Journal N°2
Ceci marque la suite de mes aventures à Goa, rappelez-vous de cette gamine qui avait complètement disparu avant que l’on passe la montagne remplie de bandits ou encore d’autres types de personnes, et qui du coup ne m’avait pas payé, elle ne s’était toujours pas représentée, mais elle m’avait permis de me balader plus simplement en ville et découvrir que les personnes continuaient de vivre malgré la présence de la Marine et le traumatisme pour certains. Certains diront que je suis subjective lorsque j’évoque ces souvenirs, des Marines proclameront que les habitants étaient heureux d’être débarrassés de révolutionnaires qui auraient pu tout faire péter dans leur guerre contre le Gouvernement Mondial, mais ceci n’était qu’une simple diabolisation. Mais la visite des lieux m’a permis de loger chez l’habitant, vu que je m’installais pour plusieurs mois, voire années selon les besoins de ma mission, mais je n’avais pas de quoi me payer une véritable maison, et que l’hôtel me coûtait beaucoup trop. Alors en attendant de trouver mon emploi, je gérer l’habitacle qui me recevais, et en échange, j’obtenais nourriture et lieu de couchage, qui était souvent le sol. Cependant je n’étais pas à plaindre. Ma carrure me permettait d’aider la vieille dame à porter sa vieille mule qui elle-même apportait des confitures aux différents commerçants du coin. Pendant mes heures tranquilles du soir, je déambulais dans les rues à la recherche d’un simple emploi, mais les taverniers me regardaient avec de gros yeux, et personne n’avait assez confiance en moi pour m’embaucher en tant que garde du corps. Je me retrouvai assez rapidement à faire des confitures de myrtilles et de framboises avec ma locataire, une aubaine parce que sur le marché, elle me laissait une place et je pouvais vendre mes confitures afin de me faire un peu d’argent de poche.
« Tu verras, tu as du talent pour faire des confitures » m’avait-elle dit « Avec plus de temps et d’expérience, tu pourrais devenir la meilleure dans le domaine. »
Je lui aurai bien répondu que forcément, j’avais du talent dans tous les domaines vu que j’étais parfaite, mais vous savez, je ne suis pas la personne qui aime froisser l’égo de personnes âgées et en retard mentalement par rapport à moi, alors je m’étais focalisée sur la vente de mes confitures, faisant un total de vente me permettant d’aller vider mon saoul pour une semaine, ce qui n’était pas si mal. Ce fut dans cette semaine, où j’étais en train de boire dans une petite taverne que commença une bagarre, d’abord amicale, jusqu’à ce que le barman, un type sympa qui souriait tout le temps, ne s’effondre raide mort. J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’un fou du calme qui se retenait depuis un moment de ne pas insulter les personnes qui trouvaient ça drôle de commencer un combat dans une taverne. Je le comprenais, dire qu’il y avait toujours des bagarres dans ce genre d’établissement était simplement une excuse idiote pour frapper quelqu’un, ce qui était un acte stupide et primitif. Alors j’ai sauté sur l’occasion, et j’ai repris le bar, enfin, presque, vu que je n’en suis pas vraiment la propriétaire attitrée. Mais le propriétaire n’a pas vraiment les compétences pour, et j’étais au bon endroit au bon moment, et quand je lui ai montré mes talents, et parce qu’il n’y avait personne d’autre, il a accepté.
Et me voilà ici, avec un travail sur l’île de Dawn, à servir des clients plus ou moins éméchés, ou intelligents. Mais je croisais beaucoup de monde, et cela voulait dire des personnes de tout genre. Des fois, il s’agissait même de bandits ou de pirates. Certains me draguaient, c’était assez lourd, d’autres cherchaient les ennuis, et je n’étais pas mécontente de voir les forces de l’ordre intervenir d’ailleurs. Tout ça pour rentrer chez les vieux qui m’hébergeaient, et qui me demandaient si je pouvais aller les aider pour cueillir les fruits dans leur champ. Bien sûr, ce genre de situation dura sur une semaine avant que la rencontre importante n’arrive, il était important de vous indiquer que je commençais bien à m’intégrer ici, mais que je n’avais toujours pas moyen de communiquer avec la révolution par rapport à ce qu’il se passait, surtout que tenir un journal était dangereux, tant que je n’avais pas de lieu où habiter toute seule. J’allais devoir économiser sur plusieurs mois, voire années, avant de pouvoir faire tout ça, et donc j’allais devoir travailler plus, pour gagner plus. De plus, cet endroit était bien pour moi car il me gardait avec les gens de la rue, mais je pouvais aussi garder un oeil sur les nobles restants dans les environs et voir l'évolution de la ville.
Le jour de ma rencontre était un jeudi, en plein hiver, il faisait froid donc les affaires étaient bien pour moi, les personnes entraient souvent pour se réchauffer, et buvaient pour en avoir l’impression. De mon côté, je lavais quelques verres en écoutant un jeune dire qu’il voulait devenir un pirate. Avant que les autres ne se moquent de lui. Ce n’était pas très gentil, mais ils avaient raison.
« Pour ça faudrait que tu te renforces mon p’tit ! Et puis la Marine te chopperait direct ! Vaut mieux qu’tu travailles t’auras moins d’problèmes ! »
Disaient-ils. Il pouvait aussi rejoindre la Révolution, plutôt que de s’extasier sur la liberté éphémère d’actes illégaux visant à voler, même aux plus démunis. Mais le gamin avait bientôt l’âge de partir en mer, et commençait à vouloir se défendre. Alors je me décidai à intervenir.
« Le monde de la piraterie est sans pitié, même s’il semble magnifique. Ne pense pas que tout est beau là-dedans, tu risques d’y perdre toute ton innocence. »
Ce n’était pas des paroles en l’air. Beaucoup de personnes avaient perdu la vie en voulant devenir pirates. Beaucoup y avaient aussi perdu la raison. Mais pour le moment, rien d’anormal. Mais une personne entra à ce moment, faisant un peu taire les paroles de chacun. De mon côté, j’avais un nouveau client, en espérant qu’il ne mette pas trop de bazar.
« Tu verras, tu as du talent pour faire des confitures » m’avait-elle dit « Avec plus de temps et d’expérience, tu pourrais devenir la meilleure dans le domaine. »
Je lui aurai bien répondu que forcément, j’avais du talent dans tous les domaines vu que j’étais parfaite, mais vous savez, je ne suis pas la personne qui aime froisser l’égo de personnes âgées et en retard mentalement par rapport à moi, alors je m’étais focalisée sur la vente de mes confitures, faisant un total de vente me permettant d’aller vider mon saoul pour une semaine, ce qui n’était pas si mal. Ce fut dans cette semaine, où j’étais en train de boire dans une petite taverne que commença une bagarre, d’abord amicale, jusqu’à ce que le barman, un type sympa qui souriait tout le temps, ne s’effondre raide mort. J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’un fou du calme qui se retenait depuis un moment de ne pas insulter les personnes qui trouvaient ça drôle de commencer un combat dans une taverne. Je le comprenais, dire qu’il y avait toujours des bagarres dans ce genre d’établissement était simplement une excuse idiote pour frapper quelqu’un, ce qui était un acte stupide et primitif. Alors j’ai sauté sur l’occasion, et j’ai repris le bar, enfin, presque, vu que je n’en suis pas vraiment la propriétaire attitrée. Mais le propriétaire n’a pas vraiment les compétences pour, et j’étais au bon endroit au bon moment, et quand je lui ai montré mes talents, et parce qu’il n’y avait personne d’autre, il a accepté.
Et me voilà ici, avec un travail sur l’île de Dawn, à servir des clients plus ou moins éméchés, ou intelligents. Mais je croisais beaucoup de monde, et cela voulait dire des personnes de tout genre. Des fois, il s’agissait même de bandits ou de pirates. Certains me draguaient, c’était assez lourd, d’autres cherchaient les ennuis, et je n’étais pas mécontente de voir les forces de l’ordre intervenir d’ailleurs. Tout ça pour rentrer chez les vieux qui m’hébergeaient, et qui me demandaient si je pouvais aller les aider pour cueillir les fruits dans leur champ. Bien sûr, ce genre de situation dura sur une semaine avant que la rencontre importante n’arrive, il était important de vous indiquer que je commençais bien à m’intégrer ici, mais que je n’avais toujours pas moyen de communiquer avec la révolution par rapport à ce qu’il se passait, surtout que tenir un journal était dangereux, tant que je n’avais pas de lieu où habiter toute seule. J’allais devoir économiser sur plusieurs mois, voire années, avant de pouvoir faire tout ça, et donc j’allais devoir travailler plus, pour gagner plus. De plus, cet endroit était bien pour moi car il me gardait avec les gens de la rue, mais je pouvais aussi garder un oeil sur les nobles restants dans les environs et voir l'évolution de la ville.
Le jour de ma rencontre était un jeudi, en plein hiver, il faisait froid donc les affaires étaient bien pour moi, les personnes entraient souvent pour se réchauffer, et buvaient pour en avoir l’impression. De mon côté, je lavais quelques verres en écoutant un jeune dire qu’il voulait devenir un pirate. Avant que les autres ne se moquent de lui. Ce n’était pas très gentil, mais ils avaient raison.
« Pour ça faudrait que tu te renforces mon p’tit ! Et puis la Marine te chopperait direct ! Vaut mieux qu’tu travailles t’auras moins d’problèmes ! »
Disaient-ils. Il pouvait aussi rejoindre la Révolution, plutôt que de s’extasier sur la liberté éphémère d’actes illégaux visant à voler, même aux plus démunis. Mais le gamin avait bientôt l’âge de partir en mer, et commençait à vouloir se défendre. Alors je me décidai à intervenir.
« Le monde de la piraterie est sans pitié, même s’il semble magnifique. Ne pense pas que tout est beau là-dedans, tu risques d’y perdre toute ton innocence. »
Ce n’était pas des paroles en l’air. Beaucoup de personnes avaient perdu la vie en voulant devenir pirates. Beaucoup y avaient aussi perdu la raison. Mais pour le moment, rien d’anormal. Mais une personne entra à ce moment, faisant un peu taire les paroles de chacun. De mon côté, j’avais un nouveau client, en espérant qu’il ne mette pas trop de bazar.
Dernière édition par Ann D. Red le Ven 10 Fév 2023 - 16:58, édité 1 fois