Durant des jours, j’avais l’impression de vivre en plein dans un délire psychotique, j’avais perdu tout sens de la réalité, ne sachant plus si je me trouvais dans un rêve ou la réalité… Parfois j’avais l’impression d’émerger, mais au final je retombais aussi tôt dans mon subconscient.
Le visage de Belhomme me hantait jour et nuit, ses yeux rouges et son absence totale d’humanisme faisaient de lui l’un de mes cauchemars favoris. Je revivais en boucle la scène de notre duel, avec les terribles blessures infligées, je n’étais qu’un simple spectateur, observant impuissant, pour la énième fois de ma défaite contre lui. Cette sensation de n’être qu’un enfant face à un adulte me hantait ! J’avais l’impression de revivre mes combats lorsque je n’étais qu’un vulgaire môme à Last End ! Sa voix me sortait de torpeur, j’entendais sa maudite voix m’appelait à travers l’épais nuage de brume qui régnait dans mon esprit.
Puis j’ouvris finalement les yeux ! La première chose que j’entre aperçu fût le plafond qui trônait au-dessus de ma tête. La lumière pénétrait dans la pièce par les interstices d’un volet mal fermé. J’étais bien incapable de dire combien de temps j’avais déliré… Alors que je m’apprêtais à me redresser, une intense douleur parcourra tout mon corps. D’un rapide coup d’œil, je remarquais que j’étais recouvert de bandage sur la quasi-totalité de mon corps, à peu de chose près, je ressemblais à une vulgaire momie !
Les idées se bousculaient dans ma tête, petit à petit je refaisais le puzzle des derniers évènements. Tout s’était arrêté lorsque le plafond du palais s’était effronté sur ma tronche, depuis je n’avais plus aucun souvenir. J’étais vraiment curieux de connaître la suite des évènements et ce qu’il était advenu de Belhomme. Mais pour ça, il fallait encore que j’arrive à sortir de mon lit. Pur une fois, je notais, je n’étais pas enchaîné des pieds à la tête dans une geôle humide et puante la pisse. À ma deuxième tentative, je parvenais à me redressais, mes muscles me faisaient un mal de chien. Combien de temps j’avais passé dans cet état ?!!
À côté de mon lit se trouvait une petite table de chevet sur laquelle trônait un pichet d’eau ainsi qu’un verre, j’avais la gorge aussi sèche que le désert d’Alabasta. M’épargnant des mouvements inutiles, je décidais d’engloutir directement tout le pichet d’une traite.
Après plusieurs essais infructueux, je parvenais finalement à me mettre debout, j’avais d’horribles vertiges et ce fut un miracle que je ne m’étale pas de tout mon long sur le sol. Heureusement pour moi, la pièce était exigüe, et une âme charitable avait pensé à me mettre à disposition une canne en bois.
Clopinant vers la seule sortie de la pièce, je franchissais la porte sans la moindre appréhension, pour arriver dans un modeste salon illuminé de toute part. La porte qui menait à l’extérieur était grande ouverte, je pouvais entendre dehors le bruit des mouettes et du vent sur les amarres. À peine j’avais fait deux, trois pas dans le salon, qu’un jeune adolescent se redressa subitement de sa chaise et détala à l’extérieur sans demander sa chaise.
« Qu’est-ce qu’il lui prend à ce gamin ?! »
Bien décidé à aller voir dehors pour avoir le fin mot de l’histoire, je continuais mon périple en me trainant comme un grabataire. J’avais d’ailleurs une faim de loup, j’aurais été capable de dévorer un sanglier entier, je pense. Mais les échos de pas dans ma direction me stoppèrent. Un petit groupe d’hommes entra dans la pièce, je n’eus pas de mal à reconnaitre Trembol et quelques vétérans.
« Capt’ain Jack ! Déjà debout ?! Je ne devrais plus être surpris depuis le temps, entre toi et Olek c’est un concours de monstruosité ! »
Le visage de Belhomme me hantait jour et nuit, ses yeux rouges et son absence totale d’humanisme faisaient de lui l’un de mes cauchemars favoris. Je revivais en boucle la scène de notre duel, avec les terribles blessures infligées, je n’étais qu’un simple spectateur, observant impuissant, pour la énième fois de ma défaite contre lui. Cette sensation de n’être qu’un enfant face à un adulte me hantait ! J’avais l’impression de revivre mes combats lorsque je n’étais qu’un vulgaire môme à Last End ! Sa voix me sortait de torpeur, j’entendais sa maudite voix m’appelait à travers l’épais nuage de brume qui régnait dans mon esprit.
Puis j’ouvris finalement les yeux ! La première chose que j’entre aperçu fût le plafond qui trônait au-dessus de ma tête. La lumière pénétrait dans la pièce par les interstices d’un volet mal fermé. J’étais bien incapable de dire combien de temps j’avais déliré… Alors que je m’apprêtais à me redresser, une intense douleur parcourra tout mon corps. D’un rapide coup d’œil, je remarquais que j’étais recouvert de bandage sur la quasi-totalité de mon corps, à peu de chose près, je ressemblais à une vulgaire momie !
Les idées se bousculaient dans ma tête, petit à petit je refaisais le puzzle des derniers évènements. Tout s’était arrêté lorsque le plafond du palais s’était effronté sur ma tronche, depuis je n’avais plus aucun souvenir. J’étais vraiment curieux de connaître la suite des évènements et ce qu’il était advenu de Belhomme. Mais pour ça, il fallait encore que j’arrive à sortir de mon lit. Pur une fois, je notais, je n’étais pas enchaîné des pieds à la tête dans une geôle humide et puante la pisse. À ma deuxième tentative, je parvenais à me redressais, mes muscles me faisaient un mal de chien. Combien de temps j’avais passé dans cet état ?!!
À côté de mon lit se trouvait une petite table de chevet sur laquelle trônait un pichet d’eau ainsi qu’un verre, j’avais la gorge aussi sèche que le désert d’Alabasta. M’épargnant des mouvements inutiles, je décidais d’engloutir directement tout le pichet d’une traite.
Après plusieurs essais infructueux, je parvenais finalement à me mettre debout, j’avais d’horribles vertiges et ce fut un miracle que je ne m’étale pas de tout mon long sur le sol. Heureusement pour moi, la pièce était exigüe, et une âme charitable avait pensé à me mettre à disposition une canne en bois.
Clopinant vers la seule sortie de la pièce, je franchissais la porte sans la moindre appréhension, pour arriver dans un modeste salon illuminé de toute part. La porte qui menait à l’extérieur était grande ouverte, je pouvais entendre dehors le bruit des mouettes et du vent sur les amarres. À peine j’avais fait deux, trois pas dans le salon, qu’un jeune adolescent se redressa subitement de sa chaise et détala à l’extérieur sans demander sa chaise.
« Qu’est-ce qu’il lui prend à ce gamin ?! »
Bien décidé à aller voir dehors pour avoir le fin mot de l’histoire, je continuais mon périple en me trainant comme un grabataire. J’avais d’ailleurs une faim de loup, j’aurais été capable de dévorer un sanglier entier, je pense. Mais les échos de pas dans ma direction me stoppèrent. Un petit groupe d’hommes entra dans la pièce, je n’eus pas de mal à reconnaitre Trembol et quelques vétérans.
« Capt’ain Jack ! Déjà debout ?! Je ne devrais plus être surpris depuis le temps, entre toi et Olek c’est un concours de monstruosité ! »
« Hein ?! Je me souviens juste d’avoir été enseveli sous une tonne gravas ! »
« Une tonne ?! Tu plaisantes, c’est toute la bâtisse qui t’est tombée sur la gueule ! N’importe qui à ta place serait déjà mort depuis bien longtemps. Sans parler des blessures infligées par ce Belhomme ! »
« Ah ! Il est où lui d’ailleurs ? Vous l’avez retrouvé ?! »
« Pas de trace dans les décombres, après on n’avait pas non plus le temps de tout déblayer… Mais je ne vois pas comment il aurait pu survivre là-dedans. Si nous ne t’avions pas sortie de là rapidement, monstruosité ou pas, tu aurais bouffé les pissenlits par la racine ! »
Je repensais subitement à son visage, ses yeux rouges et son effroyable puissance.
« Ça va Jack ?! «
« Ouais, ouais, tu inquiètes… »
« Cela n’en a pas l’air en tout cas… Tu es blanc comme un cul ! »
« J’ai besoin de prendre l’air et le soleil ! Où sommes-nous ? Et j’ai faim bordel de dieu ! Tu as du rhum aussi ? Cela fait une éternité que je suis obligé à boire de l’eau ! »
« Nous sommes sur Mandrin Island, c’est une petite ile où transitent principalement des contrebandiers et quelques pirates, c’est tranquille ici, l’endroit idéal pour s’informer des dernières rumeurs et surtout pour se refaire une santé ! »
« Bien… Il y’a des femmes j’espère ! je vais finir par rentrer dans les ordres à ce rythme-là ! »
« Tu constateras par toi-même, en attendant le doc à qui était très clair te concernant, du repos ! »
« J’emmerde le doc, j’ai des escarts au cul à force de croupir dans le lit ! »
À ce moment-là, un petit bonhomme de l’âge de mon géniteur entra dans la pièce, il s’appuyait lui aussi sur une béquille pour se déplacer.
« Mais ?! Qu’est-ce qu’il fait debout celui-ci ?!! J’avais bien dit du repos ! »
« Du calme papi, je vais bien ! Assis toi et bois un coup cela te fera du bien ! »
Il appuya le bout de sa canne sur mes côtes, me provoquant une vive douleur, m’obligeant à me tordre en deux !
« Je n’appelle pas ça allez bien ! Allez au lit la tête de bourrique ! Je n’ai jamais vu un patient avec autant de blessures survivre, c’est déjà un miracle d’être encore en vie, alors ne poussons pas le bouchon trop loin non plus ! »
« Certainement pas le vieux ! »
Je prenais sa canne par l’extrémité pour lui taper sur la caboche ! Celui-ci tomba immédiatement dans les pommes.
« Bordel Jack, mollo c’est le doc de l’ile, c’est lui qui t’a rafistolé ! »
« Rien à foutre ! Je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois faire ! »
Après un moment d’hésitation, prenante conscience de ce que je venais de faire.
« Et puis merde, qu’on l’embarque ensuite sur notre navire, après tout, on a personne pour nous soigner. »
« Il ne voudra jamais ! Surtout après ce que tu viens de faire !! »
Je sortais finalement sur le perron, pour observer les alentours. Nous étions en hauteur, une flopée d’habitations et d’entrepôts en bois recouvraient tout le flanc de l’ile. Au centre se trouvait un port où mouillaient une dizaine de navires de ligne. Cela s’agitait comme dans une fourmilière tout autour de moi, mais je pouvais sentir de plus en plus de regards craintifs à mon égard, les passants préférant faire un grand détour que venir à me rencontre. J’entendais ici et là, le mot « Supernova ».
Cela faisait un moment que je n’étais plus au fait des dernières nouvelles dans le monde de la piraterie.
« Trembol, c’est quoi cette histoire de Supernovas ?! Il y a une à proximité ? »
Après avoir rencontré l’un des lieutenants de Ravrak, je m’étais donné comme objectif de pouvoir me mesurer avec l’une de ces fameuses Supernovas, ce n’était ni plus ni moins que des pirates ayant une prime supérieure à cent-millions, de mémoire je n’étais plus très loin pour arriver moi aussi à ce statut.
« Comment ça tu n’es pas au courant ?! Ah oui merde, bah figures toi qu’il y’a deux supernovas sur ce petit bout de cailloux ! »
« Quoi ?!!! Deux ?!!! Qui ça ??!! Bordel, faut que je me remette vite sur patte, je rêve d’en éclater une ! »
« Du calme Jack… l’une des deux n’est autre que toi… »
« Comment ça ?!! Moi ? Qu'est ce que j'ai fais ?! »
« Regarde ça ! »
« Et la deuxième ?! »
« Bah c’est Olek ! »
« Bah c’est Olek ! »
« Quoi ? Il a une prime supérieure à la mienne ce con ?! Comment cela se fait ?!! En plus il à une sale gueule sur sa photo ! Il doit avoir une erreur, pas possible qu'il soit plus recherché que moi ! Il à fait quoi pour avoir autant ?! Il est où d'ailleurs j'ai deux mots à lui dire sur sa ponctualité ! Rien que pour ça, le Gouvernement doit lui retirer au moins 19 millions !! »