"Mais pourquoi tu l'as ramené ici ? T'es pas bien dans ta tête ? À tous les coups ça va nous ramener des ennuis !"
"Oh ça va, ferme un peu ta gueule tu veux ! On va surement pouvoir se faire du fric sur son dos alors laisse moi faire comme je veux !"
Walters commençait gentiment de sortir de sa torpeur au son de ces douces paroles. Deux personnes semblaient se disputer sur un sujet qu'il lui était totalement inconnu. La première voix semblait plutôt féminine, alors que la seconde provenait à coup sûr de la bouche d'un jeune homme. Ouvrant une paupière après l'autre, ce cher Mr. Scott voulu s'extirper de la cécité dans laquelle il était plongé...
"Et qu'est-ce qu'on va en faire ? Hein ?"
"J'en sais rien, moi ! Il doit bien avoir des tunes quelque part ou bien des valeurs qu'on pourra lui prendre ! Et sinon on pourra toujours demander une rançon !
...Aucun changement. Il faisait toujours aussi noir... Ah voilàààà, il remarque enfin qu'il a un bandeau sur les yeux ! Oh, il va tenter de le défaire...
"T'as vu sa gueule ? tu pense vraiment que quelqu'un va payer pour la revoir ? Ou bien qu'un tocard comme lui possède quoique ce soit ?"
"Mais tu vas la boucler ! Si vraiment t'auras qu'à le baratiner pour lui faire croire qu'il nous en doit une !"
...Ah oui, le bandeau... Pas de chance de ce côté non plus en fait, vu qu'aucun des membres de Walters ne semblait être très motivé à bouger... Et en plus quelque chose de fin les lui serrait à plusieurs endroits. Puis son cerveau se remis peu à peu en marche et essaya de se souvenir de... Ben de quelque chose en fait. Et il y arriva le bougre ! Une simple image pour commencer: beaucoup d'eau tout autour d'une petite barque, et un gros amas de terre et d'autres choses droit devant. Après ça, d'autres détails revinrent: une très grosse fatigue et un faim comme il n'en avait (presque) jamais vu. Et c'était ensuite le néant total, le gros vide, il avait wipé en gros...
"Ben ça m'étonnerait qu'il gobe quoi que ce soit, frangin. Vu comme il bouge depuis un moment, il doit nous entendre droit là ton blaireau."
"Et tu pouvais pas me le dire plus tôt ? Bordel t'es vraiment conne toi alors !
"Eeeeerglll..."
Oui oui, c'était bien un essai de communication, et qui fut peu concluante, vu que que soudain le monde entier (qui se résumait à un gros écran noir jusque là) sembla basculer dans tous les sens, et la tête de Walters reposait dès lors contre quelque chose de solide. Il entendit très clairement des bruits sourds s'approcher puis la lumière refit son apparition dans son univers, et avec elle le visage d'un homme d'environ le même âge que lui à quelques centimètres de son nez.
"Bon, tu nous as entendu Ducon ? J'vais te la faire courte, t'as intérêt à nous filer aut'chose que ta pelle là si tu veux pas finir en petits morceaux. Alors, une idée pour sauver ta vie Ducon ?"
"Eeehurvvvj" (deuxième tentative de communication, pas beaucoup plus probante...)
"Arrêtes ça, il va pas cracher quoi que ce soit tant qu'il a pas repris complètement ses esprits !"
Les esprits en question réapparurent assez vite quand une jeune fille (qui, chose étrange, marchait sur le mur) se substitua au visage de l'homme. Elle était jeune, elle était belle, et c'était largement suffisant pour que Walters reprenne l'usage de sa langue. Sans oublier le gros coup de pied dans l'estomac qui suivit.
"Tu vas voir comment j'lui fait reprendre ses esprits moi !"
Puis le monde bascula une nouvelle fois et Walters put enfin identifier les objets l'entourant avec un minimum d'efficacité. Il se trouvait dans une chambre sale avec une porte unique qui menait vers l'extérieur au vu des rayons de lumière qui filtraient autours de son cadre. Il n'y avait pas de fenêtre mais les trous dans les murs et dans le toit permettaient d'y voir assez clair. Pas grand chose au rayon mobilier: une table, deux chaise dont une était occupée par le prisonnier infortuné des habitants de la bicoque, et un tas de couvertures qui avaient été jetées dans un coin de la pièce. Et droit devant se dressaient l'homme dont le visage trahissait sa joie d'avoir quelque chose sur quoi passer ses nerfs et la fille qui voulait visiblement passer les siens sur son frère.
"Oh ça va, ferme un peu ta gueule tu veux ! On va surement pouvoir se faire du fric sur son dos alors laisse moi faire comme je veux !"
Walters commençait gentiment de sortir de sa torpeur au son de ces douces paroles. Deux personnes semblaient se disputer sur un sujet qu'il lui était totalement inconnu. La première voix semblait plutôt féminine, alors que la seconde provenait à coup sûr de la bouche d'un jeune homme. Ouvrant une paupière après l'autre, ce cher Mr. Scott voulu s'extirper de la cécité dans laquelle il était plongé...
"Et qu'est-ce qu'on va en faire ? Hein ?"
"J'en sais rien, moi ! Il doit bien avoir des tunes quelque part ou bien des valeurs qu'on pourra lui prendre ! Et sinon on pourra toujours demander une rançon !
...Aucun changement. Il faisait toujours aussi noir... Ah voilàààà, il remarque enfin qu'il a un bandeau sur les yeux ! Oh, il va tenter de le défaire...
"T'as vu sa gueule ? tu pense vraiment que quelqu'un va payer pour la revoir ? Ou bien qu'un tocard comme lui possède quoique ce soit ?"
"Mais tu vas la boucler ! Si vraiment t'auras qu'à le baratiner pour lui faire croire qu'il nous en doit une !"
...Ah oui, le bandeau... Pas de chance de ce côté non plus en fait, vu qu'aucun des membres de Walters ne semblait être très motivé à bouger... Et en plus quelque chose de fin les lui serrait à plusieurs endroits. Puis son cerveau se remis peu à peu en marche et essaya de se souvenir de... Ben de quelque chose en fait. Et il y arriva le bougre ! Une simple image pour commencer: beaucoup d'eau tout autour d'une petite barque, et un gros amas de terre et d'autres choses droit devant. Après ça, d'autres détails revinrent: une très grosse fatigue et un faim comme il n'en avait (presque) jamais vu. Et c'était ensuite le néant total, le gros vide, il avait wipé en gros...
"Ben ça m'étonnerait qu'il gobe quoi que ce soit, frangin. Vu comme il bouge depuis un moment, il doit nous entendre droit là ton blaireau."
"Et tu pouvais pas me le dire plus tôt ? Bordel t'es vraiment conne toi alors !
"Eeeeerglll..."
Oui oui, c'était bien un essai de communication, et qui fut peu concluante, vu que que soudain le monde entier (qui se résumait à un gros écran noir jusque là) sembla basculer dans tous les sens, et la tête de Walters reposait dès lors contre quelque chose de solide. Il entendit très clairement des bruits sourds s'approcher puis la lumière refit son apparition dans son univers, et avec elle le visage d'un homme d'environ le même âge que lui à quelques centimètres de son nez.
"Bon, tu nous as entendu Ducon ? J'vais te la faire courte, t'as intérêt à nous filer aut'chose que ta pelle là si tu veux pas finir en petits morceaux. Alors, une idée pour sauver ta vie Ducon ?"
"Eeehurvvvj" (deuxième tentative de communication, pas beaucoup plus probante...)
"Arrêtes ça, il va pas cracher quoi que ce soit tant qu'il a pas repris complètement ses esprits !"
Les esprits en question réapparurent assez vite quand une jeune fille (qui, chose étrange, marchait sur le mur) se substitua au visage de l'homme. Elle était jeune, elle était belle, et c'était largement suffisant pour que Walters reprenne l'usage de sa langue. Sans oublier le gros coup de pied dans l'estomac qui suivit.
"Tu vas voir comment j'lui fait reprendre ses esprits moi !"
Puis le monde bascula une nouvelle fois et Walters put enfin identifier les objets l'entourant avec un minimum d'efficacité. Il se trouvait dans une chambre sale avec une porte unique qui menait vers l'extérieur au vu des rayons de lumière qui filtraient autours de son cadre. Il n'y avait pas de fenêtre mais les trous dans les murs et dans le toit permettaient d'y voir assez clair. Pas grand chose au rayon mobilier: une table, deux chaise dont une était occupée par le prisonnier infortuné des habitants de la bicoque, et un tas de couvertures qui avaient été jetées dans un coin de la pièce. Et droit devant se dressaient l'homme dont le visage trahissait sa joie d'avoir quelque chose sur quoi passer ses nerfs et la fille qui voulait visiblement passer les siens sur son frère.