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Premiers Contacts à l'East [FB 1628]

Annexe 2
East Blue, 1628

Souvent, les personnes pensent que les premières aventures dans un nouveau monde iront se passer sur une nouvelle île, avec des personnes qui iront leur donner des requêtes. Et pourtant à certains moments, vous pouvez vous-même être en danger en plein milieu de votre voyage. J’ai raconté ma première mission sur East Blue, pourtant ce n’était pas la première fois que j’y allais, puisque lors de ma reconnaissance de la Mer en question, jamais je ne me serai doutée de ce qui allait suivre.

Le côté positif de travailler de temps à autres, c’était de pouvoir user de celui de garde du corps afin de passer sur des navires de transport. Souvent, les personnes utilisaient ces navires pour rejoindre de la famille, ou encore aller manger au Baratie, l’une des escales les plus importantes de ces lieux et assez traditionnels dans la force de sa cuisine, mais aussi de ses cuisiniers. Ce restaurant avait attiré ma curiosité et j’avais décidé d’y aller pour y prendre au moins un repas. Pour le moment, le chef de notre navire faisait de bons plats, tous réalisés pour empêcher toute maladie comme le scorbut. Le navire n’était pas fait pour les batailles et avait donc besoin de protection extérieure, ce que j’étais. Et pourtant, les combats en milieu maritime, j’y était plutôt débutante.

Alors que j’étais au bord du navire, à scruter l’horizon, à terminer ma bouchée de pain, une personne vint me tapoter sur l’épaule pour commencer à me parler.

« C’est à ton tour à la vigie, ma p’tite Ann. »

Le capitaine du navire, un petit homme assez enveloppé nommé Andros, était là avec sa bouteille de rhum à la main. Il était assez souriant, une chose importante pour quelqu’un qui faisait des escales un peu partout et qui avait de quoi payer des personnes pour protéger son navire contre les petites frappes. Mais lorsque quelqu’un s’en vante, elle attire les foudres de personnes plus importantes. Alors que je finissais mon pain et que la mer paraissait calme, et me retournais, je vis immédiatement quelque chose qui me glaça le sang. Un point à l’horizon. Andros, lui, se retourna directement pour commencer à pester.

« Mais à quoi je te paye là-haut si tu n’arrives pas à voir quelque chose que nous on peut voir d’en bas ?! Vraiment ! »

Il prit sa longue vue, regarda dedans, avant de pâlir et de me la donner, comme j’étais la première personne à sa distance. La tête de mort ne donnait plus aucun doute sur les intentions des personnes qui devaient y être à bord.

« Re-regarde plus bas. »

Je m’exécutai pour y voir plusieurs personnes nous saluer avec de grands sourires. Ils savaient à qui ils avaient à faire, ce n’était donc pas une attaque hasardeuse, il s’agissait d’une attaque ciblée. En haut, sur la vigie, il n’y avait plus personne, juste un crépitement en sortait, avec de la fumée. Le guet n’était plus à sa position, mais tenait le gouvernail du navire, le forçant à se diriger vers… Le navire pirate.

« Je suis désolé mais aujourd’hui, nouvelle escale pour tout le monde ! L’Enfer ! »

De tous les transports de civil que j’aie pu réaliser, celui-ci était le plus étrange, mais mon Capitaine du moment, muni de sa passion et de sa rage, entra directement en action pour appeler son second.

« Gruel ! Appelle la Marine maintenant ! Et virez-moi cet homme d’ici ! Faites demi-tour ! Baissez les voiles et empêchez-le de… »

Le navire eut un soubresaut avant de s’arrêter complètement. Un deuxième homme semblait être de mèche avec les Criminels.

« … Lever l’ancre. Tout le monde à l’abri ! Le reste préparez-vous au combat, j’espère que vous êtes prêts, on a du gros calibre à casser. »

N’essayez même pas de me faire reconnaître ce drapeau pirate, je ne le connaissais pas, mais l’artiste était plutôt mauvais, puisque les dents du squelette semblaient tordues et fusionnées avec le fond noir du dessin. Après, il faut être pirate et analphabète ou bien Révolutionnaire et cultivé. Malheureusement, ils avaient choisi la facilité. Très rapidement, je pris les devants pour me diriger vers celui au gouvernail, esquivant son attaque trop assurée avant de lui briser directement la mâchoire. Mais je n’avais pas de temps à perdre et fonçait directement sur le second, qui, ayant vu son camarade se faire avoir assez facilement, resta sur ses gardes, en vain. Derrière, le capitaine était en train d’organiser toute la défense.

« Ann. Est-ce que je peux compter sur toi ? On doit r’monter cette ancre pour gagner du temps. »

« Bien sûr. »

Alors que nous nous attelions à la tâche, d’autres personnes vinrent nous aider à tourner la roue, mais à deux, nous faisions déjà assez de travail.

« Très bien, au moins j’ai une personne en qui faire confiance. Ils ont tué Bob et Ashe, ils ont été retrouvés morts dans leur cabine. Notre navigateur va bien, il est sonné, mais n’est pas mort, on peut encore gagner du temps avant l’arrivée de la Marine. Je compte sur toi pour nous en donner. »

C’était quelque chose qui était faisable oui, mais il fallait faire vite, la manœuvre n’était pas simple, et le navire ennemi arrivait à une vitesse folle grâce au vent. L’homme au gouvernail tournait de toutes ses forces, les yeux rivés sur la menace et avec un élan de panique, il se mit à hurler.

« C’est trop tard ! »

Il avait raison, parce qu’un coup de feu retentit, la roue tourna une dernière fois avant qu’il ne s’effondre, laissant tout son temps aux pirates de se rapprocher de nous. De mon côté, je n’avais jamais réellement vécu cette situation. Alors je ne savais pas comment réagir. Des combats navals, je connaissais simplement les théories, c’est pour cela que j’avais repris le contrôle du mouvement du véhicule, en vain. Mais alors que je m’attendais à un abordage dans les règles, mais la proue en fendoir du navire des pirates vint percuter le notre, des crochets vinrent le maintenir alors que l’abordage, lui commençait.

« Prenez tout ce que vous voulez ! Bijoux ! Argent ! Objets de valeur ! Tout ! »

Les pirates se séparèrent, une aubaine pour moi et je vis pour la première fois le Capitaine ennemi et son sourire macabre. Le peintre du drapeau était finalement un artiste incompris, et moi, j’étais dans la tourmente.
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海 軍

∆ feat. Ann Red ∆


Les pirates à la Dent d'Or, un nom ridicule pour un équipage ridicule. Convaincus d'être les successeurs spirituels de Gold Roger destinés à mettre les mains sur le One Piece, un énième groupe de rebuts de la société s'étaient organisés autour d'un illustre pirate plus ou moins inconnu. Malgré tout, ils commençaient à se faire un petit nom sur East Blue, ce qui n'était pas du goût du Colonel Shoga. Soucieux de ne pas laisser ces forbans s'approcher d'Orange, il avait dépêché la commandante Ambrosias pour s'occuper de leur cas. Selon les rapports les plus récents, ils n'étaient qu'à quelques jours de l'île et avaient déjà arraisonné plusieurs navires. Cela ne pouvait être toléré plus longtemps.


Aux commandes du Placide, caravelle de fonction dont l'ancienne vétérinaire était capitaine, la cinquantaine de marins faisait voile vers l'inconnu, patrouillant dans les eaux entourant les îles avoisinantes. Nul trace des pirates recherchés pour le moment, ce qui agaçait profondément la militaire qui n'aimait guère jouer au chat et à la souris.


Après plusieurs jours, Ambrosias devait avouer s'ennuyer un peu. Son habituel cigare au bord des lèvres, elle faisait les quatre cent pas sur le pont de son bâtiment jusqu'à ce que la vigie hurle qu'un navire était visible à l'horizon. Son pavillon n'était pas clairement visible mais il fonçait vers un autre bâtiment avec des intentions manifestement hostiles. Persuadée d'avoir mis la main sur sa cible, la militaire rappela les hommes au poste de combat et le Placide vira de cap à toute allure en direction de la cible. Sa longue-vue dans les mains, la commandante vit que le navire pirate fonçait droit vers ce qui ressemblait à simple transporteur. De toute évidence, il cherchait à éperonner sa proie.



« Ces chiens ne vont pas leur laisser la moindre chance.

- Nous serons vite arrivés.

- Pas assez vite... Faites armer les canons.

- N'est-ce pas trop risqué ? Nous risquons de toucher les civils par inadvertance.

- Je sais, nous éviterons le tir à distance, gardez les boulets au chaud pour la manœuvre d'approche avant l'abordage.

- À vos ordres. »



La messe étant dite, il ne restait plus qu'à attendre que le Placide n'arrive à la hauteur du navire des pirates. Occupés par leur propre abordage, ils étaient incapable de réagir face à l'arrivée providentielle du patrouilleur de la Marine. Sur le papier, les forces des deux équipages devaient être à peu près équivalente. Sur la figure de proue, Ambrosias se tenait à une corde, attendant avec impatience que son navire approche suffisamment de celui de la cible pour qu'elle puisse sauter. Après quelques longues minutes, elle laissa le commandement au sergent Paracchini et s'élança dans le vide. Se servant du rokushiki, elle effectua une longue série de sauts avant de terminer son bref envol sur le pont des forbans. Tirant son meitou, Coeur d'Acier, elle ouvrit le feu sur la première personne à sa portée. Tournant la tête sur le côté, elle vit le Placide faire cracher la poudre à son tour. En peu de temps, ses hommes seraient à bord. Tandis qu'elle affrontait les pirates qui osaient venir à sa rencontre, Ambrosias remarqua sur le navire civil, une jeune femme à la chevelure remarquable se distinguait au combat.



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La résistance n’était pas des plus grandes sur le navire. Alors que plusieurs des pirates avaient sorti la plupart des civils de la cale où ils s’étaient cachés, d’autres semblaient avoir trouvé des cachettes des plus surprenantes. De mon côté, j’étais tenue en joue avec mon employeur sur le pont, et le Capitaine Pirate semblait ne pas nous prendre au sérieux, parce qu’il s’était à regarder autour de lui pour apprécier l’action qui se passait sous ses yeux. Un de ses hommes vint à mon contact, épée rouillée en main, et sourire au visage. Je pouvais voir sa langue pendre légèrement d’excitation.

« T’es pas mal sapée ma belle ! Et toi aussi, vous devez avoir des choses intéressantes. Filez les, et on vous laissera p’tête la chance de couler en vie ! »

Cet homme était si aimable que mon poing rencontra, sans prévenir, sa tête d’analphabète. Et avais-je la moindre once de honte sur le geste que je venais de faire ? Pas le moindre du monde. Ce n’était pas la première fois que je pouvais rencontrer des personnes qui étaient corrompus et pervertis par l’appât du gain par la roublardise et le meurtre. Comme je le disais si bien, les pirates étaient une excuse suffisante pour qu’ils se croient permis de réaliser ce genre d’action ou de prise de parole. L’homme partit au loin, détruisant la balustrade avant de passer par-dessus bord. De mon côté, je remettais d’aplomb mon veston, avant de l’épousseter.

« Je suis désolée, mais ces vêtements me vont beaucoup plus qu’à toi. »

Ces paroles ne furent pas au goût des Criminels autour de moi. Le premier qui me tenait en joue voulut me tirer dessus, mais de petits pas et un jeu de corps plus tard, j’étais à sa portée afin de lui donner un upercut digne des plus grands boxeurs, mes pointes en acier lui démontant la mâchoire. Un homme voulut me trancher de son épée, mais mon second gant la para, laissant une gerbe d’étincelle se créer, me permettant de dévier sa lame pour qu’il soit emporté dans son élan vers le bas, avant de le sonner directement à la tempe d’une droite. Derrière, Andros semblait stupéfait.

« Eh bien ! De toutes les personnes qui m’ont vanté leurs qualité, j’ai l’impression que tu sois la seule qui aie dit la vérité. »

« Je ne mens jamais sur mes compétences monsieur, je suis gage de qualité. »

East Blue avait connu de grands pirates, mais la mer était souvent considérée comme la moins ardente d’entre toutes, alors ma puissance pouvait surprendre à l’époque, même moi, j’aurai dit que j’étais plutôt confiante pour ce qui était de combattre de la bleusaille. Mais après un moment, je remarquai que les pirates ne me regardaient pas pour autant. Au contraire, quelque chose était au-dessus d’eux. Mon employeur s’extasia encore plus, criant comme si les pirates n’existaient plus. Et pour le coup, j’étais tout autant abasourdi que lui.

« Nous sommes sauvés ! »

Dans les airs, avec l’uniforme de commandant de la Marine, se trouvait une femme, le canon encore fumant de son sabre… Beaucoup de choses n’allaient pas dans ce que je venais de voir, et pourtant, les pirates à la dent d’or, eux aussi pensaient avoir vu le diable en personne. Cette intervention de la Marine me permit de libérer de l’espace alors qu’Ernest à la Dent d’Or, connu pour avoir été gardien de parc animalier avant de se lancer dans la piraterie, lui, était en train de maugréer quelque chose sans que personne ne puisse comprendre que ce soit.

Mais alors que je continuais mon avancée, une personne s’interposa juste sous mes yeux. Encore une fois, j’allais devoir compter sur la Marine pour me sortir d’une situation embêtante. Mais pour le moment, l’homme en face de moi, une dentition parfaite, si ce n’était une dent en or trop grande par rapport aux autres, me regardait avec ses yeux jaunes.

« Ze suis dézolé ma p’ftite dame ! Mais moi, Warry O’Conor, szecond de l’équipfage à la dzent d’zor, vais tse mettsre au tsapis ! »

Quelque chose me disait qu’il n’était pas quelqu’un à sous-estimer. Mais quelque chose me disait que le Marine Volant Non Identifié était encore plus dangereux que lui, et peut-être même que son Capitaine, gros gabarit, qui fit tourner sa hache avant d’abattre d’un simple coup le mat du navire civil, le faisant tomber sur la commandante.
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海 軍

∆ feat. Ann Red ∆


Les boulets tirés par les canons du Placide firent mouche à de nombreuses reprises. Fauchés comme des mouches, nombre de pirates perdirent la vie sans pouvoir riposter. Leur position était en effet assez précaire. Le fait de se faire attaquer alors qu'ils abordaient un navire était l'une des pires situations possibles. Leur capitaine tentait de rebondir, mais cela n'était pas très probant. Pour ne rien arranger, l'une des gardes du bâtiment civil se défendait comme une belle diablesse. Armée de son meitou, la commandante décida de prêter main forte aux innocents les plus en danger. Délaissant le pont de l'embarcation des forbans, elle bondit sur le suivant et envoya un ennemi ad patres d'un coup d'épée vertical.


« Toi ! »


Tournant la tête, Ambrosias vit celui qu'elle reconnut comme le capitaine pirate. D'un geste précis et puissant, il trancha un mât qui commença à tomber dangereusement en direction de la militaire. Laissant une longue corde sortir de sa manche, la jeune femme se projeta dans les airs légèrement en diagonale. En retombant, elle fit feu sur le chef des forbans qui bloque la balle avec le plat de sa grande hache.


« Raté ! »


S'il y avait bien une chose que la vétérinaire détestait, c'était les abrutis avec la langue trop bien pendue. Un combat n'était pas le moment propice à une discussion, cela semblait pourtant évident. Ne répondant pas, la blonde tendit le bras pour projeter une corde qui se terminait par un nœud solide droit vers le visage de sa victime. L'homme esquiva et trancha le lien avec sa hache. Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, il fonça vers Ambrosias en hurlant. Nullement impressionnée, la demoiselle attendit que son opposant arrive à son niveau avant de durcir son corps avec le tekkai. Plus résistant que prévu, le fer de hache résista au choc mais ne fit pas le moindre dégât. Surpris, le capitaine écarquilla les yeux.


« Que... C'est quoi ce bordel ? »  


Toujours muette, Ambrosias se dressa pour envoyer un uppercut à son adversaire. Bien que massif, l'homme ne manqua pas d'être soulevé du sol. Avant qu'il ne retombe sur le pont, la militaire laissa des cordes sortir de ses manches pour ligoter le corps du pirate. Tournoyant ensuite sur elle-même, la combattante envoya le corps s'écraser contre la coque de son navire avant de recommencer l'opération droit vers le pont. Pour finir le tout en faisant bonne figure, elle le jeta en direction de la mer. S'approchant ensuite rapidement de la rambarde, elle se servit des pouvoirs de son fruit du démon pour entrer en communication avec la faune aquatique environnante. Un léger sourire se dessina sur son visage quand elle parvint à entrer en contact avec un trio de requins. Bien que ce ne soit pas forcément dans leur habitude, ils acceptèrent de se ruer vers le corps du pirate pour le dévorer, non sans déplorer le goût infect des humains en général. Quelques instants plus tard, des ailerons menaçant fonçaient droit vers le forban qui hurlait de désespoir. Tournant la tête, la jeune femme n'assista pas à la mise à mort.



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Le combat contre le Capitaine fut des plus rapides, ne laissant de son cadavre qu’une dent dorée, qui symboliquement, vint frapper la coque de son propre navire lorsque frappa la fin du combat. De mon côté, j’étais blessée, amochée, mais en vie, le corps du second jonchant au sol, le visage marqué de piques de mes gants maintenant ensanglantés. Derrière moi, Andros était surpris de se retrouver en vie. En fait, je m’étais pris une balle à sa place, si elle visait sa tête, elle m’avait simplement touché au niveau de l’épaule, provoquant une immense douleur dans mon bras. Pourtant, j’avais eu de la chance que le spectacle aérien ait attiré l’attention de l’homme, car sinon ma vie aurait été terminée. Les pirates, pris à leur propre piège, n’arrivaient pas à détacher leur propre navire de celui qu’ils avaient abordé. Dans la panique, plusieurs plongèrent dans l’eau, bataillèrent ou se rendirent aux forces de l’ordre. Et Andros, lui, était à la fois effrayé et stupéfait par ce qu’il venait de voir.

« Eh bien, depuis que le Colonel Shoga et ses hommes sont aux alentours, je peux affirmer que les mers sont bien plus sûrs sur ces mers. »

Il s’agissait d’une vérité que je venais de comprendre. Ce Colonel Shoga n’était pas présent, je reconnaissais l’habillage d’un commandant lorsque j’en voyais un. Cependant, de se dire qu’une personne comme cette femme était aussi forte, mais qu’il y avait encore plus haut me fit légèrement comprendre qu’il allait falloir que je prenne des forces et des mécaniques avant de pouvoir chercher des noises au gouvernement avec le petit groupe de Révolutionnaires pour qui je travaillais. Andros s’avança, alors je le suivis pour voir si des survivants décidaient de se lever pour tirer une balle vengeresse sur la première personne qui allait se présenter à son champ de vision, cependant il n’en fut rien. Il se contenta de s’approcher de la gradée avec un immense sourire.

« Andros Tath, enchanté. Je vous remercie d’avoir fait si vite pour nous sauver. Les temps sont durs ces temps-ci, les pirates sont plus agressifs, ils doivent se sentir en danger avec vous dans les horizons ! »

Juste après ceci, un homme passa la porte du navire en courant.

« Capitaine ! Les Marines sont prévenus ! Des renforts arr… »

Il regarda la scène qui était présente sous ses yeux, cligna ces derniers avant de les frotter. Il avait l’impression de rêver, j’en étais sûre, et je le comprenais, moi aussi j’aurai eu l’impression d’avoir mis plus de temps si pendant les quelques minutes suivant mon absence, les personnes que j’avais appelé étaient déjà présentes.

« Je… Je… »

« Ne t’inquiète pas matelot, grâce à Ann et ces braves membres de la justice, avons survécu ! Cependant, notre navire est dans un état déplorable. Je doute qu’il puisse être réparé en pleine mer. Cela vous dérangerait de nous escorter jusqu’à l’île la plus proche afin que nous puissions faire plus d’estimations des dégâts ? »

De mon côté, j’étais resté silencieuse jusqu’ici. Pourtant, quelque chose me gênait.

« Monsieur Andros, demandez leur aussi si les services médicaux ont un coût, et retirez les de mon salaire. Je n’aurai pas pu vous défendre seule. Et je vous remercie, commandante, pour avoir agit aussi rapidement. »
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