Rosier Del'Mar « Milady »
Sexe : Homme - parfois Okama
Race : HumainMétier : grand imposteur - agent du CP8.
Groupe : Cipher Pol, huitième pôle.
But : Devenir richissime, trouver l’amour, et découvrir qui étaient ses véritables parents.
Équipement : Baguette climatique, nécessaire de maquillage professionnel made in Kamabakka, impressionnante panoplie de tenues, perruques et accessoires vestimentaires, nécessaire de crochetage deluxe.Parrain : //
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Techniquement un reroll, en un sens...
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Personne ? Je n'ai pas de compte actif depuis très longtemps, je voulais reprendre depuis le début sans reprendre un de mes anciens personnages.
Codes du règlement :
Description physique
Dossier M1L4d7 - Pré-interrogatoire - top secret.
Dial à conserver dans les archives du Cipher Pol, paroles de l’équipière de l’agent ayant compilé le dossier.
« Ici l’agent Schmidt, CP8.
C’est moi qui ait neutralisé le sujet lorsque je l’ai surpris la main dans le sac en train de nous cambrioler. Je ne m’attendais cependant pas à ce qu’il résiste autant, surtout à coups d’éclairs et de grêlons, mais passons. Mr. Dew ne va pas tarder à effectuer son interrogatoire, mais la procédure m’impose d’en faire son portrait, pour les archives.
Le sujet est un homme de grande taille, bien que mon impression puisse être légèrement faussée par les talonnettes de ses chaussures. Des cheveux noirs comme de l’obsidienne, coiffés en bataille sur sa tête, lui donnant un air bohème chic qu’il a l’air de cultiver. La mâchoire anguleuse, le menton pointu, le jeune homme possède une peau bien pâle, un teint cireux comme de la craie dont il semble fier. Je note la présence de poudre blanche sur ses joues et ses tempes pour en rehausser la blancheur, comme s’il faisait exprès d’avoir l’air aussi spectral. Je remarque également l’usage léger de cosmétiques autour de ses yeux fins, un fard argent à peine perceptible sur sa peau de perle ainsi qu’un subtil coup de khôl. La manière dont le maquillage a été appliqué témoigne d’un savoir-faire certain et d’années d’expérience en la matière. En l'occurrence, il est parfaitement parvenu à rendre son regard de renard aussi perçant que possible. Je suspecte qu’il n’use de lentilles de couleur pour conférer à ses yeux noisettes ces reflets ambrés. Il n’a cessé de me narguer avec son sourire carnassier lorsque je l’ai menotté dans la salle d’interrogatoire ; son rictus creuse les fossettes de ses joues tendues comme des tambours. Sur ses lèvres, une couche de brillant irisé ne cessait de luire au moindre mouvement de sa bouche. Il savait parfaitement ce qu’il faisait ; il attend qu’une chose, que Dew n’arrive pour opérer son charme sur lui.
Le plus étrangement du monde, le sujet nous a donné l’emplacement exact de ses affaires. J’ai pu rapatrier plusieurs malles et valises qui débordent de vêtements en tous genres. J’y ai trouvé des costumes et chemises cintrés, des souliers de gentilhomme, comme la tenue qu’il porte actuellement, bien que légèrement dépareillée. Il y avait également plusieurs paquets de cigarettes. Mais aussi de nombreuses tenues pour femmes : robes, collants, escarpins, tenues de gala, boas de plumes, etc. Dans un coffret, j’ai découvert des parures bon marché, sans doute pour parfaire ses déguisements féminins. Dans plusieurs malles à chapeau, il y avait des perruques poudrées à la place de couvre-chefs, et des bourses de berries savamment cachées ça et là, un peu partout. Le plus surprenant fut sans doute les fruits de ses larcins, dissimulés dans des doubles compartiments de ses valises. Le jeune homme savait se grimer et agir en tant que femme pour arriver à ses fins, se transformant à s’y méprendre en véritable lady.
Sans maquillage, il ne ressemble pas particulièrement à une femme et n’est pas spécialement androgyne ; d’autant plus qu’il est suffisamment bien bâti, sans être extrêmement musclé ni un malingre sans chair. Non, il doit être capable d’user de ces montagnes d’artifices pour se transformer. Et,à en juger par les butins que j’ai trouvés, cet homme est bel est bien la Milady dont tout le monde parle et qui a ébranlé les riches personnalités des Blues. Cet état de fait ferait de lui un acteur suffisamment convaincant pour se faire également passer pour une femme dans sa gestuelle et ses manières. Même moi, je peine à y croire. À le regarder assis avachi, menotté sur sa chaise, derrière ses bésicles teintées à chaînettes, j’ai du mal à m’imaginer une fausse mondaine ou une voleuse virtuose. Et cette manie de toujours secouer sa tête pour y rabattre quelques mèches devant ses yeux, cela a le chic pour me mettre en furie. Le sujet a de la chance que je ne procède pas moi-même à son interrogatoire, j’aurais coupé ces cheveux rebelles à l’aide de mes pinces. Il donne fréquemment des sobriquets délicats à ses interlocuteurs. Dew a été surnommé darling, ou sweetie, à de nombreuses reprises. Quant à moi, j’ai été affublée de deary au moins trois fois.
Je vais devoir donner un coup d’escargophone à l’admin’ Cles pour la renseigner sur les raisons de notre retard. J’espère que Dew saura s’en tenir avec le sujet, il a l'air d'avoir les mains baladeuses.
Hé mais... ! Où est ma cuisse de dinde...?! »
C’est moi qui ait neutralisé le sujet lorsque je l’ai surpris la main dans le sac en train de nous cambrioler. Je ne m’attendais cependant pas à ce qu’il résiste autant, surtout à coups d’éclairs et de grêlons, mais passons. Mr. Dew ne va pas tarder à effectuer son interrogatoire, mais la procédure m’impose d’en faire son portrait, pour les archives.
Le sujet est un homme de grande taille, bien que mon impression puisse être légèrement faussée par les talonnettes de ses chaussures. Des cheveux noirs comme de l’obsidienne, coiffés en bataille sur sa tête, lui donnant un air bohème chic qu’il a l’air de cultiver. La mâchoire anguleuse, le menton pointu, le jeune homme possède une peau bien pâle, un teint cireux comme de la craie dont il semble fier. Je note la présence de poudre blanche sur ses joues et ses tempes pour en rehausser la blancheur, comme s’il faisait exprès d’avoir l’air aussi spectral. Je remarque également l’usage léger de cosmétiques autour de ses yeux fins, un fard argent à peine perceptible sur sa peau de perle ainsi qu’un subtil coup de khôl. La manière dont le maquillage a été appliqué témoigne d’un savoir-faire certain et d’années d’expérience en la matière. En l'occurrence, il est parfaitement parvenu à rendre son regard de renard aussi perçant que possible. Je suspecte qu’il n’use de lentilles de couleur pour conférer à ses yeux noisettes ces reflets ambrés. Il n’a cessé de me narguer avec son sourire carnassier lorsque je l’ai menotté dans la salle d’interrogatoire ; son rictus creuse les fossettes de ses joues tendues comme des tambours. Sur ses lèvres, une couche de brillant irisé ne cessait de luire au moindre mouvement de sa bouche. Il savait parfaitement ce qu’il faisait ; il attend qu’une chose, que Dew n’arrive pour opérer son charme sur lui.
Le plus étrangement du monde, le sujet nous a donné l’emplacement exact de ses affaires. J’ai pu rapatrier plusieurs malles et valises qui débordent de vêtements en tous genres. J’y ai trouvé des costumes et chemises cintrés, des souliers de gentilhomme, comme la tenue qu’il porte actuellement, bien que légèrement dépareillée. Il y avait également plusieurs paquets de cigarettes. Mais aussi de nombreuses tenues pour femmes : robes, collants, escarpins, tenues de gala, boas de plumes, etc. Dans un coffret, j’ai découvert des parures bon marché, sans doute pour parfaire ses déguisements féminins. Dans plusieurs malles à chapeau, il y avait des perruques poudrées à la place de couvre-chefs, et des bourses de berries savamment cachées ça et là, un peu partout. Le plus surprenant fut sans doute les fruits de ses larcins, dissimulés dans des doubles compartiments de ses valises. Le jeune homme savait se grimer et agir en tant que femme pour arriver à ses fins, se transformant à s’y méprendre en véritable lady.
Sans maquillage, il ne ressemble pas particulièrement à une femme et n’est pas spécialement androgyne ; d’autant plus qu’il est suffisamment bien bâti, sans être extrêmement musclé ni un malingre sans chair. Non, il doit être capable d’user de ces montagnes d’artifices pour se transformer. Et,à en juger par les butins que j’ai trouvés, cet homme est bel est bien la Milady dont tout le monde parle et qui a ébranlé les riches personnalités des Blues. Cet état de fait ferait de lui un acteur suffisamment convaincant pour se faire également passer pour une femme dans sa gestuelle et ses manières. Même moi, je peine à y croire. À le regarder assis avachi, menotté sur sa chaise, derrière ses bésicles teintées à chaînettes, j’ai du mal à m’imaginer une fausse mondaine ou une voleuse virtuose. Et cette manie de toujours secouer sa tête pour y rabattre quelques mèches devant ses yeux, cela a le chic pour me mettre en furie. Le sujet a de la chance que je ne procède pas moi-même à son interrogatoire, j’aurais coupé ces cheveux rebelles à l’aide de mes pinces. Il donne fréquemment des sobriquets délicats à ses interlocuteurs. Dew a été surnommé darling, ou sweetie, à de nombreuses reprises. Quant à moi, j’ai été affublée de deary au moins trois fois.
Je vais devoir donner un coup d’escargophone à l’admin’ Cles pour la renseigner sur les raisons de notre retard. J’espère que Dew saura s’en tenir avec le sujet, il a l'air d'avoir les mains baladeuses.
Hé mais... ! Où est ma cuisse de dinde...?! »
Description psychologique
Dossier M1L4d7 - Post-interrogatoire - top secret.
Dial à conserver dans les archives du Cipher Pol, paroles de l’agent ayant compilé le dossier.
« Ici l’agent Dew, CP8.
J’ai dû quitter la salle d’interrogatoire, le sujet commençant à me faire des avances insistantes à l’aide de sa jambe.
Je peine à croire que Milady ne soit en réalité que ce jeune homme. Le dénommé Rosier est parvenu à tromper son monde depuis tout ce temps en faisant croire au monde que Milady était une femme. Il semble posséder des capacités d’imposture et de tromperie hors du commun, bien loin du simple menteur ou de l’arnaqueur de marché. Non, on a affaire à un vrai cador dans le domaine. Manipuler son monde, ça a l’air d’être son dada. Et quand je vois tout ce qu’il a réussi à voler, j’en conclus qu’il a bien peaufiné sa maîtrise en la matière. Tout ce qu’il avait dérobé et qui était encore en sa possession a été confisqué, mais à en juger par ces trésors notre sujet possède une appétence pour tout ce qui est de valeur. Ses méthodes méticuleuses et les voies par lesquelles les met en œuvre nous apprennent, de concert avec sa nature volubile, qu’il est d’une rare extravagance. Il sait qu’il plaît, de par son apparence, ses manières, sa verve bien aiguisée, et visiblement aime plaire. Je ne peux compter le nombre de clins d’œil, de sourires équivoques ou de mouvements de lèvres qu’il m’a lancé durant l’interrogatoire. Plus que de plaire, il aime séduire, et je suspecte qu’il ne considère la séduction comme un jeu de conquête qui le grise ou le transporte ; certains préfèrent l’alcool, d’autres la drogue… Il s’avèrerait que, dans son cas, cela soit de faire du charme.
Courtiser, éblouir, tromper, manipuler… Milady, non… Rosier ne semble pas être une personne aussi affable qu’il en a l’air. Cela me semble être une façade qu’il est parvenu à se construire pour embobiner ses interlocuteurs. Il y a quelque chose derrière cette personnalité pleine de panache sur lequel je ne parviens pas à mettre le doigt, quelque chose de sombre, d’électrique. Mon mantra n’a cessé de s’affoler à chaque fois qu’il fait mention de ses conquêtes, même quand il a essayé de me séduire moi-même. J’ai ressenti une envie certaine mais également une intense solitude. Il n’a pas juste besoin de voler des objets de valeur, mais aussi des cœurs afin de combler cette solitude, j’en suis certain. D’après son récit, cette solitude pourrait être due au mystère de sa naissance tout comme au départ de son île natale. Ce facteur pourrait en faire un individu relativement imprévisible…
Outre sa propension à mentir et à draguer, je note une chaleureuse ferveur de la part du sujet lorsqu’il évoque son île natale ainsi que l’art de la météo, qu’il semble tenir de sa mère. Il semble chérir ces souvenirs et a l’air d’avoir vécu un passé heureux lui ayant apporté énormément de motivation. Il semble être porté par ces moments de bonheur et agit en leur nom. Je me permet de relever ce point, ce dernier étant suffisamment rare au sein de la junte criminelle. Mais je ne dirais pas non plus qu’il puisse faire preuve d’insouciance, plutôt d’une odieuse désinvolture qui l’emplit d’une allégresse que je qualifierais des plus insolentes. Sa joie serait presque contagieuse s’il n’était pas aussi excessif et démonstratif dans ses avances ; là, elle me paraît surtout… passionnée.
Nous l’avons capturé et il a tout avoué de lui-même, a même donné les objets volés en guise de bonne foi. Je ne voudrais pas manquer de zèle, le Cipher Pol n’a aucunement besoin de Rosier Del’Mar… Mais nous ne pouvons nous permettre de nous priver de Milady.
Je vais transmettre le dossier à un administrateur. Il faut le garder entre nos griffes. »
J’ai dû quitter la salle d’interrogatoire, le sujet commençant à me faire des avances insistantes à l’aide de sa jambe.
Je peine à croire que Milady ne soit en réalité que ce jeune homme. Le dénommé Rosier est parvenu à tromper son monde depuis tout ce temps en faisant croire au monde que Milady était une femme. Il semble posséder des capacités d’imposture et de tromperie hors du commun, bien loin du simple menteur ou de l’arnaqueur de marché. Non, on a affaire à un vrai cador dans le domaine. Manipuler son monde, ça a l’air d’être son dada. Et quand je vois tout ce qu’il a réussi à voler, j’en conclus qu’il a bien peaufiné sa maîtrise en la matière. Tout ce qu’il avait dérobé et qui était encore en sa possession a été confisqué, mais à en juger par ces trésors notre sujet possède une appétence pour tout ce qui est de valeur. Ses méthodes méticuleuses et les voies par lesquelles les met en œuvre nous apprennent, de concert avec sa nature volubile, qu’il est d’une rare extravagance. Il sait qu’il plaît, de par son apparence, ses manières, sa verve bien aiguisée, et visiblement aime plaire. Je ne peux compter le nombre de clins d’œil, de sourires équivoques ou de mouvements de lèvres qu’il m’a lancé durant l’interrogatoire. Plus que de plaire, il aime séduire, et je suspecte qu’il ne considère la séduction comme un jeu de conquête qui le grise ou le transporte ; certains préfèrent l’alcool, d’autres la drogue… Il s’avèrerait que, dans son cas, cela soit de faire du charme.
Courtiser, éblouir, tromper, manipuler… Milady, non… Rosier ne semble pas être une personne aussi affable qu’il en a l’air. Cela me semble être une façade qu’il est parvenu à se construire pour embobiner ses interlocuteurs. Il y a quelque chose derrière cette personnalité pleine de panache sur lequel je ne parviens pas à mettre le doigt, quelque chose de sombre, d’électrique. Mon mantra n’a cessé de s’affoler à chaque fois qu’il fait mention de ses conquêtes, même quand il a essayé de me séduire moi-même. J’ai ressenti une envie certaine mais également une intense solitude. Il n’a pas juste besoin de voler des objets de valeur, mais aussi des cœurs afin de combler cette solitude, j’en suis certain. D’après son récit, cette solitude pourrait être due au mystère de sa naissance tout comme au départ de son île natale. Ce facteur pourrait en faire un individu relativement imprévisible…
Outre sa propension à mentir et à draguer, je note une chaleureuse ferveur de la part du sujet lorsqu’il évoque son île natale ainsi que l’art de la météo, qu’il semble tenir de sa mère. Il semble chérir ces souvenirs et a l’air d’avoir vécu un passé heureux lui ayant apporté énormément de motivation. Il semble être porté par ces moments de bonheur et agit en leur nom. Je me permet de relever ce point, ce dernier étant suffisamment rare au sein de la junte criminelle. Mais je ne dirais pas non plus qu’il puisse faire preuve d’insouciance, plutôt d’une odieuse désinvolture qui l’emplit d’une allégresse que je qualifierais des plus insolentes. Sa joie serait presque contagieuse s’il n’était pas aussi excessif et démonstratif dans ses avances ; là, elle me paraît surtout… passionnée.
Nous l’avons capturé et il a tout avoué de lui-même, a même donné les objets volés en guise de bonne foi. Je ne voudrais pas manquer de zèle, le Cipher Pol n’a aucunement besoin de Rosier Del’Mar… Mais nous ne pouvons nous permettre de nous priver de Milady.
Je vais transmettre le dossier à un administrateur. Il faut le garder entre nos griffes. »
Biographie
Dossier M1L4d7 - interrogatoire - top secret.
Dial à conserver dans les archives du Cipher Pol, enregistrement du sujet en personne.
« Vous voulez l’histoire depuis le début ? Le vrai début ? Prenez de quoi boire, grignoter, j’veux bien de l’eau claire d’Alubarna si vous avez ; paraît que l’eau des oasis d’Alabasta sont les plus désaltérantes du monde. Il faudrait pas que j’ai la gorge sèche si je dois déballer mes petits secrets, pas vrai sweetie ?
Je suis né il y a vingt-sept ou vingt-huit ans. Oui, je ne précise pas la date exacte, pour la simple et bonne raison que, moi même, je ne la connais pas. Mes parents, ou du moins l’un d’entre eux, est mort lorsqu’un galion a sombré sur Grand Line, seconde voie. Il, ou elle, m’a mis dans un coffre alors que je n’étais qu’un nourrisson et m’a jeté par-dessus bord avant que le navire ne chavire. Je ne sais rien de plus au sujet de ma naissance. Tout ce que j’ai de mes parents, c’est la paire de lunettes que j’ai sur le nez. Et là, seul dans ma boîte rembourrée de coussins, j’ai vogué du large jusqu’à une île toute particulière. Cette île est le summum de la fantaisie, de l’élégance et du panache, un paradis rêvé pour tous les amoureux de la beauté : Kamabakka, l’île des travestis. J’ai été trouvé au matin, enfin c’est qu’on m’a appris, par un des résidents du royaume des okamas. Tellement ému par ma découverte, il a décidé de devenir ma mère. L’Okama Queen, celle ayant précédée Miss Don Tea, a autorisé ma mère, Pink Diamond, à m’adopter. J’ai donc été baptisé « Rosier », parce que je suis aussi magnifique qu’un buisson de roses ! Et on m’a attribué le nom Del’Mar car, malgré tout, c’est l’océan qui m’avait apporté jusqu’ici ; et on ne voulait pas que j’ignore cet état de fait, ni que personne ne l’oublie. Je suis donc un anonyme pas si inconnu, un fils de l’océan et de l’amour pailleté.
La vie à Kamabakka a été somme toute remarquablement agréable. Ma mère tenait un salon de coiffure dans lequel toute l’île affluait pour profiter de ses talents. Et quel talent ! Pink Diamond usait de ses magnifiques pouvoirs pour coiffer ses clientes, leur dresser sur la tête des poufs et perruques sensationnels, plus vertigineuses et spectaculaires que les palais de vos Dragons. L’art de la météo, une sorte de magie qu’elle a appris sur son île natale, un pays céleste au-dessus des nuages. J’ai zappé le nom, mais y a une école qui s’est ouverte récemment dessus pour apprendre. Bah, pas eu besoin d’aller à l’école moi, darling, j’ai eu ma mère pour m’enseigner. Où j’en étais déjà ? Ah, oui, le salon. Les reines de Kamabakka qui passaient par là se bousculaient pour se faire coiffer mais aussi pour s’amuser à me maquiller, m’habiller. Un jour j’étais un marin, le lendemain une princesse, le jour suivant un empereur pirate, etc. De petits jeux d’enfant, mais ça m’a permis d’apprendre à correctement me farder et me déguiser, des leçons qui me seront bien utiles pour le reste de ma vie ! Mais toutes m’ont appris ce qui allait cimenter le reste : mon amour pour tout ce qui brille.
Quoi une pause ? On vient de commencer ! Mais je m’en fiche que ça soit l’heure de déjeuner !
Me laissez pas seul dans ce trou à rat, oh !
…
Rapportez moi au moins une assiette de fricassée de lambis ! Et oubliez pas l’eau d’oasis ! »
~
« Wow, une briquette de Belmer-Juice et une cuisse de dinde. On vous gâte pas tant que ça à la cantine, pas vrai darling ? Et vous m’avez apporté quoi ? Une toastinette et un verre de rien… Wah, pas la peine de faire le malin non plus, j’ai chipé une cuisse de volaille à un de vos collègues avant l’interrogatoire. Qui est suffisamment débile pour se balader avec un cuissot de viande dans sa poche ?!
Bon, passons, ça commence à m’ennuyer, je préfère recommencer à parler de moi. J’ai dis quoi avant que vous partiez ? Ah oui ! Mon amour pour ce qui brille… Il me fallait tout ce qui semblait avoir de la valeur. Les bijoux, les ornements, les épingles à cheveux, même les sequins des robes y passaient. Ma chère maman me disait sans arrêt, en poussant sur sa voix de fausset, « Mon petit Diamant merveilleux, si tu dérobes les queens de cette île de tous leurs apparats, de quoi auront-elles l’air ? De pauvres parvenus pardi ! ». Elle avait pas tort, mais avant d’être le bel adonis que je suis aujourd’hui, j’avoue avoir été un mauvais garnement une fois ado… Alors, au lieu de chaparder les joyaux de mes chères marraines, je me mettais à détrousser les voyageurs de passage. Ils sont pas beaucoup à rester longtemps sur Kamabakka ; l’okama-way et ses délices ne plaisent pas à tout le monde. J’ai appris à faire les poches en toute discrétion, briser les verrous avec des épingles et des trombones que j’empruntais au salon de mère. Ils partaient parfois si vite qu’ils remarquaient même pas qu’ils avaient été volés ; et aucun n’osaient revenir pour réclamer leur bien, ils avaient été terrorisés par la prestance écrasante des okamas !
À force de pratique, aucun verrou n’est venu à me résister ; que cela fussent des cadenas, serrures, coffres, à codes ou à cylindres… Je peux tous les déverrouiller. Ça avait bien impressionné un ex-amant dressrosien d’ailleurs ; hé oui, ses menottes n’étaient pas aussi serrées que les vôtres ! J’étais de plus en plus audacieux, j’allais jusque dans les cales de leurs navires pendant qu’ils étaient occupés à courir sur la plage, poursuivis par des hordes d’okamas. Une fois, je suis même descendu dans un sous-marin. Je crois que c’était un des vôtres, mais volé par des pirates. Cette fois j’ai dû utiliser ma baguette climatique pour faire péter le verrou de leur coffre en jouant avec des vagues de chaleur et des éclairs. Ils s’apprêtaient à revenir, fallait que je me dépêche. Vous l’aurez compris, j’ai fait les quatre cent coups pendant ma puberté. J’avais que ça à faire à Kamabakka ; mais ça restait amusant, surtout quand on doit s’échapper d’un vaisseau affublé d’une robe meringue qu’on m’avait forcé à mettre une heure plus tôt !
Mais bon, je ne pouvais pas continuer à accabler ma pauvre maman avec mes marottes. Je préférais m’éclipser avant de faire une vraie bêtise, comme celle que j’ai failli faire en 1619, fin d’année, juste avant les fêtes du Père Minöel. Un navire avait accosté à l’ouest de l’île, j’ai sauté sur l’occasion d’y pénétrer alors que ses occupants mettaient pied à terre pour refaire leurs stocks de vivres. En fouillant les quartiers du capitaine, j’ai trouvé des documents confidentiels sur des manœuvres militaires autour de Navarone et du Courant Taraï. J’ai compris que le navire était gouvernemental, et qu’ils naviguaient avec discrétion. J’ai laissé les docs, et j’suis parti. C’est là que j’ai su qu’il fallait que j’aille m’amuser ailleurs, Pink Diamond et les autres méritaient pas que je leur apporte des ennuis… »
~
« Vous manquez pas de nerfs de revenir avec du dessert… Ah non, en fait, ça ira ; du pudding en pot, j’ai plus cinq ans.
Bien, nous sommes donc en 1625. J’ai passé six ans à faire des pieds et des mains pour que ma mère accepte que je puisse quitter l’île. Elle avait peur que je me retrouve dans de sales draps à cause de mes mains habiles. Je ne pouvais lui briser le cœur en m’enfuyant à la rokadienne, ça aurait été bien trop cruel. Je suis chafouin, et pas forcément scrupuleux, mais je n’ai pas non plus le Malvoulant ! À chaque fois que j’abordais le sujet, elle en faisait des drames et des montagnes. Mais, à force d’insistance, et après être allé jusqu’à plaider ma cause auprès de l’Okama Queen, je suis parvenu à un compromis avec ma mère. Si j’arrivais à réunir suffisamment de berries pour financer moi-même mon voyage, elle me laisserait partir. J’ai dû travailler comme un forcené au salon de coiffure, à ravaler des façades et échafauder des perruques, pour pouvoir la convaincre. Mais ça a payé, j’ai pu quitter Kamabakka en payant une caravane marchande qui s’apprêtait à traverser Calm Belt pour passer vers les Blues, après une courte escale à Water Seven.
En chemin, j’ai fait quelques connaissances, quelques flirts, et quelques poches. Vous saviez que les armateurs et charpentiers de Water Seven menaient la belle vie ? Y a certains sous-sols de leurs commerces qui regorgent de joyaux et d’alcools interdits de contrebande interdits par le Gouvernement… Quoi qu’il en soit, j’arrive sur West Blue et je me remet à dérober ça et là ce qui me plait. Mais au bout d’un an à jouer les monte-en-l’air, je me suis vite rendu compte que tout cela manquait de… saveur. Quand j’étais sur Kamabakka, ce qui rendait ces vols excitants, c’était surtout l’idée que je bernais tous ces gens pendant qu’ils étaient distraits par mes amis travestis. Là… il n’y avait pas de frisson, aucune adrénaline ! J’entrais, j’ouvrais, je volais. J’étais peut-être un peu content d’avoir pu mettre la main sur une parure diamantée ou un vase laqué kanokunien, et encore… Non, il fallait que je m’invente, que j’aille plus loin. Et, normalement, vous connaissez déjà la suite.
J’ai emprunté la Flaque pour passer de West à South Blue avec une idée en tête : devenir aussi merveilleux et étincelant que les queens de mon île natale. Non… Plus encore ! Je suis arrivé au Royaume de la Veine, le pays de la Fortune, l’endroit idéal pour débuter ma nouvelle aventure. Grâce à ce que j’ai appris grâce à l’okama way, mes talents de voleur, mon joli minois et ma magie climatique, j’ai décidé de me bâtir une toute nouvelle réputation. C’est à cet instant que « Milady » est née.
Comme je vous l’ai déjà dit, je ne voulais pas juste voler les biens de mes cibles. Je voulais les tromper, les faire tourner en bourrique, les humilier si fort que le sang se glacerait dans leurs veines. Je me choisis une cible, de préférence quelqu’un de très riche, ou d’influent. J’use de déguisements, de maquillage et de belles paroles pour me faire passer pour quelqu’un de son milieu, je m’en approche le plus possible. Et, le moment venu, je dérobe ce que je désire. En partant, je laisse toujours une petite carte de visite, signée par Milady. J’ai spécifiquement choisi cette persona pour dérouter mon monde. Tout le monde cherche une femme, et je suis bien tranquille à plier bagage ou à regarder de loin, les pieds dans l’eau, un verre à la main. La belle vie quoi ! Et, depuis, Milady s’est construite une petite réput’. La larme de Néréide, c’est moi qui l’ai volé ; le Poséidon de Bittocille, c’est moi aussi ; l’intégrale des éditions originales des aventures de Minoël, pareil. J’ai même eu un meitou, une fois, mais je l’ai fait tomber dans la flotte… Ouais, je voulais faire des moulinets avec, comme les sabreurs un peu stylés, mais je me suis loupé.
Ça fait un an et demi, ou deux ans, que Milady existe et s’est bâtie une belle réputation, là où moi je demeure tranquille. Mais je suppose que j’ai eu les yeux plus gros que le ventre en voulant voler votre sous-marin. J’ai pas fait assez de repérage, j’étais trop pressé. Hey, comment je pouvais savoir qu’il appartenait aux services secrets du Gouvernement hein ? C’est pas comme si c’était marqué dessus.
Mais… vous savez… maintenant que vous savez tout, et que vous savez qui je suis… Plutôt que de me tuer, vous pourriez me garder. Je veux dire, mes talents d’imposteur, ma persona de Milady, je pourrais vous être extrêmement utile. Imaginez, tout ce que je pourrais dérober, pour vous, à votre place, être votre proxy, et vous auriez les mains propres en fin de journée.
Cette lueur dans vos yeux… J’ai piqué votre intérêt, hm ? Ou bien c’est le fait que je vous fasse du pied sous la table qui fait effet ? »
Je suis né il y a vingt-sept ou vingt-huit ans. Oui, je ne précise pas la date exacte, pour la simple et bonne raison que, moi même, je ne la connais pas. Mes parents, ou du moins l’un d’entre eux, est mort lorsqu’un galion a sombré sur Grand Line, seconde voie. Il, ou elle, m’a mis dans un coffre alors que je n’étais qu’un nourrisson et m’a jeté par-dessus bord avant que le navire ne chavire. Je ne sais rien de plus au sujet de ma naissance. Tout ce que j’ai de mes parents, c’est la paire de lunettes que j’ai sur le nez. Et là, seul dans ma boîte rembourrée de coussins, j’ai vogué du large jusqu’à une île toute particulière. Cette île est le summum de la fantaisie, de l’élégance et du panache, un paradis rêvé pour tous les amoureux de la beauté : Kamabakka, l’île des travestis. J’ai été trouvé au matin, enfin c’est qu’on m’a appris, par un des résidents du royaume des okamas. Tellement ému par ma découverte, il a décidé de devenir ma mère. L’Okama Queen, celle ayant précédée Miss Don Tea, a autorisé ma mère, Pink Diamond, à m’adopter. J’ai donc été baptisé « Rosier », parce que je suis aussi magnifique qu’un buisson de roses ! Et on m’a attribué le nom Del’Mar car, malgré tout, c’est l’océan qui m’avait apporté jusqu’ici ; et on ne voulait pas que j’ignore cet état de fait, ni que personne ne l’oublie. Je suis donc un anonyme pas si inconnu, un fils de l’océan et de l’amour pailleté.
La vie à Kamabakka a été somme toute remarquablement agréable. Ma mère tenait un salon de coiffure dans lequel toute l’île affluait pour profiter de ses talents. Et quel talent ! Pink Diamond usait de ses magnifiques pouvoirs pour coiffer ses clientes, leur dresser sur la tête des poufs et perruques sensationnels, plus vertigineuses et spectaculaires que les palais de vos Dragons. L’art de la météo, une sorte de magie qu’elle a appris sur son île natale, un pays céleste au-dessus des nuages. J’ai zappé le nom, mais y a une école qui s’est ouverte récemment dessus pour apprendre. Bah, pas eu besoin d’aller à l’école moi, darling, j’ai eu ma mère pour m’enseigner. Où j’en étais déjà ? Ah, oui, le salon. Les reines de Kamabakka qui passaient par là se bousculaient pour se faire coiffer mais aussi pour s’amuser à me maquiller, m’habiller. Un jour j’étais un marin, le lendemain une princesse, le jour suivant un empereur pirate, etc. De petits jeux d’enfant, mais ça m’a permis d’apprendre à correctement me farder et me déguiser, des leçons qui me seront bien utiles pour le reste de ma vie ! Mais toutes m’ont appris ce qui allait cimenter le reste : mon amour pour tout ce qui brille.
Quoi une pause ? On vient de commencer ! Mais je m’en fiche que ça soit l’heure de déjeuner !
Me laissez pas seul dans ce trou à rat, oh !
…
Rapportez moi au moins une assiette de fricassée de lambis ! Et oubliez pas l’eau d’oasis ! »
~
« Wow, une briquette de Belmer-Juice et une cuisse de dinde. On vous gâte pas tant que ça à la cantine, pas vrai darling ? Et vous m’avez apporté quoi ? Une toastinette et un verre de rien… Wah, pas la peine de faire le malin non plus, j’ai chipé une cuisse de volaille à un de vos collègues avant l’interrogatoire. Qui est suffisamment débile pour se balader avec un cuissot de viande dans sa poche ?!
Bon, passons, ça commence à m’ennuyer, je préfère recommencer à parler de moi. J’ai dis quoi avant que vous partiez ? Ah oui ! Mon amour pour ce qui brille… Il me fallait tout ce qui semblait avoir de la valeur. Les bijoux, les ornements, les épingles à cheveux, même les sequins des robes y passaient. Ma chère maman me disait sans arrêt, en poussant sur sa voix de fausset, « Mon petit Diamant merveilleux, si tu dérobes les queens de cette île de tous leurs apparats, de quoi auront-elles l’air ? De pauvres parvenus pardi ! ». Elle avait pas tort, mais avant d’être le bel adonis que je suis aujourd’hui, j’avoue avoir été un mauvais garnement une fois ado… Alors, au lieu de chaparder les joyaux de mes chères marraines, je me mettais à détrousser les voyageurs de passage. Ils sont pas beaucoup à rester longtemps sur Kamabakka ; l’okama-way et ses délices ne plaisent pas à tout le monde. J’ai appris à faire les poches en toute discrétion, briser les verrous avec des épingles et des trombones que j’empruntais au salon de mère. Ils partaient parfois si vite qu’ils remarquaient même pas qu’ils avaient été volés ; et aucun n’osaient revenir pour réclamer leur bien, ils avaient été terrorisés par la prestance écrasante des okamas !
À force de pratique, aucun verrou n’est venu à me résister ; que cela fussent des cadenas, serrures, coffres, à codes ou à cylindres… Je peux tous les déverrouiller. Ça avait bien impressionné un ex-amant dressrosien d’ailleurs ; hé oui, ses menottes n’étaient pas aussi serrées que les vôtres ! J’étais de plus en plus audacieux, j’allais jusque dans les cales de leurs navires pendant qu’ils étaient occupés à courir sur la plage, poursuivis par des hordes d’okamas. Une fois, je suis même descendu dans un sous-marin. Je crois que c’était un des vôtres, mais volé par des pirates. Cette fois j’ai dû utiliser ma baguette climatique pour faire péter le verrou de leur coffre en jouant avec des vagues de chaleur et des éclairs. Ils s’apprêtaient à revenir, fallait que je me dépêche. Vous l’aurez compris, j’ai fait les quatre cent coups pendant ma puberté. J’avais que ça à faire à Kamabakka ; mais ça restait amusant, surtout quand on doit s’échapper d’un vaisseau affublé d’une robe meringue qu’on m’avait forcé à mettre une heure plus tôt !
Mais bon, je ne pouvais pas continuer à accabler ma pauvre maman avec mes marottes. Je préférais m’éclipser avant de faire une vraie bêtise, comme celle que j’ai failli faire en 1619, fin d’année, juste avant les fêtes du Père Minöel. Un navire avait accosté à l’ouest de l’île, j’ai sauté sur l’occasion d’y pénétrer alors que ses occupants mettaient pied à terre pour refaire leurs stocks de vivres. En fouillant les quartiers du capitaine, j’ai trouvé des documents confidentiels sur des manœuvres militaires autour de Navarone et du Courant Taraï. J’ai compris que le navire était gouvernemental, et qu’ils naviguaient avec discrétion. J’ai laissé les docs, et j’suis parti. C’est là que j’ai su qu’il fallait que j’aille m’amuser ailleurs, Pink Diamond et les autres méritaient pas que je leur apporte des ennuis… »
~
« Vous manquez pas de nerfs de revenir avec du dessert… Ah non, en fait, ça ira ; du pudding en pot, j’ai plus cinq ans.
Bien, nous sommes donc en 1625. J’ai passé six ans à faire des pieds et des mains pour que ma mère accepte que je puisse quitter l’île. Elle avait peur que je me retrouve dans de sales draps à cause de mes mains habiles. Je ne pouvais lui briser le cœur en m’enfuyant à la rokadienne, ça aurait été bien trop cruel. Je suis chafouin, et pas forcément scrupuleux, mais je n’ai pas non plus le Malvoulant ! À chaque fois que j’abordais le sujet, elle en faisait des drames et des montagnes. Mais, à force d’insistance, et après être allé jusqu’à plaider ma cause auprès de l’Okama Queen, je suis parvenu à un compromis avec ma mère. Si j’arrivais à réunir suffisamment de berries pour financer moi-même mon voyage, elle me laisserait partir. J’ai dû travailler comme un forcené au salon de coiffure, à ravaler des façades et échafauder des perruques, pour pouvoir la convaincre. Mais ça a payé, j’ai pu quitter Kamabakka en payant une caravane marchande qui s’apprêtait à traverser Calm Belt pour passer vers les Blues, après une courte escale à Water Seven.
En chemin, j’ai fait quelques connaissances, quelques flirts, et quelques poches. Vous saviez que les armateurs et charpentiers de Water Seven menaient la belle vie ? Y a certains sous-sols de leurs commerces qui regorgent de joyaux et d’alcools interdits de contrebande interdits par le Gouvernement… Quoi qu’il en soit, j’arrive sur West Blue et je me remet à dérober ça et là ce qui me plait. Mais au bout d’un an à jouer les monte-en-l’air, je me suis vite rendu compte que tout cela manquait de… saveur. Quand j’étais sur Kamabakka, ce qui rendait ces vols excitants, c’était surtout l’idée que je bernais tous ces gens pendant qu’ils étaient distraits par mes amis travestis. Là… il n’y avait pas de frisson, aucune adrénaline ! J’entrais, j’ouvrais, je volais. J’étais peut-être un peu content d’avoir pu mettre la main sur une parure diamantée ou un vase laqué kanokunien, et encore… Non, il fallait que je m’invente, que j’aille plus loin. Et, normalement, vous connaissez déjà la suite.
J’ai emprunté la Flaque pour passer de West à South Blue avec une idée en tête : devenir aussi merveilleux et étincelant que les queens de mon île natale. Non… Plus encore ! Je suis arrivé au Royaume de la Veine, le pays de la Fortune, l’endroit idéal pour débuter ma nouvelle aventure. Grâce à ce que j’ai appris grâce à l’okama way, mes talents de voleur, mon joli minois et ma magie climatique, j’ai décidé de me bâtir une toute nouvelle réputation. C’est à cet instant que « Milady » est née.
Comme je vous l’ai déjà dit, je ne voulais pas juste voler les biens de mes cibles. Je voulais les tromper, les faire tourner en bourrique, les humilier si fort que le sang se glacerait dans leurs veines. Je me choisis une cible, de préférence quelqu’un de très riche, ou d’influent. J’use de déguisements, de maquillage et de belles paroles pour me faire passer pour quelqu’un de son milieu, je m’en approche le plus possible. Et, le moment venu, je dérobe ce que je désire. En partant, je laisse toujours une petite carte de visite, signée par Milady. J’ai spécifiquement choisi cette persona pour dérouter mon monde. Tout le monde cherche une femme, et je suis bien tranquille à plier bagage ou à regarder de loin, les pieds dans l’eau, un verre à la main. La belle vie quoi ! Et, depuis, Milady s’est construite une petite réput’. La larme de Néréide, c’est moi qui l’ai volé ; le Poséidon de Bittocille, c’est moi aussi ; l’intégrale des éditions originales des aventures de Minoël, pareil. J’ai même eu un meitou, une fois, mais je l’ai fait tomber dans la flotte… Ouais, je voulais faire des moulinets avec, comme les sabreurs un peu stylés, mais je me suis loupé.
Ça fait un an et demi, ou deux ans, que Milady existe et s’est bâtie une belle réputation, là où moi je demeure tranquille. Mais je suppose que j’ai eu les yeux plus gros que le ventre en voulant voler votre sous-marin. J’ai pas fait assez de repérage, j’étais trop pressé. Hey, comment je pouvais savoir qu’il appartenait aux services secrets du Gouvernement hein ? C’est pas comme si c’était marqué dessus.
Mais… vous savez… maintenant que vous savez tout, et que vous savez qui je suis… Plutôt que de me tuer, vous pourriez me garder. Je veux dire, mes talents d’imposteur, ma persona de Milady, je pourrais vous être extrêmement utile. Imaginez, tout ce que je pourrais dérober, pour vous, à votre place, être votre proxy, et vous auriez les mains propres en fin de journée.
Cette lueur dans vos yeux… J’ai piqué votre intérêt, hm ? Ou bien c’est le fait que je vous fasse du pied sous la table qui fait effet ? »
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : C'est Myo. Blame Raph for my return. Je suis de retour
pour vous jouer un mauvais tourjuste pour RP tranquillou paisiblement, nothing more. Juste cosy. '-' - Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas : lire, écrire, le thé, depuis récemment les audiobooks. J'aime pas le bruit et quand j'ai plus de thé.
- Votre personnage préféré (de One Piece) : j'aime bien Bon Clay, Robin aussi elle est flegmatique. Sans oublier Baggy le clown.
- Vous vous définiriez comme : un chat qui peut pas dormir 15h par jour mais qui aimerait bien
- Vous faites du RP depuis : bien trop longtemps
- Vos disponibilités (approximatives) : régulière
- Comment avez-vous connu le forum ? techniquement, la première fois c'était via recherche google
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