Malgré le fait que je m'étais jurée de ne jamais revenir sur cette île ... je ne pu me résoudre à partir ainsi. Toute ma pauvre enfance y était. Tous ces mois d'entraînements avec Loraine avant qu'elle ne meurt, tous ces moments de franches rigolades avec elle. Partir d'ici signifierait surement que je ne me souviendrais plus de ce temps passé ensemble. Je n'ai qu'à peine 21 ans, je n'ai jamais vécu seule, et me voilà partie ainsi ? Sans vivres dû à ma fuite précipitée d'hier soir. Enfin ... voilà les principales raisons de mon retour à Luvneelpraad. Cette ville que j'ai dû quitter hier soir suite au fait que les personnes que je pensaient sincères n'aient finalement décidés de retourner leur veste pour me livrer à la Marine.
Je suis de ceux qui sont foncièrement des ennemis du Gouvernement dès la naissance. J'ai en moi le don de comprendre et de parler la langue interdite ... les Ponéglyphes. Ce langage interdit par les hautes instances car sources de problèmes. Je reste néanmoins persuadée que le Conseil des 5 Étoiles cache quelque chose au peuple, empêcher ainsi le culte des Ponéglyphes cache forcément un secret qui se veut inavouable. Je sais que je suis en capacité de démêler le vrai du faux et de faire chuter le Gouvernement. Je n'en ai certes pas encore les capacités, mais ça viendra ! Je serais un jour une terrible pirate crainte de ces idiots des hautes sphères de la justice.
En l'espèce ... je ne suis qu'une pauvre fille simplement vêtue d'un short en cuir, d'un chemisier blanc et d'une longue cape rouge avec des bottines hautes noires que j'ai volé dans des magasins de vêtements avant de m'enfuir. En somme ... je ne suis qu'une inconnue avec un don craint et la capacité de commander dans la moindre mesure, le climat ambiant. Mon visage est à moitié inconnu ici, maintenant que la rumeur de la présence d'une Ponéglotte sur l'île en a sûrement fait le tour, je vais devoir me montrer méfiante. Au niveau de la méfiance on pourra repasser plus tard, car j'ai bêtement accroché ma chaloupe au port du coin avant de me faufiler dans la foule.
C'est dans cette foule que je pu croiser un groupe de trois soldats de la Marine qui discutaient et semblaient se préparer à faire une ronde. De manière sournoise et habile je parvins à me glisser un peu plus proche d'eux, derrière un tonneau entreposé à la sortie d'une taverne. De là, je pu entendre très distinctement la description que tenait leur chef, d'une personne qu'ils devaient capturer.
« Restez sur vos gardes, la gamine signalée hier soir peut encore être dans les environs. D'après les signalements de la famille qui l'avait auprès d'eux, elle a une chevelure argentée et un mystérieux bâton bleu à la ceinture. On boucle le périmètre encore quelques jours, nos supérieurs ne laisseront pas passer une Ponéglotte si facilement, c'est les ordres ... homme, femme ou enfant, toute personne ayant un lien fondé avec cette langue doivent être éliminés. Ne créez pas la panique, faites ça de manière réfléchi les gars ... ah ... colonel ... »
Cette description me fit froid dans le dos, et je ne pu faire qu'une chose, mettre ma capuche et accélérer le pas pour finalement me glisser dans une ruelle moins fréquentée, ce qui fit que je ne pu entendre la fin de leur conversation. Une fois dans cette ruelle, et assurée que personne ne me suivait, je pu me recroqueviller sur moi-même et laisser aller mes sentiments une dernière fois, je fondis ainsi en larme pendant plusieurs minutes. Qu'allais-je devenir ? Maintenant plus seule que jamais sur les mers, sans personne pour me soutenir. Loraine aurait été là, elle m'aurait remise à ma place en se donnant en exemple, comme quoi une femme n'a besoin de quiconque si ce n'est d'elle même pour surpasser ses obstacles et faire face à ses démons. Que j'allais pouvoir m'en sortir et que j'avais plutôt intérêt à me relever.
« C'est dur Loraine ... vraiment très dur ... d'être seule ... »
Je suis de ceux qui sont foncièrement des ennemis du Gouvernement dès la naissance. J'ai en moi le don de comprendre et de parler la langue interdite ... les Ponéglyphes. Ce langage interdit par les hautes instances car sources de problèmes. Je reste néanmoins persuadée que le Conseil des 5 Étoiles cache quelque chose au peuple, empêcher ainsi le culte des Ponéglyphes cache forcément un secret qui se veut inavouable. Je sais que je suis en capacité de démêler le vrai du faux et de faire chuter le Gouvernement. Je n'en ai certes pas encore les capacités, mais ça viendra ! Je serais un jour une terrible pirate crainte de ces idiots des hautes sphères de la justice.
En l'espèce ... je ne suis qu'une pauvre fille simplement vêtue d'un short en cuir, d'un chemisier blanc et d'une longue cape rouge avec des bottines hautes noires que j'ai volé dans des magasins de vêtements avant de m'enfuir. En somme ... je ne suis qu'une inconnue avec un don craint et la capacité de commander dans la moindre mesure, le climat ambiant. Mon visage est à moitié inconnu ici, maintenant que la rumeur de la présence d'une Ponéglotte sur l'île en a sûrement fait le tour, je vais devoir me montrer méfiante. Au niveau de la méfiance on pourra repasser plus tard, car j'ai bêtement accroché ma chaloupe au port du coin avant de me faufiler dans la foule.
C'est dans cette foule que je pu croiser un groupe de trois soldats de la Marine qui discutaient et semblaient se préparer à faire une ronde. De manière sournoise et habile je parvins à me glisser un peu plus proche d'eux, derrière un tonneau entreposé à la sortie d'une taverne. De là, je pu entendre très distinctement la description que tenait leur chef, d'une personne qu'ils devaient capturer.
« Restez sur vos gardes, la gamine signalée hier soir peut encore être dans les environs. D'après les signalements de la famille qui l'avait auprès d'eux, elle a une chevelure argentée et un mystérieux bâton bleu à la ceinture. On boucle le périmètre encore quelques jours, nos supérieurs ne laisseront pas passer une Ponéglotte si facilement, c'est les ordres ... homme, femme ou enfant, toute personne ayant un lien fondé avec cette langue doivent être éliminés. Ne créez pas la panique, faites ça de manière réfléchi les gars ... ah ... colonel ... »
Cette description me fit froid dans le dos, et je ne pu faire qu'une chose, mettre ma capuche et accélérer le pas pour finalement me glisser dans une ruelle moins fréquentée, ce qui fit que je ne pu entendre la fin de leur conversation. Une fois dans cette ruelle, et assurée que personne ne me suivait, je pu me recroqueviller sur moi-même et laisser aller mes sentiments une dernière fois, je fondis ainsi en larme pendant plusieurs minutes. Qu'allais-je devenir ? Maintenant plus seule que jamais sur les mers, sans personne pour me soutenir. Loraine aurait été là, elle m'aurait remise à ma place en se donnant en exemple, comme quoi une femme n'a besoin de quiconque si ce n'est d'elle même pour surpasser ses obstacles et faire face à ses démons. Que j'allais pouvoir m'en sortir et que j'avais plutôt intérêt à me relever.
« C'est dur Loraine ... vraiment très dur ... d'être seule ... »