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Ces sushis qui nous rapprochent[Pv. Alaaric, ouvert aux Marines]

La nuit était vieille, mais toujours bien installée quand s’ouvrait le marché d’Alabasta, logique dans un endroit où les chaleurs extrêmes dès le matin pouvaient vite rendre le plus frais des produits totalement inconsommables! Tandis que les derniers retardataires installaient leurs stands à la lueur de leurs lampes à pétrole, d’autres déjà installés depuis une bonne heure hurlaient de tous leurs poumons, vantant la qualité supérieure de leur marchandise à quiconque passait à leur portée.
Le secret de ce marché cependant, c’était qu’il était bien plus réservé aux initiés qu’au tout-venant… En effet, peu de gens étaient prêts à se lever à une heure si matinale pour se procurer leurs courses (même si cela garantissait une fraîcheur totale !), la majorité des personnes arpentant le marché à cette heure étaient d’autres professionnels, des gens comme Timothée…

Du haut de son petit mètre cinquante (un peu petit pour ses presque 13 ans),le petit blondinet habillé de façon négligée, les cheveux en pétard et la tronche toujours dans le cirage se dirigea presque manuellement vers les stands qui l’intéressaient le plus. En une dizaine de minutes à peine, le garçon repartait du marché les bras chargés de marchandise, y compris une belle anguille, un thon extra-frais et un joli sac de riz de 2 bons kilos. Si c’était pour lui, le petit Timothée aurait de quoi vivre là dessus pour deux semaines ! Mais non en vérité, c'était un autre plan que Timothée avait en tête… Le même que depuis tous les jours précédents d’ailleurs et qui, mine de rien, commençait à lui rapporter un certain pécule !

A deux cent mètres de là, Timothée pénétra dans la cuisine d’un restaurant voisin avec ses marchandises. Monsieur Gordon, le propriétaire des lieux laissait volontiers son employé utiliser ses locaux dans les heures creuses (à condition bien sûr qu’il ne dérange rien et nettoie tout !). Bien sûr, Timothée qui cuisinait ici les soirs n’en avait vu son salaire que plus réduit… Mais quand on est payé une misère de base, un peu plus ou un peu moins, franchement ! Non… Ce qui permettait au garçon de survivre (et même en fait de vivre pas trop mal pour un gosse des rues) c’était bien son activité matinale… Celle pour laquelle il s’activait maintenant. La raison pour laquelle il travaillait le soir pour ce restaurant (en dehors de pouvoir utiliser leur cuisine), c’était surtout parce que le chef Gordon était une célébrité locale, une légende de la cuisine Alabastienne… Le genre d’homme auprès duquel Timothée apprenait plus de choses en un service qu’en un mois complet de pratique dans l’izakaya où il travaillait à Logue Town.

Après une bonne heure de tambouille pendant laquelle le garçon avait alterné entre faire chauffer son riz et découper ses poissons de la manière la plus fine possible, il possédait maintenant cinq kilos de bonne marchandises dont il allait garnir le petit chariot réfrigéré qui lui appartenait à l’entrée de la cuisine. Enfin… Lui appartenait… Qu’il louait en permanence quoi ! Ne resta plus au jeune homme que de faire la vaisselle et au moment même où il terminait d’essuyer la dernière gamelle, il salua les premiers de ses collègues du midi qui arrivaient pour la mise en place ! Un timing qui se télescope parfaitement !

Pendant le temps où Timothée avait cuisiné, la nuit avait commencé à tirer sa révérence et les toutes premières et timides lueurs du jour pointaient le bout de leurs photons.
S’activant pour profiter des dernières fraîcheurs de la nuit, marins et dockers s’affairaient à charger ou décharger les marchandises des navires au départ où à l’arrivée du port. Et entre les dockers qui terminaient leur journée et les marins qui la commençaient à peine, on pouvait trouver le petit chariot du jeune Timothée ! Maintenant habillé de manière un peu plus présentable, le jeune garçon régalait tous ces estomacs de ses petits sushis qu’il réalisait sous leurs yeux, pour une fraîcheur optimale ! Bon, ce n’était pas aussi nutritif qu’un vrai repas, par contre personne ne s’y trompait : c’était un encas savoureux et que tous appréciaient. A deux cent cinquante berries la paire de sushis (350 pour l'anguille), Timothée revenait sur son investissement en vendant un quart de son stock ! Le reste, c’était le pur profit. Bien sûr les gardes du port prenaient leur petite taxe pour… Bah pour rien glander en fait (sacrée gâche d’ailleurs que d’être gardien : vous foutez rien de vos journées et on vous paye ! Et vous pouvez racketter les commerçants légalement !), mais en tout et pour tout il lui restait tout de même à la fin du mois largement de quoi s’habiller, se nourrir et aussi se loger dans une petite chambre qu’il louait dans un immeuble du coin (avec, depuis peu, un vrai lit !).

Oui, la vie était dure et modeste pour le petit Timothée… Mais le garçon n’était pas du genre à se laisser abattre et mine de rien, c’était la situation la plus confortable qu’il avait connue depuis plus d’un an ! Depuis ce jour où son maître l’avait chassé pour avoir aidé un membre du CP et qu’il était retourné à la rue, puis au bagne, puis à la rue de nouveau… Ne souhaitant pas verser de nouveau dans le vol, Timothée avait préféré vendre ses talents de cuisinier à son arrivée à Alabasta. Et même si les débuts avaient été difficiles, depuis plusieurs mois qu’il vivait ici, les résultats avaient été relativement fulgurants. Une sacrée veine !
Stand ambulant ou pas, ses sushis ne lui restaient jamais sur les bras et lorsque les particuliers commençaient à envahir la place du marché à côté, c’était la cohue ! En général, Timothée pouvait fermer son stand sur les coups de 11 heures ou midi par manque de marchandise et rentrer chez lui se reposer l’après-midi en attendant son service du soir au restaurant. Mais les meilleurs clients, de loin, c’était bien ces marins qui débarquaient… Que ce soit à l’aube ou au milieu de la matinée, ces derniers étaient généralement bienheureux de trouver à la descente de leur bateau un petit stand qui leur proposait quelque chose de mieux que le rata de leur ordinaire… Et plus ils avaient passé longtemps en mer, plus ils se précipitaient vers Timothée ! En fait, le garçon en venait même à envisager de reconvertir son stand pour faire de la bonne grosse cuisine bien bourrine rien que pour eux : hot-dogs, hamburgers, frites habillées… Peut-être bien qu’il gagnerait encore plus en faisant comme ça !

Mais bon, pour aujourd’hui, Timothée faisait des sushis ! Et de toute façon, tant qu’il n’avait pas une plaque chauffante et plus d’ustensiles que le seul couteau qu’il avait ici, il n’allait pas pouvoir diversifier sa cuisine !
Voyant un bateau qui était justement en train d’accoster, Timothée laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres alors qu’il empoignait fermement son chariot pour le pousser en direction de ce quai. Bien que lui-même pas marin, le garçon identifia rapidement les armoiries du gouvernement mondial. Il n’était toujours pas un immense fan de ce gouvernement bien trop corrompu et brutal pour se prétendre légitime, mais dans le même temps, après avoir vu ce dont les pirates étaient capables, Timothée avait mis un peu d’eau dans son vin à l’encontre des serviteurs du GM… D’autant qu’il s’était lui-même laissé convaincre de le servir par le passé…

Affichant donc son plus grand sourire de faux-cul (et cachant bien au passage sa paire de pistolets qu’il avait prélevé sur les Marines ayant essayé de le tuer quelques mois plus tôt), Timothée commença à alpaguer les Marines affamés qui descendaient du vaisseau.

- Approchez messieurs ! Je vends les meilleurs sushis d’Alabasta ! Recette Logue-Townienne, que avec du poisson tout frais pêché de cette nuit ! Venez vous régaler ! 250 berries la paire !
Tandis que quelques Marines passaient leur chemin, une file d’une bonne petite dizaine s’était maintenant formée devant le stand de Timothée ! Bien sûr, il entendit les poncifs habituels des Marines… est-ce qu’il faisait une réduction pour eux ? Est-ce qu’il servait plus généreusement les officiers ? ou les sous-officiers ? Le baratin habituel… Quel bonheur alors de pouvoir leur répondre non sans craindre de répercussions ! Cet endroit était l’un des rares sur terre où ces types n’avaient pas la moindre autorité, autant en profiter… Mais il n’allait pas les arnaquer pour autant ! Timothée leur servait les mêmes portions, le même poisson frais et le même sourire (quoi qu’un peu forcé) qu’à tous ses autres clients ! Plus qu’à espérer qu’ils lui vident bien son stand ! comme ça il pourrait aller se coucher plus tôt aujourd’hui !
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Cette fois la, comme beaucoup de fois, j'étais sur la trace de réseau de révolutionnaire... Pour des raisons assez étranges, ils fallait croire qu'Alfred m'en avait fait une spécialité. Dans le fond, je ne pouvais pas vraiment le contredire, au vu de mes affrontements avec ceux-ci... Dallas, Udini, j'en passe et des meilleurs, j'avais traqué et arrêter une bonne dizaine de cavalier de la révolution, et je ne pouvais pas vraiment chiffrer le nombre d'entre eux que j'avais du envoyer dans l'autre monde.

Lorsqu'on devient Cipher Pol, tuer fais partie du métier... Détruire la menace, afin de protéger une majorité. Tout les moyens sont permis, la seule demande et le résultat, cela devient d'autant plus vrai lorsqu'on appartient au CP9. Et si je devais bien avouer que je ne prenais aucune forme de plaisir a tuer mes adversaires, j'étais forcé d'admettre qu'il est compliqué de ne pas faire de dégât. Souvent envoyer seul pour arrêter des dizaines de personnes, il est bien souvent trop dur de retenir ses coups lorsque sa vie est menacée. J'avais bien essayé de recruter le petit Tim a l'époque, mais je n'avais jamais eu d'autre nouvelle. Il n'était pas monté sur le bateau, et avais donc sûrement choisi de rester dans cette prison pour mineur. Du moins, c'est ce que je supposais, même si dans le fond, je n'en avais aucune idée. Ce petit avait du potentiel, c'était mon intime conviction, malheureusement, il avait choisi de gâcher son talent, et n'avait peut-être pas conscience que la justice n'est pas une simple histoire de gentil contre les méchants.

Un pirate n'hésitera jamais a tuer un marine pour raser un village, il est donc nécessaire d'avoir des gens pouvant se battre a armes égales. Les Cipher Pol sont pour moi un mal nécessaire, même si dans un monde idéal, ils n'existeraient pas de cipher pol, mais quel autre choix avant nous dans ce monde ? Laisser l'anarchie et le chaos prendre le pas sur l'ordre? Sans ordre, pas de paix, pas dans le monde dans lequel ont vie. Il faut des gens pour maintenir les pays dans le droit chemin.

J'étais dans ces villages de sable d'Alabasta, un royaume puissant, ancien... L'une des dernières personnes en vie a avoir connue le célèbre monkey D. Luffy règne ici, la reine nefertari qui aurais dû a mon sens laisser sa place depuis bien longtemps, mais qui ne semblait pas prête a le faire avant un moment. Je marchais dans la direction du port, alors que soudainement comme le nez au milieu de la figure, voilà que je voyais un jeune blondinet.... Mais? C'était Timothée ? Qu'est-ce qu'il fichait la? Ni une ni deux, me voilà a me rendre devant son étale sans faire le moindre bruit avant de lui piquer directement un sushi.


" Tiens tiens... Qui l'eu cru.Tu n'étais pas en prison la dernière fois qu'on s'est vu? Je peux savoir ce que tu fais ici?"


Je croquais directement dans le sushi... A vrai dire, ils étaient effectivement pas mauvais, c'est qu'il savait y faire le petit, mine de rien. Je reprenais la parole:


" Les meilleurs sushis d'Alabasta hein? "


Je me mettais a rire, le grand sourire aux lèvres. J'étais curieux de savoir comment il était sorti, et surtout de savoir si je devais le ramener en première classe.
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Quelques Marines avaient commencé à se masser devant le stand du petit Timothée qui, bien content de la potentielle rentrée d’argent que cela allait lui faire, avait commencé à assembler les petits sushis en mêlant la vitesse et la précision du vrai professionnel qu’il aspirait à devenir.
Les commandes s’enchaînaient, les encaissements aussi, quand soudain le jeune Timothée vit quelqu’un commencer à remonter la queue.

Aïe…
Se dit-il en anticipant l’arrivée d’un éventuel client mécontent ou, mieux encore, un quelconque casse-couille souhaitant lui poser des questions… Quoique non, mieux vu la manière dont il se faufiler : son genre préféré de clients ! Ceux qui venaient lui demander un pourcentage de son business… Ca arrivait hélas encore bien assez souvent ! Trop de loubards, clochards ou voleurs à la petite semaine tentaient leur chance à grand renfort d’explications sur le territoire, les taxes ou quelques bêtises… Mais Timothée payait déjà sa protection à la police de la ville qui avait le contrôle du port et il n’étaient jamais très loin des marchands comme lui. Donc c’était du bluff pur, dans 100% des cas.

Affichant son plus beau sourire de service-client, Timothée releva la tête pour voir l’intrus se rapprocher de lui et, immédiatement, sa mâchoire tomba sur le sol.

- Vous ?!
S’exclama le garçon en voyant Alaaric arriver, ne réagissant même pas quand ce dernier se permit de piocher dans un des deux sushi qu’il venait de préparer pour le premier de file…
Après quelques secondes cependant, Timothée reprit ses esprits pour voir qu’aucun des Marines de la file n’osait réagir à l'intervention malpolie d’Alaaric… Mieux encore ! Certains d’entre eux maugréaient en quittant la file, disant qu’ils refusaient de se faire servir par un taulard. Timothée sentit une colère bouillir en lui et fronça les sourcils en regardant Alaaric, puis il déclara sèchement.

- Monsieur, vous allez devoir payer ces sushis ! De plus, vous me gênez dans mon travail, vous voyez bien qu’il y a une ligne non ? Je vous invite à attendre votre tour…
Une fois cela dit, il colla le deuxième sushi dans la main d’Alaaric, lui faisant comprendre par le regard qu’il attendait un paiement pour son plat… Puis il reprit son service en s’excusant auprès du leader de queue, lui offrant deux sushis gratuits pour son désagrément.

La file avança vite, il n’y avait guère plus d’une demi-douzaine de Marins à servir après tout. Donc une fois que ce fut au tour “normal” d’Alaaric, Timothée avait changé de disposition, affichant maintenant un sourire amusée.

- Ca fera 250 berries monsieur, s’il vous plaît.
Dit-il en lui tendant la main, attendant le paiement pour les sushis qu’il avait piqué plus tôt avec un immense sourire malicieux. Quand à la seconde question d’Alaaric, il répondit en ricanant.
- Oui j’y étais la dernière fois, mais franchement je recommande pas : bouffe infecte, activités médiocres… Et en plus les rayures ça me grossi ! Pires vacances de ma vie, j’ai dû y mettre un terme prématurément. Quand aux sushis…
Timothée esquissa un de ces petits sourires malicieux dont il avait le secret.
- J’avoue que j’ai pas beaucoup de compétition ici : c’est plus Tajines, couscous et autres viandes grillées qui dominent. Donc oui, techniquement, c’est les meilleurs !

N’ayant plus de clients, Timothée se lava rapidement les mains tout en regardant intensément Alaaric. C’est fou ce que cet homme lui inspirait un mélange complexe d’émotions : il avait envie de lui botter le cul et de l’enlacer à la fois… Et puis de toute manière, ça faisait plaisir de voir une tête connue. Alors qu’il se séchait les mains, Timothée demanda :
- Et vous ? Vous êtes venu jusqu’ici pour arrêter le dangereux et redoutable fugitif que je suis ? Notez d’ailleurs que je ne sais même pas si l’administration pénitencière a noté ma disparition ou pour autre chose ? J’m’attendais pas à voir un CP ici, je croyais que vous aviez pas jurisdiction à Alabasta…
Une île hors du giron du GM… Tim avait atterri ici par hasard mais quand il y pensait, c’était surprenant que plus de truands en fuite ne venaient pas se réfugier ici.

hrp : répondu ! désolé du délaaaiiiiiiii !!!!! :'(
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A priori, le petit Tim' était plutôt surpris de me revoir, mais si la vie m'avais appris quelque chose ces derniers temps, c'est que ce monde était bien plus petit que l'on pourrait le croire, malgré ses vastes océan, seul les montagnes sont destiné a ne jamais se croiser. Pourtant, voulant garder la face, il ne manquait pas de répondant. Plutôt prompt a profiter de ce qu'il viendrait ensuite, j'acceptais de le laisser reprendre son travail en gardant tranquillement le sourire et le regard fixé vers l'horizon.

Il servait ces clients avec entrain, et restait sur de lui. Après tout, nous étions sur un espace ou le gouvernement mondial n'avait pas autorité et ça, il ne manquait pas l'occasion de me le rappeler après avoir fini de servir ses clients... Pourtant, il semblait oublier quelque chose de plutôt important. Comme il l'avait lui-même signaler, j'étais du CP, du CP9 exactement... Le Cipher Pol le plus craint de tous. Pour beaucoup, nous ne sommes que des tueurs qui ne valent pas bien plus que les Pirates et les Révolutionnaire que vous combattons. Je ne suis pas d'accord avec ce point de vue, car a la différence d'eux, nous nous battons pour la justice et que le monde ne sombre pas dans le chaos qu'ils voudraient nous imposer.

Toujours est-il que je suis du CP9, avec la mauvaise réputation que cela engage... Mais aussi un avantage, un seul et unique... Une immunité totale et une totale carte blanche lorsqu'il s'agit d'arrêté des criminels ou qu'ils se trouvent. Et je ne manquais pas de rappeler ce détail au jeune renard:


" Tu oublie que les gens comme moi, ont pour mission d'arrêté les criminels ou qu'ils se trouvent... Je n'ai pas vu d'alinéa parlant du fais qu'Alabasta était une exception. "


Je regard le sourire et prenais un air empreint de malice et d'amusement.

" Alors, je te conseille vivement de ne pas oublier a qui tu t'adresses. "

Je commençais a rire un instant avec un sourire plus décontracté :


" - Tu a de la chance, je ne suis pas la pour traquer des évadés... De plus, tu avais ma parole que tu sortirais libre de toute cette histoire, alors même si j'aurais voulu que ca se finisse autrement, je tiens ma parole, cela dis... Tu ne va pas me faire payer tes sushis. "


Je croisais les bras, est-ce qu'il était immoral de me servir du commandement sur un gamin? Certainement, mais je lui laissais déjà sa liberté, c'était déjà bon prince de ma part. Je reprenais alors le fil de mon monologue:

" Cela dis... Je t'attendais sur mon navire la dernière fois... J'avoue encore aujourd'hui ne pas comprendre cette décision de rester en prison ce jour-là. "

C'est vrai qu'au final je n'avais jamais eu le fin mot de toute cette histoire, mais dans le fond, il était maître de son destin. J'étais quand même curieux d'entendre son récit.

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En vérité, Timothée savait très bien à qui il avait affaire : à un type qui pouvait le réexpédier derrière les barreaux aussi rapidement qu’il l’en avait tiré la dernière fois qu’ils s’étaient vus… Mais pour autant, la nature taquine du blondinet était bien trop forte pour qu’il ne puisse résister de faire à Alaaric ce genre de commentaire, et au vu de la manière dont il réagissait, il n’allait pas s’arrêter de le faire de sitôt !
Une fois tous ses clients servis, Timothée constata qu’il ne lui restait plus grand-chose comme marchandise de toute manière car les bidasses en mer depuis visiblement un moment ne s’étaient pas privés de lui dévaliser son stock ! Ce qui lui restait, peut-être allait-il en faire profiter une certaine connaissance… Tout en découpant les dernières chutes de son Saumon, Timothée adressa une mine faussement impressionnée à Alaaric avant de hausser les épaules.

- Si vous le dites ! J’ai jamais été très paperasse moi… J’aurais juste pensé qu’un agent CP qui se met à agir sur le territoire d’une nation indépendante sans demander son avis était ptêt pas la meilleure tactique pour l’amélioration des relations diplomatiques.
Puis il arriva, encore une fois comme la dernière fois qu’ils s’étaient vus : le power-trip d’Alaaric, quelque chose qui insupportait Timothée au plus haut point et ne manqua pas de lui faire lever les yeux au ciel en bougonnant. Il cessa vite cependant de faire la tronche quand il vit Alaaric se bidonner ! Comprenant que ce n’était pas si formel que ça, Timothée décida de l’accompagner et peut-être aussi de mettre le doigt là où ça gratte… Parce que cette phrase… Cette satanée phrase ! Singeant de manière exagérée Alaaric tandis qu’il disposait de nouveaux sushis sur une assiette devant lui, Timothée répliqua donc.
- N’oublies pas à qui tu as affaire… Gnagnagna… Vous avez tout le temps la même réplique ! Vous vous en rendez compte quand même ? C’est la troisième fois que vous me sortez exactement cette même phrase.
Timothée avala alors un sushi et se pencha sous son chariot pour sortir un peu de sauce soja qu’il proposa à Alaaric pour les sushis restants.
- Mais oui ne vous inquiétez pas, je sais à qui j’ai affaire. Seulement plus vous me le rappelez, plus j’ai envie de vous taquiner l’orgueil… J’y peux rien je suis comme ça !
Laissant Alaaric monologuer, Timothée sentit bien vite que le prix de ses sushis allait, bizarrement, être un point de tension entre eux deux. Il répondit donc en haussant les épaules.
- Je ne peux pas laisser n’importe qui venir et me prendre ma marchandise à l’œil, c’est la mort de mon commerce sinon… Mais si vous y tenez… On va dire que je vous offre cette paire en souvenir du bon vieux temps, tout comme ceux-là…
Dit-il en désignant les sushis de "récupération" qu’il venait de fabriquer avec les restes de sa marchandises et dans lesquels lui-même avait tapé.
Puis arriva la question fatidique : pourquoi être resté en prison ce jour-là ? Timothée soupira et invita Alaaric à le suivre ; il devait ramener son chariot (qu’il ne faisait que louer) mais lui expliquerait sur le chemin.

- Eh bien… Ce jour là, je n’ai pas pris la décision de ne pas monter dans le bateau avec vous. Je n’avait pas encore décidé, de savoir si j’allais vous rejoindre ou pas… Par contre j’avais pour sûr pris la décision d’embarquer à vos côtés sur le bateau.
Commençant un peu à rire, moitié jaune, moitié nerveusement, Timothée posa le chariot et s’appuya sur les poignées tout en se tournant vers Alaaric.
- J’ai glissé… Aussi con que ça… Sur le chemin de la capitainerie avec votre ordre de libération en main, une plaque de verglas mal placée a eu raison de moi : On m’a retrouvé une demi-heure plus tard, en hypothermie, un traumatisme crânien et sans le moindre ordre de libération dans les mains. C’est aussi con que ça…
Les yeux du garçon semblèrent se perdre dans le vague quelques instants tandis qu’il se remémorait les évènements qui avaient suivi dans les mois d’après : son retour au cassage de pierres, ça ce n’était pas si grave… Par contre son voyage, sa torture mentale aux mains de l’autre CP…
- Et puis un jour, uns de vos collègues du CP a décidé de m’emmener dans un bateau de transfert de prisonniers, à destination d’une prison sur Grand Line je crois… Non pas que j’en aurais profité, il voulait me mettre à mort à l’arrivée, comme ça, pour le plaisir. Il a passé tout le voyage à me montrer chaque jour une nouvelle méthode d’exécution qu’il voulait essayer sur moi…
Timothée poussa un long soupir, puis termina sa phrase en resoulevant son chariot.
- Donc je vous avoue que ça a pas contribué à me donner une meilleure image de l’autorité que vous représentez…
L’euphémisme du siècle…
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Ce Tim... J'avoue que j'avais parfois du mal a le comprendre. Il été sois très stupide, soit courageux, ou encore, il avait une mentalité qui m'échappe. Il sais que je suis un agent du Cipher Pol, il sais que je pourrais l'arrêté ou encore le cassé en deux d'un seul bras.... Mais malgré tout, il restait sur de lui en me charriant comme-ci, c'était mon égal. En ça, il me faisais penser a moi au même âge, cette non-chalence... Plus encore, cette capacité a ce mettre dans des situations impossibles.

A la suite de ça, le renard commençait a m'expliquer pourquoi il ne m'avais pas suivi... Et a vrai dire, l'explication me semblait hors du monde. En règle général les gardiens de prison travaille pour la marine et non pas pour le Cipher Pol, de plus au vu de mon grade, en général quand je donne un ordre, on se plie a ce que je demande et on ne fait pas totalement l'opposer. Je regardais les sushis qu'il me proposait, avant de hausser les épaules et de les attraper, alors que je reprenais directement :


" tu es sûr de toi?... Je veux que tu me racontes la vérité. "

Je mangeais les sushis, alors que j'étais quand même curieux. Voir même perplexe... Il avait donc pris la décision de rejoindre le programme de formation... Je prenais a nouveau la parole:

" ... Tu est libre de croire ce que tu veux, et peut-être que tu a raison.... Certain font sûrement leur boulot de travers. Mais quand tu y pense, crois-tu que les gens s'engagent dans la marine ou dans le Cipher Pol pour faire le mal? Au final, les gens finissent parfois par tourner mal, mais combien de frère d'armes ai-je moi-même vu mourir des mains de révolutionnaire ou de pirate. La plupart étaient des gens bien, qui avaient une famille, des amis, une femme ou encore des enfants. Comment veux-tu ne pas finir par sincèrement haïr ceux qui sont a la racine de ce mal. "

J'avais beau y réfléchir, a mes yeux, le mal engendre le mal et la plupart de ceux qui ont fini par mal tourner sont bien souvent des victimes qui deviennent des bourreaux. Comment ne pas devenir fou dans un monde ou il parait aussi dur de ne pas céder a la facilité, de simplement sombrer dans la haine de ceux qui nous ont fais du mal. Au final, personne n'est ni bon ni mauvais, nous sommes justes des gens qui font des erreurs et qui veulent se venger de ceux qui ont fais du mal a nos êtres aimer. Je prenais a nouveau la parole:

" - Tu serais peut-être surpris... Mais beaucoup des notres sont formaté des leurs plus jeunes âges... Mais ça n'est pas mon cas. Je travaille pour le gouvernement, sans être convaincu qu'il ne font aucune erreur, sauf que contrairement aux pirates, les nôtres essayent de faire le bien même si parfois, ils finissent par se perdre en route. "


Je finissais de manger les sushis en reprenant :


" - Tu me fais un peu penser a moi quand j'avais ton âge... Même si je faisais des tours de cartes et non pas des sushis pour gagner ma croûte. "


Je riais un instant, c'est vrai que ca me semble si loin maintenant. L'époque innocente ou je ne faisais rien d'autre que de rêvasser... Je me suis souvent dis que dans un monde idéal, il n'y aurait ni pirates, ni révolutionnaire, ni cipher pol. Pourtant, j'avais dû comme bien d'autre avant moi accepte le fais que le monde n'est pas tout blanc, mais que ce qui se rapproche le plus de la justice c'est le gris.    


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Alors qu’il déposait son chariot à sushis à l’endroit où il avait l’habitude de le laisser, Timothée haussa les épaules lorsque Alaaric lui demanda de lui dire la vérité… Le jeune garçon leva les yeux au ciel et répondit à l’agent du CP.
- Tout ce que je vous ai dis est vrai, sans altération, sans omission.
Vidant la caisse de son petit chariot, le garçon commença à compter les pièces qu’il avait gagnées dans la journée tandis qu’Alaaric reprenait un disque qu’il avait déja entendu… Décidément, CP ou pas, l’argumentaire de ce bonhomme tournait en rond ! Ou alors il radotait ? Attention au vieillissement prématuré en tout cas !
timothée écouta cependant attentivement Alaaric sans le couper et, quand il eut terminé de parler des familles des victimes des révolutionnaires, Timothée +lui adressa un sourire ironique.

- Les révolutionnaires que vous tuez aussi ont des familles… Je les aies rencontrées d’ailleurs : elles sont dans vos bagnes. Leurs enfants, leurs femmes, maris, frères, sœurs… Parents… Condamnées par association, condamnés sans un procès, sans même une explication. J’ai côtoyé ces enfants, ces fils et filles de révolutionnaires… Pendant presque un an ! La plupart d’entre eux ne savent même pas pourquoi ils sont au bagne, ils sont juste… Là… Un jour ils étaient ailleurs, et le suivant ils étaient là, au bagne, pour le restant de leurs jours, séparés de leur famille pour toujours, et je vous parle même pas de ceux nés sur place alors là eux… C’est une catégorie à part. le GM, la révolution, la famille, ça leur passe complètement au-dessus de la tête ! Ils ne savent même pas ce qu’est la vie, ils existent, juste.
A force de parler, Timothée et Alaaric arrivèrent à l’endroit où le jeune blondinet devait maintenant déposer son chariot, ce qu’il fit tout en vidant sa caisse.
- Donc quand vous me dites que vous avez de la haine pour ces gens, pour le mal qu’ils ont fait à vos collègues et leurs familles, je vous comprends… Eux vous leur avez fait dix fois plus mal, il en ont donc dix fois plus de la haine.
Un bref soupir de la part de Timothée et il continua son monologue.
- Je suis certain qu’il y a des gens biens et des pourritures des deux côtés. Mais les méthodes, les méthodes du GM… Elles parlent pour elles-même monsieur Alaaric, et étant donné que c’est précisément ces méthodes contre lesquelles les révolutionnaires s’insurgent et qu’elles augmentent alors en intensité, le problème sera jamais résolu… Ce ne sera jamais qu’un éternel recommencement de familles brisées, de gens haineux et de guerre sans fin. Pourquoi croyez-vous je vis dans la rue ? Mon papa en faisait partie des gens biens de la Marine dont vous parlez, il est mort en défendant ses idées, sans doute tué par un autre qui défendait lui aussi ses idées… Et si à l’époque le GM avait fait son travail de me prendre en charge en tant qu’orphelin de Marine, j’aurais sans doute fini comme les collègues que vous décrivez : le cerveau lavé, prêt à donner ma vie pas pour améliorer le monde, mais pour pourrir la vie de ceux qui gênent le GM, pour perpétuer un peu plus l’horreur de cette guerre.


Le jeune Timothée marqua cette fois-ci une longue pause, comptant d’un air distrait les petites pièces qu’il avait dans sa main… Puis il referma son poing.
- Je ne vous ai pas dit comment je me suis échappé... Le pourquoi est assez simple : je n’avais pas envie de finir comme sujet de test des tortures de votre collègue du CP… Mais le comment… J’avais pas vraiment le choix remarquez, mais je n’en suis pas fier pour autant…
Le petit blondinet s’immobilisa un moment, soupirant en repensant aux massacres dont il avait été témoin, commis par les infâmes pirates de ce fameux Jack… Ou même encore l’émeute qu’ils avaient déclenchée pour un pauvre jambon, incapables qu’ils étaient tous de la moindre vie en société. Lui qui avait un jour eu un doute sur la destinée qu’il devait suivre, il était maintenant totalement déboussolé, une larme coulant de son oeil alors qu’il fixait l’horizon de l’océan.
- Le vaisseau s’est fait attaquer par des pirates, les Marines descendaient dans la cale pour massacrer tout le monde. Certains se sont libérés, une bagarre a éclaté, puis une émeute… Je voulais pas y prendre part, mais quand deux Marines étaient sur le point de me tuer, j’ai répliqué.
Timothée essuya sa larme, de son poing refermé sur ses piécettes et continua son récit, la voix cassée par la tristesse.
- Je sais pas si ils étaient bons ou mauvais, si j’ai endeuillé leurs familles ou pas, ou même si j’aurai pas dû faire ce choix. Ce que je sais c’est que je voulais pas le faire et que quand on est acculé, quand on a pas le choix..; Eh bien monsieur Alaaric, les doutes, les notions de bien et de mal, elles s’envolent !
Passé la tristesse cependant, ce fut la colère qui raviva en Timothée l’envie de terminer son récit, une colère facile à déclencher quand le résultat indirect de ses actions était là, tout autours de lui dans des bâtiments en train d’être reconstruits.
- J’ai donc été, quelque jour, dans l’équipage de Jack… Un pirate… Un homme… Non, pas un homme, un animal… Comme dans les pires contes qu’on me lisait quand j’étais petit pour que je mange ma soupe. Je les ai vu faire, des choses… Je ne pensais pas que je le verrai jamais, et encore moins à mon âge. La ville porte encore des traces de leur passage… Vous voyez la dernière fois qu’on s’était vus, j’étais remonté contre le gouvernement mondial, prêt à faire la révolution à moi tout seul ! Et maintenant que j’ai vu comment les “hommes libres” vivent… Les pirates… Finalement il y a peut-être bien un équivalent en termes de brutalité aux méthodes du GM.
Il avait dit cela en faisant des guillemets avec ses mains. Il faut dire qu’en l’espace d’une matinée, les pirates qu’il avait vu à l'œuvre avaient réussi à chambouler toutes ses croyances et notions de bien ou de mal… Une sacrée performance…
- Maintenant que j’ai vu les pirates à l'œuvre, je veux même plus allez voir les révolutionnaires. Oh même chez les pirates, il y en a des biens, mais ce que j’ai vu m’a vacciné pour la vie. Et si j’allais voir les révolutionnaires, je verrais quoi ? Des gens qui distribuent des tracts dans la rue ? Ou des terroristes qui posent des bombes au hasard ?
Les yeux encore rougis par ses larmes, Timothée se retourna vers Alaaric.
- C’est pour ça que je vends mes sushis maintenant… Je veux plus prendre parti, je veux plus risquer d’être confronté à nouveau à ces gens… Hideux… Dans votre guerre, Marine contre pirates, CP contre révolution, j’ai l’impression qu’il y en a pas un pour rattraper l’autre, dans les deux camps il y a des gens biens et des ordures de la pire espèce, dans les deux camps on fait plus de mal que de bien… Et ça ne s'arrêtera jamais.
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J'entendais le discours du jeune Timothée, et en un sens, je devais bien avouer qu'il n'avait pas totalement tord sur une chose... La haine engendre la haine, la vengeance n'appelle rien d'autre qu'elle même. Pourtant, quels autre choix avons nous pour briser ce cycle de haine? L'histoire du serpent qui se mord la queux et qui n'a pas de fin. La vérité parait parfois bien horrible, mais dans un combat ou règne la loi du plus fort, c'est le plus fort qui fini par imposé ses idéaux. Pas un qui a forcement raison, uniquement des gens qui ont leur propre vision de la justice.

Quel autre choix? Celui de céder? De laisser les révolutionnaires détruire et prendre le contrôle et devenir un autre gouvernement?... Une nouvelle révolution finirais par voir le jour et rien ne changerais. Un gouvernement pris par la force ne peux rien engendrer de bon... A mes yeux, les peuples sont souvent tel des enfants et même si ça parait horrible dis comme ça, le devoir d'un parent et bien souvent de protéger son enfant. Il parler de révolutionnaires qui avait une famille, sauf que ces même personnes ont décider de mêler leur famille dans un combat qui n'avais aucun sens dès le début.  

Je voyais le visage empli de larme du jeune renardeau, alors que je prenais la parole:

" ... Tu a surement raison. Sauf que nous n'avons pas le choix. Quel autre solution avons-nous hormis nous battre?... Laisser le monde tomber dans les mains des anarchistes?... Il n'y a pas vraiment de bonne réponse. Me battre pour que des gens puisse encore vendre des sushis dans la rue comme tu le fais dans la paix, c'est la voie que j'ai choisi de suivre. Tu serais surpris, mais même dans une île ou le gouvernement ne fais pas foi, il y a quand même du bien et du mal, c'est-ce que l'on appel l'humanité. "

Pour le jeune civil, rien ne s'areterais jamais.... Et effectivement, ça je ne pouvais pas lui enlever, c'était une certitude.... Si il décider de ne pas agir. Je mettais mes mains dans mes poches, alors que je n'avais que quelques derniers mots a adresser au cuisinier.

" - Reste loin de ça autant que tu veux... Crois pouvoir y échapper le plus fort que tu veux.... Pourtant, un jour ou l'autre on est tous forcé de prendre une décision... Tu devra choisir ton étendard et te battre de toutes tes forces pour le défendre. "

Je commençais a marcher... Il pouvait se mentir autant qu'il le voulait, mais on échappe pas a son destin. Après avoir côtoyer des pirates, des agents du gouvernement, et vu de près le mal qui gangrène ce monde il ne pourra plus jamais avoir une vie normale. Il pouvais se mentir autant qu'il le voulait, mais au fond de son coeur, il savait déjà que j'avais raison. Je souriais et le petit me voyais de dos lui faire un signe:


" ... A bientôt, jeune Timothée Lendriksson."

Cela n'étais pas la dernière fois que nous nous verrions, et ça, j'en étais convaincu.

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