Comme d'habitude quand j'passe dans l'coin, depuis quelques années -très peu en vérité, je fais un détour par la maison familiale des Montfer, sur les hauteurs de Manshon, au bout d'un chemin qui sent pas que la noisette. J'ai laissé mon coach organiser la rencontre, le médiatique n'étant pas mon fort. Et encore moins l'organisation, j'suis d'une nature bordélique. Pragmatique, aussi. J'sais que un et un font deux, et essayer de me faire croire que ça fait onze, est peine perdu. Suis aussi borné que mon paternel, il paraît que ça vient de notre ascendant astrologique, ou une connerie du genre sortie par Mme Irma, une copine du Padre de la famille mafieuse, dont j'ai l'honneur de faire parti ... Avec beaucoup de joie et de bonne humeur, comme vous pouvez le lire. Enfin, je tape le code d'accès et traverse le parc attenant à la jolie villa de Henry et Maria Montfer, mes deux parents. Il y'avait bien Julius et Bellatrix, respectivement mon petit frère et ma petite sœur ... Pas la peine d'épiloguer, je suis pas très famille, et leur caractère pourrie gâté en font de très mauvais sujets de conversation. Autant ils sont fort pour gueuler et claquer des portes, autant quand il faut faire parler les muscles -et je vous rappelle que le cerveau en fait parti, il y'a plus personne.
J'arrive dans la grande allée bordé de différent arbres, principalement des chênes. Tu sais c'est quoi la différence entre ma fratrie et les chênes ? C'est que les glands, se trouvent à l'intérieur de la baraque. Habillé come un docker, une casquette bouffante sur la tête, et mon sac de sport en bandoulière.
Je sonne une fois.
Pas de réponse.
Je tape comme un cinglé, limite je mets des droite dans la porte, qui tremble sur ses essieux. La porte s'ouvre sur mon frère Julius, exaspéré, qui dit un truc du genre : Pas la peine de frapper comme un sourd, la maison est grande espèce de barbare ... J'entends une voix dans le fond, celle de ma mère, qui s'exclama : Que se passe-t-il mon ange ? Et le gamin de 20 ans répondre : Rien c'est juste un clochard qui s'est perdu ... Il essaya de refermer la porte, mais à la manière d'un commercial agressif et expérimenté, j'avais mis un pied pour bloquer cette dernière. Je le pousse, il tombe presque sur ses fesses, me lance un regard assassin, ce à quoi je répond d'un sourire qui veut tout dire ... Un truc du genre "T'as qu'a essayé, hommelette".
- Bonjour, mère... , que je fais en enlevant ma casquette devant la matrone des Montfer. Elle m'avait donné la vie, j'lui devait bien un peu de respect de son code, et de la bienséance... J'suis venu pour le déjeuner, parait que c'est le meilleur de la ville. S’en suivie des embrassades, des regards assassins, mais aussi l’absence quasi constante de mon père. Je questionne du regard la matriarche, et elle me réponds d’un haussement d’épaule qui veut tout dire : Sûrement entrain de faire un deal ou de batifoler avec sa secrétaire plus jeune de vingt ans que lui, me suis dis. Faut dire que j’ai pas grande opinion de lui, et qu’il fait cocu ma mère depuis bien longtemps. J’le savais, car un détective privé se doit de tout savoir de sa propre famille, spécialement à Manshon et sa mafia omniprésente.
Bref, je pose mes affaires dans la chambre immense qui m’est reservé depuis nos « retrouvailles », ou plutôt un moment ou j’crevais la dalle, et ou je n’avais pas eu d’autre choix que de me pointer chez eux pour y trouver refuge.
Ils ont été assez sympa pour m’accueillir à bras ouvert, alors je fais l’effort de passer, toujours les mains pleines pour ma mère et mon père. Les deux gamins, avaient suffisamment de cadeaux tout au long de l’année.
Ma mère tapa à la porte et attendit que je l’invite pour passer la tête, fronçant un peu les narines …
Tu prendras une douche et mettra les habits que j’ai fais préparer pour toi. Elle claqua des doigts, et une bonne de ménage, plutôt mignonne, entra avec une pile, de quoi rhabiller trois types comme moi, mais bon connaissant ma mère, cela était encore raisonnable. Je fis un clin d’œil à la femme de ménage, elle rougit, et ma mère me gourmanda.
Je lui souris, et me prépare pour le déj’ en « famille ». De belles retrouvailles en perspective.
J'arrive dans la grande allée bordé de différent arbres, principalement des chênes. Tu sais c'est quoi la différence entre ma fratrie et les chênes ? C'est que les glands, se trouvent à l'intérieur de la baraque. Habillé come un docker, une casquette bouffante sur la tête, et mon sac de sport en bandoulière.
Je sonne une fois.
Pas de réponse.
Je tape comme un cinglé, limite je mets des droite dans la porte, qui tremble sur ses essieux. La porte s'ouvre sur mon frère Julius, exaspéré, qui dit un truc du genre : Pas la peine de frapper comme un sourd, la maison est grande espèce de barbare ... J'entends une voix dans le fond, celle de ma mère, qui s'exclama : Que se passe-t-il mon ange ? Et le gamin de 20 ans répondre : Rien c'est juste un clochard qui s'est perdu ... Il essaya de refermer la porte, mais à la manière d'un commercial agressif et expérimenté, j'avais mis un pied pour bloquer cette dernière. Je le pousse, il tombe presque sur ses fesses, me lance un regard assassin, ce à quoi je répond d'un sourire qui veut tout dire ... Un truc du genre "T'as qu'a essayé, hommelette".
- Bonjour, mère... , que je fais en enlevant ma casquette devant la matrone des Montfer. Elle m'avait donné la vie, j'lui devait bien un peu de respect de son code, et de la bienséance... J'suis venu pour le déjeuner, parait que c'est le meilleur de la ville. S’en suivie des embrassades, des regards assassins, mais aussi l’absence quasi constante de mon père. Je questionne du regard la matriarche, et elle me réponds d’un haussement d’épaule qui veut tout dire : Sûrement entrain de faire un deal ou de batifoler avec sa secrétaire plus jeune de vingt ans que lui, me suis dis. Faut dire que j’ai pas grande opinion de lui, et qu’il fait cocu ma mère depuis bien longtemps. J’le savais, car un détective privé se doit de tout savoir de sa propre famille, spécialement à Manshon et sa mafia omniprésente.
Bref, je pose mes affaires dans la chambre immense qui m’est reservé depuis nos « retrouvailles », ou plutôt un moment ou j’crevais la dalle, et ou je n’avais pas eu d’autre choix que de me pointer chez eux pour y trouver refuge.
Ils ont été assez sympa pour m’accueillir à bras ouvert, alors je fais l’effort de passer, toujours les mains pleines pour ma mère et mon père. Les deux gamins, avaient suffisamment de cadeaux tout au long de l’année.
Ma mère tapa à la porte et attendit que je l’invite pour passer la tête, fronçant un peu les narines …
Tu prendras une douche et mettra les habits que j’ai fais préparer pour toi. Elle claqua des doigts, et une bonne de ménage, plutôt mignonne, entra avec une pile, de quoi rhabiller trois types comme moi, mais bon connaissant ma mère, cela était encore raisonnable. Je fis un clin d’œil à la femme de ménage, elle rougit, et ma mère me gourmanda.
Je lui souris, et me prépare pour le déj’ en « famille ». De belles retrouvailles en perspective.