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L'incident de Blue port [Feat : Kitsuna Larocaille]

L'incident de Blue port [Feat : Kitsuna Larocaille] I4k3

Blue port

L’île côtière de Blue port vit principalement du commerce et d’échange avec les autres îles aux alentours et avec les navires marchands accostant dans son port. C’est une île sans gouvernement, et sans problème… De toute façon, la population sait se défendre contre les pirates du coin, ils sont habitués. L’île est sous la responsabilité du maire, ce même dirigeant a créé une milice locale. Les habitants vaquent à leurs occupations, les marchands marchandent, les bouchers découpent leurs viandes, les boulangers pétrissent leurs pâtes, les charpentiers réparent les navires, etc. Mais ce jour n’est pas comme les autres, car en plus de navires marchands qui accostent au port, une frégate de la marine débarque. Le navire est assez imposant, mais il n’est pas le plus massif du port, en revanche, il est le plus armé. Le commodore Niao est sur le pont devant ses 200 soldats au garde-à-vous, l’officier supérieur affiche un air serein.





Messieurs, vous avez jusqu’à ce soir pour me nettoyer le navire de fond en comble, je ne tolère pas la saleté, et encore moins la paresse. Le lieutenant-colonel Quanji sera votre responsable, vous devrez lui obéir. Avec le commandant Zhuzi, nous irons en ville pour acheter des vivres pour la fin du voyage. Est-ce clair pour vous, ou préférez-vous que je répète ?!

Les soldats se taisent.

– Fort bien. Lieutenant-colonel, je vous les laisse !

Une immense montagne de muscles sort des rangs, puis il se place devant les soldats.





Nettoyez-moi ce chantier sur le champ, sinon, vous êtes privés de dîner !

Les troufions s’exécutent, et chacun part à son poste. Le commodore arrive à côté du commandant Zhuzi, pendant que son flamant orange est assis sur l’épaule gauche de son maître.





Je suis prêt, commodore, allons-y.

Les deux marins descendent du navire pour s’aventurer sur l’île. Mais un danger se dirige vers Blue port, actuellement, une caravelle pirate navigue dans la flaque. Le capitaine à son bord n’est autre qu’Arès alias le « Hérisson », il manœuvre son navire avec son équipage à travers les eaux de la flaque. Il n’a aucun mal à diriger son navire, il vient de Grand Line, et ce n’est pas la mer calme des Blues ou de Red Line qui lui fait peur. Après quelques heures dans la flaque, le navire sort. Arès est nostalgique, il est de retour sur Grand Line. Il conduit son navire jusqu’à une île côtière proche de l’entrée de Grand Line, son bateau se dirige vers Blue port pour y accomplir une mission qu’il a reçue d’une messagère de la part de son capitaine. D’ailleurs, cette messagère ne doit pas être très loin. Edward Minaro est rentré en contact avec Arès, après les récents événements de Sirup. Il lui a proposé de rejoindre sa flotte, Arès n’a pas refusé, car il sait qu’il a besoin d’allié, surtout sur Grand Line. Mais pour le rejoindre, le Protogonien doit tuer un commodore, le pirate s’est donc renseigné auprès d’un informateur peu scrupuleux contre rémunération, et celui-ci lui a donné les renseignements dont ils avaient besoin… Avant qu’Arès l’ait assassiné. La venue d’un commodore sur une île côtière ne passe pas inaperçue, et Arès se dirige vers l’île pour tuer le gradé et ramener sa tête à son futur capitaine comme preuve… La messagère est là pour assister à la réussite de la mission, et elle devra faire son rapport sur la véracité des événements.


Dernière édition par Arès le Dim 26 Fév 2023 - 4:41, édité 1 fois
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- Kitsuna, j'ai une mission importante à te confier.

- Qu'est-ce donc capitaine ?

Je m'interrogeais curieuse de savoir ce que cela pouvait être. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'Edward me confiait des missions et au vu de son air grave et calme, beaucoup trop calme même... Ca n'annonçait pas des vacances.

- Nous allons recruter un nouveau camarade et pour ce faire, je vais avoir besoin de toi. J'exige que tu te rende auprès d'un homme nommé Arès afin de me acter qu'il a bien accompli notre pacte.

Je m'attendais à quelque chose de plus effrayant, mais au final cela me paraissait totalement simple à faire !

- Avec grand plaisir capitaine ! Vous pouvez compter sur moi !


[ Sur le navire de ledit Arès ]

Le souffle du vent, cette odeur marine et un soleil réchauffant la peau. Je pouvais presque me croire en vacances sur ce bateau. J'adorais la sensation du vent dans mes poils, l'air était si frais. La seule chose que je regrettais, c'était de ne pas être à la barre pour naviguer sur les flots, matelots. Je ne comptais plus les jours, les heures, les minutes et même les secondes qui se sont écoulés depuis que j'ai rejoint le capitaine "hérisson". Ca me semblait si long loin de mon capitaine à moi...

- Hum... ?

Abattue, la tête sur le balcon de la barre navigatrice et les yeux clos, je redressais mes oreilles lorsque j'entendis un bruit de foule. Cela voulait dire que nous nous approchions du port. Enfin ! Pensais-je. Aussitôt entendu, aussitôt levée !

- Je vois que nous sommes bientôt arrivés !

M'enthousiasmais-je en chantonnant à moitié. Edward m'a fait juré d'être très gentille avec notre nouvelle recrue, d'être le plus juste. Je me demande bien pourquoi d'ailleurs, il sait pourtant que je suis une adorable mi-mink, mi-humaine qui adore le contacte avec les gens. Je ne ferais pas de mal à une mouche. Bref. À l'instant présent je souriais bêtement et niaisement comme d'habitude sans vraiment prendre en compte de ce qui allait se produire par la suite... Alors, sagement, je patientais sur le navire jusqu'à ce que nous amarrions.
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Arès et son équipage accostent sur l’île côtière de Blue port, les Berserkers se préparent à passer à l’acte. Ils se munissent de leurs armes, certains prennent une hache, d’autres brandissent leur épée, mais tous s’arment de pistolet à silex. Ils sont silencieux, ils prennent leurs armes sans dire un mot, seul le bruit des armes se fait entendre. Arès regarde ses hommes du haut du premier étage du navire, il a les bras croisés, son regard est empli de fierté. À côté de lui se trouvent ses hommes de confiance.





On dirait une bande de bêtes qui s’apprête à partir à la chasse.

Clame Daucus, la vigie du navire.





Ils font un peu flipper, quand même. Comme ce gros tas, il pourrait sourire de temps en temps.

Dis Fornacis, le médecin du navire.





Gros tas ? Tu me cherches, hein ? Gyahahahaha !!! Je vais te dire, petite merde ! Ce sont des bêtes sauvages, ils sont dressés pour obéir aux ordres de leur maître… Ils n’ont pas besoin d’avoir l’air amicaux, ce sont des animaux, rien de plus. Alors, ne fais pas chier, sauf si tu veux en prendre une dans la gueule au passage !

Affirme Alioth, le charpentier du navire.

Hmpf… Tu n’en vaux pas la peine.

Le médecin tourne la tête à l’ouest, tout en fermant les yeux.

C’est ça, regarde ailleurs, ça m’évitera de voir ta sale gueule !

Daucus se met à ricaner légèrement, tout en affichant un sourire carnassier. Fornacis et Alioth le regardent, ils ne comprennent pas pourquoi il rigole. Arès regarde dans la direction de Daucus, le « Hérisson » grimace.

Le comité d’accueil.

Daucus continue de rire, mais plus fort.

Oooooh… Mais ce sont des petits gars, ses connards de marines montrent leur cul, ils sont taillés comme Fornacis, on dirait des gamins.

Le médecin regarde les arrivants.

Ne dis pas n’importe quoi, gros tas. Ce ne sont pas les marines, mais une milice locale ou un truc du genre. Ils ne portent pas l'uniforme de la marine.

Alioth soupire.

Une milice locale… De la merde ! Pas besoin d’envoyer les gars, je vais me les faire seul, ça va me divertir avant le combat contre la marine !

Arès se pose contre le bord de son navire, Daucus cesse de rire, pendant que Fornacis s’assoit sur les marches menant au pont.

Les gars, votre commandant s’en charge, ne bougez pas.

Dit-il aux soldats qui regardent la milice. Il y a en tout une bonne trentaine de civils armés, ils ont été attirés par le drapeau de pirate.

— Hé, ici le chef de la milice de Blue port, vous n’êtes pas les bienvenus ici ! Vous allez déposer tous vos vivres dans le port, puis vous aurez cinq minutes pour dégager ! Si vous refusez, nous allons monter sur votre navire, vous botter le cul, ramasser les primes sur vos têtes, s’il y en a… Puis, nous démantèlerons votre navire morceau par morceau ! Alors, vous avez le choix entre la vie et la mort ! Vous avez dix secondes pour vous décider !

Alioth saute du navire, la montagne de muscles atterrit devant la milice. Il regarde le chef avec un air sadique, le chef ravale sa salive devant le monstre.

La mort.

Dit-il en agrippant la tête de l’ennemi avec sa paume droite immense, il presse le pauvre type comme un citron, et il en fait sortir son jus. Les civils présents au port prennent la fuite en hurlant. La milice est horrifiée devant le spectacle terrifiant auquel elle assiste, mais elle refuse de rester inactive. Elles foncent sur Alioth, celui-ci fait de même, mais il se sert du corps du chef comme bouclier. Il balaye violemment les impudents avec son bras gauche, les épées et lances se plantent dans le corps du chef. Il finit par traverser la foule, il laisse derrière lui pas moins d’une dizaine de corps. Il balance le chef sur trois gars, les types valsent dans la mer, alors qu’ils sont assommés par le choc. La milice n’en croit pas ses yeux, c’est la première fois qu’un seul pirate arrive à la mettre en difficulté. Alioth lève ses deux bras en l’air, tout en poussant un cri de guerrier.

WOOOOOOAAAAAAAAAAAHHHHH !!!

Il frappe le sol devant lui, ce dernier se fissure sous la milice, cette dernière n’en croit pas ses yeux. Alioth fonce sur elle, et d’un violent coup de pied, il brise la cage thoracique du pauvre gars. Puis, il baffe une dizaine de pauvres types qui n’ont même pas la présence d’esprit de se servir de leur arme blanche, tellement que la peur les paralyse. La dernière dizaine réagit, elle brandit ses armes à feu… Petit souci, elle a beau canarder comme pas possible, la brute a assez de boucliers pour bloquer les balles. Elle est à court de balles, et elle finit comme ses amis. Alioth est chaud, il est prêt pour le combat contre la marine. Arès prend une décision, comme il refuse que son navire puisse être endommagé lors de la bataille, il demande à Kitsuna de manœuvrer le navire plus loin, tandis que le capitaine et ses hommes débarquent au port. Arès laisse deux hommes sur l'embarcation, pour surveiller Kitsuna, mais aussi pour s’assurer de la protection du bateau. Les pirates aperçoivent de loin plusieurs navires, dont celui de la marine. Le port est vide et seuls les pirates qui s’avancent en direction de la frégate sont présents.
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L’équipage du hérisson arrive devant le bateau de la marine, les soldats remarquent la présence des individus. Un moussaillon qui passe le balai sur le pont regarde les Berserkers, mais aussi les trois lieutenants et le capitaine. En voyant les traces de sang sur l’armure d’Alioth, le mousse agrippe son balai, puis il s’approche du bord du navire en face du port.

— Hé, vous voulez quoi ? Dégagez, sinon, nous avons l’autorisation de vous faire déguerpir à coup de fusil s’il le faut !

Dit-il en tendant son balai en direction d’Arès. Le pirate croise les bras, et il regarde sérieusement le marin.

Fornacis.

Le lieutenant du « Hérisson » s’approche de son maître, il va même jusqu’à se mettre à genoux et s’incliner devant son capitaine. Il pose sa main droite sur son pectoral gauche, tout en baissant la tête.

Que puis-je pour vous, seigneur ?

Le capitaine regarde son serviteur.

Je veux que tu t’occupes des soldats, afin que le commodore sorte de sa cachette.

Fornacis est empli de joie, mais il ne la montre pas, il reste digne.

Bien, mon seigneur. Votre parole fait loi.

Il se relève, tandis que le marin est rejoint par une dizaine de soldats.

— Pardon ? Vous avez dit quoi ? Vous voulez nous éliminer ?!

Le mousse parle à Arès.

— Hé, gros débile ! Notre commodore n’est pas ici, mais si tu cherches l’embrouille, tu vas être bien reçu !

Fornacis voit rouge, il tend son bras droit devant lui, il ouvre sa paume.

Je n’autorise personne à INSULTER mon maître !

Une déflagration sort de sa paume jusqu’à brûler la dizaine de soldats, les marins hurlent tout en se déplaçant sur le navire, ce dernier est en flamme. Fornacis saute sur le pont, il va régler ça tout seul. Les marins débarquent en vitesse, ils ont à peine le temps de sortir leur arme qu’ils sont déjà attaquée par deux colonnes de flammes lancées par les deux paumes de Fornacis. Ils brûlent, tout comme leur navire. Au moins quatre-vingt-dix matelots s’enflamment avant de s’éteindre définitivement. Il ne reste plus que cent-dix soldats, certains sont moins débiles, et ils décident de rester à distance et de tirer sur l’ennemi, mais celui-ci n’a aucun mal à esquiver les tirs en se mouvant rapidement. De toute façon, le bateau est en flamme. Les soldats sautent dans l’eau, mais certains périssent en voulant s’échapper : soit ils se prennent des débris qui les tuent sur le coup, soit ils brûlent. Une chose est certaine, la moitié des marines ne sont plus là. Quanji sort de sa cabine en hâte, il constate que le bateau est en feu, et que ses soldats sont morts. Il regarde Fornacis, puis il saute du premier étage du navire pour atterrir devant l’incendiaire.

T’es qui, enfoiré ?!

Dit-il en envoyant un direct du droit, mais son coup est esquivé, l’attaque détruit une partie du rebord du navire.

Il est très fort, bien plus fort que je ne le suis. Il fait partie de la race des hommes-poissons, et ils n’aiment pas le feu. Plus ils restent en contact avec le feu, plus leur corps s’assèche, les rendant incapables de garder l’esprit clair, en plus d’affaiblir leurs atouts raciaux.

Quanji est en train de suffoquer, il transpire comme un bœuf, sa peau dégouline de sueur, elle se fripe. Les murs de flammes empêchent le commandant de fuir, sans oublier qu’il l’affaiblit à petit feu. Les soldats reviennent sur le port, ils foncent sur les pirates pour aller aider leur supérieur. Arès envoie ses larbins s’occuper des gêneurs, les Berserkers n’ont aucune pitié pour la marine. Ils n’hésitent pas à les égorger (avec leurs ongles acérés, avec leur épée), les fusiller. Ils ne laissent aucune chance aux cent-dix soldats, ils sont plus faibles que les Berserkers. Arès regarde Quanji.

Hé, où est ton commodore ?

Le marine observe le capitaine.

Va te faire foutre ! Notre commodore n’est pas là, mais jamais je ne vous dirais où il est !

Fornacis en profite pour balancer une flamme sur le boxeur, il se protège, mais son bras gauche se fait toucher. L’homme-poisson est en train de s’assécher, il n’a presque plus d’eau en lui. Il se jette sur Fornacis pour lui porter un coup fatal au torse, grâce à un puissant coup de poing.

Karaté des hommes-poissons : 100 tuiles !

Le médecin tente d’esquiver en se jetant sur le côté, mais il se fait toucher les côtes gauches ce qui l’envoie valser contre le mât principal.

Je dois avoir quatre côtes en miette, heureusement qu’il n’était pas en pleine forme, il m’aurait anéanti sur le coup.

L’homme-poisson tombe à genoux, la chaleur est trop forte pour qu’il résiste. Il tente de se diriger à quatre pattes vers la mer.

Je ne peux pas mourir… Je refuse, pas avant d’avoir été amiral… LA MORT NE FAIT PAS PARTIE DE MES PROJETS !!!

Dit-il en puisant dans ses dernières forces, il se relève en contractant ses muscles. Il est debout, fatigué, mais encore debout. Il se jette à l’eau, il retrouve ses forces. Il ne tarde pas à refaire surface en sautant sur le port, il a les pieds dans le sang des soldats qui gisent au sol. Il a perdu l’utilisation de son bras gauche à cause des nombreuses brûlures qu’il a reçues, ainsi que sur tout le corps. Il s’approche des pirates pour venger ses soldats.

Bande de salopards, je ne sais pas qui vous êtes ni ce que vous nous voulez, mais je vais vous tuer !

Arès regarde du coin de l’œil l’ennemi.

Nous sommes des pirates, nous sommes venus pour la tête de ton patron.

Quanji fronce les sourcils.

Jamais, je ne vous laisserai pas toucher au commodore Niao, plutôt crever !

Subitement, une carrure immense apparaît derrière le marin.

Trop tard.

La montagne de muscles qui est Alioth décoche un crochet au lieutenant-colonel, ce dernier bloque le coup avec son bras droit, mais il recule.

Il frappe fort ce petit emmerdeur.

Quanji se met en position de combat.

Tu vas manger mon arcane ultime : 1000 tuiles !

Son coup est interrompu par un jet de flamme, l’homme-poisson est attaqué par Fornacis du haut du navire avec sa paume droite. Le guerrier se fait brûler, il se protège. Mais un uppercut dans le ventre du marin suffit à le calmer, ce dernier agrippe le poignet droit d’Alioth.

Même si je dois mourir, je vais te casser ton poignet droit, tu seras désavantagé, étant donné que tu es droitier !

Tu as réussi à déduire que j’étais droitier avec un seul coup que je t’ai porté, bien observé. Mais tu as commis une erreur, crétin.

La montagne abat sa main gauche sur l’avant-bras droit de son ennemi, Quanji hurle en voyant son membre brisé en deux. Le lieutenant-colonel met un coup de genou sauté dans l’estomac de l’ennemi, Alioth à sa respiration coupée. Il git au sol, tout en se tenant le ventre. Quanji s’apprête à l’achever, Alioth ne peut rien faire, il n’a plus de respiration. Fornacis saute du navire, puis il allume le dos du marin avec ses deux Pyro-dial. Le lieutenant-colonel se retourne, il brave le feu, son buste est calciné. Il se trouve devant l’incendiaire, celui-ci grimace. Il met un coup de pied dans le menton du blond, et il vole en arrière. Mais il se rattrape, puis il fonce en glissant sur le sol pour asséner un coup de pied à ras de terre (un tacle). Il touche la jambe droite du grand marin, ce qui le déstabilise, puis il titube. Alioth se relève, et elle agrippe le cou du marin entre ses deux bras puissants. Il resserre son étreinte, le soldat se débat du mieux qu’il peut, mais il manque d’oxygène, et finit par s’évanouir.

Déjà ?

Il lui brise le cou.

Qu’il est fragile.

Il relâche le corps massif du marin, le voilà qu’il git au sol parmi ses soldats. Le bateau est calciné, il n’en reste plus rien.


Dernière édition par Arès le Ven 10 Mar 2023 - 22:16, édité 2 fois
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Arès regarde le navire calciné, il a les bras croisés, puis il fronce les sourcils.

On n’aurait peut-être pas dû endommager le navire, on aurait pu le voler.

Les soldats se regardent avec un air ahuri, les trois lieutenants font mine de rien.

Au lieu de faire les ignorants, allez me trouver le commodore !

Les Berserkers s’aventurent dans la ville portuaire, ils s’attaquent aux échoppes, aux maisons, aux civils qui sont restés. Le capitaine et ses trois lieutenants arrivent à leur tour, Arès se pose sur une caisse en bois devant ses hommes de confiance. Les soldats trouvent des cargaisons venant d’autres îles, un Berserker pose une caisse devant son capitaine, celui-ci lui ordonne d’ouvrir.

Oh, mais c’est ce que je crois ? Des détecteurs thermiques, ils nous seront utiles pour la suite, prenez la caisse et mettez là avec les autres pour le futur chargement sur la caravelle.

Daucus s’interroge, il regarde son capitaine qui essaye un détecteur.

Elle vient d’où cette caisse ?

Fornacis répond.

Cette île est réputée pour ses échanges commerciaux, et une technologie aussi avancée n’aurait jamais pu être conçue sur une île portuaire qui ne vit que de ses échanges commerciaux.

Alioth mâche un gigot.

Et alors, elle vient d’où ?

Fornacis examine la caisse.

J’en sais rien, mais elle ne vient pas d’ici.

Alioth continue de manger.

En gros, t’es inutile.

Le médecin grimace.

Ta gueule, tu vas t’étouffer, gros tas !

Les deux sont prêts à en venir aux mains, mais des cris venant des pirates retentissent. Les corps des forbans tombent au sol les uns après les autres, seuls les lieutenants et leur chef ne sont pas touchés. Une personne jonche les criminels, il s’agit du commodore Niao. Son flamant orange se pose sur l’épaule gauche de son maître, son bec est couvert de sang, c’est l’oiseau qui a vaincu les forbans. Le commodore est accompagné par le commandant Zhuzi qui met à terre les pirates qui lui barrent le passage avec son Katana en bambou. Daucus affiche un sourire sadique en voyant l’épéiste, il se met en avant. Arès reste assis.

Daucus, occupe-toi du rigolo. Je vais me charger du commodore.

Zhuzi grimace.

Le rigolo ? Ne me sous-estimez pas !

Niao sourcille.

Vous me connaissez ?

Le « Hérisson » se lève.

On a fait un petit détour sur ton navire avant de venir piller la ville.

Niao écarquille les yeux.

Mon équipage ?!

Alioth s’entrechoque les poings.

Je les ai butés ! Le cou du grand chauve était fragile !

Les pirates se mettent à rire, tandis que Zhuzi voit rouge.

Bande de monstres, la mort de nos amis ne sera pas vaines, nous vous le ferons regretter !

Dit-il en brandissant son Katana en bambou devant le sadique.

Au nom de la justice, vous êtes en état d’arrestation pour le pillage d’une ville, ainsi que le meurtre d’officiers et de soldats !

Arès passe en position de combat, tandis que l’oiseau s’envole dans les airs.


Dernière édition par Arès le Ven 10 Mar 2023 - 22:15, édité 1 fois
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Picpic le flamant orange, s’attaque à Fornacis et à Alioth. L’oiseau tourne autour des deux pirates, ils le regardent avec un air narquois. Picpic fonce sur les deux forbans, Alioth termine sa viande, puis il charge un coup de poing du droit. Forna reste légèrement en retrait, il croise les bras, tout en observant. L’ennemi approche, il fend les airs jusqu’à se mettre au niveau du mastoc.

— Approche, petit, petit, petit. Il ne faut pas avoir peur !

Le flamant orange fonce tout droit sur le balèze, le mastoc décoche un violent direct. Mais l’oiseau esquive en prenant de l’altitude, juste avant que le coup ne soit lancé. Picpic fait un arc de cercle en faisant un virage arrière, il s’approche dangereusement du mastodonte. Fornacis ouvre la bouche, l’intelligence du flamant l’impressionne. Le médecin remarque un détail.

 Recul, gros lard ! L’oiseau est armé, tire-toi !

— Mais qu'est-ce que tu baves ?!

L’oiseau tire au sol grâce à une paire de mitraillettes sanglée sur son dos.





Alioth reste sur place, tout en se protégeant la tête en croisant les bras devant lui. Fornacis se planque derrière une caisse en bois, elle se fait ravager par les tirs. L’oiseau se pose sur un clocher, il se lave les plumes en se léchouillant. Alioth est toujours dans la même position, mais il grimace.

— Sale bâtard… D’OISEAU DE MERDE !!!

Fornacis se relève, il n’a rien. Il constate que son pote saigne, mais il préfère rester planqué.

— L’autre débile est blessé au biceps droit, à la cuisse gauche, et à l’avant-bras droit. L’oiseau a déjà eu sa première proie, il attend que la deuxième sorte aider la première pour débouler et pour nous achever… C’est une bonne stratégie, il se sert du gros lard comme appât. Il n’est pas bête, il est même plus intelligent que certains humains. Mais il oublie une chose, l’homme restera toujours plus intelligent qu’un oiseau.

Alioth continue de hurler et d’insulter Picpic qui attend Fornacis. Le médecin décide d’agir, il est déterminé. Picpic remarque une silhouette à moitié cachée dans la ruelle où se trouve Fornacis, elle parle au musclé. L’oiseau étend ses ailes, son regard ne lâche pas la proie. La proie se jette sur Alioth en hurlant « J’arrive ! », c’est suffisant pour l’oiseau. Il prend son envol le plus rapidement possible, charge à toute vitesse. Pipic vise le corps en mouvement, ses armes sont braquées sur la silhouette, puis il arrive au niveau d’Alioth. Mais la silhouette s’écrase devant le barbare, elle ne bouge plus. L’oiseau se rend compte qu’il s’agit d’un Berserker mort, c’est un leurre. Fornacis qui est monté sur un toit de maison, sort de derrière la cheminée, et il vise l’oiseau avec la dernière recharge de son Pyro-dial.





L’oiseau remarque trop tard la colonne de flamme se dirigeant sur lui, il tente de fuir, mais son aile gauche est brûlée. Picpic perd de l’altitude, et il finit par s’encastrer dans la vitre d’une boutique. Le flamant est hors-jeu, son aile est brûlée, et il est blessé. Il perd connaissance, tandis que Fornacis aide son ami.
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Les deux guerriers que sont Zhuzi et Daucus s’affrontent, l’expert en Kendo envoie une multitude de coups de Katana en bambou sur son adversaire. Ce dernier se protège le visage avec ses bras, les coups de bambou claquent sur la peau du pirate. Le forban se fait repousser avec un coup d’estoc dans l’estomac, le pirate recule en se tenant le ventre, et en laissant couler un filet de bave. Ses yeux sont écarquillés, en plus d’être injectés de sang. Le commandant de la marine adopte une pose défensive en tenant son Katana à deux mains, et en le brandissant devant lui.

— Vous n’êtes pas de taille, rendez-vous.

Clame le soldat. Le pirate se redresse en contractant ses muscles, puis il crache par terre.

— J’vais te crever.

Dit-il en retirant son armure qu’il pose par terre. Le soldat regarde son ennemi.

— Vous vous débarrassez de votre protection, auriez-vous perdu tout sens commun ?

Daucus s’étire délicatement le bras gauche, puis il passe ensuite au droit. Une fois l’échauffement terminé, le forban fonce sur l’ennemi. Il lui décoche une dizaine de directs qui sont parés par le Katana. Daucus augmente la vitesse, ainsi que le nombre de coups. Il passe de dix coups à cent, tout en doublant sa vitesse. L’épéiste commence à avoir du mal à parer tous les coups, il est submergé, et il finit par se faire toucher violemment au torse. Les coups sont violents au point de faire reculer le commandant et de lui laisser des hématomes sur le torse.

— Keuf… Vous… Keuf… Vous êtes fort… Je vous ai sous-estimé… Keuf…

Daucus se met à rire.

— Gyahahahahahahahahaha !!! Tu n’es pas si fort que ça, tu es même pathétique !

Zhuzi ne se laisse pas démonter, il reste concentré sur le combat. Il regarde son plastron qui lui sert de protection, cette dernière est fissurée à cause des coups de Daucus. Il regarde son adversaire, puis il se met en position d’attaque. Il tend sa jambe droite derrière lui, il s’appuie sur son genou gauche, et il incline légèrement le dos. Il place son avant-bras droit au niveau des côtes du même côté, et avec la main gauche, il la place au-dessus du menton.

— Je vais vous porter mon plus puissant coup. Mon arme en Bambou ne vous tuera pas, je déteste les armes tranchantes, je préfère les armes contondantes. Avec mon coup final, je vais vous neutraliser sur place, et je pourrai rejoindre mon commodore.

Daucus tend les mains devant lui.

— Je vais bloquer ton coup.

Zhuzi attaque, il se jette sur le pirate. Il envoie un coup d’estoc visant la gorge du forban, le criminel attrape le Katana, mais il ne freine pas sa course, et il se prend le coup dans la gorge. La puissance de l’attaque a été amoindrie grâce au blocage imparfait du pirate. Après s’être pris l’attaque, Daucus git au sol. Il se tient la gorge, alors qu’il grimace de douleur. Le marin reprend sa pose défensive.

— Je vous avais prévenu, rendez-vous ou ce sera la mort.

Le pirate affiche un sourire sadique, il ne peut plus parler, alors il fait un geste fort, un doigt d’honneur de la main droite.

— Quelle vulgarité, vous n’êtes pas un exemple pour les futures générations. Si vous vous rendez, vous serez conduit en prison, mais vous serez encore vivant !

La vigie joint son index à son majeur (celui qui sert au doigt d’honneur), puis lève les deux doigts. Soudainement, le sabre du marin se met à gonfler de plus en plus jusqu’à exploser à bout portant, le marin est couvert de sang, ses protections sont brûlées. Il recule de quelques pas, il essaye de comprendre ce qu’il s’est passé. Il retire ce qui lui reste de masque, laissant apparaître un visage ensanglanté et légèrement brûlé. Le forban lève une deuxième fois ses doigts, le plastron se met à gonfler, Zhuzi le retire à temps. Une explosion projette le marin au sol après l’avoir traîné sur quelques mètres. Le marin est blessé, il est à genoux, et il crache du sang.

 Que se passe-t-il ?

Il voit double.

 Merde… Qu’a-t-il fait ?

Il décide de se relever, il a les bras ballants, puis il souffle comme un bœuf. Les différentes explosions l’ont édenté, sans oublier de mentionner sa peau qui est couverte de brûlures. Il regarde son ennemi avec férocité.

— Il a créé ou généré deux explosions : mon Katana et mon plastron. Il a réussi à les faire exploser, mais comment ? Il a touché mon Katana en voulant le bloquer avec ses mains, et il a touché mon plastron avec ses poings… Mis à part cela, il n’y a aucun autre facteur commun entre mon plastron et mon Katana. Il pourrait créer des détonations en touchant des objets avec ses mains ? Je dois rester loin de lui, et je pourrai le vaincre à distance. Mais j’ai besoin d’une protection, tiens, je vais prendre la sienne qu’il a jetée tout à l’heure.

Zhuzi se baisse, tout en gardant un œil sur le pirate, et il ramasse l’armure qui git à ses pieds. Il l’enfile, elle est un peu trop grande, mais ça passe.

— J’ai compris comment marche votre pouvoir. Vous avez mangé un fruit du démon, je me trompe ? Peu importe, j'ai compris comment vous faites exploser une cible, en la touchant. Mais figurez-vous que je vais tout faire pour vous maintenir à distance, vous êtes finis !

En effet, Daucus a mangé le Pamu Pamu no Mi, ce pouvoir lui permet de faire exploser de l’intérieur des objets non-organiques, et même son propre corps. Daucus tourne la tête vers l’affrontement d’Alioth ainsi que de Fornacis contre Picpic qui se déroule à quelques rues plus loin. Il aperçoit une énorme colonne de feu, et il entend Picpic s’écraser dans une boutique. Zhuzi n’aime pas être ignoré.

— Je vais vous apprendre les bonnes manières, vous devez respecter votre adversaire !

Le balafré se retourne, il a retrouvé l'usage de la parole.

— Pourquoi ? Puisque tu es déjà mort.

Le pirate lève les deux doigts et son armure gonfle, le commandant est trop fatigué pour être réactif. La protection explose sur le marin, ce dernier s’éparpille dans tous les coins. La vigie se redresse.

— Je vais devoir racheter une nouvelle armure.

Dit-il en se dirigeant vers Fornacis et Alioth.
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Une pluie de coups ravage la ville portuaire, c’est Arès qui tente de tuer son ennemi. Mais le commodore Niao est plus rapide que le pirate, il n’a aucun mal à esquiver les attaques. Le commodore utilise le Soru pour se mouvoir, il échappe à la portée de l’ennemi. Le combat a commencé depuis dix minutes, le pirate n’arrive pas à toucher son ennemi depuis dix minutes. Il commence à fatiguer, le capitaine transpire, tout en regardant le marine apparaître deux kilomètres plus loin.

— C’est quoi cette rapidité ? Je n’ai jamais vu ça, qu’est-ce qu’il est emmerdant !

Niao regarde le pirate avec un air arrogant.





— Bon, c’est quand qu’on s’y met ? Je commence à m’ennuyer, moi !

Il en fait exprès pour provoquer le capitaine, le marine est réputé pour être un fin psychologue, il arrive à percevoir la faiblesse des uns, et de s’en servir contre eux. Il teste la nervosité de l’ennemi. Le capitaine décide de jouer le jeu, il a très bien compris ce qu’attendait Niao de lui, alors il simule de la nervosité.

— Ne te fous pas de ma gueule, je vais te tuer !!!

Dit-il en s’élançant en direction de son adversaire. Ce dernier sourit, il pense que sa ruse a fonctionné. Il voit le forban foncer tout droit dans sa direction avec la bave aux lèvres, et les yeux révulsés.

— Pauvre idiot.

Il utilise le Soru, et il disparaît pour apparaître devant Arès.

— La colère est mauvaise conseillère ! Mange ça, Shigan !

Il vise la gorge du pirate, mais celui-ci agrippe son poignet droit avec sa main droite. Le marin est étonné, il ne comprend pas ce qui vient de se passer.

— Il vient de bloquer mon Shigan, comment a-t-il fait ? Il est censé être énervé, normalement, la colère rend aveugle. J’ai compris, ça doit être un coup de chance.

Pense-t-il. Le commodore envoie un Shigan avec sa main gauche, mais c’est le même résultat, le poignet est bloqué par la main de l’ennemi.

— Merde, ce n’est pas un coup de chance ! Il faisait semblant d’être énervé, merde, il m’a eu !!!

Arès envoie un coup de genou sauté dans l’estomac du commodore, ce dernier est projeté sur plusieurs mètres plus loin, tout en ayant le souffle coupé. Il passe à travers un mur, et il atterrit dans une boulangerie. Le marin se relève, il est étonné de la force de son ennemi.

— Putain, il n’est pas mauvais. Finis de m’amuser, je vais en finir !

Il utilise le Soru pour se rapprocher le plus près possible de son ennemi, mais il le contourne, et lorsqu’il est derrière le pirate, il lui lance un Rankyaku.

— Prends ça !

Arès écarquille les yeux, c’est la première fois qu’il voit une lame d’airs créer avec autre chose qu’une lame. Le forban esquive la lame, l’attaque tranche la façade d’une maison en deux. Le marin sourcille.

— Mais qu’est-ce que tu es, petit monstre ?

S’étonne-t-il en regardant la nouvelle apparence d’Arès. Le torse de ce dernier est recouvert d’une épaisse fourrure, tout comme son visage, il a des crocs à la place des dents, sans oublier qu’il a une queue de Mandrill. Son apparence est davantage simiesque qu’humaine.

— Je comprends, c’est grâce à ça que tu as esquivé le Rankyaku… Je vais te tuer, sale monstre.

Le marine lance un deuxième Rankyaku, mais cette fois en utilisant le Soru. Il lance la lame d’air, puis il disparaît. Il utilise cette tactique plusieurs fois, il veut fatiguer l’ennemi et le désorienter. Les lames sont esquivées, et elles tranchent le paysage. Arès se faufile à travers la ville, il passe par les rues, par les maisons, et même sur les maisons. Mais tout finit par être scié en deux par le Rankyaku. Le commodore commence à s’épuiser, il n’avait pas prévu que l’ennemi aurait autant d’endurance, c’est ce qui fait la force des Zoan, en plus de leur incroyable résistance. Arès esquive chaque attaque sans difficulté, tout en se rapprochant du commodore. Ce dernier saute dans les airs, et il utilise ses deux jambes, deux lames d’airs foncent sur le pirate, celui-ci fait un énorme bond dans les airs. Les lames tranchent un mur sans problème. Le primé fait une roulade dans les airs, juste au-dessus du marin, et il lui envoie un violent coup de queue sur le crâne. Le marine s’écrase au sol, il n’a rien vu venir. Le pirate atterrit sur un toit, il croise les bras, tout en affichant un air suffisant.

— Tss… C’est trop facile. Je suis déçue, en revenant sur Grand Line, j’aurais pensé trouver un adversaire à ma hauteur, quelqu’un qui aurait pu m’égaler. Mais apparemment, je me serais trompé. Si c’est ça la force d’un commodore, il faudrait au moins un amiral pour me vaincre !

Le commodore se relève, il a mal au crâne. Mais ce qui lui fait le plus mal, ce sont les paroles blessantes du pirate.

— Espèce de merde… Tu oses te moquer d’un représentant de la justice ! Aucun amiral ne débarquera ici, certainement pas pour toi ! Car je vais te vaincre, et je te conduirais en prison ! Vous autres pirates, vous n’êtes que des assassins, vous faites le mal sans vous soucier de vos victimes ! Je n’ai pas le droit, non, je n’ai pas le droit de vous laisser gagner ! Si je vous laisse gagner… Qu’est-ce que je vais dire à mes soldats et aux civils qui sont morts par votre faute lorsque je les retrouverais dans l’autre monde, hein ?! Quelle sera mon excuse ?!

Dit-il en se relevant, il serre les poings si fort que du sang sortent de ses paumes.

— Je vais te tuer, même si je dois en mourir ! Soru !!!

Il disparaît soudainement. Mais quelque chose a changé, Arès peut voir ses déplacements, sa forme de Zoan a amélioré ses sens. Non seulement il voit le déplacement, mais il l’entend. Niao fonce directement sur son adversaire tout en donnant des coups de Shigan droit devant lui, le pirate n’esquive pas, il contracte ses muscles, tout en restant sur place.

 Shigan : Pluie de douleur !

Une centaine de Shigan s’abat sur le corps du pirate, transperçant ce dernier. Après l’attaque, le commodore utilise ses dernières forces pour faire un Soru, afin de s’éloigner de l’ennemi. Il halète, il est extrêmement fatigué. Le marin est accroupi, il regarde le monstre qui saigne.

— Je… Keuf*… Putain… Il a morflé… Pfiou…

Arès pousse un cri strident, il relâche ses muscles. Le sang coule à plus grande échelle, la contraction des muscles a permis au forban de créer une défense contre les attaques Shigan. Même si les index guns ont perforé la peau du Zoan, ils n’ont pas réussi à aller plus loin que les muscles.

— C’était ton maximum ? Juste pour savoir, vu que c’était faible comme ultime attaque.

Le commodore est étonné, le monstre est encore vivant. Arès se déplace vers le commodore, celui-ci tente de fuir. Mais même en courant, il est trop fatigué pour semer le forban, et ce dernier le rattrape en marchant. Arès lui met une balayette, le marin s’écrase au sol.

— Que nous voulez-vous, pourquoi vous en prendre à nous ? Que vous a-t-on fait, mis à part que nous sommes des marins ?

Arès pose son pied droit sur le dos du marine, puis il passe en forme hybride de Mandrill, le niveau au-dessus de la forme partielle qu’il a précédemment adapté.





Ce n’est pas personnel, j’ai reçu la mission de t’exécuter, si ça peut te rassurer, dis-toi que ça aurait pu être quelqu’un d’autre, mais celui qui m’envoie t’a choisi spécialement. Ton trépas signera le début de mon ascension, tu devrais en être honoré. Je dois ramener ta tête, mais je n’ai pas pris mon glaive. Je vais y aller à l’ancienne, ça va faire très mal.

Arès agrippe le cou du marin, et il tire sur ce dernier avec puissance. Niao est conscient de ce qui lui arrive, mais il ne peut rien faire. La tête se sépare du corps après trente secondes de lutte, Arès laisse les restes du gradé sur le toit de la maison. Il retrouve sa forme humaine, puis il retrouve ses compagnons qui sont aussi dans un piteux état. Daucus remarque la tête du commodore, cela le fait sourire. Alioth rigole, tandis que Fornacis se plaint de porter le charpentier blessé. Le médecin suggère de fouiller le navire de la marine, on ne sait jamais. Fornacis trouve un Log pose dans la cabine du commodore, il a été épargné par les flammes. Les pirates arrivent devant leur bateau mis à l’abri par Kitsuna et le Berserker qui est resté avec elle avant le début de la bataille contre la marine. Arès pose la tête du commodore devant la Minks.

— Voilà, ma part du contrat est remplie. Fais-le savoir à ton capitaine.

Arès part se reposer dans sa cabine, le navire met les voiles pour déposer Kitsuna.

Techniques:
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