L’île de Tetsu est un nouveau point de départ pour nous tous. Bien que Red et Izya aient signé pour se confronter au gouvernement mondial dans ma lutte pour abolir le Buster Call, le festival marque une nouvelle collaboration et une séparation. Izya part de son côté pour se départir de l’image de Red, elle va se lancer dans une conquête. Rossignol quant à lui retourne sur la première partie de Grand Line à la recherche d’un fruit du démon. Et moi ? Moi je suis sur Mangrove Works, à l’écart de la civilisation et en train de pêcher. Nous avons vaincu l’Empereur Teach ensemble, à présent chacun a besoin de se retrouver. Mais à n’en point douter, la prochaine fois qu’on se réunira marquera de nouveau l’histoire.
Ils semblent aller bien pour le moment, si j’en juge leur vivre card. Mais mettons ça de côté, je dois me concentrer sur moi, pour la première fois depuis bien longtemps. Et… oh ça mord ! C’est ma cinquième prise ! Oh hisse… hum. Une belle bête, elle devrait pouvoir faire l’affai… Hé ! Qui t’a permis de m’attaquer ? Tu vas m’obéir monstre marin, ou tu passeras sur le grill ! Voilà. Brave bête. Pourquoi les humains ne sont-ils pas aussi obéissant face au Haki des Rois ? Bon, j’ai mon moyen de transport. Tu bouges pas, je lève le camp.
C’est ainsi que je navigue sur le nouveau monde : grâce aux créatures qui y vivent. Il suffit d’un premier appât, souvent une mouette qui apporte le journal, et après chaque prise sert de nouvel appât, auquel j’ajoute des phéromones pour attirer plus rapidement d’autres bêtes, jusqu’à en obtenir un dont la taille permet de me supporter moi et une longue traversée. Néanmoins c’est un procédé que je déconseille vivement à ceux qui ont le mal de mer.
Nouveau voyage, cette fois vers ma réelle destination : Erbaff. Je constate en chemin qu’il y a des affaires qui ne m’appartiennent pas dans ma valise. J’en ai également une que j’ai volé à Izya, avec des vêtements à elle pour un autre projet, et dont je ne lui ai pas fait mention parce qu’elle aurait très certainement mal interprété le fait que je lui demande des vêtements… ah, ils portent encore son odeur… Hum, je parlais de ma valise à moi. J’y ai trouvé plusieurs lettres signés par la main de l’enfant déesse. Parmi elles : une photo prise sur mon île natale, où j’y figure aux côtés du maire qui m’a élevé et qui représente pour moi la figure paternelle. Omiyage… une île détruite par le Buster Call. Comment a-t-elle pu se procurer pareil cliché ?
L’intention me touche et comme les négociations entre Red et Kiyori se sont bien passées, j’ose croire que la fiole et son indication de la boire ne sont pas un piège. Je me lance. Ça a le goût amer des médicaments et ne ressemble à aucun alcool que je connais. Je ne sens d’abord aucune différence dans mon corps. Rien a changé, il n’y a que le bruit des vagues qui m’entourent et… le bruit des vagues !? C’est pas possible… J’entends de nouveau ? J’ai recouvert l’ouïe ? Cette déesse enfant est vraiment incroyable ! Mais alors… Que dois-je tirer de ce dessin de clé ? Il est écrit « Seul toi peux trouver la clé et ce qu’elle ouvre ».
Dois je le prendre comme une métaphore philosophique d’un cheminement personnel ou au pied de la lettre et me mettre à la recherche de cette clé ? Hum… un projet à la fois. Je ne devrais pas tarder à parvenir sur Erbaff. Concentrons nous là-dessus.
Pour la première fois depuis très longtemps, je me retrouve à m’aventurer seul en terrain inconnu. Cette sensation, je l’avais presque oubliée. Seul avec ma dague, réplique de celle que j’avais au début de mon voyage, il y a des années de ça sur les Blues. C’est le moment de faire un point et de constater le chemin parcouru. Le Reyson d’aujourd’hui est-il le même qu’avant ou a-t-il grandi ? Est-il plus fort ? Quoi de mieux que de se confronter aux géants pour mesurer sa propre valeur ? En voilà une échelle à ma taille !
Lorsque je pose pied à terre, j’hésite d’abord quoi faire de Bubulle, le monstre marin qui m’a transporté docilement jusqu’ici. Lui rendre la liberté ? Le manger ? Finalement il eût pour rôle de monter la garde près de l’endroit où j’ai enterré mes affaires, ne gardant sur moi que ma dague, la photo d’Omiyage et un escargophones.
Je ferme les yeux et me concentre sur les nouvelles voix que j’ai perçu lorsque j’étais sourd : le mantra. Une voix de l’âme que chacun décrit différemment. Dans mon cas je ressens une flamme, de couleur, d’intensité et de forme diverses selon l’individu. La flamme de l’âme qui brûle d’une vie unique et propre à chacun. Et immédiatement il y a un hic. Je pensais me diriger simplement en direction de l’endroit qui rassemble le plus d’êtres vivants, mais il y en a deux à grande densité, dont l’une se trouve… plus bas ? Cette île possède-t-elle une crevasse ou des gens habitent-ils sous terre ? Bon, je recherche des géants, il est plus probable qu’ils soient à la surface. Question taille c’est plus pratique, même si je dois avouer ne pas avoir croisé de géants jusqu’à maintenant. Sont ils aussi grands qu’on le dit ? Et comment accueillent-ils les humains ? Je me demande aussi s’ils sont au courant de ce qui se passe dans le monde, ou plus précisément s’ils me reconnaîtront. A priori, si la rumeur selon laquelle ils veulent améliorer leur armée pour parer à une éventuelle attaque d’Empereur a pu me parvenir, c’est que les informations circulent. Mais cette rumeur date de l’an passé, est elle toujours d’actualité ?
On verra bien. Direction la densité de population en surface. Sans déguisement ni discrétion. Le chemin direct, droit et d’un pas affirmé.
Je suis prêt !
Ils semblent aller bien pour le moment, si j’en juge leur vivre card. Mais mettons ça de côté, je dois me concentrer sur moi, pour la première fois depuis bien longtemps. Et… oh ça mord ! C’est ma cinquième prise ! Oh hisse… hum. Une belle bête, elle devrait pouvoir faire l’affai… Hé ! Qui t’a permis de m’attaquer ? Tu vas m’obéir monstre marin, ou tu passeras sur le grill ! Voilà. Brave bête. Pourquoi les humains ne sont-ils pas aussi obéissant face au Haki des Rois ? Bon, j’ai mon moyen de transport. Tu bouges pas, je lève le camp.
C’est ainsi que je navigue sur le nouveau monde : grâce aux créatures qui y vivent. Il suffit d’un premier appât, souvent une mouette qui apporte le journal, et après chaque prise sert de nouvel appât, auquel j’ajoute des phéromones pour attirer plus rapidement d’autres bêtes, jusqu’à en obtenir un dont la taille permet de me supporter moi et une longue traversée. Néanmoins c’est un procédé que je déconseille vivement à ceux qui ont le mal de mer.
Nouveau voyage, cette fois vers ma réelle destination : Erbaff. Je constate en chemin qu’il y a des affaires qui ne m’appartiennent pas dans ma valise. J’en ai également une que j’ai volé à Izya, avec des vêtements à elle pour un autre projet, et dont je ne lui ai pas fait mention parce qu’elle aurait très certainement mal interprété le fait que je lui demande des vêtements… ah, ils portent encore son odeur… Hum, je parlais de ma valise à moi. J’y ai trouvé plusieurs lettres signés par la main de l’enfant déesse. Parmi elles : une photo prise sur mon île natale, où j’y figure aux côtés du maire qui m’a élevé et qui représente pour moi la figure paternelle. Omiyage… une île détruite par le Buster Call. Comment a-t-elle pu se procurer pareil cliché ?
- Une photo:
Cette photographie a été prise dans les rues d'Omiyage, il s'agit de toi et de celui qui t'a élevé de son mieux : le maire du village.
L’intention me touche et comme les négociations entre Red et Kiyori se sont bien passées, j’ose croire que la fiole et son indication de la boire ne sont pas un piège. Je me lance. Ça a le goût amer des médicaments et ne ressemble à aucun alcool que je connais. Je ne sens d’abord aucune différence dans mon corps. Rien a changé, il n’y a que le bruit des vagues qui m’entourent et… le bruit des vagues !? C’est pas possible… J’entends de nouveau ? J’ai recouvert l’ouïe ? Cette déesse enfant est vraiment incroyable ! Mais alors… Que dois-je tirer de ce dessin de clé ? Il est écrit « Seul toi peux trouver la clé et ce qu’elle ouvre ».
- Un vieux morceau de parchemin:
Le parchemin est plié en quatre et avant de le déplier, tu peux y lire une note : "[size=46]Seul toi peu trouver la clé et ce qu'elle ouvre...[/size]"
Simple métaphore ou véritable carte au trésor ? A toi d'en décider, mais il n'y a aucune autre indication...
Dois je le prendre comme une métaphore philosophique d’un cheminement personnel ou au pied de la lettre et me mettre à la recherche de cette clé ? Hum… un projet à la fois. Je ne devrais pas tarder à parvenir sur Erbaff. Concentrons nous là-dessus.
Pour la première fois depuis très longtemps, je me retrouve à m’aventurer seul en terrain inconnu. Cette sensation, je l’avais presque oubliée. Seul avec ma dague, réplique de celle que j’avais au début de mon voyage, il y a des années de ça sur les Blues. C’est le moment de faire un point et de constater le chemin parcouru. Le Reyson d’aujourd’hui est-il le même qu’avant ou a-t-il grandi ? Est-il plus fort ? Quoi de mieux que de se confronter aux géants pour mesurer sa propre valeur ? En voilà une échelle à ma taille !
Lorsque je pose pied à terre, j’hésite d’abord quoi faire de Bubulle, le monstre marin qui m’a transporté docilement jusqu’ici. Lui rendre la liberté ? Le manger ? Finalement il eût pour rôle de monter la garde près de l’endroit où j’ai enterré mes affaires, ne gardant sur moi que ma dague, la photo d’Omiyage et un escargophones.
Je ferme les yeux et me concentre sur les nouvelles voix que j’ai perçu lorsque j’étais sourd : le mantra. Une voix de l’âme que chacun décrit différemment. Dans mon cas je ressens une flamme, de couleur, d’intensité et de forme diverses selon l’individu. La flamme de l’âme qui brûle d’une vie unique et propre à chacun. Et immédiatement il y a un hic. Je pensais me diriger simplement en direction de l’endroit qui rassemble le plus d’êtres vivants, mais il y en a deux à grande densité, dont l’une se trouve… plus bas ? Cette île possède-t-elle une crevasse ou des gens habitent-ils sous terre ? Bon, je recherche des géants, il est plus probable qu’ils soient à la surface. Question taille c’est plus pratique, même si je dois avouer ne pas avoir croisé de géants jusqu’à maintenant. Sont ils aussi grands qu’on le dit ? Et comment accueillent-ils les humains ? Je me demande aussi s’ils sont au courant de ce qui se passe dans le monde, ou plus précisément s’ils me reconnaîtront. A priori, si la rumeur selon laquelle ils veulent améliorer leur armée pour parer à une éventuelle attaque d’Empereur a pu me parvenir, c’est que les informations circulent. Mais cette rumeur date de l’an passé, est elle toujours d’actualité ?
On verra bien. Direction la densité de population en surface. Sans déguisement ni discrétion. Le chemin direct, droit et d’un pas affirmé.
Je suis prêt !