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Le Ponéglyphe d'Hinu Town - Partie 2

Le soleil se lève sur les immenses dunes du désert d’Hinu Town. Il n’y a pas de vent à proprement parlé, simplement une légère brise qui me chatouille les bras. Cela fait un jour et une nuit que notre convoi composé de la demoiselle au nom aussi faux que ses lunettes et ses cheveux, Séléna. Et du jeune étudiant de l’école d’archéologie qui nous guide à travers ce désert dont le moindre grain de sable ressemble à tout le reste. Il est encore très tôt le matin mais le soleil me caresse déjà les yeux, je les ouvre péniblement pour découvrir l’immensité du désert qui s’offre à moi. J’ai passé la nuit contre mon dromadaire, sous une épaisse couche de « draps » assez molletonnés pour protéger du froid rude la nuit dans le désert.

« Hmmm … »

Je m’étire longuement en remarquant qu’un livre était ouvert sur mes genoux. Tiens ? Je me suis endormie en lisant le livre traitant de la stèle d’Hinu Town ? Je n’en ai aucun souvenir, ce sujet m’obsède à tel point que j’en oublie ce que je fais, je connais déjà chaque page et chaque illustration de ce livre que j’ai épluché dans les moindres détails, chaque phrase et sous-entendus ont été lu et analysés. Je le referme en faisant attention de ne pas y laisser un grain de sable avant de le remettre dans les sacs que porte mon dromadaire en prenant soin qu’il ne s’abime pas. Après tout … ce livre que j’ai volé à la bibliothèque de la Nouvelle Ohara … j’ai promis à une Révolutionnaire de le ramener et de le laisser en état où je l’ai emprunté, j’aimerais tenir ma promesse.

« Tu es tout beau toi. »

J’en profite pour caresser l’animal qui m’a porté durant tout ce temps dans le désert, le laissant mâchouiller un je ne sais quoi dont, honnêtement, je me fiche pas mal. Finalement, je me lève et prend un petit temps pour ranger mes draps dans mes sacs, en attendant que Séléna et Aquila se réveillent. Ces deux-là, avec notre journée passé ensemble nous avons pu discuter et en apprendre davantage sur nous trois, sans pour autant se dévoiler dans les moindres détails. Aquila est un jeune étudiant ayant un attrait tout particulier pour le langage interdit, j’ai pu lui transmettre quelques connaissances basiques mais rien d’assez consistant pour qu’il puisse déchiffrer un ponéglyphe de lui-même.

Cette connaissance des ponéglyphes est un véritable don, et en même temps entourée d’une vraie difficulté. Pas tant une difficulté d’apprentissage, mais une difficulté de transmission. Ce langage semble ancré dans nos gênes dès la naissance, mais réussir à transmettre ces connaissances interdites reste très compliqué. Malgré cela, une bonne entente s’est installée entre nous, j’aurais presque de la pitié à le considérer comme étant notre otage. Et Séléna … eh bien … elle m’intéresse énormément. Cette île Weatheria dont elle m’a parlé, ce nom résonne comme une obsession dans ma tête.

Je reste malgré tout, concentrée sur notre objectif de découvrir la stèle au centre de la Nécropole protégée par le Gouvernement, mais à long terme, je souhaiterais moi aussi atteindre cette île céleste et perfectionner mon maniement du climat. Sa maîtrise en est tellement parfaite et vaste que s’en est inspirant, toutes les combinaisons possibles. Aucun climat ne pourrait me résister, aucun climat ne me poserait de problème. Je pourrais ainsi devenir une vraie sorcière, une vraie descendance à mon mentor. Je fais dériver mon regard vers mes collègues en fronçant les sourcils. Néanmoins … ces deux-là sont encore des inconnus, nous ne dévoilons bien que ce qui nous arrange, suis-je prête à leur donner ma confiance pour affronter le gouvernement dans cette Nécropole ? Allez … il va falloir se lever et reprendre notre périple. Toute souriante, j’applaudis alors en m’avançant.


« Séléna ! Aquila ! Allez, on se lève, vous avez assez dormis ! C’est aujourd’hui qu’on doit atteindre cette Nécropole, ne perdons pas plus de temps. »


Dernière édition par Elisabeth L. Gray le Lun 13 Fév 2023 - 13:43, édité 2 fois
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Cette fois, ça y est, je vais mourir.

Ce désert va vraiment me tuer. Oui oui, vraiment. Genre, pour de vrai. Pourquoi ? Parce que je n'ai pas pris la peine de m'intéressé au climat désertique. Moi, tout ce que j'y ai vu, c'est qu'il y faisait chaud, très chaud. Un vrai régal pour mon corps qui prospère dans de telles circonstances. Mais la nuit...
La nuit, il fait froid ! Et il fait genre mais VRAIMENT froid ! Heureusement au marché les deux autres m'ont prévenu... J'avoue les avoir cru qu'à moitié, même si par précaution je me suis achetée pas moins de trois couvertures différentes, juste pour moi. Mais est ce que ça s'est révélé suffisant ? Non ! Non c'est jamais suffisant avec moi !
Je déteste le froid !

Raaah bordel ! Quel enfer ! Pour survivre à cela, pas le choix, j'ai encore user de mon art du climat pour maintenir une chaleur descente autour de mon cocon de tissu. Autant dire que l'exercice n'était pas évident, que ce maudit feu de camps j'ai du le veiller toute la nuit pour ne pas qu'il s'éteigne... jusqu'à ce que finalement il n'y ai plus de quoi le faire tenir -j'ai bien pensé à jeter les livres des deux grosses têtes pour le faire tenir un peu plus mais je crois qu'ils m'en auraient voulu- et à chaque fois que j'ai piqué du nez j'ai perdu le contrôle de la température m'entourant, du coup ce matin, je me sens plus que frigorifiée.

Oui. Cette nuit a été horrible, et j'ai même failli appeler Léo pour qu'il m'apporte plus de bois... Mais je me suis ravisée au moment où j'ai pensée qu'il se foutrait de moi... Du coup, tandis que Lise et notre guide de fortune commence à se lever dans les restes de fraicheur nocturne, moi, je ne bouge pas.

Et tant qu'il ne fera pas plus de 20°C, va falloir qu'ils s'accrochent pour me faire bouger de là.

*Tousse tousse renifle*

Et ça y est, je me tape un putain de rhume. Raah c'est tellement injuste !

- Y'a plutôt intérêt qu'on y arrive aujourd'hui à cette foutue pierre...

Parce qu'il est hors de question que je repasse une nuit dans ces conditions. On trouve la pierre, elle la décrypte, j'appelle Harédios, il note la recette et après JE ME CASSE DE CETTE ÎLE POURRIE !

Lentement, je sors ma main de mon cocon de couette pour la porter à mon front, cherchant à voir si en plus d'une atteinte à la gorge je vais devoir me coltiner un état fiévreux. Et le constat est sans appelle : je ne suis pas médecin et j'ai jamais réussir à sentir si j'ai de la fièvre ou pas alors j'en sais pas plus que d'habitude. Mais ce qui est sûre, c'est que je suis fatiguée. Assez pour passer ma main sur le sommet de mon crâne et repousser sans m'en rendre compte la perruque de cheveux blond qui me sert de camouflage, libérant alors ma crinière rouge de sa prison synthétique.

Mais est ce que tout cela à réellement la moindre importance comparé au fait que j'ai froid et que je suis malade ? Non.
Et en plus, j'ai pas eu mon chocolat... Et avec l'absence de combustible, ça risque de pas être évident de faire un chocolat chaud pour me guérir...


Le Ponéglyphe d'Hinu Town - Partie 2 1425067977-izya-sflagopr Le Ponéglyphe d'Hinu Town - Partie 2 Zps1 Le Ponéglyphe d'Hinu Town - Partie 2 1lmh
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Les nuits dans le désert étaient une chose magnifique pour Aquila. Mis à part les températures qui pouvaient descendre aux alentours de 0 °C, voire -5 °C, alors qu'il faisait 50 °C en pleine journée, les nuits dans le désert permettaient d'observer un ciel d'une pureté infinie. Mais là, la soirée fut à l'étude de la langue interdite, enseignée par une jeune professeur très passionnée. Même si la beauté de Lise n'était plus à prouver, l'instant était au savoir. De plus, il ne fallait pas oublier qu'il était "otage" des deux femmes. Deux femmes... Justement où était passé la deuxième ? Si le campement avait été fait de manière à mettre les dromadaires autour du feu, pour barrer les vents glacials du déserts, Séléna était devenue une sorte de chrysalide, emmitouflée dans ses couvertures, on pouvait à peine y voir la tête.
À la fin de la soirée, Aquila repartit à ses affaires, remit un peu de bois dans le feu, arrangea le sable de manière à faire une protection pour la nuit contre les nuisibles rampants, et s'endormit contre son dromadaire, en mettant ses couvertures contre lui et l'animal, profitant ainsi de sa chaleur.

Au petit matin, Lise se réveilla en premier et elle réveilla Aquila et Séléna d'une manière peu agréable. Ayant bien dormi, Aquila regarda le feu et vit qu'il n'en restait que quelques braises chaudes. Le stock de bois y était passé. Comment et pourquoi, il n'en savait rien. Sûrement une des deux folles... Encore une frigide qui n'a pas supporté le froid des nuits. Heureusement qu'Aquila était habitué et pouvait se passer de feu au moins une nuit.
Maintenant, il fallait avaler quelque chose pour pouvoir tenir la journée. Regardant ce qu'il y avait dans les sacoches, Aquila sortit des galettes de pain et un peu de thé qu'il fit chauffer en le déposant sur les braises. Alors qu'il préparait tout ça, il vit et entendit Séléna se réveiller, tousser et éternuer. Mais le plus surprenant, ce fut lorsqu'elle passa sa main sur son front, puis dans un geste fit tomber son chapeau, ses lunettes et... ses cheveux ?
Aquila se gratta la tête un moment et comprit que la jeune femme était déguisée, même si avec sa position d'hier soir, on aurait pu croire à une chenille devenir un magnifique papillon. Laissant découvrir ses cheveux aux couleurs de feu, qui avec le lever du soleil, rendait la chevelure de la jeune femme encore plus belle, Aquila fut sous le charme de la dame. Séléna lui rappelait vaguement une personne, mais qui, il n'en savait rien et vu le lieu, ce n'était pas le moment de s'en préoccuper. S'inquiétant pour la jeune femme, il s'approcha d'elle, se pencha au-dessus d'elle et posa son front contre le sien et disant :


"Ne bouge pas !"

Après quelques secondes, il vit que la jeune femme était légèrement fiévreuse. Dans le désert, ce n'était pas une bonne chose et il fallait l'aider à aller mieux. Certes un bon thé chaud allait lui faire du bien, mais il aurait fallu autre chose, comme du miel. Aquila regarda dans les sacoches pour voir s'il y avait quelque chose s'en approchant, mais en regardant dans une sacoche, ses yeux se détournèrent de l'intérieur du sac pour aller sur le dromadaire. Ce dernier était en fait une chamelle. Il regarda les mamelles de cette dernière pour voir s'il y avait du lait. Le lait de chamelle était très nourrissant et pouvait aider à soigner. Ce lait était donné aux nourrissons dont la mère ne pouvait pas allaiter. Les Granulés, aussi, se servaient du lait de chamelle et ils disaient qu'ils pouvaient tenir une semaine dans le désert juste en buvant ça.
Aquila prit un mouchoir, e mouilla et nettoya les mamelles de la chamelle, avant de la traire en recueillant le lait dans un récipient, puis re-nettoya les mamelles pour éviter que l'animal fasse une infection.
Ensuite, Aquila servit le thé dans trois tasses différentes et il versa du lait de chamelle dans chacune. Ensuite, il vida sa gourde d'eau et mit le reste de lait dedans. Il donna une galette et une tasse à chacune en leur disant :


"Il faut manger un morceau, surtout si vous comptez affronter le Gouvernement Mondial. Se battre le ventre vide est toujours mauvais."

Aquila s'assit un moment pour manger et il regarda sa carte, en même temps qu'il mangea. Il regarda où ils étaient et calcula à peu près le temps qu'il fallait pour atteindre la nécropole du Grand Shah. Au moment où il voulut dire aux filles, dans combien de temps ils étaient à la nécropole, Aquila remarqua que Lise regardait Séléna avec bizarrerie et admiration. Pourquoi ? Il n'en savait rien, mais il leur dit ceci :

"Dès qu'on aura levé le camp, on devrait y être dans trois heures environ, donc sur les coups de dix heures, je pense."

Après, Aquila finit de prendre son petit-déjeuner tout en observant ce que les deux jeunes femmes allaient faire...
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Genco était à l'aise avec les cartes, tant mieux. Car la traversée du désert, bien qu'elle se soit produite sans encombres, nécessite une certaine dextérité avec les cartes, les sextants et autres boussoles permettant d'identifié les coordonnées métriques et voir les points cardinaux. Farore, Genco et Sexton ne savaient pas réellement dans quoi ils pouvaient bien s'embarquer. Si le trésor était à la hauteur de ce qui est escompté, Manuel Tempiesta serait très heureux d'obtenir sa part du gâteau et récompenserai grassement le trio. Après deux jours de marche à dos de dromadaire volé, le petit groupe s'était arrêté à la hauteur du tombeau de Tout-en-béton, ils n'était plus qu'à quelques lieues de l'endroit indiqué.

Farore prépare habillement des pâtes à la carbonara avec son parmesan spécial et ses œufs frais achetés vers le poulailler du port. Satisfaite du tout, elle sert l'ensemble des convives tandis que Sexton, qui a dérobé un livre à l'institut, s'amuse à livre à voix haute ce qu'il sait sur la destination.  

"-En -1290, le Grand Prêtre Imhotep  a une liaison amoureuse avec Anck-Su-Namun, la favorite du Gran Sah. Lors d'une rencontre entre les deux amants, ils sont surpris par le Gran Sah qu'ils assassinent. Après avoir été découverts par les gardes du Gran Sah, Anck-Su-Namun se suicide et le grand prêtre Imhotep s'enfuit pour pouvoir la faire revenir d'entre les morts. Il vole le cadavre de son amante et l'emmène à la cité des Morts, où il commence un rituel de résurrection. Capturé par les soldats du Gran Sah avant la fin de la cérémonie, il est condamné au Om-Daï : malédiction qui consiste à être enfermé vivant dans un sarcophage pendant que des scarabées le dévorent vivant !"

"-Ce sont des balivernes Sexton."

Le ton de Genco est sec et cassant, il est en fait extrêmement superstitieux et à frousse bleue que toute cette histoire soit belle et bien réelle. Il déguste ses pâtes tranquillement tandis que Sexton poursuis.

"-Apparemment si on trouve le livre des vivants on peut tuer les vivants et si on trouves le livre de la mort on peut ressusciter des gens !"


Farore soupire à son tour avant de tout ranger et de leur intimé de faire de même, peu à peu le groupe se remet en route pour la nécropole du Gran Sah, qui de son vivant ne semblait pas être un plaisantin.
Il leur faudra encore quelques heures pour arriver à la hauteur des ruines de ce qui semblait être autrefois un luxueux palais.
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    GRAND ARC — LE RENOUVEAU.
    Émergeant aux aurores, NAKAMURA D. Akane s'étire au côté de son camarade, Roza ZAÏTSEV. Cette dernière tire la tête. Elle reconnaît que ce pays de sables est vraiment contraignant. Au moins, à Las Camp, le climat est tempéré, mais il irraisonnable de coucher à l'extérieur avec la criminalité présente dans la ville malgré les patrouilles. Bref, elle n'a pas à se plaindre, car leur guide leur a donné tout le nécessaire pour passer une bonne nuit. Ce dernier est déjà éveillé, car il surveille une tache dans l'horizon, leur point d'ancrage. Il s'agit d'un groupe de trois individus en les personnes d'Aquila, de Séléna et de Lise. Les deux chasseuses de primes sont là pour cette dernière, mais non pas dans le but de l'arrêter, mais pour lui poser des questions sur le Climat-Tact. Cela dit, leur accompagnateur en a une qui lui brûle les lèvres, l'air presque accusateur.

    — « À tout hasard, vous ne serez pas en train de m'emmener à la Nécropole du Grand Shah? J'ai vérifié, tout semble indiquer que nous allons dans cette direction... »

    Ne comprenant pas sa réaction en de si bon matin, les deux filles se regardent tour à tour. Puis, la samouraï fait un mouvement d'étonnement pour inviter l'homme qui leur parle à poursuivre.

    — « Si vous voulez des problèmes avec le Gouvernement Mondial, ça vous regarde, mais ne m'embarquez pas dans vos histoires. »

    Plus prudente, l'épéiste essaye de choisir ses mots et de ne pas provoquer l'individu qui monte sur ses grands chevaux.

    « De quoi parlez vous? N'oubliez pas que nous ne sommes pas d'ici et que nous traquons une criminelle. Si elle se dirige vers un lieu interdit, nous n'avons aucun moyen de le savoir. Nous ne faisons que suivre la trace d'une pirate, alors il n'y a aucune raison pour que le Gouvernement Mondial nous pose problème. »

    Retrouvant légèrement son calme, il tente de leur expliquer pourquoi est-ce si grave de persévérer dans cette voie.

    — « Vous ne comprenez pas. Le Gouvernement Mondial arrête n'importe qui cherchant à pénétrer dans la Nécropole du Grand Shah, qu'il soit Marine, chasseur de primes, archéologue, aventurier ou simplement égaré... »

    Perplexe, Roza intervient à son tour.

    « Si cet endroit est aussi bien gardé qu'une prison, il doit bien y avoir des personnes qui peuvent venir avec des autorisations, non? De toute façon, nous prenons le risque de faire notre devoir. Qui sait, cette criminelle compte bien dérober quelque chose d'important ou de dangereux là-bas... »
    — « Très bien, j'admets que vous ignorez l'existence de ce site archéologique, mais ça ne change pas ma décision. Je vous rembourse la différence et je vous laisse vous y rendre par vos propres moyens si vous comptez vraiment aller là-bas... En continuant par cet axe, vous y serez dans la journée. Bonne chance! »

    Les deux jeunes femmes n'ont pas le temps de répliquer à nouveau que leur guide grimpe sur son dromadaire et se met en route pour la capitale...

    « Au moins, il nous a laissé les autres dromadaires et la bouffe... Comment on fera pour le retour? »
    « On se débrouillera. Si tu veux retrouver Lise avant qu'elle disparaisse, il va falloir se hâter. »

    Roza et Akane se dépêchent de se remplir le ventre, puis, elles se mettent en mouvement. Contrairement au trio, elles n'ont pas eu besoin de se réchauffer avec des braises. Étant particulièrement bien équipées pour survivre aux basses températures, le fait de ne pas faire du feu leur permet de rester discrètes. Maintenant, il faut espérer que la destination ne soit vraiment plus trop loin, car il faut à nouveau affronter la chaleur écrasante qui se ressent déjà. De plus, pour la nourriture, la réserve est suffisante pour une nuit encore, mais au-delà, ça risque de poser problème. Toujours est-il que les deux chasseuses de primes sont déterminées à finir leur voyage saines et sauves. Même si la Nécropole du Grand Shah est un endroit interdit au public, il devrait au moins avoir du personnel avec de quoi restaurer et reposer, non?!
    Codage by NAKAJIMA D. Aoi
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    Non mais qu'est ce qu'il fait lui là ? Il est fou ! Il n'a pas besoin de coller son front sur le mien pour prendre ma température ! Non mais il croit quoi ?! Je ne suis pas une fille facile !

    Et en plus de ça, j'ai déjà deux prétendants relous alors qu'il passe son chemin ! Non mais !

    Après ce geste, je ne le laisse plus approcher de moi. Le dévisageant d'un air mauvais, prenant du bout du bras sa tasse de lait bizarre qu'il vient de traire... Beeuu, rien que d'y repenser ça me donne la nausée. En plus ça a l'air gras et ça sent super fort. Non. Très peu pour moi. Je préfère renifler bruyamment et rester malade que d'avaler cette chose sortie du pi d'une dromadaire.

    Alors je pose la tasse au sol et je la pousse du doigt loin de moi. Sur une surface plane, elle aurait glissé dans un geste aussi hautain que contrariant. Mais dans le sable, elle tombe simplement et se déverse sur le sol. Oups ? Oh puis je m'en fous. Je suis MALADE alors j'ai le droit ! Et tandis que les deux autres s'attellent à ranger le camp, moi je reste là, assise, les regardant faire en remettant bien mes couettes sur moi pour garder la chaleur, toussant plusieurs fois en attendant que le soleil commence enfin à chauffer.

    Chose qu'il ne tarde pas à faire. Les deux autres peuvent râler tout leur sou, je ne leur réponds pas et ne me décide à bouger que lorsqu'un rayon de soleil vient me réchauffer le bout du nez. Cette douce sensation de chaleur me fait alors sourire et, pendant quelques secondes, je souris en fermant les yeux, emmagasinant sa chaleur comme n'importe quel animal au sang froid. Ce qui n'est certes pas mon cas, mais j'aime bien faire comme si. Et ce n'est qu'une fois réchauffée que je daigne enfin sortir un bras de mon cocon, puis l'autre, puis, toujours à moitié emmitouflée, je me penche jusqu'à un de mes sac de selle sous le regard impatient et presque énervé des deux autres et en sort une tablette de chocolat que j'ouvre et que je commence à savourer tandis que je quitte enfin ma chrysalide.

    Ce n'est qu'à ce moment-là que mon regard croise alors celui de mes compagnons de voyage qui sont déjà sur leurs dromadaires, prêt à partir. Croquant un morceau de mon doux petit-déjeuner, je glisse le reste de ma tablette dans ma poche avant de souffler profondément puis de me mettre enfin au rangement de mes affaires. Un rangement que je décide de faire à la vitesse de l'éclair, usant du soru abondamment pour perdre le moins de temps possible.

    Et sous leurs yeux ébahis, en moins d'une minute, me voilà alors en selle en train de rajuster ma perruque blonde, mon chapeau et mes lunettes que je n'avais plus sur la tête jusque là... Hm... Avec un peu de chance, ce sont des ignares qui ne lisent pas les primes dans les journaux hein ? Oui... On va dire ça.

    - Bon, on y va ? On attend que toi Aquila...

    L'hôpital qui se fout de la charité ? Non pas du tout... C'est juste que c'est le guide, alors c'est à lui de passer devant.

    En plus, je suis malade et je tousse une nouvelle fois, alors il va quand même pas me reprocher quoi que ce soit, si?


    Le Ponéglyphe d'Hinu Town - Partie 2 1425067977-izya-sflagopr Le Ponéglyphe d'Hinu Town - Partie 2 Zps1 Le Ponéglyphe d'Hinu Town - Partie 2 1lmh
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    Alors que tout le monde prenait son petit-déjeuner, la malade faisait sa difficile et renversa dans le sable le contenu de sa tasse, qui aurait pu lui soigner sa gorge et son rhume. Voyant cela, Aquila poussa un grand soupir et pesta intérieurement en ce disant que ce genre de personnes ferait mieux de se taire et d'écouter ceux qui savent, ça rendrait service à tout le monde. On leur vient en aide sans aucune arrière-pensée, mais non, Madame a décidé de refuser la main tendue... Connasse, va ! Comme quoi, la beauté physique peut être inversement proportionnelle à la beauté de l'âme. Et qu'est-ce qu'elle est belle, sans sa perruque ! Enfin bon, Aquila décida de ne plus s'occuper d'elle. Et puis bon... C'est un otage, n'est-ce pas ? Alors si les ravisseurs meurent, il sera libre et pourrait même gagner quelques berrys en prime.
    Après, il peut y avoir des exceptions qui confirment la règle. Kensa en était une, quand on enlevait son côté royal et protocolaire. Reste à espérer que Lise ne soit pas comme Sélena, sinon, il serait dans une sacrée merde. Enfin, pire que celle-ci!

    Une fois le repas avalé, Aquila rangea une partie du camp, aidé par Lise, puis se mirent en selle, prêts à repartir en direction de la Nécropole du Grand Shah. Le problème, c'était que Sélena était encore à traînasser dans son coin, mettant tout le monde en retard.
    Aquila se racla la gorge pour lui faire comprendre qu'on attendait qu'elle. Mais par la plus grande des surprises, elle rangea ses affaires à une vitesse extraordinaire et se mit en selle en remettant sa perruque, alors que tout le monde avait vu son vrai visage.
    Mais là, elle sortit la phrase qu'il ne fallait pas, en disant qu'Aquila était le dernier et qu'elles l'attendaient. C'est sans attendre qu'il lui répondît sur un ton moqueur :


    "Sauf que vous tournez le dos à notre destination. Si vous voulez retourner à Anataka, en effet, c'est par là. Si vous voulez continuer vers la nécropole, vous feriez mieux de me suivre."

    Puis, il regarda le dromadaire qui transportait Sélena, et vit que lui aussi était dépité et faisait une sacrée tête.

    "Allez, c'est bientôt fini. Ce n'est pas parce que le truc que tu portes est une andouille, qu'il faut faire cette tête-là !"

    Puis, Aquila fit signe à sa chamelle de commencer à marcher en direction de la Nécropole. Sur le chemin, il discuta avec Lise au sujet de cette langue interdite et lui posa les questions qui lui sont venues en tête durant la nuit, par rapport à ce qu'elle lui avait appris, la veille au soir. Au loin, on pouvait apercevoir une tempête de sable. Le mur de sable provoqué par la tempête avait l'air de s'éloigner d'eux, mais par sécurité, il arrêta la caravane et attacha les trois dromadaires ensemble via une corde, afin que personne ne se perd. De plus, il prit un chèche et le mit autour de sa tête. Il fallait dire que dans le désert, les vents pouvaient tourner à tout moment. Il proposa à Lise et à Sélena de faire pareil pour protéger leur visage et leurs yeux du sable.
    Après trois heures de marche, la chaleur commençait à devenir plus que caniculaire, et le mur de sable avait changé de direction. Il restait à savoir dans combien de temps, l'événement climatique allait leur arriver dessus.
    Heureusement pour eux, la Nécropole du Grand Shah était en vue, avec son lot de problème provenant du Gouvernement Mondial. Là, Aquila décida de s'arrêter et demanda aux filles :


    "Nous y sommes. On fait comment par rapport aux soldats de la Marine ? De plus, je sais que cette stèle se trouve à l'intérieur de la nécropole, mais où à l'intérieur, je n'en sais rien. C'est la première fois que je viens ici."

    Maintenant, c'était aux filles de jouer...
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    Cette femme ... est tout sauf Séléna. Cette femme cache son identité et pour cause, sa tête est grandement mise à prix, mais qui est-elle ? J'aurais juré l'avoir vu dans les journaux il y a quelques jours. L'on dit souvent que lorsque c'est quand nous sommes le plus faible que notre véritable nous se dévoile, et pour appuyer cet adage il n'y a qu'à regarder Séléna. Cette femme qui cachait sa véritable identité comme quelque chose d'essentiel à sa survie sur cette île, la voilà maintenant, yeux découverts et perruque à moitié tombante.

    « Mais qui est-elle ? »

    Trop occupée à ranger nos biens et nous permettre de vite repartir, je ne perds pas de temps à entamer cette discussion maintenant. Mais mon dieu ce qu'elle est longue à émerger quand même, j'essaie de ne pas me perdre dans mes pensées mais c'est bien plus fort que moi. Cette femme, aux cheveux rouges flamboyants, ce regard déterminé, une maîtrise du climat parfaite, des plumes d'une taille inimaginable. Non, ce n'est pas possible qu'il s'agisse de cette femme. C'est une pirate bien trop recherchée et bien trop crainte pour qu'elle puisse se retrouver ici et maintenant. Puis ... je l'ai toujours considéré comme une inconnue, quelle idiote je suis s'il s'avère qu'il s'agisse bien d'elle.

    « C'est pas vrai ... »

    J'observe Aquila et ... la prétendue Séléna se chamailler encore un instant avant qu'ils ne daignent enfin se concentrer pour reprendre notre route en direction de la Nécropole. D'après tous les livres que j'ai pu parcourir à son sujet il s'agirait d'un immense palais en ruine dont il ne resterait que les murs porteurs, la stèle devrait, d'après mes recherches, se trouver dans les cryptes du palais. Mais encore faut-il pouvoir y parvenir, les cryptes seront, je pense, lourdement protégées par la garnison de l'île. M'enfin, déjà, profitons du chemin pour y parvenir. Même si profiter est un mot peut-être un peu exagéré pour ce que nous traversons, la chaleur insoutenable que je m'efforce de rendre vivable grâce à des perturbations climatiques réduites pour nous englober dans un cercle de vent frais. Je ne peux malheureusement pas maintenir cet effet indéfiniment et doit répéter l'opération plusieurs fois. Au moins, l'une de nous semble être ravie par la chaleur, Séléna.

    Je profite de ce chemin dans le désert pour m'entretenir à nouveau avec Aquila. On peut dire ce qu'on veut des pirates, mais en tout cas mes otages sont bien choyés, pour l'instant je n'en ai qu'un à mon actif et je dois bien dire que je le considère véritablement comme un membre à part entière de notre expédition. En même temps il collabore si facilement, rien à dire, belle expérience avec cet otage, je recommande. Plus sérieusement, nous prenons ce moment tous les deux pour discuter de la fameuse langue interdite. Les Ponéglyphes sont nimbés dans un flot de secret et de mystères que je me dois d'éclaircir au maximum pour apporter ma vision de la chose. Échanger avec Aquila me permet d'en savoir un peu plus sur sa façon de penser et je dois bien dire que c'est passionnant de recueillir les idéaux et motivations de toutes les personnes intéressés par cette langue interdite.


    « Eh bien, quand on parle du loup. On commence à en voir le bout du museau. C'est la Nécropole. »

    Nous passons cette dernière dune de sable, alors que devant nous une gigantesque citée en ruine s'offre à nous. Cette citée aussi majestueuse soit-elle est truffée de pions à abattre, je veux bien évidemment parler d'une garnison entière de la Marine qui effectue ses rondes de surveillance. De là où nous sommes, nous pouvons distinguer au loin un poste de garde et sûrement de ravitaillement du Gouvernement, cette tente aux couleurs de ces êtres infâmes arbore fièrement son drapeau. D'ici nous ne voyons que ça, sûrement que derrière il y a encore d'autres tentes pour leur servir de lieux où dormir, ce qui est, je pense, le plus logique. Mais tentons de rester concentrés sur cette magnifique Nécropole en ruine.

    « Il va falloir s'introduire dans ces ruines et rejoindre la salle de trône. De là, une porte avec une énigme va s'offrir à nous. Une fois passée, nous pourrons rejoindre les cryptes de cet ancien palais. Et là ... ça va être la découverte. Les livres d'histoires ne sont jamais allés bien loin dans la description de ce lieu, tous les historiens présumés qui y sont allés n'en sont jamais revenus. À l'exception d'un homme ... un certain Loth Reich qui aurait réussi à déchiffrer le ponéglyphe qui se cache dans ces cryptes, alertant le gouvernement, c'est cet homme qui est à l'origine de toute cette mascarade organisée par la Marine pour en empêcher l'accès. Déjà que la crypte semble truffée de pièges, il va falloir se la jouer cool pour réussir à s'introduire. Mais ça ne devrait pas te poser de soucis, n'est-ce pas ? Tu as l'habitude d'affronter la Marine. »

    Dois-je jouer le tout pour le tout ?

    « Comment est-ce que je suis censée t'appeler maintenant, Séléna ? Tu portes tout sauf ce nom, mais ton nom m'échappe depuis que j'ai vu ton véritable visage. Tu es une pirate activement recherchée par la Marine, alliée à ce pirate de renom, Red ! La Reine Céleste c'est toi n'est-ce pas ? »

    Autant crever l'abcès avant de pénétrer en terrain ennemi.

    « Sur ce coup nous sommes alliés. Ne nous cache pas ta véritable identité plus longtemps. Je comprends que tu ne veuilles pas attirer les soupçons face au gouvernement qui te verrait de mèches avec une archéologue affiliée aux Ponéglyphes, bien que, d'après tous tes exploits, se ne serait pas l'évènement le plus important auquel tu aurais participé. Ton but est véritablement et simplement d'obtenir cette recette de Dance Powder ? Pourquoi ! »

    C'est le moment, avant d'entrer dans cette Nécropole je dois connaître les impacts que pourrais avoir mon déchiffrage de cette stèle. Je suis la seule ici et aujourd'hui capable de comprendre véritablement la recette de cette Dance Powder, cette femme souhaite que je la lui donne, mais dans quel but, quelle est sa réelle finalité ?

    « Ne tournons pas plus autour du pot. Je suis celle dont tu as besoin pour obtenir cette recette et tu es celle dont j'ai besoin pour traverser cette étape et atteindre la stèle. Soyons honnêtes, que comptes-tu faire de la Dance Powder ? »

    Tandis que je pose cette dernière question, je descends de ma monture avant de passer un revers de main dans mes longs cheveux argentés, me voilà prête à affronter la Marine. J'ai troqué également ma tenue de voyageuse pour ma tenue habituelle avec ma longue cape rouge, cette dernière m'avait manqué durant la traversée du désert. Me voilà à présent 100% moi-même, prête à faire regretter au Gouvernement de nous empêcher d'accéder à cette stèle ancienne. J'attends toutefois des réponses claires et honnêtes de la part de « Séléna », nous ne sommes plus au stade de simples connaissances. Dans quelques minutes tout au plus nous serons en train de risquer nos vies pour obtenir l'accès à cette stèle interdite. Aquila doit sûrement se demander ce qui risque d'advenir de sa personne, mais pour l'instant il ne fait pas parti de mes objectifs à court terme.
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    "-Comment ça ?!"

    "-Oui, madame, l'accès à la garnison est possible à condition que vous donniez vos papiers d'identité."

    "-Oh... L’identité hein..."

    "Oui madame."

    "Et bien je suis Shera Zad, je viens de l'oasis d'Amnoun, la grande prêtresse Kefhti nous envoi ici en pèlerinage afin de tester et de renforcer notre foi ! Vous n'allez tout de même pas me faire croire que c'est la première fois que quelqu'un vient ici n'est-ce-pas ? Mes amis sont marchands itinérants et se rendent souvent par ici pour vendre des bibelots aux touristes. Vous pouvez tous nous fouiller, nous ne sommes pas armés et nous voulons simplement nous recueillir sur la tombe du Grand Sah."


    "J'entends bien madame, mais pas d'identité pas d'entrée, nous avons bien des marchands qui viennent çà et là pour vendre des choses aux soldats, mais un pèlerinage, c'est bien la première fois !"

    Farore fulmine sous sa tunique, elle ne s'attendait pas à voir le Marine garder un tel endroit, mais l'histoire de Sexton, raconté un peu plus tôt lui avait permis de rapidement monter un mensonge, il faut désormais miser sur la crédulité du 1ere classe pour pouvoir espérer passer. Passer oui, mais ce ne serait là que le premier cordon de sécurité, l'accès à la tombe devait lui aussi être solidement protégés. Elle rétorque davantage au soldat de la Marine responsable des accès aux ruines.

    "-Vous connaissez le Grand Prêtre Imhotep ?"


    "-Euh, non ?"


    "-Ouh... Il ne connaît pas. Le Grand Prêtre Imhotep est l'ennemi juré du Grand Sah. Sa momie errante est revenue des morts pour souiller le sanctuaire du Grand Sah. Si nous n'effectuons pas le rite de pèlerinage, la barrière spirituelle s’effondrera et la momie du Grand Prêtre viendra sucer l’énergie vitale des résidents encore en vie et s'assurera de faire disparaître les lieux dans une tempête de sable !"


    Le marine devient livide, conscient que son erreur pourrait causer la mort de tout le monde dans les ruines, il fait un signe de main pour les intimer d'entrer dans le premier cercle des ruines, celui qui est encore accessible au public. Farore s'incline poliment en guise de remerciement.

    "-Bienvenue aux ruines du Grand Sah Madame Isis Ratifa et Monsieur Abdel Toubrouk."

    Satisfaite de son petit tous de passe-passe, Farore se retrouve dans les ruines, la tête haute, fière de son coup. Enfin, c'était avant que des dizaines de soldats ne la mettent en joue et que le soldat au poste de contrôle ne désigne le trio du doigt. Elle était loin de se douter que son bluff n'eût pas fonctionné. Quel dommage, si près du but. Mais ce qu'elle ne savait pas non plus, c'est qu'un événement bien heureux allait se produire et lui permettrait bientôt de s'échapper de cette fâcheuse situation.

    "-Oula, doucement, je me rends, je vous l'ai dit, je veux juste prier en paix."

    Un homme imposant s'avance vers elle avant de la forcer à se mettre à genoux et les mains en l'air, il en est de même pour Genco.

    "Je suis le Lieutenant Choux-Crame. Vous êtes en état d'arrestation !"
      La tempête de sables surprend les deux jeunes filles. Déjà que la chaleur est accablante en cette matinée incertaine, Akane éprouve de grandes difficultés à poursuivre la traque. Beaucoup trop fière pour avoir conscience d'être aussi faible dans cette situation précise, elle économise sa salive pour garder de l'énergie avec l'espoir de surmonter cette épreuve contraignante. Intérieurement, elle refuse de s'avouer vaincue. Enroulé dans un chèche, son visage sombre exprime de l'aversion. Pourquoi peine t-elle à suivre la trace dans ce désert? Elle qui s'est entraînée dans un environnement tropicale dans sa jeunesse, il est évident que cet endroit aride n'est pas l'élément où elle est le plus à l'aise. Toutefois, si elle veut devenir une experte dans son domaine, alors elle a intérêt de persévérer ici. Malheureusement, dominer la météo ou le climat n'est pas de son ressort. Et résultat, alors qu'elle se protège comme elle peut du vent battant et de la poussière qui masque la visibilité, ses pas se font de plus en plus lourds, puis, elle tombe à genou et s'écroule ensuite de tout son long.

      « Akane! »

      Roza si fiche totalement de respirer du sable. Sous le désarroi, elle s'empresse de secouer son ami. Par précaution, elle veut s'assurer de son état. Cela dit, malgré sa crainte, elle reste relativement calme, car elle est habituée à ce genre de situation. En effet, la guerrière est narcoleptique, et ça lui arrive de temps en temps de tomber à la renverse sous le coup de la fatigue. La fille aux cheveux roses n'est pas médecin, mais elle tente d'évaluer sobrement si ce n'est pas à cause du silice qui se serait engouffré dans ses poumons. Non, rien de cela. Akane est simplement à la limite de ce qu'elle peut tenir, au bord de l'inconscience.

      « Bon sang! »

      Roza sait tout de suite ce que ça encourt. La situation est particulièrement grave, elle n'hésite pas prendre les bras de la samouraï pour la traîner sur les dunes. Il est grand temps de trouver l'archéologue à l'origine de cette vadrouille insensée! Après tout, avec une maîtrise du climat, la fille aux cheveux roses auraient certainement pu utiliser la tempête à leur avantage ou réduire les effets négatifs. Toujours est-il qu'elle redouble d'effort pour retrouver la criminelle et lui en toucher deux mots. Et si cela laisserait des séquelles à l'épéiste, elle peut être sûre de faire parler sa rage. Déterminée à débusquer la pirate, elle ne perd pas le cap malgré le manque de visibilité. Plutôt à l'aise pour se repérer dans l'espace, elle se concentre davantage pour progresser. Finalement, au bout de quelques heures éprouvantes, elle parvient à résister. Le vent emporte désormais le sable dans une autre direction, elle se met à tousser pour extraire les grains fixés dans sa trachée.

      « Encore un petit effort, ma petite Aka'. »

      La silhouette de la Nécropole du Grand Shah se dessine à l'horizon. Retrouvant de l'espoir, la navigatrice se réjouit d'avance. Il faut encore atteindre les ruines, mais ce n'est qu'une question de quelques minutes. Et bien sûr, il va falloir faire preuve d'une grande attention, car le trio devrait se trouver non loin d'ici... Dénichant un coin au bordure du site, elle en profite pour se reposer un peu, puis, de réveiller la rousse.
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      Alors finalement, elle m'a reconnue. Et je dois dire que je suis presque vexée qu'elle ne se souvienne pas de mon nom... Izya, c'est quand même pas si courant que cela non ? Par contre, Red, ça, ça se retient facilement hein ! Tsss. Quand je pense que c'est moi qui ait initié l'évasion d'Impel Down, que c'est encore moi qui ai récupéré les étandarts de tous les pirates de Tortuga pour les offrir à Môssieur le Capitaine Red, moi encore qui l'ai sauvé du Logia de la lumière de cet idiot de chasseur de prime ayant réussi à s'infiltrer sur Armada, moi toujours qui possède maintenant deux îles célestes en temps que Reine mais je ne peux même pas m'en vanter pour pas les mettre en danger... Et bien sûr, ce ne sont que de simples exemples de ce qui a forgé ma réputation ! Mais voilà, 258 Millions de berrys, ça doit surement pas être assez pour cette jeune archéologue !

      Rahlala, y'a plus de respect bordel !

      - T'as qu'à continuer de m'appeler Séléna si tu ne te souviens même pas de mon nom. Quant à ce que je veux faire de la recette, c'est mon affaire. Tu l'as dit toi-même, tu as besoin de moi pour entrer dans cette nécropole et moi j'ai besoin de toi pour lire la stèle. Mais au pire, je me contenterai de la copier et de l'envoyer à mes amis qui seront intéressés par la recette. C'est pour eux que je le fais, pas pour moi. Moi, comme tu t'en doutes, j'ai une suffisamment bonne maîtrise de la science climatique pour me passer de poudre magique.

      Et ne te méprends pas : si je cache mon identité, c'est uniquement parce que je n'ai pas envie d'être emmerdée par la marine ou le gouvernement. Les idiots que j'ai engagé pour aller à un endroit se sont planté de chemin dans la flaque et on a atterri ici plutôt que la où je voulais. Si tu n'étais pas arrivée en parlant de cette stèle à tout va, je serais déjà sur mon bateau en train de filer vers ma véritable destination. Bref, j'ai accepté de t'aider parce que j'y trouve mon compte et je te l'ai dit au début, c'est pour votre sécurité à vous que je cache mon identité. Si les marines me reconnaissent il y a bien trop de chance qu'ils appellent des renforts et si on se retrouve avec un amiral sur l'île, aussi sympa que je sois, faudra pas compter sur moi pour vous sortir de là. J'en ai déjà croisé deux, j'ai pas forcément envie de rencontrer le troisième maintenant.

      Bref, si ce point est réglé, je propose qu'on y aille ? Vous avez quelque chose contre les tornades de sables ?


      Question rhétorique évidemment. Car à peine ma question posée, je commence déjà à canaliser le vent au creux de mes mains en les faisant tourner l'une en face de l'autre. Et entre mes paumes, une tornade miniature commence alors à se former et augmente en vitesse à mesure que je continue mon mouvement. Jusqu'à ce que finalement, je la lance d'un geste dans la direction de la nécropole avant d'en créer une autre.

      Bon, est ce que c'est la meilleure idée du siècle ? Non, j'en doute. Mais ça a le mérite de faire une bonne diversion. Évidemment le problème c'est qu'une fois lancée, je ne contrôle plus rien du tout, donc je dois juste espérer que la tornade continue vers la nécropole comme prévu. Et si ce n'est pas le cas de la première que je fais, ni de la deuxième, cela à quand même le mérite de provoquer une certaine panique dans la garnison en place qui doit bien se demander ce qu'il se passe.
      Une chance, la troisième et la quatrième sont plus efficace que les deux premières, et avec toutes ces tornades qui n'en font qu'à leur tête autour de notre cible, et qui sème la panique chez les personnes en place, cela semble vachement plus simple de se glisser à l'intérieur de la nécropole au mépris des forces armées.

      - Bon, on laisse les dromadaires là et on ne prend que le strict nécessaire. Vite !

      Une chance pour nous, mon début de rhume s'est totalement volatilisé alors que la chaleur du désert nous martelait. Oui, mon corps à toujours été un grand mystère pour les médecins : tout ce que je sais, c'est qu'à l'heure d'aujourd'hui je suis un dragon qui aime la chaleur du soleil et du feu, et qui déteste le froid et la neige.

      Le temps que les deux zigotos soient prêts, je termine les restent de chocolat fondu que j'avais pris pour le voyage et, tandis que devant nous les tornades commencent à semer la panique jusque dans le camps de la garnison, faisant s'envoler les tentes et effets des soldats, je me transforme en hybride de dragonne aux ailes d'anges assez grande pour me propulser dans les airs et attrapent mes deux compagnons, un dans chaque main, tout en déployant autour de nous un nouveau mirage nous rendant invisible.

      Le sable rend mon soru bien moins efficace, me forçant alors à battre des ailes en même temps pour nous propulser le plus rapidement possible vers l'avant tandis que les deux autres doivent avoir l'impression que je vais leur arracher le bras à cause de ma vitesse. Le problème de la vitesse et de ce soru un peu défectueux, c'est que finalement cela crée un entre deux qui nous fait aller trop vite pour que mon mirage soit totalement efficace autour de nous, et pas assez vite pour que le soru nous couvre ces lacunes de mirage.

      Ne reste alors que la chance et la diversion pour espérer que la marine ne nous ait pas repéré tandis que nous entrons enfin dans la première porte de la nécropole que je trouve. A partir de là, le sol de pierre rend ma technique de déplacement bien plus efficace et me permet de prendre assez de distance pour nous arrêter et laisser de nouveau les deux autres autonomes tandis que je reprends rapidement ma forme d'ange cachée sous une perruque, un chapeau et des lunettes noires.

      Seul hic, c'est qu'on manque de luminosité pour que mes lunettes me permettent d'y voir à l'intérieur du bâtiment. Alors à contrecœur, je les retire et les accroche à mon décolleté.

      - A toi l'honneur Lise.


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      Eh bien ça c'est ce que j'appelle de l'entrée en scène, en effet cette femme dont le nom m'échappe n'est pas n'importe qui. Au moins, toutes les questions que je me posais à son sujet sont en train de s'envoler, il s'agit bien de sa plume que le jeune étudiant a trouvé dans l'école d'archéologie il y a deux jours, c'est également grâce à sa forme de ... dragon ? C'est grâce à cette forme et à ce même tour de passe-passe que nous avons pu nous introduire aussi facilement dans l'école. Néanmoins, je dois bien avouer que je l'ai trouvé plus douce lors de notre infiltration dans l'école d'archéologie. Là, sa serre m'enroule le bras gauche et pourrait presque me l'arracher, heureusement le trajet n'est que de courte durée et me voilà finalement sur le sol.

      « Tu n'es pas très douce. »

      Dis-je d'une voix presque chuchotée pour ne paraître désobligeante tout en me massant le bras. À mes côtés, Aquila ne semble pas d'un meilleur état, il a subit lui aussi ce trajet compliqué pour arriver jusqu'ici. Bon, ce n'est pas en me plaignant que je vais réussir à nous faire entrer dans cette crypte. Il y a un petit soucis que j'espère arranger en tout cas, c'est connaître notre position actuelle en fonction de la salle du trône où je suis censée nous mener. D'après ce qui nous entoure, bien que les tempêtes de sable de la Dragonne ont dérangées certaines pierres, l'essentiel est toujours à sa place, nous nous trouvons donc dans une salle qui était destiné aux repas, à en juger par les restants de murs et de mobiliers en pierres ici et là, je pourrais jurer que des banquets ont eut lieu ici. La salle du trône devrait se trouver au Nord de notre position. Il y a cependant un problème de taille ... la garnison en poste.

      Entrer dans ces ruines était une étape, et pas des moindres, je dois bien remercier notre acolyte pour ça. Mais maintenant ? Il va falloir se montrer rapide et éviter de se faire prendre. Je dégaine sans tarder mon arme climatique que je reforme en un unique bâton que je m'amuse déjà à faire tournoyer derrière moi. Quelque chose me dit qu'une entrée en la matière comme on vient de leur proposer, certains abrutis ont dû nous remarquer, j'entends du remue-ménage pas loin d'ici. J'avance vers un restant de mur à moitié effondré pour essayer de voir un peu à l'extérieur de la pièce et en effet, une bonne vingtaine de larbins du gouvernement s'est amassé et se mettent en position pour nous cueillir. Ces enfoirés nous ont repérés mais ne font pas un mouvement plus bruyant que l'autre pour éviter qu'on opte pour la fuite.


      « Nous sommes repérés. Impossible d'agir comme je le voudrais, mes mirages ne sont pas encore totalement au point, je ne serais pas capable de nous nimber dans un mirage pour nous permettre de sortir d'ici en trombe. »

      J'aurais bien une idée, tandis que mon arme tournois dans mon dos, une multitude de bulles se sont frayés un chemin entre les craquelures du toit que nous avons littéralement défoncés pour arriver jusqu'ici. Mes bulles s'envolent à quelques mètres au dessus de nous et commencent déjà à nimber le ciel de nuages pour l'instant tout blanc et à l'aspect si cotonneux.

      « Il y a ma manière, celle de foncer dans le tas et courir en direction du Nord, c'est là notre objectif. D'après les fresques présentes sur les restants de murs, je peux vous affirmer que nous nous trouvons dans les vestiges d'une salle de réception. Que tu as abimé en nous forçant l'atterrissage ici. »

      Dis-je d'un air blessé à la demoiselle sous couverture.

      « Sinon, on peut jouer la carte de l'innocence. En tout cas, il faut sortir d'ici et partir vers le nord, l'entrée de la crypte devrait se trouver dans la salle du trône qui se trouve dans cette direction. »

      Autant dire que je ne compte pas perdre plus de temps, il va falloir se montrer plus intelligent que nos adversaires sans sortir l'artillerie lourde maintenant. Une ombre se profile alors au dessus des ruines, j'ai assez chargé mon nuage afin qu'il se maintienne quelques minutes. Maintenant que c'est fait, je prends soin de ranger mon climat-tact à ma ceinture, le laissant à porté de main si le besoin s'en fait ressentir. Notre rousse nationale ne semble pas encline à se lancer dans un affrontement maintenant, ce qui est compréhensible, j'aimerais ne pas avoir affaire à un amiral aussi tôt. De ce fait, nous devons adapter notre façon de faire.

      « Sortez, derrière moi. Je vais essayer de les embobiner, paraissez fatigués et perdus. »

      Mon ton est froid, je prends alors la tête de la marche. Déterminée je m'avance jusqu'à la sortie des restes de la salle de banquet en titubant jusqu'à m'arrêter, l'air faussement perdue, les mains levées devant la ligne d'agents du gouvernement qui nous fait face. Je prends un faux air d'ignorante et ma voix commence à s'enrailler.

      « Mais ... mais c'est quoi ? C'est quoi tout ce monde ? »

      « Mesdemoiselles ! Monsieur ! Veuillez décliner votre identité ! »

      « Marie, mon amie Lucille et son petit frère Kelian ... mais ... que fais la Marine ici ? »

      « Mademoiselle, vous êtes dans une zone protégée par le Gouvernement, vous n'avez rien à faire ici ! Nous vous avons aperçu accompagné d'un espèce d'animal volatil. »

      « En effet, c'était notre ami, Paco. L'animal de notre famille, c'est un oiseau sauvage d'une île tropicale, le climat ici n'est pas du tout le même et vous lui avez fait peur avec tous vos hommes là, il nous a lâché alors que nous survolions la zone. »

      « Paco ? Un oiseau tropi... »

      « OUI ! C'est notre ami et vous ... vous lui avez fait peur. »

      La tension semble descendre du côté de nos adversaires, toutes les armes se baissent les unes après les autres. Je joue la fausse apeurée en me tournant l'espace d'une seconde vers Aquila et la rouquine.

      « Reculez. »

      Tous les agents présents commencent à remettre en question les doutes à notre égard en voyant mon visage paniqué. Suis-je sincère ? Était-ce vraiment Paco un oiseau tropical ? Oui bien sûr, un oiseau tropical avec des écailles et des plumes semblables à celles d'un véritable dragon. La moitié du petit groupe d'agents s'étant regroupé commence déjà à se disperser pour quitter leur position. C'est le moment, d'un geste habile je reforme mon bâton climatique pour accrocher mon bâton foudroyant à l'extrémité.

      « Mademoiselle, que faites-vous ? »

      « Vous pensiez pouvoir partir comme ça ? Sans payer pour Paco ? Thunderbolt ... TEMPO ! »

      Rapidement, je frappe vigoureusement le vent devant moi pour tirer mon bâton foudroyant en direction de l'amat de nuages dans le ciel de la nécropole. D'ici, lancer des thunder ball prendrait trop de temps, je préfère lancer mon bâton de la foudre directement au sein du nuage afin qu'il se gorge d'assez de bulles foudroyantes pour cracher des éclairs surpuissants. Tout cela tiré par mon bâton du froid et de la chaleur afin que mon troisième bâton agisse comme un boomerang et puisse revenir jusqu'à moi. Sans réfléchir je me retourne alors en tirant ... IZYA ! Mon dieu c'est elle ! J'attrape Izya et Aquila par le bras en les repoussant de là d'où nous venions, avant de hurler.

      « À TERRE ! »

      À peine avons nous le temps de nous jeter au sol, que les nuages virent subitement au noir et commencent à gronder. Un grondement si fort que toutes les fondations de la Nécropole se mettent à vrombir. Et en l'espace d'un instant, les nuages chargés se mirent à cracher une véritable pluie foudroyante, attaquant sauvagement tous les soldats présents. Le tonnerre et les éclairs, tout ce beau tableau dura l'espace de quinze longues secondes, fusillant chaque corps n'ayant pas été foudroyés, ne laissant aucune chance d'échappatoire. Tous les soldats présents se firent cuire comme des cochons, laissant après l'orage, une odeur nauséabonde de cramé ainsi que des corps allongés au sol libérant une étrange fumée noirâtre. Je me relève relativement rapidement pour récupérer mon bâton foudroyant retombé au sol avant de me tourner vers Izya et Aquila.

      « Avant que tu ne dises quoi que se soit Izya. C'est bien ça ? Je ne suis pas plus ravie que toi à l'idée de tuer des pauvres agents. Ils étaient sur mon chemin mais la chasse aux ponéglyphes c'est une histoire de vie ... ou de mort. Ce savoir est interdit car il permet à celui qui le maitrise de faire chuter le gouvernement en place dans le monde. Je suis un danger à leurs yeux, ils le sont pour moi, ce n'est qu'une question de survie. Tâchons de ne pas perdre de temps, la voie est ouverte, courrons vers le nord à présent, Aquila ... après toi. Les renforts ne devraient pas tarder, mes orages sont rarement discrets. »

      Je commence à apercevoir le montant à payer pour etre une Ponéglotte crainte. C'est donc par là que je dois passer pour estimer être capable de faire marcher mes connaissances ? Maman ... comment est-ce que tu as fait pour rester une femme aussi bienveillante et souriante avec tout le mal que tu as dû faire pour parvenir à ton niveau ? Je suis forcée d'apprendre seule maintenant, suis-je en train de faire les bons choix ?
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      Des psychopathes ! Ces deux femmes étaient de vraies psychopathes. Tout d'abord, la fausse-Sélena, qui en fait, était un monstre, une sorte de dragon avec des ailes d'ange, et qui contrôle une partie de la météo, en créant des mirages ou des tornades de sable... Et à la solde d'un certain pirate du nom de Red, apparemment. Quel nom ridicule...
      Ensuite, nous avons Lise, jeune femme qui se dit comme étant l'archéologue et qui veut contrôler, elle aussi, le climat, et qui foudroie tout et n'importe qui lui barrerait le chemin. Franchement, ce n'était pas mieux.
      Heureusement que pour rééquilibrer tout ça vers la normalité, nous avions Aquila, un jeune artiste martial, sans pouvoirs, sans envie de meurtre, juste un simple humain curieux des secrets que regorge son île. Ce n'est pas méchant, ça !

      C'est ainsi qu nous le retrouvons dans la Nécropole du Grand Shah. Toujours avec son chèche sur la tête pour masquer son identité, il était l'otage des deux autres furies. Après que Lise ait nettoyé une partie de la garnison, Aquila prit les devant pour atteindre la soi-disant salle du trône, où d'après les dires de Lise, s'y trouverait un passage vers la stèle interdite.




      S'avançant en direction du Nord, la troupe emprunta un immense couloir. Il n'y avait pas besoin de torche, car le temps avait fait son œuvre et avait créé quelques interstices où la lumière pouvait passer et éclairer les lieux. Le couloir donna sur une immense salle, toute en longueur. On pouvait y voir des colonnes réparties sur chaque côté de la salle. Certaines étaient très abîmées, d'autres avaient tout simplement disparu, réduites en simple gravât. Certaines pierres du plafond s'étaient écroulées, laissant la lumière pénétrer en ces lieux, qui sans ça serait quand même très lumineux, grâce à la présence d'imposants miroirs. L'architecture et les moyens utilisés devaient être très impressionnants, pour l'époque. Au fond de la salle, on pouvait y apercevoir un immense trône en pierre, qui, lui aussi, avait subi les affres du temps.
      Là, il fallait trouver un passage. Ce dernier ne pouvait que se trouver vers le trône, mais où et comment le trouver, c'était un sacré mystère. Aquila se mit à observer les murs. Par endroits, on pouvait voir de vielles peintures à moitié effacées. Rien dans la pièce ne pouvait indiquer quoi que ce soit, à part quelques scènes. Puis en allant derrière le trône, Aquila vit un bandeau avec des formes de graver dans la pierre.


      "On dirait de l'écriture cunéiforme..."

      Aquila se mit à nettoyer le bandeau et vit que d'autres bandeaux d'écriture entouraient une sorte de grosses pierres. Essayant de creuser au niveau des joints pour essayer de l'ouvrir, rien ne bouger. Pour Aquila, le moyen d'ouvrir cette chose se trouvait dans l'écriture des bandeaux. Le problème, c'était que pour ce genre de langue, Aquila était nul. Le traduire n'était pas un problème, si seulement il avait des livres pour l'aider, et du temps. Mais ce n'était pas le cas. Par contre, il avait une Lise, qui d'après ses dires, savait lire les langues anciennes. Aquila se tourna vers elle, alors qu'elle cherchait, elle aussi, des indices et lui dit :

      "Lise, je pense avoir trouvé. Mais je vais avoir besoin de tes lumières."

      Lise s'approcha et se mit à examiner les écritures. Au bout d'un moment, elle se retourna vers Aquila, tout en passant une de ses mains dans ses cheveux et lui dit :

      "Tu as trouvé le passage. Par contre, si on veut l'ouvrir, il va falloir répondre à l'énigme qui est écrite. Ça nous dit : Toi qui recherches l'Ultime Héritage du Grand Shah, baignes des couleurs de la vie sa position." Elle se tourna vers Izya et lui dit : "Interdiction de tout casser, compris !"

      "Okay... On est bien avancé avec ça..."

      "Il doit y avoir un mécanisme qui permet ceci."

      Les deux personnes regardèrent la salle dans son ensemble. Réfléchissant un peu, Aquila observa les miroirs de la salle et vit qu'ils étaient montés sur des charnières, permettant de les faire pivoter. Mais vers où ? Quelle était la position du Grand Shah ? S'asseyant sur le trône, il continuait d'observer les lieux, puis comprit que la seule chose d'encore viable dans cette salle, était le trône sur lequel il était assis.

      "Le Grand Shah était roi. Il faut illuminer le trône avec les miroirs."

      Avec l'aide d'Izya et de Lise, Aquila bougea les miroirs de manière à capter les rayons du soleil et d'illuminer ce dernier. Mais alors que tout le monde attendait que la pierre bouge, rien ne se passa.

      Izya regarda Aquila avec un air de dépit et lâche un simple : "Et après, c'est moi l'andouille... Crétin !"

      Lise, elle, regarda Aquila et lui dit : "Il nous manque quelque chose, mais quoi ?"

      "Tu as dit que sa position devait être baignée des couleurs de la vie, non ?"

      "Oui, c'est ce que j'ai dit."

      "Okay. Là, on l'a juste illuminé. Il n'y a pas de couleurs. Il doit y avoir des miroirs teintés. Il faut les trouver."

      Le groupe se mit à chercher les miroirs restants. Après quelques minutes, ils en trouvèrent trois. Un bleu, un jaune et un rouge. Clairement, le rouge ne faisait pas partie des couleurs de la vie. Par contre, le bleu était la couleur de l'eau, qui est la source de la vie. Ils bougèrent les miroirs afin que le trône soit baigné de bleu, mais toujours rien. Puis Lise se souvint que c'était "les couleurs" au pluriel, pas au singulier et elle décida de tourner le miroir bleu vers le jaune et le jaune vers le trône, l'illuminant d'une couleur verte.
      Là, différents bruits de mécanisme se firent entendre et la pierre qui bouchait le passage se mit à s'enfoncer dans le sol, laissant apparaître un couloir sombre menant vers un sous-sol.

      Laissant apparaître leur satisfaction, pour avoir réussi à résoudre l'énigme, le groupe s'empressa dans le sombre dédale. Mais au bout d'un moment, Aquila posa un pied sur une dalle et entendit un "clic".


      "Comment ça, clic ?!"

      S'en suivit un énorme bruit sourd. Se retournant pour voir l'entrée du couloir, rien ne bougea. Par contre, un immense cri strident se fit entendre. Quelque chose d'ancien venait de se réveiller...
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      De l'orage ? Alors que les soldats de la Marine escortent le petit groupe de Farore, un orage incroyable et spectaculaire se met à gronder. Déversant au passage son flot d'éclairs, de foudre et de puissance un peu partout sur le camp. C’était là l'aubaine inespérée dont Farore avait besoin pour poursuivre sans avoir à faire avec la justice ! Ni une, ni deux, elle donne un coup de pied bien placé à l'ennemi tandis que Genco s'empare de son fusil.

      "Vite il y a une entrée-là !"

      Farore jauge du regard les lieux désignés, elle peut voir plusieurs silhouettes y entrer, impossible de savoir de qui il s'agit à cette distance. Mais son intuition lui commande de ne pas emprunter la même voie. D'un autre côté, le temps presse, si la diversion est parfaite, elle ne durera pas ad vitam eternam. Il faut agir avec plus de rapidité, Sexton, le tontatta, désigne du doigt une autre entrée.

      "-Ici ! Vite !"

      Ni une, ni deux, le groupe s'engouffre dans l'entrée, un éclair puissant frappe cette même porte, un épais et solide morceau de granit tombe sous la puissance du coup et scelle à tout jamais la porte.

      "-Oh oh.. On va devoir trouver un autre chemin, je crois..."

      Farore, plongé dans le noir le plus complet, fait sortir avec grand mal, une torche du sac de provision de Genco, utilisant son Fire Hearth, elle embrasse la torche, dévoilant ainsi des peintures et des gravures un peu partout autour. Genco lâche un onomatopée pour faire part de son admiration devant les ruines tandis que Sexton reste silencieusement à observer. Tous acceptent obséquieusement de devoir avancé dans les ruines pour pouvoir espérer trouver l'objet de leur convoitise. Le couloir est étroit et affreusement bas de plafond, il donne ensuite sur un large balcon qui surplombe une salle ou plusieurs dizaines de miroirs sont disposées de manière anarchique. C'est là que Farore voit à nouveau le petit groupe qu'elle avait tenté de guider depuis la ville. Ils n'avaient donc rien abandonné ? Au moment où le dernier miroir s'aligne, un cri terrifiant retenti dans la nécropole, faisant hurler Farore et Genco de peur. S'ils n'étaient pas repérés, maintenant, ils le sont.
        Alors qu'elle laisse le soin à Akane de retrouver ses esprits, Roza surveille le site avec consternation. Les dégâts par les tornades d'Izya ne la laissent pas indifférente, surtout venant d'une criminelle. Bien qu'elle ne porte pas le Gouvernement Mondial dans son cœur, elle n'approuve pas ce genre d'agissement. De plus, voir une telle prouesse climatique au service d'un profit égoïste l'exaspère. Il s'agit d'une maîtrise rare qu'elle souhaite expressément apprendre auprès de Lise pour pouvoir à son tour le mettre au service des autres, mais elle prend sur elle pour ne pas foncer tête baissée au risque d'y laisser sa peau pour rien. Elle admet avec amertume qu'elle ne peut pas s'en prendre à l'archéologue pour le moment, ce qui la rend particulièrement nerveuse.

        « Est-ce que tu te sens d'attaque, Akane? La situation tourne au vinaigre par ici! »

        Au moins, il faut voir le bon côté des choses. En massacrant les Marines, Izya fait sans le savoir de la place pour les chasseuses de primes. Les dégâts sont surtout matériel. La plupart des soldats sont soufflés au loin dans un piteux état. Certains sont juste assommés légèrement, voire, au bord de l'inconscient, mais quoi qu'il en soit, beaucoup ne sont plus en capacité de se battre. Leur gémissement parvient jusqu'aux oreilles de l'épéiste. Cette dernière, étant sûre de ses facultés, fait un mouvement de tête pour indiquer qu'elle est prête.

        « Plus nous nous approchons de Lise, plus je ressens de l'aversion. Elle est bien plus dangereuse que lors de notre dernière rencontre et elle semble déterminée à aller jusqu'au bout de sa bêtise. Je crains que les mots ne seront plus suffisant pour la raisonner... »
        « Je doute que ça soit son œuvre, les tournades. N'est-ce pas l'autre femme qui l'accompagne? »

        La lésion cutanée formant des Figures de Lichtenberg sur son épaule lui rappelle parfaitement de quoi est capable la Sorcière Climatique. Ce n'est clairement pas son niveau. En voyant ça, la samouraï se dit qu'elle ne pourrait certainement pas vaincre cette mystérieuse adversaire manipulant le vent, mais elle reste tout aussi résolue à discuter avec la jeune archéologue avant qu'elle n'attire plus de problème.

        L'air grave, la fille aux cheveux roses s'avance dans les ruines au milieu des hommes sous le choc. À défaut de pouvoir voir Izya dissimulée dans son mirage, elle en devine sa présence dans la destruction récente d'une structure. Prenant sur elle les appels au secours des Marines, elle se dépêche de rejoindre le trou qui donne manifestement sur une salle de réception où d'autres soldats tentent d'appréhender les pilleurs de tombes. Réalisant la scène depuis sa position en hauteur, elle fait signe à Akane de venir voir discrètement. Sûre de ne pas se faire repérer, elle se met à chuchoter.

        « Qu'est-ce qu'on fait? La Marine ne fait pas le poids. »
        « On attend. Il n'est pas dit que nous soyons de taille également. »

        Dans le métier, il faut savoir faire preuve de patience et de persévérance. Certes, voir des innocents se faire massacrer n'est pas réjouissant, mais il est inutile de se précipiter au risque de se sacrifier pour rien. Au moyen, en observant, les deux filles constatent que Aquila ne participe pas au combat. Soit il s'agit de leur chef, soit il s'agit d'un otage. Et vu le caractère des deux pirates, Akane penche pour la seconde hypothèse. D'autant plus qu'elle est certaine que la femme qui accompagne l'insouciante domine n'importe qui sur ce site, ce qui incite à la méfiance.

        « Ils vont nous échapper. »

        Le trio quitte la salle de réception en direction du nord. Les perdant de vue, Roza s'inquiète. En analysant les alentours, Akane remarque les interstices. Étant au dessus de leur cible, il leur sera plus facile de les suivre sans se faire repérer par l'extérieur.

        « Ce n'est pas encore le cas. »

        Emboîtant le pas, elle s'empresse de suivre le groupe de trois en se fiant aux trous dans le sol. De plus, elle utilise également son ouïe pour entendre leur progression. Bien que le reste de la garnison soit en alerte, les deux chasseuses de primes parviennent à s'engouffrer dans les ruines par un autre chemin. Par moment, les espacements entre les pierres ne permettent plus de voir précisément, ce qui les oblige à avancer avec leur intuition.

        « Bon sang! Nous n'allons pas échouer maintenant. Comment on va faire?! »

        D'un calme olympien, l'épéiste fait signe à sa collègue de se taire afin de se concentrer uniquement sur le son. Le vent qui s'engouffre dans la cavité creusée n'aide pas, mais elle distingue des grincements mécaniques. Pour elle, il est évident que ce n'est pas naturel. Malgré l'obscurité quasi constante, elle avance en tâtant les parois. Finalement, la lumière se fait de plus en plus précise au bout du couloir. Elles débouchent sur un grand balcon qui surplombe la salle du trône où Aquila, Izya et Lise se hâtent d'actionner des mécanismes. Avec les miroirs positionnés dans chaque coin de la pièce, il est possible d'y voir aussi clairement qu'en plein jour. C'est là que la samouraï constate que sur la plate-forme voisine se trouvent Farore et ses acolytes. En la dévisageant, elle réalise qu'il s'agit de la personne qui s'est faite passer pour la guide touriste tout à l'heure en ville. Le bruit sourd qui fait peur cette dernière surprend également les deux chasseuses de primes. En sursautant, tout le monde sur les deux balcons se jaugent alors du regard, en espérant ne pas se faire repérer par le trio en bas, quoique ça semble compromis...

        Personne ne réplique, car quelque chose d'autre attire l'attention. Faisant trembler le sol sableux parsemé de décombres, une silhouette d'une créature ancienne vient refaire surface. Il ne s'agit pas d'une araignée, mais d'un scorpion d'une taille imposante. Il n'a rien à envier de ceux de Nar Shadaa sur Zaun, car sa carapace semble particulièrement épaisse et son poison mortel. Dégoulinant de son dard menaçant, le liquide violacé semble corrosif au point de faire fondre la pierre. Akane n'est pas en mesure de savoir si cette bestiole immonde est véritablement dangereuse pour Izya, mais dans le cas où la situation empirerait, il faudra agir et vite. Autant, protéger les Marines n'est pas utile, autant, veiller à extraire l'otage de ses malfaiteurs est tout à fait possible. Puisque les deux chasseuses de primes sont repérés par tout le monde, il n'est plus question de discrétion. Alors que la rousse saute de la balustrade, elle s'écrie à l'attention de son camarade.

        « Je compte sur toi pour un tir de couverture! »

        Sans plus attendre, l'épéiste sort ses trois sabres et se tiennent prête à toutes éventualités. Pour l'instant, elle préfère contourner l'obstacle mortuaire afin d'y retrouver le malheureux civils, mais elle doit d'abord faire attention à son environnement. Il ne serait pas rare de voir ce monstre à huit patte accompagné de jeunes scorpions tout aussi téméraires que lui, presque dévoués au sacrifice...
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        - Ah, j'ai l'impression que nous ne sommes plus seuls.
        - Bravo, ça c'est de la déduction. On voit que ce n'est pas toi l'intello du groupe.
        - Je peux en dire autant de toi Monsieur "je marche sur des dalles piégés alors que je suis un étudiant en archéologie".
        - Non mais vous en avez pas marre de vous engueuler ?! Il y a un monstre derrière nous !
        - Ah, Madame l'intello et brute a peur des monstres ?
        - Tu veux pas servir à quelque chose pour une fois ?
        - C'est demandé si gentiment... Bref avançons.
        - Et le monstre ?!
        - En fait c'est toi qui a peur !
        - Alors non. J'ai pas peur. Et le seul monstre que vous ayez à craindre, c'est moi. Et les araignées. Je déteste les araignées... Avec leurs huit pattes, je trouve ça vraiment dégoutant.
        - MAIS LE MONSTRE ?! Il va nous retrouver si on ne fait rien ! Dans mon livre, il est dit que.
        - Blablabla. Le monstre est derrière nous, non ? Et en plus des gens ont criés... Avec un peu de chance, ils vont le tuer. Ou se faire manger et le monstre n'aura plus faim. Bref, avançons et on verra bien.

        Rahlala, ces petites frappent... Tous apeurés pour rien. Mais histoire de les inciter à continuer, je prends la tête de notre groupe et continue d'avancer dans le couloir.

        *Clic*

        - Alors ?! Tu fais encore la maligne ?

        Les yeux grands ouvert sous la surprise, je baisse le regard jusqu'à mon pied pour finalement voir la dalle où repose mon pied légèrement enfoncée dans le sol...

        Et une nouvelle fois, il y a un bruit sourd, mais devant nous. Là, nous attendons une longue secondes qui semblent durer bien plus longtemps, inquiet de ce qu'on a déclencher tandis que derrière nous il semble qu'un combat fait rage contre le monstre... Mais finalement, rien. Alors, nous soufflons de soulagement.

        - Moi je suis pas archéologue, je suis forgeronne. Donc les temples à la con, je connais pas.
        - Oh bordel, courez !
        - Hein ?

        Lise fait soudainement demi tour tandis qu'Aquila pousse un cri de frayeur avant de la suivre. Intriguée, je me tourne alors vers l'avant du couloir où une vague noire semblent englober tout le couloir. Il me faut une bonne seconde de plus pour comprendre que ce n'est en rien du haki de l'armement mais bien une nuée d'araignée grosse comme des rats courant dans notre direction.

        Et là, je blêmis.
        Je blêmis, je cris et d'un coup, je fuis, courant bien plus vite que les deux autres, les rattrapant et les tirant une nouvelle fois par le bras avant de d'exécuter des soru pour sortir au plus vite du couloir et nous ramener dans la salle du trône où nous avons bouger les miroirs et où un scorpion géant frappe les murs de son dard en tentant de chopper une sabreuse rousse tandis que les quatre autres lui tirent dessus : soit grâce à des armes à feu, soit grâce à des cailloux trouvé dans la salle.

        - D'accord... Je prends le scorpions !

        Et sans attendre les autres avis, je me change immédiatement en dragon bien largement plus grand que leur fameux monstre et d'un coup de mâchoire lui croc son appendice dorsal qui contient son dard avant de le jeter plus loin.

        - Peurk ! Ah, c'est dégoutant !

        Le scorpion crie de douleur tandis que je postillonne devant moi pour recracher tous les morceaux de chitine encore dans ma bouche. Cela dit, même si la salle est grande, je me rends compte que mes trente mètre de long sont peut être assez mal adapté à l'endroit... Je suis obligée de m'arquer pour tenir dans la salle... Et ma queue est bien trop proche de l'entrée où vont surgir les araignées pour que je reste ainsi.

        Alors d'un coup, je me transforme en dragonne hybride d'ange, mon corps de femme étant recouvert d'écaille et de piques acérés tandis qu'une queue terminant en une pince tranchante bat l'air dans mon dos et que ma main se referme sur Argument Décisif.

        Autant dire que du scorpion, je vais n'en faire qu'une bouchée. Ou plutôt qu'un coup d'épée. A moins que l'autre rousse soit de taille ?


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        C'est quoi toute cette agitation à présent ? Nous revoilà dans la salle du trône, avec des scorpions à gogo ! Des araignées de la taille d'un mouton, mon dieu ce qu'elles sont horribles. Mais il n'y a pas que ça qui m'interpelle, cette chevelure ! Cette prestance ! Je la reconnais. Il s'agit d'Akane et de sa bras-droit. Qu'est-ce qu'elles font ici ces deux-là ? Ce n'est malheureusement pas tout, on dirait que notre pseudo guide de la ville a réussit à nous suivre jusqu'ici. Est-ce pour nous prouver qu'elle est capable de se repérer dans le désert comme une grande ? Ou bien elle en a après nous ? Je ne sais pas, mais dans l'urgence, il y a un autre soucis à gérer. Les foutues araignées qui ont débarqués depuis l'ouverture de la crypte.

        « C'est malin ça. Allez ! »

        Izya semble n'en avoir plus rien à faire de l'image qu'elle renvoie d'elle. On dirait que la Dragonne a aussi une limite et ne peut pas se contenir face à des bestioles aussi moches que dangereuses pour le coup. Mon regard sur porte sur Aquila que j'emmène derrière un mur en morceaux, mais dont certaines parties parviennent à tenir le choc encore, à côté de là où se trouvent Akane et sa coéquipière. Une fois à l'abri je dégaine mon bâton climatique de la chaleur que je fais tournoyer dans ma main droite, tout en prenant une voix forte et déterminée.

        « Qu'est-ce que vous faites là toutes les deux ? »

        J'attends un moment, histoire d'écouter la réponse de la chasseuse de prime et de son amie avant de me redresser. À cet instant, une grosse araignée s'élance sur moi, prise de court je brandis mon bâton de la chaleur devant moi. L'extrémité entre en contact avec la bestiole qui tombe au sol et gesticule de douleur, semblant brûler de l'intérieur, j'ai visé juste, ces petites bêtes ont horreur de la chaleur, c'est un élément qu'Izya semble connaître et peut mettre en œuvre pour se débarrasser d'un maximum de nos adversaires à huit pattes. On dirait cependant, que ça risque de chauffer de notre côté. Derrière nous, le gros de la Garnison de la Marine est en train d'arriver, nous sommes en train d'être pris en sandwich. C'est alors que, placé en hauteur des ruines, un homme muni d'une lourde arme blanche prend une voix forte qui parvient jusqu'à nous, calmant nos échanges avec les araignées qui, pour certaines, se dissipent dans les ruines.

        « Au nom de Hurano Hikari, je vous somme, criminels de bien vouloir reprendre votre forme humaine et de ranger vos armes afin d'éviter un combat inutile. »

        Certaines bestioles à huit pattes restent tout de même bien déterminées à nous grignoter. La garnison de la Marine est bien obligée de s'ajouter aux affrontements, faisant feu sur les bestioles, c'est l'effervescence générale. J'attrape le poignet d'Aquila pour l'attirer parmi les araignées qui tombent à nos pieds. Le sol commence à en être jonché, c'est gênant et handicapant pour notre avancée. Au milieu de ça, les coups de feu de la Marine pleuvent un peu partout, nous sommes littéralement en plein territoire ennemi il faut trouver un moyen d'entrer dans la crypte. Une araignée s'élance à mon visage, je me sers de mon jeune otage comme d'un bouclier avant de me mettre dos à lui et de faire tournoyer mon bâton de la chaleur pour balancer une salve de Heat Ball sur la nuée d'araignées qui sont encore à nos trousses. C'est dingue comme c'est invasif et embêtant.

        « Arrêtez ! Criminelles ! »

        « Encore en vie Aquila ? Va falloir se dépêcher de rejoindre l'entrée de la crypte. J'en peux plus de ces araignées. »

        Les balles continuent de ricocher sur le sol à côté de nous, l'une d'entre vient m'effleurer trop dangereusement l'épaule pour que je puisse faire comme si de rien n'était. Je ne sais subitement plus où donner de la tête et décide d'aller me ranger aux côtés d'Izya, cette femme est notre condition de victoire face à la force de frappe de la Marine. Tout en me remettant dans un coin pour éviter d'être fusillée comme un lapin, je prends soin de créer plusieurs nuages dans le ciel dans ruines où nous nous trouvons. S'ils me laissent encore un peu de temps, je pourrais faire gronder l'orage à nouveau, et nous devrions déguerpir le plus rapidement possible. Trois hommes de la Marine parviennent à se glisser devant nous, il faut mettre Aquila hors de cette histoire. Je remarque que légèrement derrière nous, il y a Akane, sa coéquipière, et la pseudo guide qui était avec nous en ville hier.

        « N'approchez pas. Il y a des araignées qui grouillent par ici, et vous préférez vous inquiétez de notre arrestation plutôt que d'assurer la sécurité de civils ? Nous allons devoir faire votre boulot pendant encore longtemps ? »

        Dis-je d'un ton ennuyé avant de lancer mon arme climatique dans l'amas d'araignées sur les côtes d'Izya. Mon bâton du froid replié sur celui de la chaleur me permet de lancer mon bâton tel un boomerang et de provoquer un véritable cyclone sur une rangée d'araignées. Le vent qui les emporte nous ouvre une voie en direction de la crypte. Je dois y aller, je dois la rejoindre, c'est notre moment, mon regard croise celui d'Aquila, a t-il comprit ?
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        Tout alla très vite. Chamaillerie entre Izya et Aquila, deuxième clic venant d'Izya, critiques d'Aquila, apparition d'araignées, fuite, retour dans la salle du trône, apparition d'un scorpion, apparition de nouvelles personnes jusque-là inconnues pour Aquila, transformation d'Izya en dragon de trente mètres de long et scorpion en PLS attendant son heure arrivée. Quoi de plus logique, me direz-vous ! Au point où il en était, Aquila n'était plus surpris de rien.
        Une fois dans la salle du trône, Lise prit Aquila par la main et le mit à l'abri. Il regardait Izya combattre le scorpion et lorsqu'il la vit lui arracher la queue puis tout recracher, Aquila ne put penser qu'elle avait raison, car, de tous les scorpions du désert, celui-ci et le moins mangeable, et le plus venimeux. Il fut sorti de ses pensées par une Lise qui demanda assez fortement à deux femmes ce qu'elles foutaient là. Là encore, c'était une question très pertinente. Mais si elle demandait ça, c'était qu'elle devait les connaître. Mais comme si ça ne suffisait pas, Izya prit sa forme intermédiaire, et la Marine refit son apparition. Cette bande d'idiots se mirent à tirer dans tous les sens, après nous avoir demandé de nous rendre sans combattre alors que les araignées venaient pour nous dévorer. Encore une bande de comique, quoi! Mais pendant que Lise s'amusait à les griller, Aquila lui restait bien sagement dans son coin et n'arrêtait pas de se dire à lui-même :


        "Je n'ai pas d'épées. Je n'ai pas d'épées. Je n'ai pas d'épées. Mais comment tu veux que j'affronte ces araignées sans épées, hein ?"

        Puis, Lise le prit par le bras et le mit entre elle et une araignée pour lui servir de bouclier. La seule réaction qu'il eut en voyant la grosse bête arrivée, c'était de lui mettre un bon crochet du droit dans les yeux, suivis d'un :

        "Bwaaaa! C'est dégueulasse!" en secouant son poing.

        La bestiole eut très mal et partit, préférant risquer sa peau avec les balles des Marine. Mais la pauvre araignée ne fut pas long feu, et se fit canarder comme une malpropre.
        Là, l'archéologue lui demanda s'il était encore en vie. Il la regarda avec un air dépité, voulant dire "d'après toi, bécasse !". Mais elle avait raison en disant que le mieux était de rejoindre l'entrée de la crypte et là, elle avait raison. Lorsqu'une balle effleura l'épaule de Lise, Aquila, qui se trouvait à côté, se retourna et gueula aux soldats :


        "WHOOO !!! Bande de débiles ! Je suis un otage, moi ! Alors doucement !"

        "Continuez de tirer !"

        Mais autant parler à ces vieilles pierres, elles sont sans doute plus intelligentes...
        Lise me reprit la main et nous voilà partie en direction d'Izya, qui, il faut le dire, était largement capable de mettre hors d'état de nuire le reste de la garnison de la Marine. Mais pendant qu'on s'essayait à survivre au milieu de ces saletés d'araignées, trois soldats de la Marine nous mirent en joue. Et bien évidemment, Lise leur fit la leçon sur un ton désespéré sur le fait qu'ils feraient mieux de protéger les civils, qui n'avaient rien à faire là et qui pouvaient très bien mourir par les bestioles qui nous entouraient. Puis, par un procédé qui était inconnu pour le jeune bretteur, Lise transforma son bâton en boomerang et l'envoya faire un tour parmi les araignées, créant un cyclone et dégageant un chemin vers l'entrée de la crypte. Pendant ce temps-là, Aquila regardait les soldats de la Marine, les mains en l'air, et leur dit :


        "Je suis un otage et j'ai une bombe sur moi. Dégagez avant qu'elles ne décident de tout faire exploser. Je suis obligé de faire ce qu'elles me demandent, sinon je meurs. Les autres ne sont pas avec nous. Protégez-les. Moi, je ne sais pas ce que je vais devenir !"

        Et un mensonge, un ! Dans tous les cas, au vu de la "menace" qui pesait sur Aquila, les soldats décidèrent de partir en direction d'un groupe composé d'une jeune femme, d'un homme assez baraqué et... De leur animal de compagnie ? Le tout, en hurlant à leur chef que j'étais un otage et que j'avais une bombe sur moi.
        Dès que Lise récupéra son bâton et les soldats partis, nos regards se croisèrent et Aquila comprit ce qu'il fallait faire. Les deux aventuriers partirent en direction de l'entrée de la crypte, en courant. Le point positif, c'était que les ennemis allaient être réduits par le corridor que formait le couloir, donc Lise pouvait les affronter sans problème, si elle le voulait. Mais personne ne suivit les deux individus. Une fois dans le couloir menant à la crypte, Aquila attrapa Lise par les épaules et lui dit :


        "Et Izya ?"

        "Ne t'inquiète pas pour elle. Elle nous rejoindra plus tard !"

        Aquila n'aimait pas ça. Même si c'était vrai qu'elle était puissante, laisser quelqu'un derrière ne faisait pas partie de son éducation et il avait beaucoup de mal avec ce genre de décision. Mais soit, la décision était prise... Aquila avança jusqu'à la dalle qu'Izya venait de déclencher. Il y avait sûrement d'autres pièges et ne voulant pas les déclencher, Aquila se mit à observer les dalles pour voir s'il y avait un détail spécifique. Il tapota pour voir si elle faisait un son différent, mais en vain. Il regardait si elles avaient un motif bien précis, mais si c'était le cas, le temps avait fait son œuvre en effaçant tout.
        Comprenant qu'il ne pouvait pas les trouver facilement, Aquila eut une idée. Il fallait les déclencher tous. Il s'approcha de deux cadavres d'araignées et les attrapa par les pattes, tout en expliquant à Lise qu'il allait sans doute falloir courir et vite ! Il en prit une et la jeta dans le couloir, suivit de prêt par la deuxième. Les deux boules d'araignées roulèrent en direction de la sortie, suivis de prêt par Aquila et Lise. À chaque "clic" qui se fit entendre, Aquila s'arrêta net, faisant en sorte de faire barrière à Lise, qui se trouvait derrière lui. Les pièges déclenchés étaient au nombre de trois. Il y eut les classiques flèches, sans doute empoisonnées, une trappe qui s'ouvrit, avec des pieux à la verticale au fond avec un lit de mangeur de chair, et le dernier qui aurait pu être très utile pour combattre les araignées, une sorte de liquide qui s'enflammait au contact de l'air. Autant dire que la séance d'athlétisme improvisée était ponctuée de "Hatatatatata !!!", de "Nonononononon !!!" Et de bien d'autres prononciations de ce genre.
        Mais ils avaient réussi. Ils étaient enfin dans la crypte, assis et reprenant leur souffle...
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        La situation dégénère de part et d'autres, un scorpion géant s'élance en direction du trio, offrant la possibilité à Farore et aux siens de jouer un coup d'avance pour tenter de mettre la main sur un trésor luxueux.

        "-Bon ! On s'active, ils sont trop occupés par..."

        Elle lève son pied, observant le fil gluant et collant avant de laisser s'échapper une moue appeurée.

        "-Oh non, ne me dites pas que... C'est des... Araignées?!"

        Une multitudes d'araignées d'une taille anormalement grande descendent peu à peu des murs, se faufilant de part et d'autres de la salle pour instiller la plus grande peur parmi l'adversité. Genco dégaine péniblement sa lame, comprenant que le combat qui les attends risque fort d'être le dernier; Farore s'élance dans le couloir par lequel elle est arrivé, tandis qu'elle entend Genco hurler de douleur, se faisant dévorer lentement par les araignées. Sexton, apeuré, souffle tout l'air de ses petits poumons dans les oreilles de la mafieuse. Rapidement, les araignées qui ne sont pas rassasiés tentent à leur tour d'entrer dans le couloir, sautillant; utilisant leurs jets de toiles pour tenter d'entraver Farore. Elle court le plus vite possible, il lui faut quitter ces lieux au plus vite et renoncer au trésor !

        *Clic*

        La dalle sous son pied s'enfonce lentement dans le sol avant qu'une trappe épaisse ne s'ouvre subitement, propulsant Farore dans le vide le plus complet, Sexton et elle se mettent à hurler et à jurer, leurs fins semblent inéluctables. Mourir à cause de l'appât du gain ? Vraiment ? La glissade est interminable, des virages, des coudes, de la chute libre, tout est fait pour que le piège mène droit vers la destination souhaité.

        Dans la crypte, une infime partie du plafond s'ouvre et laisser Farore tomber sur... L'otage qui n'est autre que Aquila. Farore se relève péniblement, tout comme son ami Tontatta, elle observe l'assemblée qui doit l'observer avec des yeux écarquillés.

        "-Euh salut... Moi c'est Farore et... Euh... bah... Il fait chaud pour la saison hein ?!"

        Par réflexe, elle lève les bras en l'air, pour être sûre de montrer les bonnes intentions.
          Raaah fait chier ! Il ne manquait plus que l'apparition de la marine !

          Mon sabre s'enfonce dans la tête du scorpion sans ménagement tandis que la rousse qui l'affrontait avec moi et que Lise semble connaitre se replie sous les blessures qu'elle a subit dans le combat. Bon, très bien. Pour autant, même si la grosse bestiole est morte, il reste bien trop de petite pour que ça aille.

          - KYAAAAAAA !

          Elles m'ont touchée ! Escaladée ! C'est trop ! C'en est trop !

          - DÉÉÉÉ-GAAA-GEEEEZZ DE LAAAA !

          L'espace d'un instant après mon cri, tout devient silencieux et plus aucune araignée ne semblent bouger. Un état de fait qui me fait cligner des yeux, perdue sur les événements avant que je ne comprenne que c'est mon haki royal qui a finalement décidé de se manifester. Cela dit, cette fois, personne ne tombe dans les vapes. A la place, les monstres à huit pattes s'éloignent de moi pour aller plutôt se trouver d'autres proies. Ce qui me fait justement remarquer que les seuls qui sont encore avec moi son la troupe de la marine, le cadavre d'un mec maintenant totalement dévoré et la rousse et sa pote flingueuse qui tentent de fuir les nuisibles.

          - Commandant ! On a un problème !
          - Quel genre de problème ?
          - Du genre beaucoup trop dangereux pour nous !

          Le teint livide, l'un des marines à l'entrée du tunnel me pointe du doigt en tremblant. Et merde ! Bougeant ma main devant moi, je crée un voile d'illusion pour me cacher derrière le temps de réfléchir... Si ces soldats sonnent l'alarme sur ma présence, il ne faudra surement pas longtemps pour que la marine envoie de plus gros gradé pour me chopper sur cette île... J'ai déjà échappé deux fois à Tetsuda, et une fois à Kenora... je n'ai pas particulièrement envie d'être encore obligée de leur filer entre les pattes...

          Je serre les dents. Faut croire que je n'ai décidément pas le choix.

          Ha-ki !

          ...

          Devant moi, les marines commencent déjà à s'exciter tandis que leur commandant pointe le bout de son nez. Et je vois même un escargophone être sorti d'une poche ! Raaaah bordel ! Aller Haki de merde là ! Il faut que tu fonctionnes maintenant !

          HAKI !

          Malgré l'agitation ambiante, je peux clairement entendre l'escargot pulupuluper au travers de la troupe de soldats qui continue de tirer sur les araignées géantes.
          Allez Izya, respire. Tu viens de l'utiliser à faible dose non ? Les araignées t'ont obéies grâce au haki. Alors concentre toi, retrouve cette sensation. Ferme les yeux. Inspire, expire... Inspire.

          - Allo ?

          J'ouvre subitement les yeux et relâche mon fluide royal sur mon environnement. Les soldats et araignées tombent tous comme des mouches. Même le commandant ne fait pas exception.

          Ouf, cela me laisse un sursis de quelques minutes de plus pour trouver ce que je suis venue chercher. Et sans plus de manière, je prends alors ma forme hybride d'ange dragonne pour voler par dessus les dalles piéger du fameux couloir que je traverse à toute vitesse pour rejoindre les autres. Et sans réellement faire attention à tous les pièges qu'ils ont déclenché en passant par là, je sors mon propre denden que je réveille à coup de petite tape pour appeler Léo qui attend mon retour au port de l'île.

          - Izya ? Un soucis ?
          - Un groupe de la marine m'a repérée. Pour le moment j'ai réussi à les assommée mais...
          - Raaaah ! Je t'avais dit de faire attention ! Reviens immédiatement au navire et on se tire !
          - Non ! Maintenant que je suis là je partirai pas sans ce que je suis venue chercher. Mais vous, prenez la mer et retournez vers Redline ! Dès que j'aurai ce que je veux je vous rejoins !
          - Je partirai pas sans toi Izya ! Pas cette fois !
          - Tu veux vraiment te faire arrêter par un amiral ? Moi j'y tiens pas alors fait ce que je te dis Léo ! Promis ça ira pour moi mais si tu restes tu ne feras que me ralentir.
          - Tu fais chier ! Appelle moi dès que tu pars !
          - Entendu !

          Je raccroche alors pile au moment où je retrouve Lise, la guide touristique et Aquila qui est encore au sol.

          - Bon, je veux pas vous mettre la pression mais on doit absolument trouver la stèle au plus vite où je risque de ne plus être en mesure de vous protéger...


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