parents de Vyloris, qui est enfant unique, et sont une petite famille de Poussiéreux élevant des phacomochères en participant à des grandes battues pour ensuite les ramener et les revendre aux Zoniens qui les abattent. Depuis plus de dix ans ils en gardent un très vieux en captivité, pour que leur fille apprenne à les approcher sans avoir peur, et tel un animal de compagnie il est devenu totalement inoffensif. Il a même un surnom : Peuchère. Connaissant la plupart des familles de leur population, la première fois que leur fille a ramené Zolrath à la maison, ils étaient médusés de devoir l'accueillir car ce n'était pas un Poussiéreux sinon ils connaitraient déjà ce gosse. C'était soit un Glaiseux, un Zonien, ou pire... Un étranger ! Heureusement, n'étant pas sourd, quand ils lui posèrent la question Zolrath leur fit comprendre de quel coin il était. Suite à cela Vyloris insista auprès de ses parents en leur implorant de lui faire confiance tout en révélant qu'il lui avait sauvé la vie et donc que ce Zonien ne pouvait avoir qu'un bon fond. Ils lui accordèrent donc le bénéfice du doute et le temps leur prouva que ce n'était pas une mauvaise fréquentation, au contraire, Vyloris était devenue plus joyeuse qu'avant.

    A dix-sept ans Vyloris était suffisamment intelligente et mature pour accepter et s'habituer au handicap de son sauveur. Ils étaient devenus inséparables comme s'il étaient frère et sœur. À ses côtés Zolrath dut traverser de nouvelles épreuves, un nouvel apprentissage, car pour le remercier de lui avoir sauvé la vie elle décida d'abord de lui apprendre à lire dans sa tête et à écrire. Ce fut éprouvant pour Zolrath étant donné qu'il n'avait jamais été scolarisé mais il apprenait vite et prenait ça pour de la musculation mentale, comprenant par ailleurs que la force brute ne résout pas tout. Son amie, passionnée de géographie et d'Amerzone, lui révéla un jour son plus grand secret. Red était son idole et elle rêvait de voyager à travers le monde pour lui demander un autographe, mais elle était freinée par sa famille qui la surprotégeait. Trouvant la géographie très intéressante, Zolrath comprit que son île natale n'était finalement qu'une petite étoile dans un vaste univers. Il apprit des connaissances basiques telles que l'existence des quatre Blues qui chacun était nommé d'un point cardinal : North, South, East et West, mais aussi qu'il existait Grand Line et le Nouveau Monde. Vyloris était fière d'avoir transmis sa passion en plantant dans l'esprit de Zolrath une graine de voyageur qui germera peut-être.

    Arriva un jour où un évènement anormal planta l'agitation dans les esprits de cette famille en bousculant leur routine habituelle. Au beau milieu de la nuit, ils furent réveillés par un intense et puissant grognement de douleur. Aucun doute, c'était Peuchère ! Sauf que le temps d'arriver à l'enclos ils remarquèrent que l'animal s'était enfui et que la porte était ouverte. L'idée d'en informer la marine, pour régler ce problème, ne leur a même pas traversé l'esprit ne serait-ce qu'un quart de seconde car ici ce sont une bande d'alcooliques indisciplinés, totalement inaptes à la guerre comme aux entraînements. De toute façon, même s'ils étaient compétents, tous les Amerzoniens s'accordent à avoir une rancœur tenace envers tout ce qui porte un uniforme. Ayant apprit à connaître le petit traqueur, qui désormais venait tout les jours, ils savaient que ses capacités seraient indispensables pour retrouver la trace de l'animal. Lorsqu'il arriva, ayant pleinement confiance du potentiel de Zolrath, Mehira et Leofric lui confièrent cette mission. Sans étonnement, Vyloris insista pour accompagner son ami en mettant sur la table l'argument qu'elle pourrait certainement apprendre des choses en l'observant. Ils acceptèrent, ou plutôt, cédèrent.

    La mission ne dura que quelques heures, elle commença à l'enclos renforcé où vivait le vieux phacomochère. Zolrath trouva non sans mal des traces de sang à l'intérieur qui devenaient de plus en plus éparses, désignant une direction à prendre, mais quelque chose d'autre lui titillait les narines de la curiosité. Au beau milieu de ce lieu de vie dégageant une forte odeur animale, il avait l'impression de sentir les restes d'une fragrance florale quasiment dissipée par le vent. Elle lui semblait familière mais l'odeur était trop faible pour lui débloquer la mémoire, son instinct était dans le brouillard. Il décida donc de se concentrer sur les traces du disparu et avec Vyloris ils entamèrent une longue traque. A trois, le flair assidu du Zonien étant au rendez-vous, ils marchèrent de longues heures côte à côte et c'est à se moment-là que le cerveau de Zolrath eu un déclic sentimental. Il se rendit compte qu'une sincère amitié pouvait évoluer en amour fraternel et donc, que l'existence d'une famille n'était pas forcément déterminé à la naissance. C'est ainsi qu'il considéra Vyloris comme sa grande sœur, qui elle, depuis le jour où elle lui a révélé son plus grand secret, l'avait déjà adopté comme son petit frère. Sans pudeur, il lui révéla cela à l'écrit tout en marchant et, émue, elle le pris dans ses bras.

    La mission ne dura que quelques heures, certes, mais Zolrath était tiraillé. Complètement déstabilisé émotionnellement, devait-il la considérer comme une réussite car l'imposant animal à été retrouvé ou comme un échec car sa grande sœur y a perdu la vie ? Pourtant d'ordinaire elle savait s'y prendre pour approcher Peuchère, il lui était même arrivé de le caresser tellement il était docile. Celui-ci, gravement blessé et épuisé, reconnut le visage familier de Vyloris qui venait seule et calmement à lui et puisa, au portes de la mort, dans ses dernières forces pour l'attaquer. Il avait retrouvé cette liberté qu'il croyait enfouie à jamais et préférait mourir que de redevenir prisonnier. Il s'effondra de tout son poids sur elle et avoisinant la demi-tonne, la jeune femme fut écrasée, brisée. Ses dernières paroles, ou plutôt son ultime murmure, fut "Ki..tty...". Kitty étant son bien-aimé petit chaton, le plus beau cadeau que ses parents aient pu lui faire.
    L'enterrement en petit comité se passa lors de la même journée et à la fin Zolrath demanda une faveur aux deux parents. Il souhaitait s'occuper désormais du chaton qui restait collé à ses basques et ils l'autorisèrent grâce au lien fraternel qui le reliait à leur fille : il était bien placé pour en devenir le nouveau maître.

    Quelques heures plus tard, à la nuit tombée et seuls face la tombe, la patience ainsi que la raison de Zolrath cessèrent d'agir comme un bouclier intérieur. Subissant un énorme contrecoup émotionnel de la situation, il pète les plombs. Une colère inépuisable qu'il ne pensais pas posséder incendie son cœur, et il décide de la noyer dans l'alcool pour l'apaiser. Arrivant en trombe au bar, Mortas fut étonné de voir que le fils de son ami souhaitait commander de l'alcool, mais après tout il toléra cela car à quatorze ans il est normal de commencer à s'intéresser à des boissons d'adultes, surtout ici. C'est ainsi que le jeune adulte prit une cuite monumentale en découvrant une fierté locale, l'alcool à base de poudre noire, cet alcool que le monde entier a jugé impropre à la consommation et qui fut interdit d'exportation par le gouvernement mondial. Lors de ses réflexions en étant ivre, il se rend compte de plusieurs choses qui lui paraissent vraies. Premièrement, se réfugier dans l'alcool c'est choisir de fuir face aux imprévus de la vie et qu'il faut plutôt trouver la force de les affronter. Deuxièmement, que cela ne fera pas revenir Vyloris d'entre les morts. Enfin, troisièmement, que son père qui boit au quotidien doit avoir un lourd problème ou un sacré secret.

    Le lendemain, reposé et ayant retrouvé la raison, Zolrath se rendit compte que quelque chose en lui avait changé. Son bouclier intérieur était fissuré et sa puissante colère s'est vêtue du masque de la rancœur permanente. Il s'en voulait à lui-même d'être aussi faible. Il décida donc d'essayer de se faire pleins d'amis de son âge dans l'espoir de former une famille soudée, composée de personnes qui se soutiendraient en toutes circonstances, afin de tous se tirer vers le haut. Malheureusement son handicap l'en empêcha, bien que Kitty fut apprécié, personne ne voulait d'amis muet et ils préféraient rire de cette différence en l'excluant comme un mouton noir originaire de Tanuki. Zolrath se renferma donc sur lui-même, en se faisant la promesse qu'un jour il sera tellement fort au point de battre seul toutes les espèces animales de l'île et qu'à ce moment là, ayant prouvé sa valeur, lorsqu'ils voudront être ami avec lui, il les enverra balader. Désormais il décida de laisser le destin trier ses amis pour lui, car il y aura sûrement d'autres rencontres imprévues comme pour Vyloris, et de se concentrer sur son entraînement intensif.

    Chapitre 5
    (1626 - 18ans)

    C'est tout naturellement que Zolrath s'en est prit aux phacomochères, il avait la ferme intention de leur mettre la misère. L'entraînement fut long et difficile, c'était un combat quotidien, mais sa rancœur permanente lui a permit de repousser ses limites. Quelques semaines après avoir atteint la majorité, ses efforts portèrent leurs fruits car il réussit enfin à en tuer un au bout de trois jours d'affrontement qui mêlèrent stratégie et patience. Il avait l'impression d'atteindre un premier palier de satisfaction qui le rassurait de sa force, mais justement il savait qu'il ne devait pas se reposer sur ses acquis. A vrai dire, ce n'était pas un problème car avoir réussit cet exploit lui apportait un certain plaisir qui avait le goût d'une vengeance rondement menée. Il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin, il sentait qu'il allait devenir dépendant de cette adrénaline que procurent les combat où l'on met sa vie en jeu.

    Les mois suivants, pistonné par son exploit, Zolrath eut son premier emploi. Rien d'extraordinaire, il faisait maintenant parti des banals Zoniens qui abattaient les phacomochères que les Poussiéreux leur amenaient. Lorsqu'il travaillait il remarqua la présence régulière d'un tout jeune garçon, discret, qui devait avoir moins de dix ans. L'enfant souriait et semblait apprécier voir des Zoniens tuer les bêtes, comme s'ils apprenait des meilleurs en observant avec intérêt. Il arriva qu'un jour un dangereux phacomochère vienne en sa direction et Zolrath fut choqué : l'enfant, grâce à son aura et son regard meurtrier à réussi à repousser l'assaillant qui prit immédiatement la fuite, complètement apeuré. Ce petit garçon lui semblait avoir un grand potentiel destructeur mais Zolrath préféra le laisser dans son coin, le trouvant trop jeune pour qu'il devienne son ami. Il avait déjà perdu sa grande sœur car il était incapable de la protéger, alors il ne fut pas intéressé de devoir gérer et protéger un garçon faible âgé d'une décennie de moins que lui. Néanmoins, entendant une discussion lorsque le petit posait des questions sur ce métier, il découvrit qu'il s'appelait Khazard. Son nom resta gravé dans sa mémoire, très curieux de voir ce qu'il deviendra dans le futur.

    Chapitre 6
    (1629 - 21 ans)

    Au bout de trois ans en exerçant ce métier, Zolrath se rendit compte qu'il était devenu prisonnier d'une boucle temporelle. Il adorait tuer ces animaux, cela lui procurait un grand plaisir dont sa rancœur était très friande. Réfléchissant devant la tombe de Vyloris qu'il visitait souvent, il se dit que c'en était assez, les phacomochères ont sûrement du comprendre qu'il serait leur ennemi sur plusieurs générations. Repensant aux souvenirs passés, il se dit que sa grande sœur n'aurait peut-être pas aimé son comportement. Il se rappela donc de son rêve et se mit à ruminer plusieurs jours à ce sujet. Peut-être que rester à Amerzone n'était pas une vie à la hauteur de ses ambitions.
    Il en parla à son père, ayant renforcé leur lien familial depuis qu'il savait s'exprimer à l'écrit, et celui-ci lui conseilla de rester patient et de prendre son temps sur une question aussi importante.

    Une semaine plus tard, la famille Maetria fut agrandie d'un membre. Sans prévenir, Mezoth s'était procuré un animal de compagnie canin, sûrement car depuis l'arrivée de Kitty à la maison son allergie au poils de chats empirait de jour en jour. Pourtant depuis plusieurs années il rassurait son fils en lui disant que c'était simplement une maladie liée à sa trop forte consommation d'alcool. Un beau jour, le pitbull, dangereux et hargneux, ne s'entendant avec le chat, décida que le félin n'avait pas sa place dans cette maison et le tua sans pitié.

    Tard dans la nuit du même jour, lorsque Zolrath revint à la maison et qu'il vit le cadavre de Kitty, il entra dans une aveuglante rage colossale comme si Vyloris avait été tuée une deuxième fois. La maison était étonnement silencieuse concernant toute vie, seule une étrange mélodie d'ambiance était jouée par un objet qu'il n'avait jamais vu. Armé d'un poignard et ne voyant pas le chien dans l'immédiat, Zolrath laissa le contrôle à son instinct meurtrier tel un pantin dénué de raison et suivit la forte odeur d'alcool qui menait à l'étage. Au fond de lui il savait dans quelle pièce il allait mais il s'en fichait, son père était aussi coupable. Il entra dans la chambre, vit l'homme profondément endormi avec une bouteille à la main, et lui planta la lame en plein cœur. Mezoth, faisant semblant de dormir, eut une étrange dernière réaction. Il regarda son fils dans les yeux et lui fit un grand sourire avec un clin d'œil comme s'il lui disait avec amour : "Tu m'as rendu fier, merci, et maintenant c'est à toi de jouer." Du moins, retrouvant peu à peu la raison, c'est ce que l'assassin avait l'impression de comprendre. Puis, allant dans la salle de bain pour nettoyer son poignard, les yeux humides, il vit le cadavre du toutou dans la baignoire. Il craqua, s'assit au sol, et pleura...

    Le temps s'était comme figé et c'est la mélancolique mélodie qu'il entendait au rez-de-chaussée qui le sortit de sa torpeur. Il avait l'impression de l'avoir écoutée en boucle pendant des jours entiers et décida donc d'aller l'éteindre. Lorsque son corps s'était mit en pause, ses pensées allaient à mille à l'heure et toutes avaient un sujet commun : Vyloris. Du paradis, si elle l'a observé toutes ces années, était elle fière que tout ce dont il était capable c'était de semer la mort sur son passage ? Sûrement pas. C'est pourquoi il décida de réaliser son rêve afin qu'elle puisse le pardonner lorsqu'il la rejoindra là-haut. Arrivant devant l'objet musical qu'il commençait à ne plus supporter, il l'attrapa et avant de le jeter au sol pour l'exploser, remarqua qu'une étiquette était attachée à son socle : "À Lucilla Maetria". Zolrath fut confus. Qui est cette personne ? Pourquoi cette élégante boîte à musique métallique, représentant un carrousel rotatif avec des oiseaux, se trouve ici ? De toute manière c'est plus son père qui pourra l'aiguiller, alors il décida de l'embarquer dans son sac, en prenant un maximum d'objets utiles et quitta rapidement l'île d'Amerzone.

    Description psychologique


    Dans le fond, Zolrath n'est pas méchant. Dans des situations normales ou dans la vie quotidienne il est plutôt gentil, bien qu'il cache en lui une rancœur permanente concernant sa faiblesse. Il n'a pas encore comprit qu'il faut avoir des limites à être gentil sinon on se fait marcher dessus, mais, indéniablement, étant parti à la découverte de l'inconnu pour ses objectifs personnels qui lui tienne extrêmement à cœur, cela finira par arriver. Ce qu'il souhaite accomplir est pour lui une priorité, c'est pourquoi il s'efforcera de rester neutre et concentré pour y arriver. Malgré tout, il lui est arrivé de péter les plombs comme lorsqu'il perd des êtres chers et n'hésite pas, dans ces situations, à se réfugier dans la violence. Sachant cela, connaissant cette faiblesse de caractère, il a décidé de bâtir intérieurement une forteresse émotionnelle qui, il l'espère, le protègera de tout nouveau conflit émotionnel intense et dangereux. C'est pourquoi, en plus d'avoir eu des déceptions amicales à cause de son handicap, il accorde difficilement sa confiance. Plus précisément, il faut d'abord apprendre à le connaître pour devenir son ami, mais s'il considère une personne comme son nouvel ami/e alors il sera une personne fidèle et loyale et n'hésitant pas à mettre sa vie en jeu pour venger ou protéger ces personnes.

    Normalement, les Amerzoniens ne peuvent pas saquer la marine ou plus globalement le gouvernement mondial, bien qu'il partage tout de même avec eux une immense fierté concernant cette origine. Protégé par son père et sa solitude il n'a pas grandi dans cette haine, il est par conséquent plutôt neutre et respectueux. Il sait qu'il a beaucoup à apprendre et possède une bonne curiosité, aimant par ailleurs la géographie, et réfléchira à deux fois s'il doit prendre une décision importante qui doit le suivre pour le restant de ses jours comme rejoindre un équipage, le gouvernement mondial ou autre. Il y réfléchira à deux fois car cela ne doit en aucun cas venir gêner ses projets personnels.

    Bien que les combats difficiles où il risque sa vie lui apportent une adrénaline et un plaisir sans pareil, il n'est pas du genre à choisir impulsivement la violence dès qu'un problème apparaît. Ayant apprit les bases du pistage, en plus d'avoir un odorat supérieur à la normale, s'il a un ennemi qui doit devenir sa cible, alors il est plutôt du genre à réfléchir, observer et prendre son temps. Il préfère affaiblir sa proie pour épuiser son endurance et l'achever lorsqu'il sait qu'il a de fortes chances de tuer sur le coup. Du moins, c'est comme ça qu'il a apprit contre les animaux qui, eux, ont moins d'intelligence et de ruse qu'un humain entraîné.

    Ayant eu la chance d'exercer un métier grâce à ses efforts, bien que cela consistait à tuer des animaux, il en a compris l'importance et aussi le défaut principal. Pour lui, exercer un métier c'est rendre service sans attendre en retour, mais en avoir un c'est rentrer dans une routine qui peut le déplaire, surtout si elle doit l'obliger à rester bloqué dans une ville, une île. Un métier où il peut voyager ça lui conviendrai bien, mais ça dépend aux côtés de qui. Il préfèrera en exercer un auprès d'une famille de coeur, choisie, plutôt qu'avec un vulgaire directeur qui en a rien à foutre de l'amitié et de l'amour qu'il possède en lui et qu'il est prêt à offrir.

    Concernant ses petits plaisirs, il n'en a pas beaucoup et n'a pas non plus d'addictions particulières. Il aime être propre sur lui car ça fait parti du respect envers les autres, car il apporte de l'importance à la première impression qu'il donne. Déjà qu'il a un handicap sérieux, il sait que s'il ne fait pas d'efforts sur son apparence il risque de rester seul très longtemps. Il aime aussi manger et cuisiner bien qu'il est préférable de faire goûter un animal avant d'ingérer la moindre bouchée car son estomac est en béton armé. Par contre être exposé au bruits très longtemps à tendance à l'épuiser mentalement car pour lui, si le silence c'est sa maison, le bruit c'est un séisme.



    Dernière édition par Raven Volfpack le Dim 8 Oct - 20:49, édité 81 fois

      Zolrath MAETRIA, "Zozo"

      Age : 21 ans, né en 1608
      Sexe : Homme
      Race : Humain
      Métier : /
      Groupe : Civil
      But : Réaliser ses rêves.

      Équipement : Un sac à dos contenant : deux petits carnets, cinq stylos à quatre couleurs, un sifflet, un briquet, un desert eagle et un poignard.
      Parrain : /
      Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Raven Volfpack
      Si oui, quel @ l'a autorisé ?  Code lettre missions 1097219285
      Codes du règlement :  

      Description physique


      Zolrath est un jeune homme à la silhouette élancée, avec une peau claire sans cicatrices ni tatouages. Il a les yeux violets et des cheveux de couleur blond platine qui, sans lumière, sont plutôt gris. Aussi ils sont naturellement lisses et raides, tout en restant une coiffure masculine. D'ailleurs il laisse la gravité les coiffer au quotidien et dès que ceux-ci commencent à lui gêner la vue c'est qu'il est l'heure d'aller, comme à son habitude, chez "New Head".
      L'Amerzonien est toujours habillé d'un uniforme de couleur sombre avec un haut col qui lui cache la moitié du visage, col qu'il baisse lorsqu'il doit utiliser son odorat affûté.
      Il se déplace dans une attitude décontractée, les mains dans les poches, avec des pas silencieux qui rivalisent avec les chats. Dénué d'aura particulière, discret, on peut tout de même remarquer qu'il laisse sur son chemin l'odeur florale de ses vêtements propres.

      Muet depuis toujours, même dans l'amour ou la douleur, rien ne lui laisse échapper un mot. Il est par conséquent très sensible aux bruits car il y apporte une attention et un intérêt que seuls les muets peuvent comprendre. C'est donc tout naturellement que les environnements silencieux sont pour lui une espèce de maison imaginaire dans lequel il se sent chez lui. Par conséquent il ne s'exprime qu'à l'écrit ou avec un sifflet quand l'urgence frappe à la porte. Sa façon d'écrire, sur l'un de ses carnets, est réfléchie. Il utilise un stylo à quatre couleurs, qui chacune ont une signification : vert pour exprimer son accord, rouge pour son refus, noir pour signaler un danger et le bleu pour tout ce qui est neutre et quotidien. Concernant ses stylos, il ne peut s'empêcher de les faire tourner mécaniquement entre ses doigts lorsqu'il réfléchit, sans cela il perd les trois quarts de sa logique et agis comme un idiot.

      Biographie



      Images PNJ principaux


      Mezoth:
      Vyloris:
      Khazard:

      Chapitre 1
      (1608)

      En toute discrétion, la naissance de Zolrath s'est passée lors de la huitième année du seizième siècle, sur l'île d'Amerzone, au premier jour d'octobre. Son père, Mezoth, est un alcoolique notoire sans emploi qui possède une modeste maison à Freetown, la capitale. Cet homme, à l'apparence toujours soignée et sentant la rose, passe son temps à rendre service pour gagner de l'argent ou à boire gratuitement car il a gagné un pari contre le tavernier, Mortas, son grand ami. Lorsqu'un jour l'habitué du bar se présenta avec un bambin dans les mains, nul n'arrivait à croire que c'était le sien mais le Zonien leur assura qu'il s'agissait là de l'avenir de la famille Maetria. Cette famille est entourée de mystères car le père s'est installé ici, seul, il y a une quinzaine d'années en montrant un désintérêt et un silence total pour tout ce qui est familial. Malgré tout, son amour pour l'histoire de l'île et son implication lui ont forgé une si bonne réputation qu'on le considère, hormis quelques puristes, comme un Amerzonien bien qu'à la base c'était un étranger. Pour les puristes, l'enfant était mieux accepté que son père et également moins propice d'avoir des ennemis, bien que sa faiblesse pouvait être vue comme un atout pour s'en prendre à Mezoth car de la famille Maetria, ils ne connaissent finalement qu'un père et un fils.

      Chapitre 2
      (1613 - 5 ans)

      Il y une phrase de Mezoth que l'enfant se souviendra toute sa vie : "Je t'ai élevé pendant cinq ans car tu as les yeux de ta mère, maintenant grandis par toi-même et démerde toi.". Cette phrase fut prononcée le jour des cinq ans de son fils, et il était tellement sérieux que c'est Zolrath qui a du composer avec les ingrédients à disposition pour se faire son propre gâteau d'anniversaire. Pour le gosse, qui fit de son mieux, la création de cette œuvre culinaire fut une vraie révélation de ses talents hasardeux de cuisinier qui ne fut plaisante que pour lui puisque son père, après une bouchée, devint malade toute la journée. Depuis ce jour les repas familiaux n'existèrent plus, pour le plus grand plaisir de la santé de Mezoth qui voyait son petit génie incompris ramener tout et n'importe quoi pour faire des recettes aléatoires. De jour en jour il ne devint même plus étonné de voir que l'assiette de son fils était toujours finie, et surtout il se demandait deux choses. Comment est-ce que l'estomac de son fils pouvait même supporter des aliments dangereux, car périmés, et comment est-ce humainement possible d'avoir des goûts si merdiques.

      Se démerder est le mot juste car Mezoth obligea son fils à ne pas poireauter à la maison, de l'aube au crépuscule. Les premières semaines furent difficile pour Zolrath d'affronter le monde extérieur car avant, à cause de son handicap, il avait toujours préféré jouer en solitaire dans sa chambre. Au fil des jours l'enfant n'en était plus un, il mûrissait à vue d'œil en réveillant l'Amerzonien qui dormait en lui. Il ressentait un amour sincère pour l'aventure, l'exploration, le risque et l'inconnu que pouvait lui proposer son île natale. Il en devint fier comme si c'était son terrain de jeu préféré.

      Malheureusement vint un jour où le petit aventurier se rendit compte que ses connaissances et capacités en matière de survie étaient trop limitées, seul il n'arriverait pas à évoluer. Pour exprimer cela à son père, Zolrath resta planté devant la porte alors que le soleil s'était déjà levé. Il attendait que son père se lève pour provoquer chez lui une réaction afin de lui faire comprendre qu'il remettait en cause l'ordre de se démerder. D'ordinaire le jeune était équipé d'une seule gourde remplie d'eau pour sortir, et aujourd'hui il avait les mains pleines : deux gourdes et deux oreillers. Lorsque Mezoth vit cela, son fils avec le regard transpirant l'amour et la confiance, il sourit et se frotta les mains. Ce jour, il l'attendait.


      Chapitre 3
      (1618 - 10 ans)

      A force d'exercices à l'extérieur, de patience et de nombreux monologues, il aura fallu plusieurs longues années à Mezoth pour enseigner à son fils les rudiments de la survie. Le père, fier, avait découvert la curiosité intarissable de son fils, son soin quant à l'écoute d'autrui et sa motivation à l'application des conseils. C'est ainsi que le jeune traqueur assimila des connaissances en pistage et en médecine. Par exemple, Zolrath apprit à identifier l'usage de différentes plantes, mais aussi voir les traces de pas et s'en servir pour connaître approximativement le poids et la nature de l'homme ou de l'animal en question, ainsi que la direction qu'il a pris et savoir à peu près depuis quand cette trace est là. Cela relève de l'observation, comme lorsqu'il devait faire attention à une branche cassée, ou des brins d'herbe écrasés, mais c'est dans l'odorat que le jeune découvrit un de ses talent innés. Certes il ne rivalise pas avec ceux des chiens, bien que son flair soit particulièrement développé pour être capable de sentir à courte distance l'odeur de sang, de fumée, de nourriture, de déchets organiques ou toute autre odeur non neutre. Cela en devint même dérangeant, c'est pourquoi, pour limiter le flux d'informations non désirées, il se fabriqua une écharpe de fortune avec son tee-shirt pour se couvrir le nez.

      Vint un jour où Mezoth considéra qu'il avait fait sa part du travail. Le reste reposait entièrement sur les épaules et la volonté de son fils. Désormais, armé de deux sandwichs et d'une gourde, Zolrath avait l'interdiction de rentrer à la maison, sauf le week-end. Le fils n'avait pas l'interdiction de quémander de la nourriture, d'en trouver ou d'en voler, mais c'est de la triche. Le but étant d'apprendre à réduire ses besoins afin de mettre son corps en veille, tout était une question de résistance face à des pulsions vitales telles que manger, boire et dormir. Pendant la première semaine le petit traqueur ne prit pas de risques. Il passait la majeure partie de son temps devant sa maison à observer tout ce qui l'entourait, en se limitant à deux sandwichs par jour, et la nuit il dormait sur le paillasson de l'entrée comme un chien. La semaine d'après il continuait d'aller voir Mortas quand il avait faim, en prenant soin de faire facturer son père, en réussissant à se limiter à un seul sandwich par jour. Au bout de deux mois Zolrath mangeait ses deux premiers sandwichs le lundi, puis il réussissait à tenir les quatre autres jours le ventre vide. Il s'était certes endurci mentalement, devenant plus concentré et patient, mais le challenge n'était réussi qu'à moitié puisqu'il restait devant la baraque.

      Le petit Zonien avait un dernier problème à régler, il devait apprendre à ne pas céder à la tentation du sommeil. Le lieu idéal pour cela, à cause de la température élevée, était le vaste désert aride composé de rochers qui représente la plus grande partie de l'île. Cet endroit où les Poussiéreux, un des trois groupes divisés de la population, ont eu les couilles plus résistantes que la mer de rochers en décidant de s'y installer.
      C'est alors qu'un jour, en pleine marche nocturne dans un endroit isolé, Zolrath tomba nez à nez avec une jeune femme blonde un peu plus âgée que lui, accompagnée d'un chaton, et visiblement à bout de forces sous cette chaleur accablante. En la trouvant et en lui partageant ses maigres vivres, il lui sauva la vie et ainsi naquit entre eux une forte amitié.

      Chapitre 4
      (1622 - 14 ans)

      Mehira et Leofric sont les parents de Vyloris, qui est enfant unique, et sont une petite famille de Poussiéreux élevant des phacomochères en participant à des grandes battues pour ensuite les ramener et les revendre aux Zoniens qui les abattent. Depuis plus de dix ans ils en gardent un très vieux en captivité, pour que leur fille apprenne à les approcher sans avoir peur, et tel un animal de compagnie il est devenu totalement inoffensif. Il a même un surnom : Peuchère. Connaissant la plupart des familles de leur population, la première fois que leur fille a ramené Zolrath à la maison, ils étaient médusés de devoir l'accueillir car ce n'était pas un Poussiéreux sinon ils connaitraient déjà ce gosse. C'était soit un Glaiseux, un Zonien, ou pire... Un étranger ! Heureusement, n'étant pas sourd, quand ils lui posèrent la question Zolrath leur fit comprendre de quel coin il était. Suite à cela Vyloris insista auprès de ses parents en leur implorant de lui faire confiance tout en révélant qu'il lui avait sauvé la vie et donc que ce Zonien ne pouvait avoir qu'un bon fond. Ils lui accordèrent donc le bénéfice du doute et le temps leur prouva que ce n'était pas une mauvaise fréquentation, au contraire, Vyloris était devenue plus joyeuse qu'avant.

      A dix-sept ans Vyloris était suffisamment intelligente et mature pour accepter et s'habituer au handicap de son sauveur. Ils étaient devenus inséparables comme s'il étaient frère et sœur. À ses côtés Zolrath dut traverser de nouvelles épreuves, un nouvel apprentissage, car pour le remercier de lui avoir sauvé la vie elle décida d'abord de lui apprendre à lire dans sa tête et à écrire. Ce fut éprouvant pour Zolrath étant donné qu'il n'avait jamais été scolarisé mais il apprenait vite et prenait ça pour de la musculation mentale, comprenant par ailleurs que la force brute ne résout pas tout. Son amie, passionnée de géographie et d'Amerzone, lui révéla un jour son plus grand secret. Red était son idole et elle rêvait de voyager à travers le monde pour lui demander un autographe, mais elle était freinée par sa famille qui la surprotégeait. Trouvant la géographie très intéressante, Zolrath comprit que son île natale n'était finalement qu'une petite étoile dans un vaste univers. Il apprit des connaissances basiques telles que l'existence des quatre Blues qui chacun était nommé d'un point cardinal : North, South, East et West, mais aussi qu'il existait Grand Line et le Nouveau Monde. Vyloris était fière d'avoir transmis sa passion en plantant dans l'esprit de Zolrath une graine de voyageur qui germera peut-être.

      Arriva un jour où un évènement anormal planta l'agitation dans les esprits de cette famille en bousculant leur routine habituelle. Au beau milieu de la nuit, ils furent réveillés par un intense et puissant grognement de douleur. Aucun doute, c'était Peuchère ! Sauf que le temps d'arriver à l'enclos ils remarquèrent que l'animal s'était enfui et que la porte était ouverte. L'idée d'en informer la marine, pour régler ce problème, ne leur a même pas traversé l'esprit ne serait-ce qu'un quart de seconde car ici ce sont une bande d'alcooliques indisciplinés, totalement inaptes à la guerre comme aux entraînements. De toute façon, même s'ils étaient compétents, tous les Amerzoniens s'accordent à avoir une rancœur tenace envers tout ce qui porte un uniforme. Ayant apprit à connaître le petit traqueur, qui désormais venait tout les jours, ils savaient que ses capacités seraient indispensables pour retrouver la trace de l'animal. Lorsqu'il arriva, ayant pleinement confiance du potentiel de Zolrath, Mehira et Leofric lui confièrent cette mission. Sans étonnement, Vyloris insista pour accompagner son ami en mettant sur la table l'argument qu'elle pourrait certainement apprendre des choses en l'observant. Ils acceptèrent, ou plutôt, cédèrent.

      La mission ne dura que quelques heures, elle commença à l'enclos renforcé où vivait le vieux phacomochère. Zolrath trouva non sans mal des traces de sang à l'intérieur qui devenaient de plus en plus éparses, désignant une direction à prendre, mais quelque chose d'autre lui titillait les narines de la curiosité. Au beau milieu de ce lieu de vie dégageant une forte odeur animale, il avait l'impression de sentir les restes d'une fragrance florale quasiment dissipée par le vent. Elle lui semblait familière mais l'odeur était trop faible pour lui débloquer la mémoire, son instinct était dans le brouillard. Il décida donc de se concentrer sur les traces du disparu et avec Vyloris ils entamèrent une longue traque. A trois, le flair assidu du Zonien étant au rendez-vous, ils marchèrent de longues heures côte à côte et c'est à se moment-là que le cerveau de Zolrath eu un déclic sentimental. Il se rendit compte qu'une sincère amitié pouvait évoluer en amour fraternel et donc, que l'existence d'une famille n'était pas forcément déterminé à la naissance. C'est ainsi qu'il considéra Vyloris comme sa grande sœur, qui elle, depuis le jour où elle lui a révélé son plus grand secret, l'avait déjà adopté comme son petit frère. Sans pudeur, il lui révéla cela à l'écrit tout en marchant et, émue, elle le pris dans ses bras.

      La mission ne dura que quelques heures, certes, mais Zolrath était tiraillé. Complètement déstabilisé émotionnellement, devait-il la considérer comme réussie car l'imposant animal à été retrouvé ou comme un échec car sa grande sœur y a perdu la vie ? (((Pourtant d'ordinaire Vyloris savait s'y prendre pour approcher les phacomochères de l'élevage de ses parents, il lui était même arrivé d'en caresser un))) en cours

      Chapitre 5
      (1626 - 18ans)

      Chapitre 6
      (1629 - 21 ans)

      Description psychologique




      [Comptez une trentaine de lignes minimum.]Décrivez les traits de caractères forts de votre personnage : que pense-t-il face à un adversaire ? Comment voit-il le monde ? Qu’aime-t-il dans sa vie, que n’aime-t-il pas, que ne supporte-t-il pas ?

      [Comptez une quinzaine de lignes minimum.]



      Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

      Moissonneuse et Désespoir/poussière:



      • https://www.onepiece-requiem.net/t26598-la-mort-l-etre-aux-mille
      • https://www.onepiece-requiem.net/t26537-la-mort-est-la-seule-juge-de-la-vie-redoutez-la-comme-vous-me-redoutez-jessica-l-ange-de-la-mort-hellhound#275056
      ok