Le vaisseau filait tel un stylo sur le vélin, la mer d'encre luisait d'une lueur nocturne. Le soleil et la lune se rencontraient enfin pour la première et sans doute dernière fois de la journée. Malice accoudée à la poupe du navire regardait se spectacle avec son âme d'enfant, et non son regard d'adulte courroucé, parfois frustré, souvent contrarié... Changeant comme un caméléon. Jamais vraiment visible, mais toujours remarquable. Ce jour là en tout cas, ce ne serait pas celui qu'elle marquerait d'une pierre blanche, ni même d'une pierre tout court ; En tout les cas, tel était sa croyance, elle qui pensait que le destin se façonnait de ses mains, avait tout de même proposé à quelques uns de ses hommes si des manœuvres d'exercices pouvaient les intéresser, et certains avaient répondus présent malgré l’heure de départ. La plupart même, car si elle gouvernait d'une main de fer son équipage, l'Azurée avait du charisme, et surtout, une fidélité à tout épreuve. Ajoutez à cela des discours vibrants, et des leçons de vie que même d'autre plus vieux qu’elles acceptaient comme une vérité inébranlable ... Cela donnait un équipage motivé, avec une ambiance sérieuse mais décontractée. Chacun à sa place, chacun a ses manœuvres habituelles, tout roulait, ou plutôt glissait, comme un glaçon sur une plaque chauffante.
Le navire faisait Zig puis Zag, elle apprenait au timonier comme manière la barre pour faire des embardées surprenantes, ou même des demi-tours en usant de l'ancre du navire. Manœuvres classiques, mais efficaces.
Ce fut au moment elle s'y attendait le moins, s'attendant à la journée type morne et placide, que la vigie sonna la cloche trois fois. Trois fois, c'était le code qu'elle avait mit en place pour les rencontres inhabituelles, souvent des survivants d'un naufrage, ou bien des objets flottants à la surface de l'eau, des objets assez gros pour devoir les esquiver. A cette époque, Malice naviguait avec les croiseurs typiques de la marine, et il était assez facile d'en traverser la coque, surtout en cas de récifs, ou bien d'iceberg -tout dépendait de l'endroit ou ils intervenaient. Attrapant habilement sa longue vue de la senestre, elle porta à son œil l'outil de vision améliorée, sur lequel était frappé le sceau de la justice ; Soit celui de la marine mondiale. Au loin, a quelques miles à peine, se trouvaient deux individus que tout semblait opposé, dos à dos, sur une planche de bois qui ne tiendrait bientôt plus.
Un homme et une femme. L'un brun, l'autre blonde. Ils se dégageaient d'eux un certain charisme, et grâce à sa vue perçante, elle pouvait même décrire l'accoutrement de la jeune femme, tout de noirs vêtu. Elle ordonna à l'équipage de s'activer et d'effectuer un arrimage en pleine mer, et avec une précision diabolique ; Manœuvre complexe mais pour le moins classique avec Malice. Elle voulait tirer le plein potentiel et la pleine conscience de ses hommes -et des quelques femmes présente, en toute circonstance. Qu'ils soient prêts à tout, tout le temps, même à l'impossible. Elle vivait selon ce dogme, cette foi, ce sacerdoce ... Ou toutes expressions approchantes que vous jugerez meilleure à placer ici.
Brillamment réussite, on lança le cordage et on invita les deux compagnons de galère à monter. La femme monta la première, aidé par quelques uns des marins les plus sagaces, ou les plus séduit par l'araignée, qui sait ? Malice en profita pour l'observer de loin, en se concentrant, elle pouvait même sentir son parfum capiteux, et entendre le grincement de ses dents l'une contre l'autre, sans doute causer par le froid et les épreuves.
- Qu'on donne une couverture et de quoi se restaurer à nos deux "invités", dit-elle avec un ton péremptoire qui ne souffrait pas d’objection. Nous verrons le reste plus tard.
Après une bonne demie heure ou les deux individus furent chouchoutés par l’équipage du Capitaine Morigan, on les invita à la rencontrer dans sa cabine. Ils furent le chemin jusqu’au bureau encadré par deux hommes de confiance, capable de gérer ce genre de cas.
Trois coups frappés à la porte, provoquèrent l’injonction d’entrée de Malice, et ils se retrouvèrent dans une cabine classique, avec un bureau et une rangée de cartes enroulées dans du cuir, et disposés le long du mur, sur une étagère. Sur le table, un plan trônait tel une nappe, sur lequel des figurines métalliques, comme des pions d’échec mais stylisés, représentait des troupes, et d’autres représentaient des navires, ou bien même des ennemis.
-Johnson, vous serez gentil de nous ramener du thé pour trois, le mien avec deux sucres et un nuage de lait.
elle se tourna vers ses deux "invités", joignant ses mains devant son visage, comme une prière adressé, ou un remerciement du fond du cœur : Bon, je suis sur que vous avez une histoire très intéressante à me raconter, vous deux. Et si on commençait par les présentations ? Commandante Malice Morigan, à votre service ... Sa moue était fermée, son ton, dur ; Malgré qu'elle soit chaleureuse dans le fond, la forme était frigorifiante.
Le navire faisait Zig puis Zag, elle apprenait au timonier comme manière la barre pour faire des embardées surprenantes, ou même des demi-tours en usant de l'ancre du navire. Manœuvres classiques, mais efficaces.
Ce fut au moment elle s'y attendait le moins, s'attendant à la journée type morne et placide, que la vigie sonna la cloche trois fois. Trois fois, c'était le code qu'elle avait mit en place pour les rencontres inhabituelles, souvent des survivants d'un naufrage, ou bien des objets flottants à la surface de l'eau, des objets assez gros pour devoir les esquiver. A cette époque, Malice naviguait avec les croiseurs typiques de la marine, et il était assez facile d'en traverser la coque, surtout en cas de récifs, ou bien d'iceberg -tout dépendait de l'endroit ou ils intervenaient. Attrapant habilement sa longue vue de la senestre, elle porta à son œil l'outil de vision améliorée, sur lequel était frappé le sceau de la justice ; Soit celui de la marine mondiale. Au loin, a quelques miles à peine, se trouvaient deux individus que tout semblait opposé, dos à dos, sur une planche de bois qui ne tiendrait bientôt plus.
Un homme et une femme. L'un brun, l'autre blonde. Ils se dégageaient d'eux un certain charisme, et grâce à sa vue perçante, elle pouvait même décrire l'accoutrement de la jeune femme, tout de noirs vêtu. Elle ordonna à l'équipage de s'activer et d'effectuer un arrimage en pleine mer, et avec une précision diabolique ; Manœuvre complexe mais pour le moins classique avec Malice. Elle voulait tirer le plein potentiel et la pleine conscience de ses hommes -et des quelques femmes présente, en toute circonstance. Qu'ils soient prêts à tout, tout le temps, même à l'impossible. Elle vivait selon ce dogme, cette foi, ce sacerdoce ... Ou toutes expressions approchantes que vous jugerez meilleure à placer ici.
Brillamment réussite, on lança le cordage et on invita les deux compagnons de galère à monter. La femme monta la première, aidé par quelques uns des marins les plus sagaces, ou les plus séduit par l'araignée, qui sait ? Malice en profita pour l'observer de loin, en se concentrant, elle pouvait même sentir son parfum capiteux, et entendre le grincement de ses dents l'une contre l'autre, sans doute causer par le froid et les épreuves.
- Qu'on donne une couverture et de quoi se restaurer à nos deux "invités", dit-elle avec un ton péremptoire qui ne souffrait pas d’objection. Nous verrons le reste plus tard.
Après une bonne demie heure ou les deux individus furent chouchoutés par l’équipage du Capitaine Morigan, on les invita à la rencontrer dans sa cabine. Ils furent le chemin jusqu’au bureau encadré par deux hommes de confiance, capable de gérer ce genre de cas.
Trois coups frappés à la porte, provoquèrent l’injonction d’entrée de Malice, et ils se retrouvèrent dans une cabine classique, avec un bureau et une rangée de cartes enroulées dans du cuir, et disposés le long du mur, sur une étagère. Sur le table, un plan trônait tel une nappe, sur lequel des figurines métalliques, comme des pions d’échec mais stylisés, représentait des troupes, et d’autres représentaient des navires, ou bien même des ennemis.
-Johnson, vous serez gentil de nous ramener du thé pour trois, le mien avec deux sucres et un nuage de lait.
elle se tourna vers ses deux "invités", joignant ses mains devant son visage, comme une prière adressé, ou un remerciement du fond du cœur : Bon, je suis sur que vous avez une histoire très intéressante à me raconter, vous deux. Et si on commençait par les présentations ? Commandante Malice Morigan, à votre service ... Sa moue était fermée, son ton, dur ; Malgré qu'elle soit chaleureuse dans le fond, la forme était frigorifiante.
Dernière édition par Malice Morigan le Mar 31 Jan 2023 - 16:47, édité 1 fois