>> Edward Seavers
Pseudonyme : Le Tueur de Pirate Age: 26 ans Sexe : Homme Race : Humain Rang : Chasseur de Prime ! Métier : Je gagne du fric en mettant des gens en taule ! Et j'ai un don pour la navigation ! Groupe : Chasseur ! But : Retrouver sa mère. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Non Merci . Équipements : Mes vêtements ! Mon sabre qui n'a rien d’exceptionnelle, une boussole, des cartes sur les Blues. deux pistolet avec chargeur six balles et enfin mon pass de chasseur de prime. Codes du règlement (2) : |
>> Physique C’est en apprenant à grandir que Ed’ apprit la loi futile et exécrable qu’exerce l’esthétique sur le monde. Tout premier jugement se porte sur l’apparence de tel ou tel gens. Le renom d’un homme dépend pour beaucoup de son physique, de son habit. Et cela qu’au début du voyage, bien évidemment. Mais, quel que soit le commencement d’une vie, et surtout s’il s’agit d’une vie de chasseur, l’homme doit être musclé, élancé, et charismatique. Ses ennemis doivent voir en lui une classe oppressante. Il doit être bien habillé, bien armé, montrant ses atouts les plus dangereux. Ainsi s’est donc façonné Seavers avant son départ. Malgré sa qualité de vie pauvre, il mit la main, grâce à l’aide de son mentor, sur une tunique blanche solide, qui descend jusqu’à ses chevilles. Sous celle-ci, il porte un léger pantalon bleu marine, plutôt foncé, mais aucun t-shirt. Son torse est nu, à peine caché par sa robe. L’on peut y décerner les traits de sa musculature, saisissante. Fine, mais bien marquée, sa carrure fait de lui un être athlétique et agile. A ses forces, ils assimilent sa dextérité et son énergie, débordante. Pour en finir avec son habilement, Edward utilise une épaisse ceinture de tissu pour serrer sa tunique au niveau de ses hanches. Aussi, il arrive à glisser son piètre sabre de chasseur entre son corps et son ceinturon bleu marine (tel est sa couleur). Le visage est le seul véritable héritage qu’il possède encore de sa famille. Les traits de sa face descendent parfaitement vers son menton, formant des contours fins et élancé. Il aborde toujours une légère barbichette, et s’occupe beaucoup du reste de sa pilosité, ne laissant aucun poil venir ternir ses joues plate et blanche. Son nez est long mais petit, entouré à son extrémité frontal d’une paire d’œil dont les pupilles sont de couleur brune. Ses sourcils, eux, sont tous aussi fin que le reste de son visage. La chose la plus marquante est sans aucun doute sa chevelure brune, parfois crasseuse, mais toujours charmeuse, qu’il porte avec fierté. Elle fait partie de lui, car c’est en exploitant le souvenir de sa mère qu’il décida de se laisser pousser les cheveux. En final, Edward Seavers pèse 70 kilogramme et avoisine les 1, 85 mètre. >> Psychologie Que dire sur le caractère de notre homme, si ce n’est que l’ensemble de son éducation s’est faite sur un navire pirate, dans une chambre de cale où il passa son temps à lire. C’est la peur qu’il connu le plus, qui berça sa croissance. Il dût l’apprivoiser, puis l’enterrer, la vaincre à tout jamais. Il est un homme qui, sans même combattre, devint fort. Il acquit dans son combat contre lui-même une puissante volonté de vaincre. Le traumatisme de sa vie n’en est plus un. La mort de son père, la disparition de sa mère ne sont que des évènements qui le poussèrent à évoluer plus rapidement. Il dû survivre de lui-même très vite. La protection de son mentor était une défense saine, car grâce à elle il put se donner le temps de bâtir sa carapace. Edward Seavers à aujourd’hui 26 ans. C’est un homme calme, réfléchi, qui ne cesse de tirer parti de chaque situation. Son seul soucis, est c'est un comble pour un chasseur de prime, est sa naïveté dans le domaine des affaires. Il ne cherche pas la gloire, juste la justice et l’argent. Il ne veut engendrer la terreur, mais créer le respect. Son souhait est de débarrasser les mers des hommes cruelles, des pirates. Et plus que tout, iil désir retrouver sa mère, où du moins une preuve de sa survie. L’homme possède le sens de l’honneur et n’abandonnera jamais une quête qu’il s’est lui-même donné. C’est aussi un indépendant, un personnage charismatique, quelqu’un de solitaire. C’est un tueur de pirate, non sanguinaire, dépendant d'une colère inconsciente envers les brigands . Dans l’unique but de faire disparaître la souffrance et la peur, il l’affrontera jusqu’à la mort. En lui même séjourne la rage du mal, la passion de la mer et l’amour de la femme. Il ne cesse de recherché une femme semblable à sa mère, qui est pour lui ma déesse parfaite. Inconsciemment, et cela malgré son âge adulte, il recherche la douceur d’une mère, la chaleur d’une femme et la protection de leur main à toute. >> Biographie Vingt. Voilà le nombre d’année qu’il faut remonter pour connaître un tant soi peu le passé de notre héros. A cette époque, où la piraterie était toujours en effervescence, une caravelle touristique voyageait en toute tranquillité sur la mer d’East Blue afin que ses clients découvrent les autres îles de cette partie du monde. Ce périple, non sans danger, n’est pas non plus sans défense. A son bord, dépêché par la marine océanique, séjourne, avec les autres passagers, un escadron de soldat officiel tous commandés par la force charismatique d’un seul homme : un colonel hautement réputé pour ses exploits héroïques contre la vague de forban de la mer de l’est. Il séjournait alors dans la plus belle chambre du navire et exigeait beaucoup de chose, bien plus d’ailleurs que le plus noble des passagers. Et ce riche, plus fortuné que n’importe qui sur le bateau, se nommait Oward Seavers. Accompagné de sa douce famille composée de sa femme et de son fils, il était le client le plus prestigieux du voyage. Son épouse, Fenna était une charmante dame, élancé, au visage fin, aux formes peu généreuse mais tellement envoûtante. Ses cheveux, d’un brun obscur, lui donnaient un semblant d’air ténébreux, qui se volatilisait facilement quand on la voyait sourire. En effet, ses dents blanches et ses fines lèvres, sensuelle, formaient une expression faciale si belle que tous les hommes du bateau tombé sans cesse amoureux d’elle. Leur fantasme était de courte durée quand ils la voyaient au bras de son mari, accoudé tout deux à la rambarde du pont. Tout deux regardait vers l’horizon, comme aspirait par l’étendu du monde. Puis, alors que leurs rêves semblaient si réels, un enfant d’à peine six ans venait s’agripper à la jambe du père. Il s’agissait de Edward Seavers, héritier de la famille du même nom. Tout comme sa sublime mère, il arborait des cheveux d’un brun délicat, mais court. Tout comme sa mère, son visage était fin et faible. Et enfin, à la grande satisfaction de son paternel, il était né avec la même énergie que celui-ci. Une famille parfaite, qui, à elle seul, sublimait la journée de chaque passager. Ils étaient un rayon lumineux pur, moins chaud que celui du soleil, plus régénérant qu’un feu de camp en plein mois d’hiver. C’est Oward qui avait choisi de faire ce voyage, motivé par l’envie de faire découvrir à son fils la mer et ses secrets. Le chef de la famille Seavers vanté les bien faits de la voie maritime. Dans sa jeunesse, il avait été un fin navigateur et explorateur, dirigeant un équipage d’honnête marchand. Mr.Seavers avait beaucoup vécu sur la mer, il avait appris à se battre, à aimer, à chérir sur cette dernière. Ses mots, presque poétique, à l’encontre du monde, étaient d’une tel intensité que le petit Edward n’imaginait guère que le danger y était présent. Malgré sa naïveté et son imaginaire, le mal existait, même en mer. Et, par malchance, ou pour satisfaire la demande du destin, ce mal allait percuter de plein fouet la caravelle touristique qui portait l’étrange nom de « L’éphémère ». Une nuit, alors que le colonel festoyer grandement avec ses hommes, un brutal et sourd coup de canon fut tiré. Un geyser d’’eau s’éleva a quelques centimètres du coq du navire. Cette attaque donna l’alerte. Les marines se précipitèrent sur le pont, armé de leur sabre ou fusil. Mais alors qu’ils cherchaient le navire agresseur, un homme s’écria « A l’abordage ! ». Le bateau pirate était déjà tout près et des forbans se jetaient, grâce aux cordages, sur le pont de la caravelle pour égorger toute âme qui vive. Oward, alerté lui aussi par le coup de canon, se jeta sur le pont pour en apprendre plus sur la situation. Il quitta la chambre familiale, traversa les cales, devant le regard pleurant des autres passagers, et grimpa les marches menant vers le pont. Il ne put aller jusqu’ou bout de l’escalier. Une épée, violente et émoussé, se planta dans sa poitrine. L’homme qui la tenait rigola, postillonna sur le visage de sa victime et lui dit ironiquement –bonne nuit-. Oward s’écroula en arrière, déjà a moitié mort. Son visage devint vite pâle et, malgré que la mort l’effleurait, il ne pensa qu’à une chose : la sécurité de son fils et sa femme. Il mourut de sa blessure, mais, alors qu’il agonisait, un homme élancé descendit les escaliers, passant près de son corps. Le pirate regarda dans les yeux le mourant. Cet individu était différent, ses yeux étaient démunis de folie et de cruauté. Oward perçut cette différence, et, de ses dernières forces, supplia en deux mots le pirate de les sauvés. Sauver sa plus grande richesse. Sur le pont, les soldats combattaient du mieux qu’ils le pouvaient. Le colonel lui-même s’était jeter dans la bataille, se mettant trop tard entre les pirates et l’entré de la cale. Plus aucun forban ne passait, tétanisé par la puissance de sa hache. Pendant que l’officier haut gradé défendait la caravelle, les quelques pirates entraient dans la cale, volant ce qu’ils pouvaient et égorgeant le premier qui se défendait. L’un d’eux arriva très vite devant la chambre où se trouvait Fenna et Edward. Il poussa la porte et accueillit avec un sourire pervers le doux visage pleurant de la femme. Il s’approcha doucement d’elle, excité par sa beauté. L’homme dégueulasse se léchait les lèvres à l’idée de satisfaire son désir avec cette jolie nana. Puis, il vit l’enfant. Il le baffa de sa main libre, pour l’éloigner de sa mère, puis plaqua la pauvre dame contre le mur. Celle-ci, en larme, demanda à Ed’ de s’enfuir pendant que le pirate était occupé…sa demande ne fut que très peu entendu. L’enfant restait choqué, immobile. Le petit Seavers restait paralysait de peur, conscient d’un désastre allait se tenir devant ses yeux. Mais la tragédie n’arriva pas. Une lame scintillante, suinté d’une couleur blanche, pur et délicate, délivra Fenna de l’emprise de son agresseur. La lame était tenue par un pirate. Ce même homme qui fut supplié par Oward. Il portait une fine barbe brune, des vêtements sales et très peu élégant, ainsi qu’un chapeau humide. Le bandit lança un regard droit vers l’enfant, puis l’assomma du manche de son épée. La suite, aux yeux de Seavers digne héritier, resta complètement floue. Quand il se réveilla, sur le pont, il fut entouré d’homme sale, sanglant. Puis, d’un cri autoritaire, un homme leur ordonna de s’en aller. Les silhouettes autour de lui disparurent. Le ciel bleu lui réapparut, puis, d’un regard furtif, Ed’ regarda le drapeau positionné en haut du mât. Celui-ci était noir, et portait le dessin macabre d’une tête de mort. On the Sea Le navire pirate se dénommait « The Viper ». Il était plutôt grand, portait deux grandes voiles violettes avec une tête de serpent dessiné dessus. Le drapeau, quand à lui, était simple. Juste une tête de mort, à l’exception de la longue langue sortant artistiquement de la bouche du crâne. Ainsi, l’équipage était composé d’une panoplie de barjot qui, avant chacune de leur phrase, faisait résonner un « tsssss » à l’aide de leur dent, imitant le reptile. Et comme si ce n’était pas assez étrange, le capitaine avait sous sa protection une ribambelle de vipère venimeuse, ainsi qu’un python d’une dangerosité meurtrière. Edward, dans ses premiers jours sur le bateau, fut bercé par la peur. Elle ne le quittait guère. Il ne sortait pas de la chambre qu’on lui avait assignée. D’ailleurs, cette même pièce était en fait celle du mystérieux individu qui l’avait kidnappé. Ou sauver. Seavers ne savait pas quoi en penser. A vrai dire, il n’avait que 8 ans. De haut de son âge, il ne comprenait pas beaucoup de chose. Tout ce que son esprit arrivait à cerner était le fait que cet homme, à la barbe fine, avait sauvé sa mère. Ed’ concevait aussi que sa simple existence sur le navire pirate tenait au fait que cet individu le protégeait contre tout autre forban. Ce gaillard, toujours vêtu de pauvre vêtement et d’un chapeau, se prénommait Shogun. De sa carrure puissante, il inspirait un grand respect et une autorité plus importante encore que celle du capitaine. Personne n’osait le contredire et donc, égorger l’enfant. Shogun était le seigneur sur le pont, ainsi que le bras droit de la sanguinaire Medusa. Oui, le chef de ces pillards n’est autre qu’une femme. Et par n’importe laquelle : une femme belle, au forme généreuse et vulgaire. Peu vêtu, elle ne gardait sur elle qu’un petit t-shirt qui cachait à peine ses seins, ainsi qu’un minishort. Les hommes se plaisaient à la regarder, mais ne tentait pas le diable. Elle détestait qu’on la regarde de trop près. Si elle avait autorisé qu’Edward reste sur son navire, c’est bien pour une unique raison : le sauveur avait malheureusement un charme fou, surtout auprès de la dame, qui ne cessait de lui lancer de piètre invitation. Medusa, elle non plus, ne touchait en aucun cas à l’enfant. Pourtant, elle détestait sa présence. Il couinait trop, disait-elle. Le tempérament de la dame, le caractère de chaque homme sur le bateau, Shogun…Edward eut fort à faire. Il passa quatre années sur le navire. Lors des abordages, il restait caché dans la chambre, attendant patiemment le retour de son protecteur. Puis, quand il revenait, il l’assiégeait de question. Comment c’était déroulé la bataille ? As-tu tué ? Pourquoi m’avoir emmené ? Cette dernière question devenait de plus en plus fréquente, au fil des mois. Plus il grandissait, plus Edward devenait pressant, et Shogun de répondait jamais. Il soupirait, abattait son poing sur le crâne du garçon, et lui ordonnait de se taire pendant qu’il travaillait. Car oui, au-delà de ses talents de combat, Shogun était un très bon navigateur. Dès le début de l’adolescence de Ed’, le pirate lui enseigna ce métier. Etant donné qu’il passait peu de temps dehors, autant qu’il étudie quelques choses qui lui seraient utile. Alors il travailla, étudiant sans relâche les cartes, les mesures, l’utilisation du compas. Le garçon s’amusait ainsi à deviner la prochaine itinéraire du bateau pirate. Aussi, en ouvrant le hublot, il étudiait les vents. Leurs températures, leurs directions. Son travail le mena à l’étude de la pression atmosphérique, et ainsi, il sût instinctivement quand une tempête allait frapper la zone maritime où naviguer The Viper. Shogun, qui voyait ça comme un don, en parla à l’équipage, qui alors vu en l’enfant un moyen de voyager plus tranquillement, avec plus de facilité. Il devint utile pour ces bandits. Lui, n’en retirait aucune satisfaction, aidant à la navigation que pour deux raisons : oublier le visage de ses parents, et remercier celui qui l’avait protégé. Ce travail masquait le plus claire de son temps la douleur ressentit quand les yeux de sa mère lui réapparaissait. Il cauchemarder souvent, voyant une image de son père affreuse : celle où il était entaillé par la lame d’un homme, un pirate. Il se réveillait en sursaut, laissait quelques perle d’eau circulaient sur sa joue, puis se rendormait sans même demander réconfort. Ed’ avait maintenant 14 ans, et il était toujours aussi faible. Une après-midi, alors que le crépuscule pointait le bout de son nez, il décida de se rendre sur le pont. C’était rare pour lui de sortir, mais le jeune Seavers espérait que les autres brigands n’en voulaient plus sa peau. D’un peu décidé, il s’attela à traverser la cale du navire, croisant au passage quelques pirates qui restèrent inoffensifs. Edward grimpa les marches menant au pont et se retrouva bercé par la brise fraîche et pure de la mer. Les rayons chauds du soleil effacèrent en quelques instants cette sensation de froid. Puis, un homme écria à un autre de lui lancer un cordage. Son appelle fut suivit d’un bruit bizarre, venant du ciel. Un goéland blanc, pareil aux nuages, s’amusait à voler tout près du mât, et il poussait quelques petits cris d’amusement. Pour la première fois, Edward rencontrait la vraie vie de marin, l’expérience de l’océan…et elle était tel que lui décrivait il y a quelques années son paternel. Cette vision du monde océanique fit remonter en lui des souvenirs essentiels de son père, Oward, qui lui contait ses voyages sur East Blue. Il en fut tout étourdi et rêvassa. Mais, alors que ses yeux s’humidifiaient face à la beauté d’un tel monde et sous les coups violents de sa mémoire, un homme s’approcha derrière lui. Il passa un couteau son sa gorge, en rire. Puis, plus rien. L’agresseur s’était soudainement effacé. Tout le monde arrêta de travailler, se rassemblant vers l’adolescent. Il venait d’être sauvait. Shogun tenait un des pirates par la gorge. Celui là même qui avait essayé d’assassiner Edward. Il l’empêchait de hurler et de respirer. Le protecteur avait encore frappé. Alors, l’homme brun, qui était démuni de son chapeau, regarda le garçon. Il lui indiqua du regard le couteau de son agresseur, qui s’était planté à ses pieds. Il lui ordonna de le prendre et se venger : de tuer ce maudit pirate. Ed’ prit le couteau, l’arrachant du bois du pont. De nombreux yeux était fixé sur lui. Mais il n’avait pas envie de faire ça. Seavers savait que s’il le faisait, tout l’équipage serait contre lui. C’est alors que Shogun affirma une chose qui transforma notre héros. Il avoua que l’homme qu’il était en train de tenir était le meurtrier de son père. Il n’en fut pas plus pour que l’adolescent, dans sa faiblesse psychologique, devienne un barbare une seconde de trop. Il planta le couteau dans la poitrine du bandit. Celui-ci poussa un cri, qui resta muet, enseveli sous la main de Shogun. Edward savoura ce moment. Sans s’en rendre vraiment compte, il avait tué un homme. Sans en prendre conscience, il était devenu un meurtrier. Un des leurs. Non, les autres ne voudraient pas venger leur camarade. Ce garçon, âgé de 14 ans, était un danger pour eux. Après l’avoir vu tué, ils en eurent peur. Car, lors des quelques secondes où Sevears devint un assassin, ils virent un éclat de rage se briser en lui. Ils avaient tous perçu la soif sanguinaire qu’avait le jeunot envers les hors la loi. Oui, au plus profond de son âme, Edward était un tueur de pirate né ! La trahison Quatre autres longues années passèrent. Des pillages, des abordages….tous ce qu’il fallait pour que la prime de la vipère monte en flèche. En plusieurs mois, elle atteignit la barre des 50.000.000 de berry, et cela sans même passer Red Line. Elle était la loi sur East Blue, la terreur. Tous les marchands craignaient croiser son drapeau. Le serpent des mers était devenu roi. Medusa était devenu la plus grande pirate des mers paisibles. La marine ne cessait de la pourchasser, voulant rétablir le plus possible la paix aux seins des blues. Des colonels, et même des contre-amiraux, étaient dépêchés sur l’océan de l’est pour abattre le navire de la déesse des reptiles. Et en cela, elle se fit beaucoup d’ennemi. Des pirates surtout. Eux aussi voulaient sa mort. Car la valeur de sa tête attirait les plus puissants chasseurs, ainsi que de trop fort officier. East Blue n’était plus sûr pour aucun forban voulant commencer l’aventure. Mais la gloire et la réputation de la grande Dame évoluait tellement qu’elle se rapprochait de sa déchéance. Il y eut cette journée là, où un navire d’escadron marin attaqua vainement le Viper. Ils étaient peu nombreux, pas même un homme du niveau de colonel. Le plus étrange était qu’il ne faisait que suivre l’embarcation, sans tenter d’attaquer. Il la pistait, ou attendait quelques choses. Le capitaine ordonna à son équipage de mettre cap à tribord afin de positionner les canons du flanc droit vers le bateau gouvernemental. Mais la manœuvre fut perturbée par l’attaque d’un homme. A ce moment là, Edward lisait un livre de navigation dans la chambre de Shogun. Celui-ci n’était pas apparu depuis son réveil au marin. Comme disparu, personne ne l’avait vu. Chacun pensait qu’il s’était isolé sur le grand mât, et chacun eut tord. Il se préparait. L’homme aux chapeaux tira de sa ceinture ses deux flingues au beau milieu de la troupe des serpents, qui sifflait leur venin en lui demandant son aide pour manœuvrer le navire. Au lieu de ça, il tira douze balles. Six par pistolet. Chacune d’entre elles se logea dans les parties les plus fragiles des douze hommes. Les tendons, les articulations, l’omoplate, les nerfs…Tous était au tapis. Puis, il rangea ses armes, sous les regards incrédules des autres hommes, puis tira deux glaives se trouvant eux aussi au niveau de sa ceinture. Il prit le premier de sa main droite et trancha la gorge d’un homme. Puis, il posa sa seconde lame sur son épaule, juste derrière sa tête, comme pour la protéger. Jamais personne ne l’avait vu combattre ainsi, c’était un style nouveau. Avec la première arme, il attaquait. La seconde lui permettait de protéger ses arrières. Quand un pirate l’attaquait dans le dos, il se servait de sa seconde lame pour parer l’attaque, puis il pivoter légèrement pour planter son arme principale dans le corps du bandit. Des fois, il faisait de drôle de pas, et faisait tournoyer ses deux lames dans l’unique but de tuer les adversaires les plus proches tout en faisant reculer les moins courageux. En quelques cinq minutes, il anéantit un total de trente hommes sans recevoir une seul blessure. Puis, attirait par les cris de souffrance des hors la loi, Edward quitta la chambre et alla sur le pont. A son arrivée, tout était terminé. Shogun se tenait sur le pont et regardait face à face la vipère. Celle-ci ne comprenait pas, elle s’écria, hurla, lui ordonna de se justifier. C’est alors que l’homme sourit. Il rangea ses lames, sortit un pistolet et le chargea d’une seul balle. Puis, avant de tiré sur Medusa, il révéla sa véritable identité. Il était « The Colt » Shogun, chasseur de prime. Depuis des années il attendait le moment où la tête de la femme serait assez élevée pour attaquer. Il s’était infiltré dans l’unique but de gagner le montant de sa future prime. Son plan marcha a merveille, dit-il. Il se moqua ensuite d’elle, lui disant qu’elle était stupide. Que c’était grâce à lui et sa seul force que le montant de sa prime était aussi élevé. Qu’elle ne s’était jamais posé la question « Pourquoi Shogun n’avait-il pas de prime ? ». Médusa fut aveuglait stupidement par la gloire, par la valeur de son nom. The Colt était de mèche avec le gouvernement. Il était un tueur de pirate depuis toujours. Il tira son unique balle et fit flancher le pirate encore sous le choc. Puis, très vite, il tira du mât le drapeau pirate. C’était le signal. Le navire marin, tout proche, pouvait venir, il n’y avait plus aucun danger. Edward était lui aussi sous le choc, mais surtout, il était content. Maintenant, il savait pourquoi Shogun l’avait sauvé. Cet homme n’était pas un bandit, mais bel et bien un honnête homme, tueur de hors la loi, justicier. Le chasseur s’approcha de Seavers, il lui sourit et lui dit que, maintenant, il était assez grand pour décider de sa vie. The Colt lui proposa de faire de lui un chasseur de prime. Il voulait l’entraîner afin de reprendre son affaire. Shogun voyait en lui un combattant, un digne successeur. Ce dernier n’hésita pas, il accepta, car c’est ce qu’il désirait le plus au monde. La marine vint très vite sur la navire et embarqua les survivants. Parmi eux, Médusa. Impel Down l’attendait. Elle hurla sa rage, malgré sa blessure et promis que sa vengeance serait terrible. Le chasseur rigola en pleine bouffé d’oxygène. Il la laissa partir, empocha les 50.000.000 de berry et annonça à Ed’ qu’il allait utiliser le Viper pour se rendre sur son île natal : Fushia ! >> Test RP
Le garçon était vraiment enthousiaste. Il flambait en lui une flamme jeune et encore faible, pratiquement éteinte. Ses longues heures dans ma chambre, à lire des bouquins, l’eurent sûrement affaiblit. Mais maintenant que tout danger avait été réduit à néant par ma fameuse trahison, le jeune allait pouvoir s’épanouir. Je me réservais aussi le droit de l’éduquer dans l’art du combat. Et je ne ferais que ça. Sa vie sera sienne, son esprit restera indompté et jamais il ne se verra soumis à n’importe quelle autorité. De mon entraînement naîtra un homme fort et juste envers sa personne et le monde. Je façonnerai un moule qu’il lui sera possible de modeler à sa guise. Mes enseignements resteront simples et honnêtes. Ceux-ci commencèrent très vite, le lendemain même que le navire pirate avait été vidé de tout forban ; la mer était paisible, pas une vague ne venait étendre son écume sur la coque du Viper. Le vent était frais, agréable et les goélands séjournaient près de la grande voile blanche, offerte chaleureusement par la marine après avoir enlevé l’ancienne. Le drapeau quand à lui était d’un blanc de paix presque relaxant. Pour faire bref, plus rien sur ce navire n’allait dans le sens de la piraterie. Ce n’était plus une caravelle de brigand, mais une embarcation civil tout ce qu’il y avait de plus normal. Le changement fut radical, au sein même de l’équipage. Il ne restait plus que trois hommes. Le premier n’était autre qu’Edward. Je lui avais confié une première mission qui consistait à grimper en haut du mât de la seule force de ses bras. Il était autorisé à se servir des cordages mais ne devait sous aucun prétexte user de l’échelle principale. Tant qu’il ne sût grimper là haut, je ne lui donnais pas le droit de se reposer. La seconde personne, quand à elle, n’était autre que Ten. Ce bon vieux gaillard, bien bâti, était arrivé en même temps que moi sur le navire de la méduse, il y a de cela cinq bonne année. Je ne le connaissais pas, mais je devins à l’époque très ami avec le bougre. Plus encore, je lui faisais confiance. C’était un brave cuisinier qui, au bout de deux ans, me confia qu’il avait embarqué sur ce rafiot par défaut. Ce métier, si cela en était un, n’était en fait que la seule activité qu’il pouvait pratiquer. Oui parce que, plus que tout, Ten est un indépendant et un aventurier. Il ne supporte pas l’obligation et les ordres. Dans les cales, où les cuisines règnent, il est roi. Son tempérament m’avait plût et donc, je l’épargnai, contrairement aux autres. Ma tâche accomplie, et les millions de berry dans ma poche, il me remercia, puis me demanda si je voulais bien de lui en tant que cuistot. J’acceptai sans hésiter. C’est un cordon bleu, un véritable chef qui sût se servir admirablement bien des dernières réserves de vivre à notre disposition. Le voyage vers Fushia devait durer 4 jours, et grâce aux talents culinaires du fort homme, nous n’allions pas crever de faim. La troisième personne est bien sûr The Colt Shogun, c'est-à-dire, moi. Tandis que je tenais le gouvernail, je criai à Edward certain conseil, des encouragements…ou des moqueries. Ces dernières avaient le don d’agacer le jeune homme. C’était mon but car cela le poussait à aller contre sa fatigue pour réussir l’épreuve et donc me clouer le bec. Au delà de ça, il était motivé, poussé sûrement par les souvenirs hanté de sa propre faiblesse. Une énième tentative se solda une nouvelle fois par un échec. Il ne cessait d’attraper une de ses cordes et de si balancer. Puis, il essayait de la grimper de la seul force de ses bras. Seulement, c’était un petit gars. Ses bras, sa carrure…il allait l’allure d’un misérable avorton qui ne fut jamais assez courageux pour se battre. Alors qu’il restait écroulé sur le pont, j’intervins. - Hey ! Edward ! –criai-je de ma position, au gouvernail… - Ouais ? - Cesse donc de lambiner et remet toi au travail ! - Je n’y arrive pas, je n’ai pas assez de force dans les bras ! - Cesse donc de te plaindre. Tu n’as tout simplement pas la bonne technique. Tu ne fais que forcer sur tes bras pour monter le long de ce cordage. Utilise plutôt la force de tes jambes. Ne te sert que de tes mains pour garder l’équilibre. Seules tes jambes doivent t’aider à monter au but ! Il suivit mon conseil à la lettre. Ses jambes se gonflèrent et il atteint une hauteur qu’il n’avait pas atteinte auparavant. Mais de douloureuse brûlure aux mains lui firent lâcher prise et il commença à tomber à la renverse. Il se trouvait à au moins huit mètre de haut…la chute pouvait être fatal. Je devais intervenir. En un pas svelte et calculé, je fonçai sous son corps et l’attrapa à la volée, l’empêchant de rejoindre le sol et de se fracasser le crâne. Il resta bouche bée une fois que je l’eus posé. En effet, ma technique avait le don d’impressionner. Je ne faisais que me déplacer très vite, et cela sous le coup d’une seule impulsion, celle de mon tendon d’Achille. Sur les grandes mers, je savais que certains hommes maitrisaient un art martial dénommait « rokushiki » et j’avais connaissance que ceux qui le maitrisait pouvait se téléporter d’une position à l’autre sans soucis. Influencé par cela, je m’étais dit qu’un mouvement précis et rapide pourrait me permettre d’atteindre des positions proches très rapidement. Mais je n’étais pas un de ces agents gouvernementaux. Ma technique, si elle est rapide, est lente pour toute personne sachant voir. Elle ne me permettait qu’une seul chose : empêcher les gamins de tomber violemment par terre. Ainsi, je décidai, malgré ses demandes, de ne jamais lui apprendre cette technique misérable et incomplète. Au lieu de ça, je lui ordonnai de recommencer et d’apprendre à atterrir convenablement. - Écoute. Le seul moyen de ralentir une chute est de prendre avantage de ta vitesse dans les airs pour débuter une rotation. Ainsi, ton parcours vers le sol sera moins précipité. Et avec un bon timing, tes pieds frapperont la terre violemment et tu tiendras debout, comme par miracle. - Ok. Edward souffla, puis attrapa la corde une nouvelle fois ; cette fois ci, il grimpa avec férocité, comme agacé par ses précédents échecs. Il atteint le haut du mât en à peine une minute. L’expérience de la chute lui avait donné la force qui lui manquait. Mais je n’étais pas dupe. Cette énergie soudaine était le résultat malsain d’une peur qui séjournait maintenant en lui : la peur de la mort. Lorsqu’il chuta, je savais par expérience qu’il avait aperçut le danger, ressentit les ténèbres l’effleurait juste avant que je l’attrape. S’il était en haut du mât, c’était simplement grâce à la peur du vide. Lui-même en était inconscient. J’appelai alors Ten, qui rappliqua et tint la barre pendant que je montais par l’échelle en haut du mât. La température à cette hauteur y était beaucoup plus fraiche et le vent plus féroce. L’adolescent riait de sa victoire, mais n’osait pas regarder en bas. - Très bien très bien. Maintenant, saute. –dis-je en regardant le vide. -… Comment ?! – Dit-il soudainement. Sa voix était emplie d’une solennité presque absurde. - C’est la suite de ton entraînement. Tu vas sauter sur le pont et te rattraper comme je te l’ais dit. - Je ne peux pas faire ça. Il regarda vers le bas, ravala sa salive, puis tourna le regard vers moi ; il était presque humide et à moitié fermé. - Cesse de fermer les yeux. Ta peur prend la forme qu’elle veut derrière la noirceur de tes pupilles. Regarde là en face ! Nous étions en équilibre sur le marchepied quand je le poussai dans le vide. Mes paroles, je le concevais, résonnai à cet instant dans sa tête. Ten lui-même retint son souffle tandis que le jeunot tombait. Heureusement, il réalisa l’exploit que j’attendais de lui. L’adolescent ne ferma pas les yeux, affronta le vide et commença, à deux mètres du sol, une rotation parfaite. Il atterrit sur les pieds, lui-même surpris de son exploit. Il était fier. Je descendis de la même façon et lui dit, sans même le féliciter, qu’il allait devoir recommencer. Et il recommença. Jusqu’à notre arrivée à Fushia. Cette victoire sur la peur était symbolique. Il avait gagné contre les rouages détraqués de son propre esprit. Contre ses terreurs, il n’avait pas faibli et avait vaincu le vide. Ça n’avait rien a voir avec le vertige. C’est le trou béant de sa vie. Le néant de sa souffrance, qu’il enterra. El Pistolero Nous étions arrivés bien vite sur l’île paisible de Fushia. J’avais vécu mon enfance parmi ce petit village de pêcheur. Le climat y était bon et le bonheur véhiculé par l’ensemble des villageois nous emprunt d’une chaleur exaltante. Cela faisait fort longtemps que je ne n’avais pas posé pied à terre sans devoir menacer, piller et faire semblant de tuer. Ten lui fut tout de suite accompagné au bar par quelques femmes. Personnellement, je restais de marbre face à la gente féminine, préférant regarder les maisons et les collines s’élevant autour de moi. La terre était si belle, si accueillante, je m’imaginais déjà vivre longtemps ici. Mais, quand un tel fantasme me prend, je suis rattrapé par mon métier et mes ambitions. Malgré tout l’argent que j’ai empoché, je désire aller plus loin dans l’aventure. L’océan m’attire, et il y a une zone que je veux franchir. Mon rêve est Grand Line. The Colt sera connu au-delà de la montagne pourpre. Je ferais régner le respect sur toute mer de part ma seul réputation. Tant dis que je m’étais retrouvé en compagnie de Ten au bar, Edward, lui, était resté au port, regardant les alentours et souriant au premier venu. Le monde s’ouvrit enfin à lui et il se trouvait désormais face à la société. Il avait connu danger et barbarie. Ici, il était entouré de brave gens. Le jeune homme, qui était maintenant mon élève, s’adapta vite et accepta même une invitation de la part d’une jeune femme, qui lui proposait gentiment de venir se laver chez elle. Sans rien dire, je pressentais que les femmes de l’île étaient déjà tombées sous le charme du garçon. Il avait seize ans, de longs cheveux bruns, un peu crasseux, un regard fort et une mine de solitaire attirante. Plus encore, il débarquait d’un long voyage au sein du Viper et tout le monde voulait entendre les fameuses histoires de pirate. Edward raconta…non pas ce qu’il avait vécu, mais seulement ce qu’il lu dans les livres. Ce point là, un soir, fut notre sujet de discussion. Deux jours de repos, voilà ce que je lui avais accordé. La veille du commencement de son entraînement, nous avions décidé, sans Ten, d’aller en forêt pour camper. Nous étions d’accord pour dire que la ville était vraiment trop oppressante à certains moments. Il me vanta discrètement qu’il était maintenant un homme, un vrai…le pauvre, pensais-je, il s’était fait mettre le grappin dessus par une donzelle. - Tu sais Shogun…depuis que nous sommes arrivé je ne raconte que de fausses histoires aux villageois. - Comment ça ? - Ils me demandent des récits de pirate, de marin…et je cite les contes que j’ai lus dans ta bibliothèque. - Et bien ? Quel est le problème ? - Je n’ai rien vécu, voilà le souci. J’aimerais être fier de quelque chose. J’aimerais partir à l’aventure, découvrir le monde, parler à de nombreuse personne ! Et aussi, je veux faire payer aux pirates leur pillage et leur violence. J’aimerais un jour raconté, avec un certain orgueil, comment j’ai pu abattre un primé! - Ta vision des choses est aussi fantastique que celle des fictions que tu as lues ! Je vais te dire une chose Ed’…le monde n’offre rien aux rêveurs. Les mers sont impitoyables. Si vraiment tu veux partir à l’aventure…alors tu devras savoir combattre. Tu devras savoir agir. Tu veux pourfendre la piraterie de ta propre justice ? Soit ! Mais entraine toi alors dix ans. - Dix ans ? C’est beaucoup trop… - C’est suffisant. Tu auras alors 26 ans, et tu seras l’homme que tu auras décidé d’être. Je m’allongeai contre un tronc d’arbre, non loin de là. J’avais sommeil. La discussion était close. Toute la nuit, Seavers ne dormit pas. Il tremblait d’impatience. Dix ans…je me sentais vraiment cruelle. Les mois passèrent, je lui appris tout d’abord l’art précis du pistolet. J’étais allé il y a pas si longtemps au royaume de Goa, seul. Là bas, j’avais acheté à un marchand d’arme deux pistolets de grande qualité. Ils étaient destinés à mon élève. Avec ces armes, j’allais lui apprendre à tirer. Je demandai alors à notre cher cuisinier de me fournir des conserves vide ou autre pour créer des cibles. Je reçu des boites ainsi que des verres déjà brisé. Cela allait être parfait. Les petits containers étaient bien assez gros pour un entrainement de débutant. Les verres, par contre, étaient tous de taille différente. L’un était, par exemple, un gros verre à rhum. Un autre, a contrario, était un petit verre de whisky, que l’on utilise pour les petites gorgées d’alcool fort. Je les disposai en forêt, sur des rochers ou des branches, puis offrit à Edward ses premières armes à feu. Il était excité. Être en possession d’une arme mortelle était, je le savais, jouissif. L’on se croit alors invulnérable. Puissant. Mais il n’en est rien. Cela est juste de la confiance. Cette dernière est trompeuse et déjà, je prévoyais de lui faire la leçon. Malgré ce sentiment, les premiers tirs furent catastrophiques. Il tirait à coté, laissait son poignet partir en arrière…il n’y avait aucune précision dans son geste. De plus, il croyait que « tenir » le pistolet suffisait amplement. Il en était tout autre. Je devais lui faire une démonstration. Je ravalai ma modestie une bonne dizaine de seconde et lui montra pourquoi mon surnom était « The Colt ». Je tirai six balles. Tous percutèrent de plein fouet les conserves. Je n’avais laissé aucune chance à ces objets là. - Tu es possédé par une fausse confiance. Tu crois que tenir cette arme te suffit pour être fort, mais c’est faux. La portée, dite mortelle, d’un flingue est d’environ 6 à 8 mètres. Au-delà, les balles ne feront qu’engendrer de légères blessures à la peau. De même, si l’ennemi est trop proche, tu risque, comme beaucoup, de paniquer. Grade ton sang froid. Ce n’est pas l’arme qui est forte, c’est toi. Tiens là bien, soumet là à ta volonté. Les balles doivent percuter ce que tu veux qu’elles percutent. Quand le tir s’enclenche, ne relâche pas l’emprise de ta main. C’est au moment où le coup part que t’es muscle doivent être les plus contracté. Pour un tir encore plus précis, retiens ta respiration. Seavers s’exécuta. Il se concentra…et échoua. C’était prévisible, mais l’on ne pouvait pas apprendre à viser en si peu de temps. Alors son entraînement dura, encore et encore. Ed’ devait savoir viser, atteindre la cible d’un seul essai. Puis, par la suite, il devait accomplir une tâche plus dure : tirer sur la conserve tout en se déplaçant, ou sans vraiment prendre le temps de viser. Les semaines passaient, le jeune grandissaient et s’amélioraient. Sa motivation était grande, cette flamme que j’avais perçu en lui flamboyait de plus en plus. Il était comme cette flammèche inoffensive qui, peu à peu, devient un énorme feu de forêt. Sa barbe poussait, son caractère se modelait, il devenait sage, posé et capable de se remettre en question. Je répondais à la moindre de ses questions, sur son passé, sur le jour où j’avais sauvé sa mère. Mais un jour, alors qu’il fit tomber la dernière des conserves d’une balle bien placé, il me questionna sur un sujet intéressant. - Shogun ? - Ouaip ? - J’ pensais là…dans un de tes livres, j’ai eu l’occasion d’apprendre l’existence d’un arbre divin qui, il y a bien longtemps, aurait fait germé des fruits maudits. - Tu parle des fruits du démon ? - Oui ! J’ai appris qu’ils étaient rares et qu’ils offraient à ceux qui les mangeaient des pouvoirs surpuissants, dépensant l’humain. On dit même dans les livres que certains individus ont les pouvoirs des Dieu. - C’est en effet, vrai. - Et…tu n’as jamais eu envie de goûter à l’un de ces fruits ? - Non…dis moi, dans ces fameux livres, est ce qu’il était expliqué pourquoi on les nomme « fruit du démon » ? Aussi, pourquoi l’on appelle les mangeurs de fruit des « maudits » ? -Euh…je ne crois pas non. - Je vais te le dire Ed’. Ces fruits sont maudits car ceux qui les mangent sont des faibles. Ils leur est incapables de nager dans l’eau de mer. Ils sont complètement vidés de leur force au contact de l’océan. Par ailleurs, un homme ayant acquis des pouvoirs monumentaux n’est pas vraiment un guerrier. Il suffit de lui retiré ses pouvoirs pour qu’il devienne un être misérable. - Il existe un moyen de retiré les pouvoirs d’un maudit ? - Dans ce monde, une matière mystérieuse est appelé Granit marin. Au contact de cette chose, les utilisateurs de fruit du démon perde leur pouvoir et devienne vulnérable…même très vulnérable. Mais cette roche est très rare. Aussi, combattre un maudit est une tâche difficile…certaines capacités sont dangereuse, ou alors complètement folle. Aussi, je vais t’entrainer à t’adapter à tout type d’adversaire. Voilà pourquoi tu vas avoir besoin de dix années…je vais t’enseigner comment te battre face à tout type de maudit. - Je vois…que veux-tu dire par « tout type » ? - Le livre que tu as lu était vraiment incomplet. Il y a trois types de fruit du démon. Les zoans, qui te transforme en animal, les paramécia, qui t’offre des pouvoirs incroyables…et enfin les logia…ces derniers alimentent sans cesse les légendes. - Les logia…ceux qui font de vous des dieux ? - En effet. -…Ouais…j'ai hâte d’apprendre à botter le cul aux dieux ! La maturité Edward avait maintenant grandit. C’était un homme et, de ce fait, j’étais de plus en plus dur avec lui. Les entraînements devenaient difficile, et cela moralement. Je lui ordonnai de survivre un mois, seul, dans les décharges de Goa. Il se devait de rencontrer la misère, la corruption et l’injustice. Je ne susse rien de son séjour la bas, mais, quand il rentra, son caractère avait radicalement changé. Le jeune adulte avait gagné en maturité, ses rêves les plus fous devinrent ambition. Il n’était plus un personnage naïf, mais quelqu’un d’intègre avec lui-même, qui savait désormais que le monde était impitoyable. Aussi, de son propre chef, il alla dans les quartiers bourgeois pour y voir de ses propres yeux l’orgueil et l’égoïsme des hommes. Ainsi, il apprit que les pires crapules se trouvaient non pas dans la décharge…mais bel et bien parmi les nobles. Jamais il ne retourna là bas, car l’endroit « puait l’injustice », d’après ses mots. Seavers resta au village de Fushia, paisible comme son être l’était. Edward cherchait la tranquillité. Mais sa définition était tout autre. Pour lui, il s’agissait d’une tranquillité spirituel qu’il ne pouvait atteindre qu’en écoutant son cœur et en réalisant ses rêves. Seavers cherchait de plus en plus la difficulté. Plus il creusait dans son intérieur pour trouver le moyen de se satisfaire, plus il se rapprochait de l’océan. Il était maintenant temps pour lui de naviguer au-delà de la baie du petit village de pêcheur. Dix années s’étaient en effet écoulés, et son entraînement touché à sa fin. Les derniers jours furent l’occasion de mettre en évidence tout ses progrès. Je lui tendis un sabre. Celui-ci était spécial, vieux comme le monde. C’était en tout cas sa légende. Je l’avais eu auprès d’un vieillard sénile, presque incapable d’articulé. Ce fut autrefois ma récompense pour avoir défendu un village contre une horde de pirate. La lame ne fut jamais fendue, jamais cassé. L’arme, quand je la portais, me transmettais une intensité rare. Plus étrange encore, elle était émoussée. En effet, il était tout à fait impossible de trancher quelques choses avec cette épée. Pourtant, je la gardais. Seavers la prit volontiers, mais remarqua vite qu’elle était inoffensive. Un cadeau empoissonné qu’il ne tarda pas à tester. Je l’attaquai sans prévenir avec mon propre sabre. Aussi, depuis dix ans, je n’avais jamais sortis mes deux épées en même temps. C’était peut être l’occasion de me remettre à niveau. Mais je décidai de commencer avec mon seul katana. Il était solide et robuste. Je l’avais acheté il y a pas si longtemps à un marchand itinérant. En tout cas, malgré ma force, il se trouva bloqué par la lame de mon élève. Ses réflexes étaient inhumains. Je l’avais agressé alors qu’il était tout proche de moi, pourtant, il me para. Ensuite, il fit un rapide demi-tour sur la gauche et percuta ma défense d’un coup latéral horizontale. Ed’ avait une sacré force, je du forcer sur mes appui pour ne pas perdre l’équilibre. Puis, comme je lui avais appris, il ne laissait aucuns répits à l’ennemi. Tandis que nos deux lames étaient occupés à se chamailler, il me tapa du plat du pied dans le torse pour me faire reculer…pour mieux m’asséner un rapide coup d’épée de bas en haut. Je l’esquivai sans trop de soucis en sautant en arrière. Il profita de mon action pour m’attendre là où je comptais reprendre mes appuis. A peine mes pieds touchèrent le sol que j’étais balayer par un tacle féroce. Je fus à terre, une lame sous le cou. Lui, était sur un genou. Mon enseignement lui avait précisé que se relever entièrement était une perte de temps et qu’il fallait orchestrer une attaque même quand un genou était posé au sol. Mais j’avais de l’expérience. D’un coup vif je détournai la lame émoussé sur la droite. Le bougre avait fait une erreur. Je lui assénai un terrible coup de pied de ma position couché afin de le faire basculer plus loin. - Quand une lame menace la gorge d’un homme, elle doit toucher la peau de celui-ci. Ainsi, il se sentira plus en danger et, surtout, ne pourra pas détourner la lame sans risquer de e trancher la gorge. Il m’attaqua sans attendre. Tandis que nos armes luttaient, nos visages s’approchèrent, rouge d’effort. - Et n’oublie pas que ta lame ne coupe pas ! Je donnai une terrible impulsion et lui fit perdre équilibre. Et, violemment, j’essayai de percer sa peau de la pointe de mon épée. Celui-ci fut soulevé vers les cieux par celle de mon élève, qui, sans hésiter, me frappa le corps de tout son corps d’un coup d’épaule appuyé. Il avait utilisé la force intégrante de son corps. Il pesait 70 kilogramme…une pression ainsi utilisé me fit valser en arrière. Je me rattrapai une roulade et sortit mon arme à feu. - Continu. Il respectait à la lettre mes consignes. Comme au combat rapproché, la première chose à faire afin de déstabiliser l’ennemi et de sortir de son champ d’attaque. Lui, il rangea son sabre et, tout en continuant sa course latérale, il me tira dessus avec ses deux pistolets. Edward était d’un sérieux incroyable. D’habitude si tranquille et même parfois flemmard, il prenait aux sérieux le combat. Mais j’étais moi-même un fin viseur et, quand j’en eus l’occasion, je lui tirai juste devant le pied pour stopper sa course. Puis, nous nous regardâmes. La tension s’était abaisser. La poussière de notre combat retombait, l’air devenait stable et les oiseaux osaient enfin chanter dans les arbres du bois alentour. Seul une chose resta figé, nos armes à feu. - Prenons le risque. Nous tirâmes. J’eux un temps d’avance et c’était exprès. Seavers se servit de ce laps de temps pour viser ma propre balle, celle qui était sortis de mon flingue…et il tira dessus, la contrant. Ses yeux étaient affutés, il avait vu la balle circuler dans l’air en sa direction puis entrechoqua nos deux balles afin qu’elles s’écroulent sur le sol, sans faire de blessure. Je rangeai mes armes, souffla et rigola. - Tu es prêt mon gars. Tu vas pouvoir faire justice en ce monde. Il rangea à son tour ses pistolets dans sa ceinture. A ce moment là, il ne portait qu’un simple pantalon muni donc d’un ceinturon. Sa tunique blanche était en ville, sous la surveillance de son ami Ten. - La mer m’attend. - Non, la mer n’attend rien ni quiconque. C’est toi même qui attends d’être aspiré par son tempérament sauvage. Nous rentrâmes aux villages…le départ était imminent. Le surlendemain de notre combat pour être plus précis. Je ne fus présent aux adieux que fit Edward au village et aux amis qu’il s’était fait. J’avais décidé en effet de m’isoler. Assez ironiquement, je sentais la nostalgie emplir mon âme. The Colt, après dix ans d’absence, allait reprendre du service. Edward revint au port au crépuscule, avec une tête plutôt commode et assez lourde, comme à son habitude. Il bailla. - Bien, en route ? - En route ? Sais tu que tu ne pars pas avec moi ? - Comment ? - Nous sommes rivaux Edward. Tu es un chasseur de prime maintenant, tiens. Je lui tendis un papier en carton. - Ceci est un passe de chasseur de prime. Avec celui-ci, tu seras vu comme un allier aux yeux de la marine et, surtout, tu seras prioritaire sur le montant des primes. Le monde t’ais ouvert mon gars. Quand à moi…je vais naviguer loin, au-delà des montagnes. Quand nous reverrons garçon…. essaye au moins de me forcer à sortir mes deux lames. - Compte sur moi vieillard. Puis, avant de monter sur le navire marchand qui s’apprêtait à partir, je lui tendis un avis de recherche. - Le monde bouge l’ami. Regarde ceci…il s’agit de Yume la chasseuse. Sa tête est mis à prix…c’est anormal. Tu devrais commencer par enquêter sur cette femme. Il est déshonorant pour notre rang de voir une des notre ennemi du gouvernement. Nous nous sommes alors serrés la main. Je quittai, à bord d’un navire de marchands itinérants, la côte du royaume de Goa. Edward, quand à lui, prit la mer sur une petite barque. Que la chasse commence ! |
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Informations IRL
Je suis Dandaman ! Vous savez tout de moi !
Dernière édition par Edward Seavers le Jeu 15 Sep 2011 - 18:19, édité 8 fois