Banka ne se contrôle plus, elle détruit tout sur son passage. Le souci est qu’elle s’est aventurée dans le village de Sirup, elle a suivi les combats. Arès arrive dans le village, et il trouve des corps jonchant le sol. Des marins se sont interposés pour stopper la capitaine, mais ils n’ont pas fait long feu. Les pirates n’ont pas eu le temps de se réjouir de leur victoire sur leurs adversaires, car dans la foulée, ils se sont fait assassiner par leur capitaine. Celui que l’on surnomme le « Hérisson » barre la route à son alliée de circonstance, cette dernière ne reconnaît pas celui qui lui fait barrage.
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Héhéhé… Mais qu’est-ce qui t’arrive ? On dirait que tu ne te contrôles plus, c’est dommage pour toi, car je n’aurai aucune pitié, même pour une cinglée. Mon seul regret est lorsque je te transpercerai la poitrine avec mon poing, tu ne seras même pas consciente de ce qui t’arrive. Mais qu’est-ce que tu veux, on ne peut pas tout avoir.Banka halète sur place, elle transpire. Elle fonce sur le guerrier pour le trancher avec sa lame, celui-ci bloque le coup latéral en dégainant son glaive. La rousse frappe à plusieurs reprises, mais elle se répète, ses mouvements sont prévisibles. Arès pare les coups nonchalamment, la technique de la capitaine est simple, elle tape fort.
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T’es nase. Je ne sais pas comment tu te bats d’habitude, mais il y a dû laisser aller. Non, franchement, je suis déçu. Je me faisais toute une fête d’affronter une pirate à 28 000 000 de Berrys, mais vu le résultat… Non, tu m’as gâché la fête. Pff… T’es même pas consciente, je perds mon temps avec toi, pauvre conne.Arès désarme Banka avec son épée, puis il range cette dernière dans son fourreau. La rousse envoie de lourds coups lents, l’ennemi saute en arrière de quelques mètres. Il adopte une position pugilistique, identique à celle qu’il avait prise face à Mickaël. La grande barbare fonce sur le « Hérisson » en hurlant, elle veut lui envoyer un direct lourd pour le terminer. Arès répond à la provocation, il concentre toutes ses forces dans un seul poing.
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Art pugilistique : Badaboum !Dit-il en décochant son puissant direct du droit qui vient transpercer l’armure de la pirate, brisant sa cage thoracique, le poing ne tarde pas à perforer le cœur de la Berserker.
Elle reste immobile, le poing gauche tendu derrière son ennemi, elle a raté son coup. Du sang coule de sa bouche et de son nez, elle halète doucement, elle ne comprend pas, pas dans son état, en tout cas. Arès affiche un sourire arrogant, puis il regarde Hishio. Il agrippe le cœur de son adversaire dans sa poitrine, il le compresse lentement. La pirate souffre horriblement, mais elle ne peut plus bouger, la douleur paralyse ses muscles.
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Crève !!!Dit-il en arrachant le cœur de la pirate, Arès lui montre son palpitant, Hishio est encore vivante, elle regarde son cœur battant faiblement dans la main droite du « Hérisson ».
Elle tente de le récupérer faiblement en avançant ses mains tremblantes.
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Ah, tu veux ton cœur ? Hm… Non.Dit-il avant de faire flamber l’organe en utilisant le Fire Heart dans sa main droit.
La pirate tourne de l’œil et elle s’écroule de toute sa masse sur le ventre. Arès monte sur le corps de l’ennemie pour traverser le village, tout en agitant sa main droite dans tous les sens, il lui reste des morceaux collés sur la main. Une fois arrivé devant le corps de son ami à peine refroidi, le pirate prend son pouls.
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Il est plus pâle que d’habitude… Oh, t’es mort ?L’homme-poisson ouvre légèrement les yeux, des cernes violacés ornent ses magnifiques yeux écarlates.
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Urg…Arès sourit.
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Ça ne va pas tarder, on dirait. C’est résistant un homme-poisson, t’as la peau dure.Tapikar ricane, mais ça le fait souffrir.
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Tu… Tu vas pleurer… ? Tu vas me regretter en promettant de venger ma mort ? Non, ce n’est pas ton genre.Arès rigole légèrement sans ouvrir la bouche.
— Avant que tu m’achèves, je veux que tu fasses une chose pour moi. Si un jour, un petit gars avec la même tête que moi viens te voir, et qu’il te demande de le prendre avec toi… Refuse. Je ne veux pas que mon fils finisse comme son père, promets-le-moi, promet le moi… Beurk… Promets-le !
Arès continue de rire intérieurement, puis il se calme.
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Haaaa… Si ton bâtard vient un jour me voir avec l’idée d’être à ma suite, qui suis-je pour aller à l’encontre de ses désirs ? Je lui ferai connaître la joie d’être un pirate, je lui ferai découvrir ce qu’on ressent lorsqu’on met un village à feu et à sang, je lui apprendrai comment arracher le cœur de l’ennemi et comment le dévorer… Comme je te l’ai appris.Tapikar sourit.
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Toute ma vie a été réduite en cendres par le gouvernement à cause des capacités de mon clan, en quoi est-ce un crime de lire les anciennes écritures… ? Je ne le saurai jamais, et tout ça à cause de toi… Je ne suis pas innocent, je mérite même ce qui m’arrive… Au fond de moi, j’attendais le moment de ma délivrance avec impatience. Mais j’aurais aimé vivre un peu plus longtemps pour découvrir les mystères de ce monde, rien qu’une année de plus m’aurait suffi. Si je suis devenu comme ça, si j’ai tué et pillé, c’est à cause de toi… C’est en partie ta faute si je suis devenu ce que je suis, tu es mauvais… Un jour, tu te feras abattre comme un chien dans une ruelle dans la plus grande indifférence, car tel est ton destin, les ordures comme toi ne gagnent jamais… Jamais, tu entends !
Le « Hérisson » soupire en tournant les yeux.
— Pauvre idiot, au contraire, les ordures comme moi survivent le plus longtemps dans la piraterie. Arrête de rêver, il n’y a pas de justice dans ce monde, seule la loi de la jungle compte. Seuls les plus forts dominent, et les plus faibles se soumettent. Tu fais partie des faibles, regardes où ta compassion et tes regrets t’ont mené. Tu sais ce que je vais faire ? Je vais aller voler le navire de l’autre conne et manger son fruit, ensuite, j’irai sur Grand Line rejoindre quelques amis Protogoniens avec qui je me suis échappé de mon île… Et ensemble, nous ferons la guerre à nos ennemis, à tous ceux qui pensent nous être supérieurs.
Tapikar commence à fermer les yeux.
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J… Je vous souhaite une bonne mort.Arès explose le crâne de son « ami » en un coup de pied, le coup traverse Tapikar et se termine dans la falaise contre laquelle l’homme-carpe est adossé.
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Nous mourrons en combattant, comme de vrais Protogoniens, je ne connais rien de meilleur.Arès se dirige vers la baie du nord sous les yeux ébahis de Mamizu, cette dernière a tout vu… Elle a suivi Arès pour venger ses amis, mais lorsqu’elle l’a vu achever Hishio et l’épéiste, cela a eu pour effet de la tétaniser, elle est comme pétrifiée cachée dans ses buissons. Le « Hérisson » passe à côté du jeune villageois ayant résisté à l’invasion pirate, il fait barrage à Arès avec son corps. Il est au milieu du chemin, soufflant comme un bœuf. Sa posture est disgracieuse, il a les bras ballants, la jambe droite légèrement fléchie du même côté, alors que sa jambe gauche traîne négligemment sur le sol, le tibia retourné.
— Je ne te laisserai pas passer, tu ne t’en sortiras pas comme ça, je vais venger les habitants du village !
Le pirate prend un air narquois.
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Et qu'est-ce que tu vas faire ?Le villageois grimace.
— Je vais te frapper jusqu’à ce que tu meures, quitte à te déchirer la chair avec mes dents ! Ils étaient ma seule famille, et vous me les avez pris !
Le capitaine observe le jeune garçon.
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Bien, joint l’acte à la parole.Il s’avance sur le chemin en direction de l’orphelin, ce dernier se prépare à frapper Arès avec une pierre qu’il a précédemment ramassée. Mais le tueur passe sur la droite du gosse en esquivant le coup de pierre, il lui retient le poignet droit pour ne pas tomber à cause de l’élan de son coup dans le vide. Arès le regarde, le gamin échange un bref regard avec son tortionnaire, puis il le pousse sur le côté gauche. Il le force à prendre appui sur sa jambe cassée, le corps du gamin est trop lourd, il s’éloigne de plus en plus du pirate.
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Attention, tu tombes.Le petit s’étale sur le sol, alors que son ennemi le regarde.
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Le village est intact, je suis dans un bon jour, et j’ai donc décidé de l’épargner, comme toi. Profite bien de la vie, et évite de mourir trop tôt, ce serait dommage que tu meures avant de voir mon ère arriver. Je ne sais pas si des civils sont morts durant la bataille, mais je crois qu’ils ont fui avant le conflit, il n’y avait que la marine sur place et le maire. D’ailleurs, si tu veux le sauver, dépêche-toi, je ne sais pas s’il passera la nuit vu son état.Le garçon est soulagé d'apprendre cette nouvelle, et il regarde le pirate continuer sa route. Arès arrive devant le navire.
Les dix pirates responsables de la surveillance du navire viennent à la rencontre du capitaine, le plus âgé des dix s’avance vers le « Hérisson » pendant que les autres vaquent à leurs occupations.
— Déjà ? Vous avez déjà remporté la bataille ?
Arès regarde les autres pirates qui le regardent à leur tour, puis pose son regard sur le plus ancien.
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Votre capitaine est morte durant la bataille, ainsi que tous vos camarades. Deux choix s’offrent à vous, soit vous servez sous les ordres de celui qui a tué votre cheffe, c’est-à-dire moi. Soit, vous jouez les héros et vous finissez comme vos potes. Choisissez !Les pirates se regardent avec stupeur, mais ils prennent la décision de se soumettre à leur nouveau capitaine, ils ne veulent pas mourir.
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Bien, apportez-moi le fruit du démon de Banka.Le matelot le plus âgé apporte le fruit se trouvant dans un coffre, il ouvre celui-ci. Il regarde la beauté du fruit, ensuite il croque un morceau instinctivement. Même si c’est mauvais comme goût, il termine tout le fruit par peur qu’il ne reçoive pas l’intégralité du pouvoir, il ignore qu’une seule bouchée suffit pour obtenir tout le pouvoir. Après avoir fini ce fruit de type Zoan, il monte sur son navire qu’il baptise :
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Argo.Et avec l’Argo, ils mettent les voiles. Quelque temps plus tard, les renforts demandés par Mamizu arrivent sur l’île. Ils soignent les blessés, arrêtent les pirates encore en vie, et s’occupent de sécuriser la zone. Mamizu témoigne, elle raconte tout ce qu’elle a vu, tout ce qui s’est passé. Michaël et les autres survivants donnent leur version de l’histoire, tout concorde pour tenir responsable Arès, étant le seul fuyard.
- Technique:
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La colère d'Héphaïstos :Arès fait jaillir du feu dans ses deux mains, à tel point des flammes sont visibles à l'œil nu, puis il frappe l'adversaire. La frappe brûle en plus de frapper l'ennemi.
- visuel:
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Art pugilistique : Badaboum Le pirate concentre toute sa force dans un seul poing, et avec, il envoie un direct/crochet sur son adversaire. Si les Dorikis de celui qui se prend l’attaque sont au minimum à 50% de ceux de l’utilisateur, ses os seront brisés.
- Spoiler: