« Aller, plus vite !
Tu peux toujours nager si on ne va pas assez vite pour toi.
On y est presque ! On peut voir l'île d'ici.
Si tu continues à parler, on largue l'ancre ici, c'est clair ?! »
Je n'y peux rien, je suis enthousiaste. Je retourne sur Bliss, et cette fois, je vais avoir mon équipage. Ce qui signifie que je vais ENFIN pouvoir utiliser mon navire. Alors, oui, j'ai hâte qu'on arrive enfin sur cette île. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ça m'agace de devoir chercher et trouver un navire civil qui accepte de me prendre et de m'emmener où je souhaite, que ce soit gratuitement, en échange de produits médicaux, de soins médicaux, de conseils … Ça me rend fou, petit à petit. Alors forcément, maintenant que je peux avoir mon équipage avec mon navire, je vais me sentir libre. Donc oui, je suis pressé, et chaque seconde me semble durer des heures, comme si le Temps prenait un malin plaisir à s'étirer. Si je pouvais nager, je n'hésiterais pas une seule seconde. On finit par arriver tant bien que mal, après une attente interminable, à Portgentil et son chantier naval. Je me mets à courir à travers les rues comme si j'avais de nouveau vingt ans. C'est fou ce que l'excitation peut provoquer comme réaction quand même. Je traverse les grandes avenues, les ruelles plus petites, passe devant des boutiques où j'ai été acheter des choses il n'y a pas si longtemps. Puis j'arrive enfin à mon quai. Des gardes font leur travail et viennent m'intercepter tandis que je m'approche de mon navire.
Elle est là, ma Pharmacie. Mon navire rien qu'à moi, payé avec mes sous durement acquis/volés/empruntés/mendiées. Le navire rayonne de mille feux. Je montre aux surveillants la carte que m'avait donnée le chef du projet qui a créé mon vaisseau. Je remercie les deux hommes, et leur dis qu'ils n'ont plus besoin de protéger mon bâtiment puisque je l'emmène. Avec le prix que j'ai payé mon navire, deux cent cinquante millions de berries, j'avais négocié pour non seulement laissé le navire à quai le temps que je trouve un équipage, mais aussi de le faire surveiller et protéger par des gardes, qui s'occuperaient d'entretenir rapidement les parties importantes. Je lâche un remerciement aux deux humains qui ont monté la garde avant qu'ils ne partent. Ils sont à la fois contents que cette mission soit fini, puisqu'elle est assommante, il n'y a rien à faire à part une fois par semaine passer dans le navire vérifier que tout va bien, mais ils sont également déçus puisque ce travail n'était pas stressant, pas difficile ni risqué. Surveiller un navire dont personne ne veut, dans u quai lourdement protégé, disons que les risques d'accident ou de vol sont proches de zéro. Mais j'ai préféré ne pas tenter le diable, au cas où.
Quelques minutes plus tard, mon den den sonne. Les herboristes venant de Kawaï qui ont décidé de me suivre dans mes aventures viennent d'accoster sur l'île. Je leur explique où nous trouver le navire et moi. Dix minutes plus tard, un groupe de cinquante personnes se présente sur le quai. Je vais les accueillir. On se présente rapidement. Ils n'ont qu'une envie, découvrir le navire, et de mon côté, je meurs d'envie de leur présenter ma création. Je leur explique qu'il mesure 40 mètres de long, n'est pas un navire de combat, mais un navire créé pour la recherche scientifique et herboriste. Il est à la pointe de la technologie dans ce domaine, puisque j'ai dépensé sans compter pour l'équiper. Il y a de quoi distiller, étudier, faire grandir, faire pousser, diluer en quantité suffisante pour plusieurs personnes. Tandis que je leur fais visiter, j'allume le système mis en place pour que les portes s'ouvrent toutes seules et se ferment toute seules sans qu'on ai besoin d'y toucher. Un gain de temps précieux en cas d'attaque qu'on a pas besoin de passer à descendre le bras, mettre la main sur la poignée, tourner la poignée, pousser ou tirer la porte, passer, refermer, retirer sa main, éviter que ça claque … Là, tout est automatisé grâce à un système de poulies et d'escargots.
À l'étage supérieur se trouve ma serre, le domaine dont je vais être le plus fier. La dernière fois que je suis passé, j'y ai planté des graines. Le travail des gardes était de venir arroser et prendre soin des plantes en suivant les consignes que je leur ai laissées. Je me retrouve désormais avec des plants presque adultes. Il y a plusieurs espèces, notamment de la menthe, vu la quantité que je peux consommer par semaine parfois. Cette partie du navire est spéciale puisqu'il dispose d'un système de camouflage grâce aux plantes qui sont en train de pousser. Les vitres sont clairement en verre, mais grâce à un procédé qui sera rapidement mis en place, les vitres auront l'apparence de planches de bois classiques vu de l'extérieur. Pourquoi ? Pour éviter que les ennemis ne se concentrent sur cette partie du navire. Vu le prix qu'elle m'a coûté, seule, je n'ai pas envie de la refaire. Je n'aurais pas les moyens.
J'explique également aux herboristes marins le système de navigation avec les hélices, les panneaux réfléchissant sur les voiles, qu'on peut utiliser à la fois pour enflammer les voiles ennemis, notre navire, ou bien réchauffer la serre en cas de besoin. Je n'oublie évidemment pas le système d'interrupteur pour les voiles. Plus besoin de monter en haut des mâts, tout peut se faire du bas avec un système ingénieux qui contrôle les cordages et les voiles. Évidemment, ce n'est pas instantané, ça demande un peu de temps à s'activer. Mais c'est tellement plus sûr pour mon équipage et moi-même. Et encore une fois, dans le cas où on se fait attaquer, ça peut nous aider à fuir sans risquer des vies. Voilà les caractéristiques particulières de mon bâtiment. J'en suis fier. J'ai donné les instructions aux charpentiers, constructeurs et ingénieurs, ils m'ont proposé des ébauches en respectant mes demandes. Mais tous ces détails, je les ai voulus. C'est issu de mon cerveau. Ce navire n'est pas fait pour l'offensive. Par contre, en termes de vitesse, on peut semer la majorité des bateaux. Et niveau défenses, on a 10 canons, des plantes, des herbes, des animaux morts qui ont chacun un effet bien précis. Capturer ma création ne sera pas chose facile. Je m'en suis assuré.
On profite de l'après-midi pour faire connaissance, développer des relations, distribuer les rôles afin que les aventures soient fluides. Si chacun se demande sa place, on va perdre du temps, et ça peut très vite devenir dangereux. Le lendemain, on peut enfin détacher le navire des bittes d'amarrage et lever l'ancre.
« Capitaine. On est prêt.
C'est l'heure. Après avoir passé des mois dans ce quai, tu vas enfin pouvoir vivre ta vie et nous aider, découvrir le monde. Tu n'es pas prêt pour ce qui arrive, mais ce n'est pas grave, nous non plus. On s'entraidera. On peut compter les uns sur les autres, nous ne sommes plus seuls à présent. Il n'y a plus de toi. Plus de moi. Plus d'eux. Juste un nous. Tous ensemble, nous allons échouer, nous perdre, tourner en rond, dormir, vomir, naviguer, siller sur les océans, vaincre, vivre des aventures incroyables. Et en dépit de tout ce qui nous tombera dessus, nous survivrons. Parce que nous sommes ensemble. Quartier-maître.
Capitaine ?
Levons l'ancre. »
Ce moment fait couler des larmes sur mon visage tandis que je me tiens sur le pont supérieur après mon petit discours. Il est plus pour mon navire et moi, mais s'adresse également à mes hommes. Désormais, nos destins sont liés. Vaincre ou périr, survivre ou fuir, combattre ou tuer, ces choix nous affecteront tous. Ma Pharmacie sort enfin de son quai. On traverse le port à vitesse normale. Chaque herboriste a également des compétences en matière de navigation, cuisine, médecine … Si nos plats sont parfois mal cuisinés, jamais ils ne manquent de goût avec toutes les herbes dont on dispose à bord. Il va nous falloir un petit temps d'adaptation, donc je préfère ne pas mouiller trop loin de l'île, au cas où. Nous passons presque trois jours au large de Bliss. En tant que capitaine, je n'ai pas droit à l'erreur, donc j'essaie de tout anticiper. Pourtant, alors que nous naviguons dans la nuit pour nous habituer à ces conditions, la mer s'agite. C'est là que l'on apprend qu'il faut ranger les pièces correctement. Une fois la mer calmée, on se rend compte que des étagères sont tombées sur le sol, des produits renversés, la moitié de nos provisions éclatée, viande crue et cuite mélangée.
Au petit matin, alors qu'on va tous déjeuner, on se rend compte qu'il n'y a rien de près. Les cuisiniers sont tombés malades durant la nuit ou se sont cogné la tête durant les heures précédentes. Donc aucun n'est à son poste, et c'est une quarantaine d'âmes affamées qui se sont amassées dans le réfectoire. Seconde leçon à retenir, prévoir un planning de secours, au cas où, afin que des gens puissent reprendre les rôles manquants en cas de besoin. Là, chacun doit s'occuper de se faire à déjeuner. Avec nos magnifiques compétences de cuisinier, on finit par se retrouver à tous plus ou manger la même chose, du gruau, un mélange de flocons d'avoine avec de l'eau ou du lait. Pas spécialement très bon, il est nourrissant. Et chacun l'assaisonne avec ses herbes.
Troisième leçon, penser à faire des stocks d'avance, qu'il s'agisse de vivres, de munitions, d'armes … On l'apprend à la dure quand les rations sont épuisées et qu'on doit retourner sur Bliss pour faire une razzia sur ce qu'il nous manque. On prend également un bon stock de provisions en canette ou bocaux, qui dureront plus longtemps. Les leçons suivantes seront acquises au cours de nos périples. Pour l'instant, direction Poiscaille, j'ai des affaires à créer là-bas.
Tu peux toujours nager si on ne va pas assez vite pour toi.
On y est presque ! On peut voir l'île d'ici.
Si tu continues à parler, on largue l'ancre ici, c'est clair ?! »
Je n'y peux rien, je suis enthousiaste. Je retourne sur Bliss, et cette fois, je vais avoir mon équipage. Ce qui signifie que je vais ENFIN pouvoir utiliser mon navire. Alors, oui, j'ai hâte qu'on arrive enfin sur cette île. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ça m'agace de devoir chercher et trouver un navire civil qui accepte de me prendre et de m'emmener où je souhaite, que ce soit gratuitement, en échange de produits médicaux, de soins médicaux, de conseils … Ça me rend fou, petit à petit. Alors forcément, maintenant que je peux avoir mon équipage avec mon navire, je vais me sentir libre. Donc oui, je suis pressé, et chaque seconde me semble durer des heures, comme si le Temps prenait un malin plaisir à s'étirer. Si je pouvais nager, je n'hésiterais pas une seule seconde. On finit par arriver tant bien que mal, après une attente interminable, à Portgentil et son chantier naval. Je me mets à courir à travers les rues comme si j'avais de nouveau vingt ans. C'est fou ce que l'excitation peut provoquer comme réaction quand même. Je traverse les grandes avenues, les ruelles plus petites, passe devant des boutiques où j'ai été acheter des choses il n'y a pas si longtemps. Puis j'arrive enfin à mon quai. Des gardes font leur travail et viennent m'intercepter tandis que je m'approche de mon navire.
Elle est là, ma Pharmacie. Mon navire rien qu'à moi, payé avec mes sous durement acquis/volés/empruntés/mendiées. Le navire rayonne de mille feux. Je montre aux surveillants la carte que m'avait donnée le chef du projet qui a créé mon vaisseau. Je remercie les deux hommes, et leur dis qu'ils n'ont plus besoin de protéger mon bâtiment puisque je l'emmène. Avec le prix que j'ai payé mon navire, deux cent cinquante millions de berries, j'avais négocié pour non seulement laissé le navire à quai le temps que je trouve un équipage, mais aussi de le faire surveiller et protéger par des gardes, qui s'occuperaient d'entretenir rapidement les parties importantes. Je lâche un remerciement aux deux humains qui ont monté la garde avant qu'ils ne partent. Ils sont à la fois contents que cette mission soit fini, puisqu'elle est assommante, il n'y a rien à faire à part une fois par semaine passer dans le navire vérifier que tout va bien, mais ils sont également déçus puisque ce travail n'était pas stressant, pas difficile ni risqué. Surveiller un navire dont personne ne veut, dans u quai lourdement protégé, disons que les risques d'accident ou de vol sont proches de zéro. Mais j'ai préféré ne pas tenter le diable, au cas où.
Quelques minutes plus tard, mon den den sonne. Les herboristes venant de Kawaï qui ont décidé de me suivre dans mes aventures viennent d'accoster sur l'île. Je leur explique où nous trouver le navire et moi. Dix minutes plus tard, un groupe de cinquante personnes se présente sur le quai. Je vais les accueillir. On se présente rapidement. Ils n'ont qu'une envie, découvrir le navire, et de mon côté, je meurs d'envie de leur présenter ma création. Je leur explique qu'il mesure 40 mètres de long, n'est pas un navire de combat, mais un navire créé pour la recherche scientifique et herboriste. Il est à la pointe de la technologie dans ce domaine, puisque j'ai dépensé sans compter pour l'équiper. Il y a de quoi distiller, étudier, faire grandir, faire pousser, diluer en quantité suffisante pour plusieurs personnes. Tandis que je leur fais visiter, j'allume le système mis en place pour que les portes s'ouvrent toutes seules et se ferment toute seules sans qu'on ai besoin d'y toucher. Un gain de temps précieux en cas d'attaque qu'on a pas besoin de passer à descendre le bras, mettre la main sur la poignée, tourner la poignée, pousser ou tirer la porte, passer, refermer, retirer sa main, éviter que ça claque … Là, tout est automatisé grâce à un système de poulies et d'escargots.
À l'étage supérieur se trouve ma serre, le domaine dont je vais être le plus fier. La dernière fois que je suis passé, j'y ai planté des graines. Le travail des gardes était de venir arroser et prendre soin des plantes en suivant les consignes que je leur ai laissées. Je me retrouve désormais avec des plants presque adultes. Il y a plusieurs espèces, notamment de la menthe, vu la quantité que je peux consommer par semaine parfois. Cette partie du navire est spéciale puisqu'il dispose d'un système de camouflage grâce aux plantes qui sont en train de pousser. Les vitres sont clairement en verre, mais grâce à un procédé qui sera rapidement mis en place, les vitres auront l'apparence de planches de bois classiques vu de l'extérieur. Pourquoi ? Pour éviter que les ennemis ne se concentrent sur cette partie du navire. Vu le prix qu'elle m'a coûté, seule, je n'ai pas envie de la refaire. Je n'aurais pas les moyens.
J'explique également aux herboristes marins le système de navigation avec les hélices, les panneaux réfléchissant sur les voiles, qu'on peut utiliser à la fois pour enflammer les voiles ennemis, notre navire, ou bien réchauffer la serre en cas de besoin. Je n'oublie évidemment pas le système d'interrupteur pour les voiles. Plus besoin de monter en haut des mâts, tout peut se faire du bas avec un système ingénieux qui contrôle les cordages et les voiles. Évidemment, ce n'est pas instantané, ça demande un peu de temps à s'activer. Mais c'est tellement plus sûr pour mon équipage et moi-même. Et encore une fois, dans le cas où on se fait attaquer, ça peut nous aider à fuir sans risquer des vies. Voilà les caractéristiques particulières de mon bâtiment. J'en suis fier. J'ai donné les instructions aux charpentiers, constructeurs et ingénieurs, ils m'ont proposé des ébauches en respectant mes demandes. Mais tous ces détails, je les ai voulus. C'est issu de mon cerveau. Ce navire n'est pas fait pour l'offensive. Par contre, en termes de vitesse, on peut semer la majorité des bateaux. Et niveau défenses, on a 10 canons, des plantes, des herbes, des animaux morts qui ont chacun un effet bien précis. Capturer ma création ne sera pas chose facile. Je m'en suis assuré.
On profite de l'après-midi pour faire connaissance, développer des relations, distribuer les rôles afin que les aventures soient fluides. Si chacun se demande sa place, on va perdre du temps, et ça peut très vite devenir dangereux. Le lendemain, on peut enfin détacher le navire des bittes d'amarrage et lever l'ancre.
« Capitaine. On est prêt.
C'est l'heure. Après avoir passé des mois dans ce quai, tu vas enfin pouvoir vivre ta vie et nous aider, découvrir le monde. Tu n'es pas prêt pour ce qui arrive, mais ce n'est pas grave, nous non plus. On s'entraidera. On peut compter les uns sur les autres, nous ne sommes plus seuls à présent. Il n'y a plus de toi. Plus de moi. Plus d'eux. Juste un nous. Tous ensemble, nous allons échouer, nous perdre, tourner en rond, dormir, vomir, naviguer, siller sur les océans, vaincre, vivre des aventures incroyables. Et en dépit de tout ce qui nous tombera dessus, nous survivrons. Parce que nous sommes ensemble. Quartier-maître.
Capitaine ?
Levons l'ancre. »
Ce moment fait couler des larmes sur mon visage tandis que je me tiens sur le pont supérieur après mon petit discours. Il est plus pour mon navire et moi, mais s'adresse également à mes hommes. Désormais, nos destins sont liés. Vaincre ou périr, survivre ou fuir, combattre ou tuer, ces choix nous affecteront tous. Ma Pharmacie sort enfin de son quai. On traverse le port à vitesse normale. Chaque herboriste a également des compétences en matière de navigation, cuisine, médecine … Si nos plats sont parfois mal cuisinés, jamais ils ne manquent de goût avec toutes les herbes dont on dispose à bord. Il va nous falloir un petit temps d'adaptation, donc je préfère ne pas mouiller trop loin de l'île, au cas où. Nous passons presque trois jours au large de Bliss. En tant que capitaine, je n'ai pas droit à l'erreur, donc j'essaie de tout anticiper. Pourtant, alors que nous naviguons dans la nuit pour nous habituer à ces conditions, la mer s'agite. C'est là que l'on apprend qu'il faut ranger les pièces correctement. Une fois la mer calmée, on se rend compte que des étagères sont tombées sur le sol, des produits renversés, la moitié de nos provisions éclatée, viande crue et cuite mélangée.
Au petit matin, alors qu'on va tous déjeuner, on se rend compte qu'il n'y a rien de près. Les cuisiniers sont tombés malades durant la nuit ou se sont cogné la tête durant les heures précédentes. Donc aucun n'est à son poste, et c'est une quarantaine d'âmes affamées qui se sont amassées dans le réfectoire. Seconde leçon à retenir, prévoir un planning de secours, au cas où, afin que des gens puissent reprendre les rôles manquants en cas de besoin. Là, chacun doit s'occuper de se faire à déjeuner. Avec nos magnifiques compétences de cuisinier, on finit par se retrouver à tous plus ou manger la même chose, du gruau, un mélange de flocons d'avoine avec de l'eau ou du lait. Pas spécialement très bon, il est nourrissant. Et chacun l'assaisonne avec ses herbes.
Troisième leçon, penser à faire des stocks d'avance, qu'il s'agisse de vivres, de munitions, d'armes … On l'apprend à la dure quand les rations sont épuisées et qu'on doit retourner sur Bliss pour faire une razzia sur ce qu'il nous manque. On prend également un bon stock de provisions en canette ou bocaux, qui dureront plus longtemps. Les leçons suivantes seront acquises au cours de nos périples. Pour l'instant, direction Poiscaille, j'ai des affaires à créer là-bas.
Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.