Dans les rues de Logue Town c'est jour de fête et il y a foule. Les rues sont noires de monde et bondées, depuis la caserne générale jusqu’à la grande place, on se bouscule, on s'interpelle, on se bat pour la meilleure place et on cherche encore désespérément le riverain qui a encore un balcon à louer avec vue sur l'échafaud. Dans la marée humaine, vendeurs de saucisses, de boissons fraiches et tire laine courent déjà la rue, et a mesure que le soleil grimpe dans le ciel et que la chaleur se met à taper de plus en plus dur, l'effervescence devient quasiment tangible.
Et enfin, a midi pile, alors que terminent de sonner les cloches de la ville, les portes de la citadelle s’ouvrent enfin devant la foule. De derrière les murs un tambour se met à battre les mesures lente et sinistre d'une marche militaire. Presque macabre. Marchant d’un pas cadencé rythmé par les roulements du tambour les hommes du 102éme régiment d’élite quittent la citadelle. Ce sont les corbeaux, la garde spéciale du gouvernement mondial. Les fidèles entre les fidèles. Ceux dont la loyauté n’est jamais mise en doute. Ceux qui ont la tache peu enviable d’aller chercher et de garder les officiers de la marine accusé de trahison, ceux qui autrefois ont exécutés le plus célèbre des pirates du monde, Gold Roger en personne. Des soldats et des bourreaux dont l’emblème est un oiseau noir, un crane et un gibet. Les corbeaux du 102éme…
Leur uniforme de parade noir et rouge sang est tellement rutilant qu’il en parait neuf, leur discipline si parfaite que leur marche donne l’impression de contempler une machine inhumaine et parfaitement synchronisée. Les corbeaux finissent de sortir à pas lents dans la cour et se positionnent dos à la forteresse et face à la foule. Et le silence retombe pour quelques instants dans la cour.
Un long coup de corne de brume retentit. Semblable au cri d’agonie de quelque monstrueuse créature. Et alors que les derniers échos du beuglement se dispersent dans l’air, le tambour recommence à battre.
Et cette fois c'est un chariot qui sort de la citadelle, un charriot encadré par quatre rangées de soldats, lames au clair, et sur lequel sont enchainés les condamnés du jour. Tout un équipage de pirates condamnés à mort, et en clou du spectacle, en tête du chariot, la plus importante des prises de la marine cette année, Peyn Ochet, un atout de la révolution en personne.
Aujourd’hui à Logue, la ville ou tout commence et ou tout fini, cela fait exactement cent trente ans jour pour jour qu'on a exécuté sur la place celui qui se donnait le titre de Seigneur des Pirates. Une commémoration que la 102eme ne manque jamais de célébrer par un rappel clair à tous les ennemis du Gouvernement Mondial.
Aujourd’hui à Logue, des têtes vont tomber.
Les portes se referment, le tambour se remet à battre. Et à pas lent et mesurés, la colonne rouge sang se met en marche pour le dernier voyage des condamnés.
Et enfin, a midi pile, alors que terminent de sonner les cloches de la ville, les portes de la citadelle s’ouvrent enfin devant la foule. De derrière les murs un tambour se met à battre les mesures lente et sinistre d'une marche militaire. Presque macabre. Marchant d’un pas cadencé rythmé par les roulements du tambour les hommes du 102éme régiment d’élite quittent la citadelle. Ce sont les corbeaux, la garde spéciale du gouvernement mondial. Les fidèles entre les fidèles. Ceux dont la loyauté n’est jamais mise en doute. Ceux qui ont la tache peu enviable d’aller chercher et de garder les officiers de la marine accusé de trahison, ceux qui autrefois ont exécutés le plus célèbre des pirates du monde, Gold Roger en personne. Des soldats et des bourreaux dont l’emblème est un oiseau noir, un crane et un gibet. Les corbeaux du 102éme…
Leur uniforme de parade noir et rouge sang est tellement rutilant qu’il en parait neuf, leur discipline si parfaite que leur marche donne l’impression de contempler une machine inhumaine et parfaitement synchronisée. Les corbeaux finissent de sortir à pas lents dans la cour et se positionnent dos à la forteresse et face à la foule. Et le silence retombe pour quelques instants dans la cour.
Un long coup de corne de brume retentit. Semblable au cri d’agonie de quelque monstrueuse créature. Et alors que les derniers échos du beuglement se dispersent dans l’air, le tambour recommence à battre.
Et cette fois c'est un chariot qui sort de la citadelle, un charriot encadré par quatre rangées de soldats, lames au clair, et sur lequel sont enchainés les condamnés du jour. Tout un équipage de pirates condamnés à mort, et en clou du spectacle, en tête du chariot, la plus importante des prises de la marine cette année, Peyn Ochet, un atout de la révolution en personne.
Aujourd’hui à Logue, la ville ou tout commence et ou tout fini, cela fait exactement cent trente ans jour pour jour qu'on a exécuté sur la place celui qui se donnait le titre de Seigneur des Pirates. Une commémoration que la 102eme ne manque jamais de célébrer par un rappel clair à tous les ennemis du Gouvernement Mondial.
Aujourd’hui à Logue, des têtes vont tomber.
Les portes se referment, le tambour se remet à battre. Et à pas lent et mesurés, la colonne rouge sang se met en marche pour le dernier voyage des condamnés.