Bao Lian Kuma
Sexe : Homme
Race : HumainMétier : Pêcheur
Groupe : Civil
But : Affronter les meilleurs bretteurs.
Équipement : Deux katanas, trois dés.Parrain : /
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? /
Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises
Description physique
Kuma est un jeune homme à la peau légèrement hâlée, finement doré tel un poulet qui commencerait à rôtir. Un visage singulier, qui commence par des yeux en amande de couleur noir, un nez aquilin plutôt cabossé, une lèvre supérieure très fine et inférieure bien plus large que sa voisine. Également des dents pas droites, comme si chacune essayait de pousser la suivante un peu sur le côté pour y prendre sa place.
A la base, il avait de longs cheveux noirs qu'il coiffait en queue de cheval afin que ceux-ci ne lui obstruent pas la vue lorsqu'il combat. A présent, il s'est complètement rasé le sommet du crâne pour pallier à ce problème. Sa barbe de trois jour est rasée assez souvent, du fait qu'avec un masque, les frictions sont quelque peu désagréables au quotidien. S'il laisserait pousser, ça lui donnerait une moustache tombante sur un collier de barbe bien que, ça ne descende pas plus et il n'aurait aucune longueur avant, possiblement très longtemps voir jamais.
Depuis un accident, Bao à été victime de brûlures sur le visage. Cela lui donne un visage très atypique, quelque peu décharné et rougeâtre reconnaissable entre mille, et qui soulève bon nombre de questionnement lorsqu'il ne soulève pas juste de la peur, de la pitié voir simplement de la terreur.
D'où cet étrange coiffe. Il s'agit d'une tête de peluche dont le design à été retravaillé afin de convenir parfaitement à la taille de la tête du natif d'Orange. Quelques structures métalliques viennent épouser la "toiture" en intérieur pour y garder un certain maintien, mais celle-ci n'est que purement esthétique, elle ne repousse ni les armes blanches, ni les balles. Elle est également ajustée pour que les yeux - des billes en verre avec le même principe que les vitres teintées, lui voit, vous pas - soient en face de ceux de Bao, pareil pour la bouche. Une plaque disposée sous la mâchoire permet à son utilisateur d'activer la bouche de l'ours, de ce fait lorsqu'il parle ou mange, les babines de la peluche montent et descendent de manière naturelle. Pour mettre sa coiffe, Bao doit décrocher un ingénieux système au niveau de sa nuque quasi indécryptable pour la plupart des forbans puisque ça fonctionne sur le même principe que les soutien-gorge. Quatre crochets à clipser une fois que la tête est dedans, et quatre à décrocher pour y retirer sa tête. Physiquement, elle est indécrochable par la force pure sans arracher au passage la tête de Bao.
Après la coiffe vint les vêtements, et Bao s'affuble traditionnellement avec des kimonos de couleurs noirs. Son grand mètre quatre-vingt-dix-huit est complètement falsifié par la présence de sa coiffe, qui doit facilement lui offrir dix centimètres en réalité. Sa démarche, en claquant les talons de ses geta sur le sol pour se donner une impulsion à chaque pas lui confèrent l'allure d'un type relativement pressé.
A noter, il ne possède aucun tatouage ni cicatrices visibles mis à part sur son visage, toujours caché du commun des mortels. Pour terminer, Bao est parfumé avec des produits féminins et floraux. Il sent à la fois la midinette, et la clope.
Description psychologique
Bao c'est un plutôt bon vivant. Il aime finir ses journées avec une boisson alcoolisée, une clope dans le bec et claquer une partie de sa paie aux jeux de dés. C'est un adorateur de l'adrénaline, elle lui est procurée à la fois quand il parie ce qu'il ne peut pas se permettre de perdre sur des gros quitte ou double, son jeu préféré reste le Cee-Lo, une variante sans banquier qu'il vous expliquera de manière hyper détaillée dans le but de trouver un énième compagnon de jeu. Il est très addict aux jeux de paris et d'argent, quitte à tout perdre. Mais il ne mise jamais ni ses armes, ni le fait de retirer sa coiffe.
Kuma à pour but d'affronter les plus puissants bretteurs. S'il ne devrait vivre que pour une seule chose, une unique, ce serait que pour cet adrénaline là, il n'existe rien de plus stimulant que se battre. Et il ne rechigne jamais à apprendre de nouvelles techniques, que ce soit à mains nues, à une ou deux épées. Il aimerait également apprendre le maniement d'autres armes, longues, courtes, contondantes, coupantes, voir même les arts martiaux des hommes-poissons dont on lui parle tant. C'est un réel passionné.
Mais pour réussir il faut connaître l'échec. Bao n'aime pas perdre, Bao déteste perdre, mais il comprend que ça puisse arriver et il sait qu'il doit passer par cette étape frustrante pour atteindre son but. S'il doit bouffer quinze fois le sol avant d'arriver à ses fins, le dénouement n'en sera que plus beau. Dans un dojo, il est du genre à ne pas abandonner à la première manœuvre complexe. S'il se fait botter le cul, il y retournera le lendemain et harcèlera son adversaire pour une revanche et apprendre enfin de ses erreurs. Dans la vie de tout les jours, c'est différent. Si la différence est trop forte et si sa vie est en jeu, Bao est pas le dernier des abrutis, et une fois sa petite fierté personnelle ravalée, il décampera et reviendra lorsqu'il aura le niveau.
Bao n'a aucune opinion sur la marine et les pirates, sur le gouvernement et la rébellion. Pour lui, il y a des bons dans chaque camps, et des mauvais également. Il ne se considère ni bon, ni mauvais, et peu lui importe de quel chemin il devra traverser pour atteindre son but. C'est un chaotique neutre, quelqu'un de non-engagé ne cherchant rien de plus que sa quête de satisfaction personnelle. Aujourd'hui, ce dont il souhaite, c'est quitter sa vie ennuyante et beaucoup trop bien rangée pour y mettre un peu d'épique. Il se voit aussi bien dans la marine qu'à bord d'un navire pirate à condition de ne pas avoir un poste à responsabilité trop important. Bao c'est un très bon soldat, fidèle et loyal, bosseur comme pas deux. Mais il n'a clairement pas la fibre d'un grand leader motivateur.
Kuma pour terminer est un léger pervers. Du fait qu'il ne peux pas être pris la main dans le sac avec ses yeux en verres teintés, il ne se prive jamais de mater. Après tout pas vu pas pris. Bien que ça n'aille jamais plus loin. Dernier point, il est extrêmement pudique vis-à-vis de son visage calciné et ne retire jamais son masque en public.
- cee-lo:
Pour les intéressés, ça se joue à quatre généralement, avec trois dés et un bol.
On mise la même somme - définie par les joueurs -, on défini qui commence - cette personne tourne à chaque round jusqu'à faire un tour complet de la table - et on peut débuter.
456 est la meilleure combinaison, une sorte de réussite critique qui fait gagner automatiquement, puis 666 555 444 333 222 111 dans cet ordre.
En-dessous, c'est les doubles. Mais, on ne compte que le "point" qui n'est pas un double. Le double sert uniquement à faire valider le dernier petit dé restant, avec les mêmes règles que le 6 est le plus gros score et 1 le plus faible.
rater ses trois dés fait juste passer son tour.
faire sortir un dé du bol en lançant les dés, ou faire 123 fait automatiquement perdre.
Si tu n'obtient aucune combinaison sur son premier lancer, tu en obtient un deuxième, et si c'est pareil sur le deuxième, tu en obtient un dernier. Si y'a une combinaison, tu ne peux pas gratter pour tenter de faire mieux, elle est validée d'office.
A la fin du tour, ou s'il y a une "réussite critique" le vainqueur récupère toute les mises, et on change de sens. S'il n'y a pas de vainqueur, on tourne et on remet une mise par-dessus la première. Bêtement, s'il y a deux exæquo, ils se partagent les mises des deux perdants. A trois également, ils se partagent la mise du seul perdant.
Le tout est de faire un tour complet de la table avant de voir si on continue ou pas. C'est du pur hasard.
Biographie
▬ Y'a rien de si intéressant en fait. J'viens d'Orange.
Né à sur l'île d'Orange d'un père pêcheur comme beaucoup puisque c'était le seul moyen de trouver quelque chose à bouffer dans ce coin d'île paumé et d'une mère médecin. Bao c'était le gosse simple, une bande de potes, une crush, une éducation sommaire et des entraînements au dojo pour se parfaire le corps et l'esprit. C'est un gamin plutôt douée, mais au départ beaucoup plus avec son cerveau et ses réactions qu'avec son corps. Plutôt qu'apprendre les voies traditionnelles, Bao cherche à se démarquer très vite. Et si le maniement d'une arme simple permettait un bon équilibre force-précision, tout de suite le jeune garçon à voulu expérimenter. Pourquoi ne pas en avoir une deuxième, lui permettant plus aisément de dévier les coups de ses petits camarades d'un première sabre pour attaquer en estoc avec un second.
Bien que ce ne soit absolument pas traditionnel, Kuma pousse dans cette voie là. Il s'entraîne et cherche, chaque soir une fois à la maison, de nouvelles bottes à inventer. De nouvelles façons d'être imprévisible. Si sa technique consistait au départ, de parer fortement avec sa main gauche - la plus forte - pour taper en estoc avec la droite - la plus précise - pourquoi ne pas y ajouter quelques mouvements ? Mais quels mouvements ? Il pourrait, peut être, y ajouter quelques coups au corps-à-corps. Déviation suivi d'un coup de pied poitrine pour faire reculer son opposant, et dans son élan du bras gauche qui dévie sur le côté, pourquoi ne pas utiliser ça pour revenir à la charge avec un coup latéral main gauche tranchant du sabre en bois dans les côtes de l'adversaire ? Il répète, tout les soirs, des mouvements qu'il garde secret. Chaque matin, il va s'instruire, puis reste quelques heures avec la bande de potes, puis dojo. Et ça se règle comme ça pendant un petit moment.
Vivant et jouasse, il lui arrive même d'aller avec le père sur son bateau, voguer un peu plus loin qu'Orange, dans le but de pêcher. Une véritable initiation. Il y apprend la patience ainsi que le fait de devoir redoubler d'échecs avant sa première prise. Les journées se suivent et se ressemblent. Jusqu'au jour où.
▬ Ensuite on est venu ici après une... mésaventure.
Après un évènement. Lors d'un entraînement au dojo, Bao éclate à plats de coutures son adversaire, un petit garnement réputé qui avait rejoins le dojo uniquement parce que c'était la seule façon pour lui d'éclater la gueule d'autrui sans se faire gronder dessus. Ils devaient avoir dix, douze ans tout au plus. Il était revenu à la charge plusieurs fois, sans jamais gagner. Il n'y mettait pas ni le même cœur que Bao, ni la même éthique de travail. Le garçonnet avait, certes un style peu commode, mais répétait ses gammes tout les soirs, se levait chaque matin une demi-heure voir une heure avant tout le monde pour commencer à se muscler et faire sa routine matinale.
Le petit gredin se nommait Gin. Et ce Gin allait faire une proposition qui changerait le cours de sa vie. Un vrai duel, à l'orée de la forêt, là où personne ne pourrait les arrêter. Un vrai duel, avec de vrais enjeux. Et si ça ressemble à un piège, que ça à la forme et l'odeur d'un piège, et que ça s'écrit exactement comme piège, c'en est forcément un. Du coup il n'y fait pas cas et s'y aventure, avec comme seule arme ses armes en bois.
L'âge con, et les idées débiles furent que, le jeune Gin avait enroulé un bâton avec du plastique et de quoi l'enflammer. Le problème avec le plastique, lorsqu'il prend feu et Bao l'apprendra par la suite, c'est que lorsqu'on est surpris, garde brisée, et que ça s'écrase sur ta face, ça colle.
Ça colle, et ça brûle évidemment, mais surtout ça colle. Bao s'écroule en hurlant pendant que des petites flammes bleutées s'éteignent sur son visage, aux allures décharnés, comme si des parties avaient fondus et coulaient. Pris de panique, Gin lance son bâton en feu, et active le mode "pas vu pas pris", prenant ses jambes à son cou et laissant son compagnon d'infortune là. De fil en aiguille, le bâton en feu s'éteint dans la forêt, met le feu à des herbes sèches, qui met le feu à un fétu de paille qui fait déplacer des gens du village voyant beaucoup de fumée si peu loin de leurs baraquements.
Soigné par sa mère, tenu comme seul responsable de sa bêtise du fait qu'il n'avait guère balancé son petit camarade puisque Bao était voué à un mutisme des plus totaux. Ses yeux étaient focalisés sur le miroir et le reflet qu'il y voyait. Il n'y voyait qu'un monstre à l'allure terrifiante. Et avec cette tête là, ses camarades fichaient le camp dès qu'ils le croisaient. Sa vieille tête calcinée faisait peur, pire, elle faisait chialer les gosses et était repoussante au possible. Il fut temps de changer d'île, et tout reprendre à zéro. Vente de la maison et du commerce pour payer le luxe d'un réel voyage.
▬ Mais je suis pas voué à rester éternellement ici. La mer m'appelle.
Enfermé dans sa chambre, aucun contact avec personne d'autre que ses parents, Bao passe les deux premières années à confectionner, ce qui allait lui servir de coiffe par la suite. Non pas pour ne pas effrayer la population d'une nouvelle île, mais parce que Bao n'arrive plus à se regarder. Son visage le dégoûte, le terrifie. Une peluche d'ours géante, et le tour était presque joué. Le père payait pour les quelques ajustements métalliques ainsi que le système ingénieux des yeux en vitres teintés. La mère quant à elle s'était occupé de la couture. Enlever un maximum de l'embourrage pour respirer, faire quelques micro trous histoire que de l'air puisse passer sans qu'il puisse être vu, pouvoir sentir le vent sur son visage mais également respirer aisément était une priorité. Elle est aussi à la base des crochets dans la nuque basé fonctionnant comme un soutien-gorge pour fermer ou ouvrir le masque. Quatre crochets à fermer pour que ça tienne parfaitement, quatre crochets à ouvrir si on veux pouvoir extraire la tête d'ours. Et Madame Lian était formelle : Même ton père n'arrive pas à décrocher les miens, tu sera tranquille avec ça.
C'est dans cette bulle hyper protectrice que Kuma était né. Maintenant, il fallait réapprendre. Réapprendre à se mouvoir avec cette tête là, et si au début rien ne semblait naturel, les efforts finissent toujours par payer. Depuis il se trimballe avec ça sur le crâne. On lui pose souvent des questions auxquels il répond avec énormément d'auto-dérision que c'est parce qu'il est très moche. Ça a au moins le don d'amuser la galerie, c'est ça de pris. De plus, même si ça fait bizarre, Bao est enfin accepté. C'est "Le mec avec la tête d'ours" et c'est intriguant. Par la suite, il s'est remis au sabre dans le dojo de sa nouvelle île à Shimotsuki, gagne sa vie en tant que pêcheur se répartissant les points de pêche avec son paternel histoire que l'un n'empiète pas sur l'autre. Et il a mis les voiles de la maison familiale, voulant démarrer sa propre vie. Il passe le plus clair de son temps à dormir à la belle étoile parce qu'il perd tout ce qu'il gagne en jouant aux dés. Et lorsqu'il ne perd pas, c'est soirée arrosée et nuit à l'auberge. La chance qu'il à, c'est qu'en tant que pêcheur, ses besoins en nourriture restent comblées.
En cette soirée, sous la belle étoile et à travers les yeux de l'ours, il se demande encore. Qu'est-ce qu'il va devenir ? Qu'est-ce qu'il veux devenir ? Gonfler les rangs de la Marine ? Intéressant oui, il pourrait y affronter de bons bretteurs parmi les corps armées et certainement lors des déplacements pour arrêter certains pirates. Être à la botte d'un Capitaine Pirate ? Il n'y vois aucun mal non plus. Il ne refuserait pas d'être au cœur d'un équipage en direction d'une bonne aventure. Et pour sûr qu'en accumulant les îles, il y trouverait rapidement beaucoup de dojos et d'épéistes par delà le monde.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Panzer
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas : La bouffe grasse / le goût des légumes
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Nico Robin
- Vous vous définiriez comme : fêtard, amateur de jeux-vidéos, de jeux de rôles,
- Vous faites du RP depuis : que j'ai 16 ans je crois ? J'ai le double maintenant.
- Vos disponibilités (approximatives) : soirs ou aprèms
- Comment avez-vous connu le forum ? Google
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