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Ma vie pour du sucre

L'histoire Rokade, c'est finit, je peux me tourner vers l'avenir. Et pour signifier ce changement, une petite teinture en violet me fait du bien. Je peux enfin entamer la conquête de South Blue en unifiant le crime. Si certains endroits sont des repères de criminels desquels la marine ne s'approche pas, imaginez ce qu'ils pourraient faire s'ils étaient tous unis au lieu de se tirer dans les pattes pour gagner un peu plus de pouvoir. Alors que j'établis mon plan,je reçois un message provenant d'Odin, Général Commandant de la Compagnie Asgard des Autres, un groupe de mercenaire provenant de Grand Line. Pourquoi m'informe-t-il ? Parce que je l'ai soumis, pacifiquement, et que c'est la condition pour que lui et ses hommes restent gratuitement sur Rokade pour une durée indéterminée. Un échange où tout le monde gagne, puisque je pourrais retourner sur Grand Line réclamer mon dû à ses patrons, mais ça ne profiterai à personne, même pas à moi puisque l'argent, je commence à m'en foutre un peu, donc j'ai essayé la diplomatie. Et bah figurez-vous que les résultats ne sont pas dégueulasse, je vais l'essayer un peu plus souvent désormais.

La rumeur fait part d'une chasse au trésor pour obtenir un fruit du démon, dans la Flaque, cette partie de Red Line soumise à aucune loi, un repère de forban que j'ai déjà utilisé plusieurs fois pour aller et revenir de Grand Line. Aucune indication quant à l'identité de la personne qui a révélé cette information, aucune information quant à l'identité du dit fruit, aucune donnée sur les épreuves qui attendent les participants, aucune précision sur l'endroit de la Flaque où la chasse a lieu. Après tout, ce n'était pas comme si la Flaque faisait toute la longueur de Grand Line. Non, pas du tout. Cela pourrait aussi bien être vrai que d'être un piège de la marine, du Cipher Pol, du Baroque Works voulant capturer de jeunes pirates allant rejoindre Paradis, que d'un piège fait par un autre pirate afin d'en soumettre, un piège de la révolution pour attraper des marines … La question est la suivante : le temps dépensé dans cette quête vaut-il la récompense d'obtenir un fruit du démon ? Même si je n'ai pas envie d'en manger un second, ni n'est besoin de l'argent que peut procurer une telle vente, l'obtenir pour ensuite le donner à quelqu'un est une perspective alléchante.

Je peux le donner à un de mes hommes, ou à quelqu'un d'autre pour m'attirer ses faveurs, créer une alliance, obtenir une taupe … Tant de possibilités. Quant au risque, il n'y a que des vice-amiraux, des amiraux, des colonels d'élite, des commandants d'empereur ou atouts de la révolution capable de m'embêter, voire me mettre en danger. Et sur cette mer, le risque de rencontrer une de ces personnes est presque nulle. Dans le pire des cas, je perds mon temps. Et dans le meilleur, je rafle un fruit, établit des connexions, élimine de la concurrence, fait un pied de nez aux forces de l'ordre et j'en passe. Alors la question n'est pas de savoir si je vais y aller, mais pourquoi je ne suis pas encore parti. Lorsque mes yeux se posent sur le parchemin une nouvelle fois, un détail m'intrigue. Cette écriture particulière, je l'ai déjà vu, j'en suis sûr. Mais où ça ? N'était-ce pas celle utilisée par les deux soit disant chasseurs de trésors qui voulaient voler le logia de la terre après avoir organisé des épreuves cachant ce vol ? … Non, pas tout à fait la même, mais elle y ressemble fortement. Ça y est ! C'est la même écriture que sur une carte que j'avais trouvé à ce moment-là et que j'ai mis … quelque part.

Je tourne la tête pour regarder autour de moi. Une pile de cartes par-ci, deux piles par-là, trois dans le coin, quatre contre le mur, cinq sur le bureau, et j'en passe. La retrouver va me prendre des semaines. Par chance, j'ai près de deux mille pirates avec moi, et une île entière à mon service, prête à subir le moindre de mes caprices. Alors j'engage des volontaires désignés d'office qui comprennent vite que plus rapidement, ils acceptent et trouvent la carte, plus prestement ils pourront retourner à leur vie. Pendant ce temps, je réfléchis. Est-ce qu'y aller comme ça, c'est vraiment une bonne idée ? Je suis un peu connu dans le coin donc la marine doit savoir que je suis là, même si elle ne traque pas tous mes déplacements. Si je navigue ainsi, je risque de voir un problème arriver sous la forme d'un haut gradé, ce qui va engendrer des combats, des morts, une poursuite, un repli … J'ai la flemme. Je peux la jouer intelligemment, pour une fois. Reyson a ouvert sa boutique Métamorphose sur Armada. Sa boutique vend des hormones que le métamorphe produit lui-même puis met en bouteille.

J'ai donc eu l'idée d'envoyer certains de mes hommes pas connu lui demander un produit spécial, puis ces hommes l'ont donné à Toshi sur Armada qui l'a envoyé à Paul sur Rokade qui me l'a donné. J'ai obtenu plusieurs fioles, dont une qui m'intéresse particulièrement. Avec cette dernière, je peux changer complètement d'apparence pour une période donnée. Ainsi, je peux naviguer sur les flots, et personne ne pourra me reconnaître. Sauf si je tombe inconscient, qu'on annule l'effet des hormones, qu'on a un pouvoir permettant de passer outre ce déguisement … Mais les probabilités de croiser quelqu'un comme ça, sur cette mer, et même la Flaque, reste ridiculement faible, donc le jeu en vaut la chandelle. Ce serait vraiment con de se balader tranquillement, de me faire repérer et voir un escadron de la marine me foncer dessus alors que je veux simplement récupérer l'un des pouvoirs les plus puissants de ce monde. Quelques heures plus tard, la carte est finalement retrouvée, après avoir fouillé dans d'innombrables montagnes de parchemins. Je remercie les gens pour leur aide avant de les mettre prestement à la porte.

Je vérifie, mais oui, l'écriture est la même. Celui qui a envoyé le message a reproduit l'écriture de la carte. Ce qui signifie qu'il dispose vraiment d'un morceau original et donc, que j'ai deux morceaux sur je ne sais combien, donc j'ai un avantage sur les autres potentiels participants. Je prends en photo la carte, au cas où. J'appelle Ben, lui dit de rassembler les hommes, on part d'ici une heure pour la Flaque. Et je lui donne comme consigne particulière de trouver des vêtements de femme et de les mettre dans ma cabine. Je lui précise de partir sans moi, j'ai d'autres choses à faire. Il est surpris, mais ne bronche pas. Une heure plus tard, mes trois navires quittent le port de Rokade direction Red Line. Évidemment, je suis monté à bord sans me faire repérer grâce à mon empathie et ma divination. Pratique de voir l'avenir pour savoir où vont regarder les personnes autour de soi dis donc.
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On vient de rentrer dans Red Line avec ma flotte. Jusqu'à présent, nous avons navigué sans nos voiles, uniquement avec nos turbines et nos hélices. Mon drapeau étant un énorme motif de mon jolly roger, autant dire que ce n'est pas pratique pour naviguer discrètement. Il se peut que je n'eus pas pensé à ça en passant ma commande. Mais bon, on assume. Une fois rentré, déployer les voiles ne sert plus à grand chose, les courants marins nous dirigent. Je suis enfermé dans ma cabine, seul. J'engloutis la fiole sans réfléchir. Aie. Ouille. Je sens mon corps qui change, des organes qui changent de place et de forme. Quelques instants plus tard, mon corps a complètement changé. Mes traits sont devenus féminins, je me retrouve avec les attributs d'une femme, et ma peau est mate comme la nuit. Ouah, ça change. Même mes hommes ne me reconnaîtront pas. Si changer d'apparence est la partie facile, la partie difficile réside dans le fait de la démarche et la posture, d'incarner une femme. Première étape, changer de vêtements. Je me trouve une petite armure très légère qui m'écrase la poitrine.


C'est donc ça ce que ressentent les femmes à chaque fois ? J'ai l'impression de me faire embrasser par un sumo. Mes cheveux sont devenus des sortes de gros et longs rouleaux dont je ne connais pas le nom, ne m'étant jamais intéressé à ça. Pour le reste, je ne trouve que des choses collant au corps. You-pi. Bon, pas le temps de faire le reste, le temps est précieux quand même. Je sors de la cabine sous cette forme, sans avoir prévenu qui que ce soit de mon changement d'apparence. Évidemment, je ne passe pas inaperçu avec mon nouveau look. À peine la porte fermée qu'on me siffle. Voilà les relous. Ben se dirige vers moi, l'air surpris. Il connaît tout le monde sur mon navire. En même temps, les 120 personnes présentent naviguent avec nous depuis quelques mois déjà. Mais moi, il ne m'a jamais vu, sous cette forme en tout cas.

« Qui es-tu et pourquoi tu sors de la cabine du capitaine ?
Le capitaine ne vous a pas prévenu ? Je suis une VIP et le commandant de la flotte en son absence. » Une volée de rires éclatent. Une femme commandant un navire, c'est du jamais-vu. Ce n'est pas comme si l'amirale en chef était une femme ou qu'une femme était amirale, que d'autres étaient vice-amirales …
« Une inconnue qui dirige sa flotte ? Je ne crois pas non. On va l'appeler pour connaître la vérité. » Une goutte de sueur perle sur mon front. Il se peut que j'ai gardé mes possessions sur moi, dont mes escargophones. Je vais pour lui dire non, mais il compose le numéro bien trop vite pour que je ne puisse l'en empêcher. Ma poche arrière vibre et sonne. Tous les regards s'accentuent sur moi.
« Pourquoi tu as son den den personnel ? Qu'est-ce que tu as fait ?!
… Ok, j'avoue. Je l'ai tué.
Bonne blague. Tu as trois secondes. »

Il s'approche de moi avec sa pince, me menaçant. Il met sa menace à exécution et tente de me toucher, mais j'esquive. Une fois, dix fois, cinquante fois, je suis telle une anguille, impossible de poser sa pince sur moi. Même métamorphosé, je garde mon empathie et ma divination. Je ne me suis pas entraîné des années durant pour atteindre ce niveau de maîtrise et me faire toucher par n'importe qui, non mais oh. Comprenant que ça ne servirait à rien de poursuivre, il tente d'en savoir plus.

« Qui es-tu ?
Tu n'as pas besoin de le savoir, Ben. Sache juste que ton capitaine à autant confiance en moi qu'en lui-même, et que tu peux avoir autant confiance en moi qu'en lui. C'est comme si nous n'étions qu'un au fond. » Je vois ses yeux perplexes. « Il m'a dit ce que tu as fait à Toreshky. Et pourquoi tu as pris la place de Tor en tant que second.
Comm*/
Je viens de te dire qu'il me l'a dit. Alors arrête de te tracasser. Il me dit tout. Maintenez le cap, qu'on passe par-là. Vous étiez tous présents la dernière fois que l'équipage a pris ce passage. Mais on va changer de direction cette fois. »

Tous les regards se tournent vers Ben. Il hésite, ça se voit dans son regard et dans sa posture. Mais il décide de faire le meilleur choix possible et de me donner le commandement. Tout le monde est surpris. Apparemment, il suffit de venir sur le navire, dire qu'on connaît Clotho et pouf, on devient capitaine par intérim. Pourquoi personne n'y a pensé avant ? Ah oui, parce que j'étais légèrement sanguin.
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On navigue depuis quelques minutes dans la Flaque, sans vraiment avoir de lumière. Alors j'envoie Ben en reconnaissance dans l'eau. En tant qu'homme-poisson, ça ne lui prend guère longtemps pour dresser une carte des lieux. Il nous dirige, et je fais avec ma mémoire pour retrouver le chemin que j'ai pris, il y a quelques années, et où j'avais trouvé un village côtier. On retrouve le chemin, mais l'endroit est bloqué par un éboulement et pas un petit. Le moral sombre d'un coup, alors je décide de le remonter. Geppous et j'avance vers le tas de rochers, et avec mon armement, je frappe droit devant. Une explosion se produit, suivit rapidement par un grondement sourd et puissant qui résonne dans la grotte. Je vérifie la stabilité de cette dernière en observant la zone autour de moi. Puis je recommence à frapper, dégageant le passage petit à petit. Mon empathie me prévient de l'arrivée d'un monstre que mes coups semblent avoir réveillé avec le bruit produit.

Une sorte d'anguille-serpent-truc qui s'approche de mon navire amiral. Je retourne en arrière et plonge dans l'eau. L'animal me voit, et me fonce dessus, se disant chouette, un apéritif. Manque de pot, un bon coup de poing noir lui apprend l'ordre de la chaîne alimentaire. Je le frappe juste assez fort pour qu'il comprenne sa place, sans le tuer où le mutiler. Il prend ses clics et ses clacs après avoir crié, puis s'en va plus rapidement qu'il est arrivé. Il a la puissance nécessaire pour son arrogance, mais manque de pot, je ne suis pas un rookie qu'il peut maltraiter puis manger. L'équipage ne comprend pas, il m'a juste vu plonger dans l'eau, puis je ressort en flottant dans les airs. J'ai compris que même avec ma force,créer un passage pour traverser avec mes navires va me prendre du temps, comme quoi la puissance ne résout pas tout. Alors je décide d'utiliser encore plus de puissance !

« Préparez le Panache Canon et creusez moi cette roche.
Que … Comment es-tu au courant ?
Je vous l'ai dit, je sais tout ce que Clotho sait. Exécution. »

Encore une fois, ils attendent la confirmation de Ben qui elle, ne se fait pas attendre. Je pense qu'il a compris. Il remonte sur le navire, et on se sèche tous les deux. A voix basse, il me dit que j'ai bien choisis mon déguisement. Voilà, j'ai la confirmation. Il a enfin reconnu mon identité malgré mon déguisement. Une fois les tonneaux chargés, le canon est prêt, et il ouvre le feu. Une déflagration ressemblant à celle utilisée par les pacifistas, mais bien plus puissante, jaillit de la poupe. Une explosion retentit, des vagues sont crées, un souffle et les courants marins libérés par le trou provoqué nous happe. On se laisse faire, puisqu'on va dans la direction voulu. J'étends mon empathie jusqu'aux limites du possible pour essayer de repérer des vies. Je fais abstraction des petites créatures marines, au plafond ou dans les airs. Je me concentre sur les formes humanoïdes et les grosses bestioles, afin de ne pas me faire surprendre en cas d'attaque par un monstre marin. Je repère une petite cavité dans la roche au loin, dans laquelle se trouve trois âmes humaines. Je donne la direction, et on y va. Quelques instants plus tard, nous arrivons à destination, grâce à la rapidité de mon Indomptable et ses 30 nœuds avec tous les systèmes de navigation activés. L'endroit étant une ligne droite, nous avons laissé les deux autres navires à l'arrière, ils nous rattraperont. A peine arrivé, quelqu'un sort de la grotte.

« Qui va là ?
Ça n'a pas d'intérêt, nous ne sommes que de passage. Nous cherch*/
Il est très facile de se perdre dans cet endroit. Peut-être qu'un guide pourrait vous aider.
Il y a quelque temps, mes hommes ont rencontré quelqu'un nommé Tipiak et ont conclu un accord ensemble, une aide pour le passage contre un tribut mensuel. Aujourd'hui, mes hommes ne sont plus, mais j'ai obtenu les informations qu'ils avaient. Le symbole sur la porte, cet œil barré, ai-je besoin de préciser votre appartenance, mon brave ?

Votre silence me suffit. Vous avez forcément entendu parler d'une chasse aux trésors récemment, organisé par quelqu'un ici même, chez-vous. Et ne me dîtes pas non, je sais que votre réseau est au point, que vous saviez que nous arrivions avant même qu'on ne le sache nous-même. Nous sommes ici chez vous. Nous ne voulons pas causer de problèmes, simplement passer et trouver cet endroit.
Comment vos hommes peuvent être morts puisque vous êtes avec eux ?
Un ancien équipage ayant péri suite à une aventure un peu trop hors de contrôle. Allez-vous nous aider, ou dois-je aller raconter à toute personne que je croiserai que Tipiak ne respecte pas ses marchés ? Une institution comme la vôtre, dont le business fonctionne par le bouche à oreille, si elle perd sa réputation, elle perd tout. Je m'en voudrais d'être l'instigateur d'une telle machinerie. Mais un homme fait ce qu'il doit pour avancer dans la vie. N'est-ce pas ? »

Il cherche à négocier, à savoir d'où je connais ce nom, alors que je lui ai déjà dit. Il veut se faire payer personnellement, alors que j'ai un contrat. Il argumente que puisque les hommes ayant passés le contrat sont morts, le dit contrat n'a plus de valeur.

« Ce n'est pas tout à fait vrai. J'ai dit que mes hommes étaient morts. Je n'ai jamais dit que toutes les personnes présentent étaient mortes. Il en reste une, une que vous connaissez. Une que le monde entier connaît.
Qui ça ?
À l'époque, le capitaine était Clotho. Vous en avez entendu parler. Vous savez qu'il n'est pas mort, malgré sa disparition il y a quelques mois. Puisqu'il est toujours en vie, le contrat continue. Et que je sache, Rokade continue de payer le tribut, c'est mon petit doigt qui me l'a dit. Vous ne voulez pas d'ennuis, je suppose. Aussi, puis-je m'assurer de votre soutien pour nous aider mon équipage et moi à trouver ce que nous sommes venus chercher ? »

Il accepte au moment où il voit les deux autres navires arriver. Leur taille l'impressionne, il n'est pas habitué à voir des grands navires. Les personnes empruntant la Flaque sont très souvent en navire de petite taille, voire taille moyenne de temps en temps. Mais un grand, c'est exceptionnel. Il sait que rien que leur puissance de feu est démesurée et peut raser une petite ville côtière sans difficulté. Ajoutez à cela la quantité d'âmes à bord, un seul navire constitue une force à lui seul. Alors deux, plus des pirates visiblement expérimentés sur le navire aux voiles reconnaissables, mieux vaut ne pas trop les contrarier. L'homme accepte d'être notre guide. Si je voulais retourner sur Grand Line ou le Nouveau Monde, pas de soucis, je connais à peu près le chemin. Mais pour trouver un endroit précis, j'ai besoin d'aide. C'est comme si les murs changeaient de place parfois, un chemin se ferme et un autre est créé. Aucune cartographie de cette partie du monde n'existe officiellement. Mais des hommes ont vite vu l'intérêt d'un point de passage emprunté par des criminels ou personnes pressées n'ayant pas le temps de faire chaque île de Grand Line.

Ces mêmes hommes ont mis au point un système de passage sécurisé et cartographié qu'ils sont les seuls à connaître et dont ils font profiter, en échange d'un tribut. Vu le nombre de fois où je l'emprunte, il y a longtemps que j'ai décidé de leur verser une somme mensuelle, pas très élevée, mais clairement rentable pour eux, puisque je ne sollicite leurs services que deux fois par an environ. Ce qui leur laisse plus de onze mois de rentrée d'argent pure, et deux semaines où ils doivent travailler pour moi. Vraiment le bon plan pour eux. Moi je m'en fiche, l'argent provient des taxes de Rokade et la somme n'est vraiment pas importante, elle doit être de cent mille berry je crois. Mais bref, retournons à notre navigation. Grâce à l'aide inestimable de notre nouvel invité sur le navire, on traverse la Flaque comme un canard traverse une mare. Aucun souci, aucun éboulement, aucun monstre marin, aucune navire de la justice, aucune pilleur. Une vraie partie de plaisir où j'en profite pour m'habituer à mon nouveau corps. Quelques heures plus tard, nous arrivons en vue d'un village côtier. Il y a déjà une dizaine de navires ayant jetés l'ancre. Tout de suite, ma flotte fait tache. Voyez les navires présents comme des poulets, et côté viennent se poser deux éléphants. En termes de proportions, je pense que je suis généreux pour le poulet. Rien que ma figure de proue est plus grande que leur navire en entier. Mais bon, c'est un problème de riche ça, vous ne pouvez pas connaître.
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Pour ne pas trop gêner, je décide de laisser les navires au large et d'avancer en barque. Ben nous aide à avancer plus vite. C'est à dire qu'on avance aussi vite sur l'eau qu'on peut courir sur terre. Par contre, il faut s'accrocher pour ne pas passer par dessus-bord à cause des remous et de vagues créées. Tout le poids de l'embarcation est concentré sur le devant, pour contre-balancer la vitesse de propulsion. Si on ne fait pas ça, on se fait soulever comme un brin d'herbe dans une tornade. Je compte une cinquantaine de maisons en bois, pas forcément de bonne qualité, des quais trop petits pour accueillir plus de cinq navires de taille moyenne. Mon empathie m'indique la présence de deux cents personnes amassées. Mes hommes ne sont pas spécialement connus, mais mon drapeau l'est. Quand on débarque, certains pirates s'écartent en semblant chercher quelqu'un parmi les têtes présentes. Ils peuvent continuer à me chercher longtemps. Nous ne sommes venus qu'à une petite dizaine, dont Ben qui a poussé l'embarcation. On se fraye un chemin jusqu'à tomber sur quelqu'un qui refuse de bouger.

« Vous pensez qu'utiliser un drapeau comme ça vous protège ? Que ça donne des privilèges ?
Ça donne surtout aux petites gueules dans ton genre une raison de l'ouvrir. »

Je le sèche et reprends ma route sans prêter plus attention à lui. Je ne suis pas là pour faire des débats, si on me cherche, je réplique, littéralement. Je sens qu'il veut en découdre. Son rythme cardiaque s'accroît, sa posture se veut plus tendue, plus agressive avec les poings fermés. Il se lance sur moi alors que je suis dos à lui. Avant qu'il ne me touche, je pivote sur moi pour que son coup frappe l'air, je lui attrape les épaules, j'enfonce mes doigts dedans légèrement, je le soulève du sol comme sil n'avait aucun poids, je le passe au dessus-de moi, et je viens l'encastrer dans le sol. Un cratère se forme avec le pirate en son centre, de la poussière envahit la zone empêchant tout le monde de voir ce qui se passe ensuite. Je me couvre le visage après avoir lâché le corps. Quand la zone redevient visible, je suis en train de m'éloigner tranquillement, les doigts ensanglantés. Je les ai enfoncé assez pour avoir de la prise sur lui et pouvoir le faire décoller, mais les blessures ne devraient pas être sévères. Quelques semaines de repos, des opérations mineures pour recoudre les nerfs touchés, et une sacré douleur pendant quelques mois. Probablement, je ne suis pas médecin après tout.

Toutes les personnes présentent sont sur le cul, la bouche grande ouverte. Des messes-basses ont aussitôt lieu. De ce que j'entends pendant mon trajet, il s'agirait de Joseph Kennyde, un rookie avec une prime atteignant les trente millions de berry. Le pauvre. Je viens de m'en prendre à quelqu'un dont je vaux seize fois la prime. Je devrais avoir honte de moi, mais il n'en est rien. Ils jouent aux pirates, je suis un pirate. Quand on brandit le drapeau noir, on doit être prêt à tout, y compris se faire rétamer. Peu importe ton nom, ta force, ton passé, tes alliés, il arrivera forcément un moment où quelqu'un t'écrasera, c'est ainsi que fonctionne la vie. Ma première mission en sortant de l'académie de la marine, c'était à Las Camp, aider la population locale. J'y ai affronté le sergent Mogaba, ce pourri, qui faisant chanter les gens, s'alliait avec la pègre en échange d'argent. Il nous a massacré le lieutenant et moi, avec son haki et son fruit du tatou. La première fois que je suis allé sur le Nouveau Monde, je ne m'attendais pas à cette puissance, et j'ai fui pour survivre. De ces expériences, j'en suis sorti plus fort. Et normalement, à moins de tomber directement sur un empereur ou un amiral, je devrais pouvoir me sortir vivant de chaque combat. Pas forcément entier, je dis, mais vivant. Je ne tue pas ce jeune pirate parce que ça n'a aucun intérêt, je ne veux pas lui briser ses rêves, mais simplement lui faire comprendre de mieux choisir ses cibles la prochaine fois. Quelqu'un qui navigue sous ce pavillon n'a pas la puissance des locaux. Évidemment, suite à ma démonstration de force, les gens s'écartent pour me laisser passer. Ils me regardent, se demandent qui je suis, puisque personne ne m'a jamais vu. Mais ils compris que ma force se situe clairement au-delà de cinquante millions pour avoir oneshoté un rookie en valant trente. J'arrive jusqu'aux marches du port, là où se réunit le plus gros du groupe. Un homme se tient sur une pile de caisses en bois.

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Il semble porter une étrange armure verte à relfets bleus. Je lui demanderais bien pourquoi, mais non je m'en moque un peu, mais en plus, je me regarde avant de parler. Il fait un de ces longs laïus sur ce qu'est le fait d'être un pirate, la liberté que nous procure notre statut, qu'on peut se faire des relations, qu'il ne faut pas avoir les yeux plus gros le ventre, qu'on doit se connaître avant d'avancer sur Grand Line … Un speach pour les rookies en somme et qui serait pertinent si j'en étais un. Mais je ne l'écoute que d'une oreille tandis que la majorité des pirates présents semblent captivés. Une fois qu'un troupeau plus grand est amassé, que l'heure donnée sur le parchemin d'invitation est passé, il change d'attitude.

« Je m'appelle John et je viens de Grand Line. Là bas, j'ai trouvé un morceau de carte indiquant l'emplacement d'un trésor, un légendaire fruit du démon. La légende raconte qu'il serait enfermé ici depuis son dernier utilisateur. Afin de motiver la nouvelle génération, pour la rendre plus audacieuse, j'ai décidé d'en faire une chasse au trésor. Celui qui trouvera le fruit obtiendra des pouvoirs dont la seule limite sera l'imagination. » Alors pour avoir mangé un logia, je tic sur quelques points, mais je passe outre. Il dit néanmoins d'être plus audacieux alors que juste avant, il disait de ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Ça ne se contredit pas un peu ça ?

« Non, je n'ai aucune idée de ce qu'est ce fruit, nous aurons la surprise si quelqu'un le trouve. Je ne dispose que d'une partie de la carte. Vous aurez tous un certain temps pour la regarder, la mémoriser et vous en servir plus tard. La chasse s'arrête quand quelqu'un trouve le fruit ou abandonne. Attention, comme vous l'avez vu en venant ici, cet endroit est un véritable labyrinthe et comporte des dangers tels que des monstres marins, des éboulements, des changement de courant marins imprévisibles …
La carte est en six parties.
Qui dit ça ?
Moi. » Un jeune homme aux ailes de chauve-souris s'avance et monte sur les caisses. « Cette carte est en six parties. John en possède une. J'en possède trois. » Exclamation globale. Personne ne l'a vu venir on dirait. « Et chacun pourra les regarder pendant un certain temps. En échange d'une modique somme. » Cette fois, c'est de la stupéfaction. Non seulement il possède la moitié des pièces du puzzle, mais en plus il nous laisse les regarder ?
« A quel prix ?
Cinq millions chaque carte.
Quoi ?!
C'est du vol !
On peut aussi te les prendre de force. » s'exclame un type. Ce à quoi quelqu'un l'attrape par le bras.
« T'es fou ?! C'est Zhuo, un pirate revenu sur les Blues après que sa flotte se soit fait détruire sur Grand Line. Il vaut presque octante millions de berry. Alors calme toi et tais-toi. »

Le type ayant ouvert sa gueule devient pâle d'un coup, tandis que je note ça dans un coin de ma tête. Quatre-vingt millions avant Shabondy, presque une supernova. Il doit avoir un minimum de puissance, on va le garder en mémoire, au cas où.

« Si voulez me les prendre, ne vous gênez pas. Je vous attends.  Non ? Personne ? On est d'accord. Si vous voulez les voir, donnez-moi cin*/»

Je m'approche de lui et lui tend une liasse que je sors de ma poche. Il compte rapidement, sourit, puis sort trois morceaux de parchemins enfermés chacun dans un sac sous vide pour qu'il n'y ai pas d'humidité et que la carte pourrisse. Avec mon vidéo den den, je prends en vidéo les trois cartes, et grâce à sa haute définition, je ne manque aucun détail. Puis je fais demi-tour, fendant la foule. Avant de partir, je lâche néanmoins quelques mots.

« Mon capitaine serait ravi de pouvoir obtenir ce fruit. Quiconque nous le rapportera, nous donnera des indices ou nous aidant sera amplement récompensé. Un fruit du démon vaut entre cent et cent cinquante millions. On vous le rachète cent soixante millions. En plus de l'argent, vous tisserez des relations avec un pirate craint dans le monde entier. L'offre expire au moment où le fruit sera trouvé. Alors réfléchissez rapidement. Oh, et au fait, même si nous sommes des pirates, nous avons décidé de la jouer gentils. Si vous voulez vous battre pour obtenir le fruit, soit, mais nous éviterons de trop vous abîmer. Vous représentez une nouvelle génération de pirates pour Grand Line. Nous n'avons pas envie de vous couper les ailes. Pour l'instant. »

Puis je quitte le port. Enfin, j'essaie, quand une femme mesurant plus de deux mètres de haut se met en travers de ma route. « Tu nous prends pour des esclaves à vouloir qu'on travaille pour vous ?! » Et elle m'envoie son poing. Je soupire. Mon empathie m'a déjà confirmé que mon niveau est bien trop supérieur au sien pour qu'elle puisse m'infliger des dégâts. Je la laisse s'approcher de moi, je pivote légèrement et viens poser mes mains sur son torse. Oui, je touche une femme. Oui, c'est dégoûtant rien que d'y penser. Je lui brisque une flasque de peinture verte, et pendant que son poing me frôle, je dessine un symbole avec. Tu pensais être mon ennemie ? Et bien désormais, tu seras mon amie ! Son coup frappe le vide et pourtant, il n'y a aucune force dedans. Elle ramène son poing puis le desserre et me regardant en souriant.

« J'ai décidé de vous aider. Je ne sais pas pourquoi, mais ta bouille me plaît bien. »

Une nouvelle fois, les personnes présentes sont surprises. Oui, je crée la surprise partout où je passe, c'est un don inné chez moi. Je reprends enfin ma route, monte dans la barque avec mes hommes, puis Ben nous ramène sur nos navires pendant que John s'exclame. « Certains sont pressés, on dirait. Quelle offre mesdames et messieurs ! Une supernova qui n'oublie pas les rookies de Blues et est prêt à tisser des liens avec eux. Voilà une occasion en or de se faire un nom et des alliés puissants. Alors à vous de jouer, pirates du monde libre !  Voguez, cherchez, traquez et trouvez ce fruit aux pouvoirs légendaires ! La chasse est ouverte !»

En entendant au loin ses mots qui résonnent dans des den den, je me dis qu'un truc me chiffonne. Ça semble … répété, comme s'il avait déjà fait ça auparavant. Mais n'ayant senti aucun danger avec mon empathie, je chasse cette pensée de ma tête pendant que je pose le pied sur mes navires. Une carte de l'organisateur, trois morceaux de Zhuo, plus le mien. J'ai un total de cinq morceaux, contrairement aux autres qui au maximum n'en ont que quatre. Je possède donc un avantage, à moi de l'utiliser correctement.

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On regarde la vidéo dans laquelle j'ai pris les morceaux de carte. On les compare au mien. On repère des lignes qui convergent, des semblants de passage se regroupant. Et sur les trois parties que je n'ai pas, je remarque un détail qui m'interpelle. Ce dessin, je l'ai déjà vu. Cette cascade me dit quelque chose. On y est passé une fois. Je fouille dans ma mémoire pour me souvenir d'où est ce phénomène naturel. Le moment où je m'en souviens, on met le cap dessus. En quittant le port, plusieurs chemins s'offrent à nous. Une fois engagé dans celui qui me semble être le bon, j'ordonne qu'on tire des boulets givrants spéciaux de Rokade. On en tire plusieurs dizaines, on vide presque le stock. Quand les boulets touchent l'eau, la force du choc fait exploser les boulets qui libèrent alors son liquide qui, au contact de l'air, se transforme en couche de glace. Elle n'est pas épaisse, mais rapidement elle forme une petite île dans le passage, en bloquant une partie.

Certains de mes hommes poissons plongent dans l'eau et restent en position. Quand un navire ne m'appartenant pas approchera, ils frapperont la glace pour en projeter des morceaux sur le bateau, l'immobilisant ou le forçant à reculer, voire abandonner. Personne ne s'est manifesté pour m'aider, donc j'en conclus que c'est chacun pour soi. Dommage, j'étais sincère quand je parlais des termes avantageux à m'aider ou me rejoindre. Mais s'ils ne veulent pas, tant pis pour eux. J'ai récupéré mon guide que j'avais amené au port et il nous guide sans soucis. Il me dit que cette carte est ancienne et qu'elle est plutôt bien conservé pour son âge. Après plusieurs dizaines de minutes, on jette l'ancre vers la cascade. Nous sommes en haut, donc on s'arrête assez loin pour que le courant ne soit pas trop fort et emporte mes navires. Avec une succession de geppous, je m'envole et vais rejoindre l'eau qui descend sous les regards médusés de l'équipage. Je passe sous la cascade, me protégeant en cas de besoin avec mon armement. Je cherche des signes, des écritures, des dessins, des ouvertures, tout ce qui n'a pas lieu d'être ici. Mais je ne vois rien. Peut-être à cause de l'eau qui me dégouline dessus par trombes peut-être. Peut-être. Si j'étais un cyborg, j'utiliserais ma vision nocturne.

Je retourne au navire et emmène Ben avec moi. Avec son karaté aquatique, je lui demande de créer un courant qui va dévier l'eau pour la faire arriver plus bas, sans me passer dessus. Il doit s'y reprendre à plusieurs fois à cause de la force exercée par le liquide, mais il finit par réussir. L'eau fait ainsi un joli arc de cercle au-dessus de ma personne, évitant de gêner ma recherche. Je me dépêche et observe la zone, puis je la prends en vidéo avec mon den den. Ben lâche son jet d'eau quand je remonte et on retourne ensemble au bateau. Je montre la vidéo à tout le monde pour voir si ça dit quelque chose à quelqu'un, si on réussit à observer un truc anormal. Mais personne ne voit rien, y compris le guide. On se retrouve dans une impasse sur ce morceau de carte. Alors on regarde le reste. Sur une seconde partie, il y a une flèche rose avec une sorte de symbole formé de trois vagues les unes au-dessus des autres. Qu'est-ce que ça veut dire ? Il faut chercher trois courants qui sont parallèles ? Trois courants à des étages différents ? On se penche dessus après s'être éloigné de la cascade. Le courant commençait à être fort et risquait d'entraîner mes bâtiments navals.

Le guide, dont le prénom m'échappe, mais qui pour des raisons pratiques je nommerai Jo, n'a aucune idée de ce que ça signifie ou d'où trouver un tel symbole. Pour le trouver, le meilleur moyen serait d'identifier la période à laquelle la carte a été créée, puis de trouver une carte des lieux datant de cette même époque. Selon la période à laquelle la carte a été réalisée, il n'y avait peut-être pas autant de zones cartographiées et donc on pourrait réduire le périmètre des recherches. Sans connaissance du nom du fruit ou de ses capacités, trouver l'ancien utilisateur est impossible, donc remonter la temporalité est également impossible. On se retrouve dans une impasse. Le temps passe, mais on ne trouve rien. On s'acharne sur ce morceau que les autres n'ont pas, car je suis convaincu qu'il renferme un secret qui nous donnera un avantage pour trouver le fruit. La nuit arrive et toujours rien. Ben s'amuse dans l'eau à effrayer les poissons puisqu'il n'y a rien d'autre à faire. Au détour d'un reflet dans l'eau éclairé par une torche, il remarque quelque chose. Il s'en approche, hélas, il fait trop sombre pour bien voir. Il nage pour attraper un poisson-lanterne, ceux avec une lumière comme antenne dont ils se servent pour attirer une proie.

Le pauvre animal se débat pour s'échapper, mais il n'a aucune chance. Ben s'en sert comme d'une torche et l'approche de la zone où il a vu le reflet. Une fois assez près, il remarque quelque chose et remonte pour nous en faire part. Il s'agit d'une flèche, parfaitement conservée, mesurant plus d'un mètre de long et pointant dans une direction. On est surpris. L'homme-poisson va suivre la direction de la flèche tout en restant en contact avec nous. S'il repère quelque chose, on le rejoint, sinon il revient à nous. Ça ne sert à rien qu'on déplace trois navires pour rien. Quelques centaines de mètres plus loin, après quelques minutes de silence, il nous contacte. Il y a une nouvelle flèche rose qui reflète la lumière. Jo est aussi surpris que nous. Il vit dans la Flaque depuis des années et jamais il n'a entendu parler d'une telle chose. Notre explorateur repart en chasse du signe et en retrouve un plus loin. Le jeu dure assez longtemps pour que ça m'agace. Nos pendules indiquent minuit passé, l'équipage commence à être fatigué, alors il se relaie, l'avantage d'avoir plus d'hommes que nécessaire pour les fonctions vitales du navire. Malgré notre vitesse, on passe encore plusieurs heures à chercher des flèches. Ben, toujours dans l'eau et loin devant nous dit qu'elles conduisent à un village côtier, mais que ce dernier est sous une attaque de pirates. N'ayant d'autres choix que de suivre la piste des flèches, on se dirige là-bas.
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Sur place, un bateau de petite taille avec une proue en tête d'ours est ancré dans le port, intact, tandis que les autres sont en train de brûler et couler. Dans le village, un groupe d'une vingtaine de pirates est en train de saccager l'endroit. Sachant que chacun des villageois peut avoir des informations intéressantes, je décide d'aller les sauver rapidement. Une suite de geppous me fait arriver en même temps que Ben. Avec son karaté aquatique, il commence à assommer les pirates pendant que j'utilise Survie et Liberté. Je dis toujours que je combats pour ma liberté et ma survie. Voilà pourquoi j'ai appelé mes poings de la sorte. Un coup par-ci, un coup par-là, les criminels finissent par comprendre qu'ils sont tombés sur plus fort qu'eux alors ils prennent des villageois en otage, la mamie du village en premier, juste en face de moi. Je déteste les gens qui se cachent derrière d'autres comme ils le font actuellement. Une vague d'énergie émane de mon corps et vient les frapper sans qu'ils ne comprennent ce qui arrive. Ils tombent dans les vapes aussitôt grâce à mon haki royal. Je sais, j'avais dit que je n’utiliserai pas mes pouvoirs. Mais c'est une situation exceptionnelle, pas le temps de les neutraliser un par un. Pas touche aux mamies, sauf pour les pousser dans les orties. Ou dans les mâchoires d'un requin affamé si ça permet de nous échapper. Ou pour les envoyer à l'hospice. Ou pour l'aider à nous cuisiner de bons petits plats.

Bref. On se retrouve donc avec cinq pirates couchés devant nous, la bave aux lèvres, pendant que le reste est un peu plus loin. En voyant les navires avec mon pavillon, les pauvres civils se demandent pourquoi ils tombent de Charybde en Scylla. Ils échangent un mal contre bien plus grand. Ceci dit, on vient de neutraliser les criminels qui les attaquaient et ont détruit leurs navires, nous les avons libérés d'une prise d'otage. Donc ils ne savent pas vraiment où se tenir. Je m'approche de la vieille femme qui était en première ligne. Allez, on se met dans le personnage.

« Bonjour. Vous ne risquez plus rien, c'est finit.
Plus rien ? Finis ? Et vous alors ?
Ne vous inquiétez pas. Tant que vous ne nous voulez pas de mal, on ne vous en fera pas. Ne vient-on pas de vous sauver la vie ?
Vous êtes des pirates. Tout ce que les pirates savent faire, c'est tuer, piller et détruire. »

Sur ce point-là, je ne peux pas lui en vouloir à la mamie. Il est vrai que moi-même, j'ai longtemps été comme ça. Je voulais me venger du monde qui m'a forcé à trahir la marine pour devenir révolutionnaire. J'en voulais à l'Humanité de voir mon mari mourir sous mes yeux, me forçant à passer pirate, puisque chaque révolutionnaire que je voyais me rappelais l'un des moments les plus pénibles de ma vie. Je m'en suis également pas mal voulu pendant des années, ces mêmes années où j'ai refusé de voir la vérité en face. Cette période où j'ai refusé de me faire aider, où j'étais dans le déni quant à ma maladie, m'a rongé petit à petit, elle m'a épuisé mentalement. Au final, je n'avais même plus la force mentale d'en vouloir aux gens. Je voulais simplement survivre. Voilà le point auquel j'en étais arrivé. Voilà pourquoi j'ai passé 1628 dans mon lit. J'avais besoin de faire le point, de rassembler mes forces, de me reconstruire psychiquement. Une supernova, un allié d'un futur empereur, ça ne peut pas se permettre d'être faible. Il a donc fallut refaire le stock d'énergie.

Un an. Trois cent soixante-cinq jours consécutifs. Voilà ce que ça m'a pris. Je suis sorti de ma léthargie juste à temps pour Toreshky. Et là, j'ai pris conscience de ma faiblesse physique. Alors dès que j'ai été en état, je me suis entraîné. J'ai dépassé les limites de mon Empathie, j'ai découvert et développé mon haki royal. Ma force physique s'est accrue, mais je n'ai aucune idée si c'est assez ou non. Kiyori m'a dit dans sa lettre qu'elle aimerait bien m'avoir dans sa flotte. Ce qui est logique en soi, recruter une supernova renforce sa puissance. Et recruter quelqu'un d'Armada lui assure ses entrées sur l'île, ainsi que des espions. Je n'ai pas encore accepté bien sûr. Je sais que je n'irai pas chez Ravrak, je me moque de l'équilibre du monde, et au contraire, je veux même le chambouler. Kutrosinsky, ce n'est même pas la peine d'essayer. Red, je pense avoir mon entrée sans problème. Izya a sûrement l'intention de devenir impératrice aussi, vu le chemin qu'elle a parcouru jusqu'à présent.

Mais le seul qui m'intéresse vraiment, c'est Frost. Cet ancien vice-amiral, trahit par la marine et devenu empereur, garde une rancune envers la marine. Celui qui a créé les Sunset Pirates me semble quelqu'un de bien plus ressemblant que Red. Et malgré l'affection et le respect que j'ai pour ce dernier, je ne pense pas le rejoindre. Je ne connais pas ses projets pour le futur et c'est ma faute vu qu'on en a pas discuté, je ne lui ai pas demandé. Je ne connais que les miens. Mais vais-je vraiment rejoindre un empereur ? Je déteste qu'on me donne des ordres depuis que je suis devenu pirate. Je me suis bien calmé après avoir affronté Marilyn. Mais ma réputation reste celle d'un type capable de faire volte-face. Ce que je suis, ne nous mentons pas. Les gens n'ont aucune raison de me faire confiance. J'ai trahis la marine, quitté la révolution et je pense même à trahir Armada si vraiment je n'ai pas le choix. Alors en quoi ma réputation n'est pas fondée ? J'ai participé à sa création, c'est ma faute si elle est ainsi. Ai-je envie de la changer ? Ai-je la force de la changer ? On verra. La mamie a raison de douter de mon équipage et de sa sincérité. Rien ne lui prouve que je ne vais pas les assassiner, les empaler sur des pics puis les faire rôtir à la broche pour les donner à manger aux monstres marins.

« Nous vous avons sauvé. Vous avez une dette envers nous.
Nous y voilà. Un pirate dans toute sa splendeur. Piller nous si vous voulez, nous n'avons rien. D'autres sont passés avant vous. Et d'autres encore. Puis d'autres.
En échange, vous allez nous garder Ben et moi à manger ce midi. »

Tout le monde se regarde avec un air surpris. Une pirate, travaillant pour Clotho, un criminel sanguinaire, veut se faire payer … en repas ? C'est une première dans l'Humanité ça.
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La femme est surprise, elle ne sait quoi répondre. C'est bien la première fois qu'une telle situation se produit. Le village la regarde. Visiblement, c'est elle qui a le pouvoir ici. Comme sur beaucoup d'îles, les anciens sont synonymes de sagesse, donc on leur confie volontiers le pouvoir, on sait qu'ils ne vont pas en abuser. Et quand bien même ils le feraient, virer un vieux par la force n'est pas difficile. Et dans le pire des cas, ils ne garderont pas le pouvoir bien longtemps.

« C'est tout ?
 C'est tout. Question de principe, nous ne pouvons pas aider quelqu'un sans rien recevoir en retour.
Vous ne voulez rien d'autre ?
 Non.
Pas d'or ?
 Non.
Pas de billets ?
 Non.
Pas d*/
 Non. Simplement manger avec vous.
Vous voulez nous offrir le dernier repas d'un condamné, c'est ça ? »

Je soupire. La mamie m'exaspère. Ne peut-elle pas comprendre que je ne suis pas Clotho actuellement ? Mon équipage n'est pas connu pour sa violence. Il n'est pas connu tout court en même temps, tu me diras. Il n'y a que Clotho à qui il faut faire attention, or, il n'est pas physiquement présent. Alors pourquoi insiste-t-elle autant ? «  Mais si vous voulez, on peut arranger ça et tous vous tuer. » Boum. La tension monte d'un cran, tout le monde se crispe, prêt à bondir. «  Je rigole. On ne tue jamais quelqu'un pendant qu'il manga, c'est malpoli. … Je rigole voyons. Oui, bon, mon humour n'est pas souvient compris. Je me demande pourquoi … »

Était-ce vraiment de l'humour ou bien une vérité déguisée ? Un avertissement peut-être même ? Moi seul le sais. Et il est possible que j'aie utilisé ma vision du futur pour écourter la conversation que je vois venir et être pénible, la mamie me posant encore et toujours les mêmes questions. Alors oui, j'ai changé le futur, et alors ? Pourquoi devrais-je m'infliger une lassante conversation quand je peux simplement l'éviter ? On a des pouvoirs, ils ne sont pas là pour faire joli. Mal à l'aise, la doyenne nous fait signe d'avancer. On a mis les pirates sur leur navire qu'on a envoyé un peu plus loin avec les courants marins. Quand ils se sont réveillés, Ben leur a gentiment fait comprendre qu'ils avaient atteint la durée maximale de leur séjour dans cet endroit, et qu'il était temps d'aller en trouver un autre. Et bien sûr, il leur a demandé d'être plus diplomate la prochaine fois, sinon nous ne le serions pas non plus si on les recroise. Étrangement, le message semble être passé. C'est fou comme la puissance fait tout dans ce monde …

En voyant ça, les villageois se sont un peu détendus. On essaie de se faire petits avec Ben pendant que la vie semble reprendre son cours dans le village. Les gens se sont remis aux fourneaux, mon homme-poulpe a sorti les morceaux de navires brûlés et coulés dans le port pour que les locaux puissent essayer de récupérer des bouts. C'est toujours mieux que de tout perdre. Sentant que je m'ennuie, un pêcheur me donne une canne. You-pi, une activité qui consiste en une pure perte de temps où l'on doit rester assis des heures durant pour ne rien avoir au final. Comment voulez-vous que des poissons viennent mordre quand un homme-poisson a créé assez de remous pour virer toute la faune locale ? Je ne suis pas patient. C'est même l'un de mes principaux défauts. Alors rester le cul sur une chaise pendant une durée indéterminée, et ce, sans bouger, c'est impensable pour moi. Un coup d'empathie confirme mes soupçons, aucun poisson dans les environs, ils ont pris peur et sont partis. On refuse de me croire quand je leur dit.

L'heure du déjeuner arrive rapidement. Moi soit loué. Même si les gens se méfient encore de nous, ils ne sont pas hostiles. On aide à mettre la table. La doyenne vient s'asseoir en face de nous, comme si elle voulait nous surveiller. On discute un peu de tout et de rien. Elle souhaite savoir ce qu'il se passe dans le monde, alors je lui donne les informations dont je dispose. Si les habitants de la Flaque sont au courant de ce qui se trame dans leurs tunnels, ils n'ont pas beaucoup de nouvelles du monde extérieur. Leur seule source, quasiment, provient des gens entrants dans Red Line qui partagent leurs informations. Pendant le repas, elle me demande si on est là pour la chasse au trésor, celle avec le fruit du démon à la clé. Après lui avoir répondu par l'affirmative, elle soupire.

« Souvent, il y a quelques qui organise une chasse dans l'espoir de trouver le fruit. Il invite différents équipages, très souvent des criminels. Mais jamais personne ne revient de cette expédition, la Flaque a raison d'eux. Que ce soit des éboulements, des séismes, des courants ou des monstres, personne n'en sort.
On y arrivera.
Peut-être. L'avenir nous le dira. » Je sens qu'elle a quelque chose sur le bout de la langue qu'elle veut nous dire, mais qu'elle hésite. Je ferme les yeux quelques instants, et je regarde le futur. Je vois ce que j'ai besoin de voir, j'entends ce que j'ai envie d'entendre. Je guide ainsi la conversation au présent pour arriver au point que je souhaite.

« Personne n'a jamais vu le fruit, ou trouvé sa cachette. Mais il existe.
Comment vous le savez ?
Il y a longtemps, un pirate a prononcé des mots devenus célèbres. Ces mots ont lancé l'ère de la piraterie pour trouver son trésor. Il n'y avait aucune preuve qu'un tel trésor existait, mais les pirates se sont lancés corps et âme à sa recherche. Ils avaient la foi. Une chasse au trésor, c'est également une question de foi.
Ou alors on se repose sur les connaissances qu'on a du passé pour faire des hypothèses et tirer les conclusions qui s'imposent.
… Ce fruit existe bel et bien. Et il est caché dans cet endroit. » Nous y voilà. « Il existe un vieux poème, transmis de génération en génération. Il est dit qu'il est la clé de la serrure qui protège le fruit.

Quand la rose s'entr'ouvre, heureuse d'être elle,
De son premier regard elle calme autour d'elle
Et la puissante roche et ses parures de velours.
Dès l'aube elle sourit ; le protégeant avec amour
Sur le caillou la berce, et sa main errante
Se charge en la touchant d'une odeur enivrante ;
Confiante, la fleur livre alors son trésor.
Pour la mieux respirer en passant on devine ;
Nous sommes déjà loin, mais la senteur divine
Se répand sur nos pas et nous parfume encor. 
» *

Juste avant que la mamie ne donne son poème, je sors discrètement mon vidéo den den et j'enregistre ses paroles. Peut-être sont-elles vraies, peut-être pas. Il faut les comprendre pour les déchiffrer et ainsi avoir la réponse. Le repas se finit dans le calme, nos cerveaux cherchant à trouver la solution. Une fois terminé, on prend congé des villageois en retournant sur nos navires. Une fois à bord, je fais écouter le message aux membres après les avoir briefés.

* Inspiré de La rose, de Louise Ackermann
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Après avoir réfléchi assez longtemps, personne n'a d'indice. Youpi, on a un morceau de carte qui ne sert à rien, une légende qui sert tout autant, et un paquet de retard sur les autres qui ont du utiliser les morceaux que Zhuo louait. Bon, pas grave. On s'attarde sur le dernier morceau reçu, avec un peu de chance, tout le monde n'y est pas déjà et on peut en devancer certains. Une fois que Jo repère un détail, il nous guide jusque là-bas. Rapidement, on navigue à travers les courants et les roches. Les passages sont assez larges pour que deux gros bateaux se croisent sans se coller, et la hauteur de plafond dépasse la centaine de mètres parfois. L'air est froid, humide, salé, pas du tout appréciable. Ça ne vaut pas une navigation en haute mer. Tout se passe bien pour l'instant. Le seul détail me gênant, on ne croise absolument personne. Soit les autres sont bien plus lents que nous, soit ils sont déjà-là ou alors ont au moins une étape d'avance. Ça ne sert à rien de se torturer avant de connaître la situation.

Je me pose en tailleur sur le pont en médite pour calmer mon rythme cardiaque. Quand Jo annonce qu'on est arrivé au détour d'un rocher, on est ravi. Mais pas mon empathie et donc moi par conséquent. De l'autre côté du mur, je repère des signes de vie de taille humaine environ huit ou neuf cents sur un navire, une cinquantaine dans l'eau, et des monstres marins. Ils ne bougent pas, le combat est donc exclu. Parmi eux, plus de cent personnes sur le navire sont hostiles aux autres et ont des envies pas vraiment jolies. On dirait … des prisonniers. Logique dans une bataille en pirates. On finit enfin par contourner le mur et c'est un spectacle qui s'offre à nous. Un cuirassé de la marine mouille juste en face de nous, canons pointés droit sur mes navires. À peine arrive-t-on qu'un haut-parleur se fait entendre.

« Rendez-vous sans faire d'histoires, pirates et vous finirez en prison. Refusez et vous serez coulé ici même. »

Mes hommes regardent Ben qui me regarde à son tour. Je soupire. Je n'ai ni envie de me battre, ni de couler la marine. Mais si on me force … Un tir de sommation est envoyé par les mouettes. Un ultimatum. S'il y a bien quelque chose que je déteste, ce sont les ultimatums, les choix à double réponse forcée dont aucune ne me convient. Je me relève tranquillement, pas pressé le moins du monde. Les monstres marins que j'ai ressentis plus tôt sont en mouvement et arrivent sous mes navires.

« Ben, il y a trois monstres en dessous, occupes t-en. Je gère le reste. Vous, vous restez en attente. La carte nous a conduits ici, il y a un indice quel que part. On ne quitte pas cet endroit sans lui.
Tu ne vois pas que c'est un piège ?
Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'indice. Exécution. »

Temps écoulé, la marine ouvre le feu. La marine se sent fière et puissante à attaquer un navire de taille moyenne avec un bâtiment créé pour donner la mort. Surtout sachant que mon navire porte mes couleurs, affichées en grand et que je ne suis pas présent pour les défendre. Ils doivent se dire que nous sommes une cible facile. Ils vont regretter rapidement. Avec des lames d'air, je tranche les projectiles avant qu'ils ne nous touchent. Ils peuvent en voyer des dizaines en même temps, les contrer ne me coûte rien à part ma patience. Voyant que ça ne mène à rien, ils utilisent les tourelles. Ils voulaient économiser les munitions, mais avec ce qui se passe, ils comprennent qu'ils ont besoin décident de montrer la puissance d'un cuirassé de la marine. Ils ne pensaient sûrement pas qu'un petit navire comme le mien résisterait à des dizaines de tirs de canon combinés. Ils concentrent la puissance de tir en un point précis. Je dis à mes hommes de préparer des formations afin d'éviter les tirs que je ne pourrais pas arrêter. Les mouettent ouvrent le feu avec le symbole de leur puissance, mais en décalage afin que je ne puisse pas les détruire d'un coup.

Le premier se fait stopper mid-air. Le second, plus proche du navire. Et le troisième est tellement proche que je sens le souffle me chatouille la moustache. Ils recommencent sans attendre. Geppous, on va aller régler le souci à la source. C'est ainsi qu'une jeune femme noire prend son envol et s'élève au-dessus des masses. Je vais pour contrer un tir, mais ma bretelle de soutien-gorge me lâche, ce qui me déconcentre et laisse le tir passer à côté de moi. Je tente de l'arrêter, mais sans mettre trop de force sinon je vais trancher mon propre navire. Une fois la bretelle remise en place, je fonce sur le cuirassé sous le feu des canons me visant. Quelques pirouettes plus tard, je suis presque arrivé quand un tir de laser me fonce dessus. J'esquive avec une pirouette en repérant la cible et la marquant avec mon empathie. Voilà qu'on m'envoie une salve de petits missiles pendant que les trois tourelles font toujours feu. D'une lame d'air hakifié, je viens trancher l'arme la plus proche de moi pendant que je renforce mon corps d'une couleur noire pour absorber les impacts. Les marins sont surpris. Quelqu'un maîtrisant le haki ici est vraiment rarissime. Le gardé qui m'a attaqué le comprend. Il se propulse dans les airs. C'est là que je le reconnais.

« J'en déduis que tout ceci n'est qu'un piège.
Tu en auras mis du temps à comprendre, pirate. Je suis Scaph Amiral John "Hooker" Garner. Mais appelle moi simplement ton tueur, ça ira plus vite. »
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Il vole dans les airs vers moi sans geppous. On dirait qu'il est propulsé à vitesse constante. Son armure serait-elle un boost ? Sachant que la marine a créé des pacifistas, elle peut clairement créer des protections pour renforcer ses officiers. Un premier échange à lieu, mon sabre contre son poing. Mauvaise nouvelle, il est plus fort qu'il n'y paraît me dit mon empathie. Nos niveaux sont plus proches que prévus. Ce qui veut dire que les pirates présents à l'épreuve n'ont pas été de taille à résister et se sont fait tuer ou capturer. Moins de compétition comme ça pour moi. Mais comment me débarrasser de lui ? Je vais pour le frapper quand un flash surgit de son bras, m'éblouissant. Il parvient à me frapper, haki contre haki. Par chance, le mien semble plus résistant, plus puissant. D'un coup de genou, je force le marine à reculer. John, l'organisateur de la chasse au trésor, est un gradé de la marine. Tout ceci a été prévu, on dirait. Mais comment savait-il qu'on viendrait précisément ici ? Je ferme les yeux et étends mon empathie à son maximum. Je détecte la moindre de trace de vie sur des kilomètres. Je peux sentir Ben avoir du mal à lutter contre les trois monstres en même temps. Leur puissance ne vaut pas la sienne, mais leur nombre lui pose des soucis. Je sens mes hommes à bord du navire en sueur pour esquiver les bombardements.

« Ta mère ne t'a jamais appris que fermer les yeux en combat, c'est signer ton arrêt de mort ? » Il vient me porter un puissant coup et accroît sa puissance d'un seul coup en propulsant son bras à l'aide de je ne sais quel mécanisme. Son bras se détache carrément et vient me prendre par surprise. Voir dix secondes dans le futur, c'est tout ce dont j'ai besoin. J'esquive son coup, le prenant au dépourvu. Un violent coup de genou dans l'estomac vient le cueillir. Il réamorce son attaque pour me toucher sur le flanc. Une lame sort du dessus de son poing et se fait intercepter par mon propre poing. Une nouvelle fois, haki contre haki, la différence de puissance brute se fait ressentir. Je brise le bout de sa lame, ce qui le surprend.

« Ne me juge pas sur la base des pirates que tu as l'habitude de brutaliser.
Je vois ça. Tous les pirates venant sur la Flaque ne maîtrisent pas le fluide. Tu viens de Grand Line.
Bouge du passage, j'ai des énigmes à résoudre et un fruit à trouver.
Un fruit à … hahahaha. Tu n'as toujours pas compris ma pauvre. Il n'y a pas de fruit à trouver. La carte est fausse. »

D'un seul coup, une présence arrive derrière moi. Dix doigts noircis viennent se planter en moi. Je me transforme en toupie, forçant les deux attaquants à reculer. Malgré ma protection, l'assaillant a réussit à me toucher et me blesser. Je me tourne vers lui et vois Zhuo, le pirate précédemment croisé, celui qui nous a laissé voir ses cartes en échange d'argent.

« Alors tu es dans la marine aussi …
La marine ? Pfff, ne me mets pas avec eux.
Ah. Cipher Pol, je vois. Il n'y a que vous pour mépriser autant la marine tout en collaborant avec.
Diling diling. Nous avons une vainqueur. Dommage qu'elle meurt prochainement. »


Deux contre un, ce n'est pas fair-play. Mais si vous voulez la jouer comme ça, alors ainsi soit-il. On se concentre. J'envoie de puissantes lames d'air vers le cuirassé avec un seul but, le trancher. Le cyborg les arrête pendant que le lâche vient me combattre. Shigan, rankyaku, j'ai droit à la panoplie offensive. Et quand je contre, ce sont le tekkaï et le kami qui prennent le relais. Quand il a du mal, le soru vient l'aider. Lui et moi devons maintenir nos geppous sous peine de tomber dans la mer. Je me suis entraîné à rester ainsi pendant des heures au fil des années, donc ce n'est pas gênant. Mais ça ne semble pas être son cas. Je ferme à nouveau mes yeux et laisse ma divination faire son travail. Les deux soldats me foncent dessus. Je stoppe mes geppous et me laisse tomber comme une masse, la gravité faisant son office. Ils me foncent dessus avec un train de retard. J'arrête ma chute libre et avec une série de geppous bien placés je m'élance vers le bâtiment de guerre en envoyant plusieurs lames d'air à différents endroits. Ma priorité est de stopper les attaques sur mes navires. Je peux m'échapper du combat, ce n'est pas un souci. Mais l'Indomptable ne pourra pas encaisser plus longtemps, ce n'est pas un navire pour la guerre de longue durée. Je pourrais détruire les mouettes en une attaque avec mon canon, mais je tuerai un grand nombre de marins. Et je n'ai pas envie.

Mes hommes sont forts, ils savent se débrouiller pour survivre. Le membre de l'agence gouvernementale apparaît devient moi et essaie de stopper mes lames. Il se rend compte qu'il lui manque de la puissance pour y parvenir. Mais il réussit à en déjouer deux sur cinq. Le cyborg apparaît dans mon dos, et j'esquive sa frappe en m'envolant, le laissant frapper son allié qui esquive de justesse. Je relance des lames qui touchent le cuirassé à plusieurs endroits, incapacitant une seconde tourelle. Une nouvelle fois, ils veulent m'intercepter. Mais là, je ne les laisse pas faire et je déploie mon haki royal qui vient les frapper. Le cyborg semble subir une migraine tandis que l'agent semble avoir du mal à résister. Quant aux marins à portée, ils tombent comme des mouches. Le chef fait une tête montrant à quel point je suis une menace. Un pirate maîtrisant ce haki doit être éliminé, même au prix d'un millier de vie de marins. Je ne dois pas être laissé en vie, coûte que coûte, ou je grandirai en une menace bien plus grande. Il redouble d'ardeur pour suivre mes déplacements et me frapper. J'esquive ses missiles, puis les petits missiles qu'ils libèrent pour me surprendre. Il ne semble pas comprendre comment je fais pour esquiver. Et je ne vais pas lui laisser le temps de comprendre.

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Je lui fonce droit dessus et vient le percuter, le prenant de court. J'enfonce mes dix doigts dans son corps. Cinq dans son épaule et le reste dans son torse. Du premier endroit s'échappe un peu de sang, du second des crépitements électrique. Il me frappe pour se dégager, je m'agrippe plus fermement. L'agent du Cipher Pol se remet de l'attaque et nous fonce dessus. Il essaie de me toucher. Je frappe le pied du cyborg pour bousculer son propulseur et nous faire bouger dans n'importe quel sens. L'espion se retient de frapper son collègue et retente. Le marin se débat comme un fou en me frappant. Petit à petit, je commence à prendre des dégâts. Je suis un pirate du nouveau monde, une supernova connue et crainte dans le monde. Il est temps que je me vois comme tel, que j'arrête de me prendre pour un rookie sans pouvoir. Je ne suis plus celui que j'étais quand j'ai mis les pieds sur le territoire des empereurs. Je ne suis plus celui qui est mort sur Railway Citywork. Oui, je n'ai plus mon logia de la terre, mais j'ai de nouveaux atouts. Je dois stimuler mon potentiel et revenir à mon summum, continuer de grandir et d'évoluer. Ils sont tous les deux moins forts que moi physiquement, je devrais pouvoir les écraser. Mais je ne le fais pas parce que je ne veux pas les tuer.

Peut-être dois-je revoir mes priorités. Préserver la vie, ou préserver ma vie. Avant, je les aurais tués sans états d'âme simplement pour faire passer un message. Puis je repense à Red qui a épargné Tazzer à sa sorte d'Impel Down alors qu'il l'avait battu, à la fois où ils ont échappé à Kenora sur Shabondy. Il ne tue pas les marins et pourtant, il est devenu empereur. Son accession au trône nous a ouvert des voies que je pensais fermés depuis des années. Il nous a donné de l'espoir. À nous d'en saisir la portée, à nous d'en faire quelque chose. Est-ce que je veux devenir empereur ? Non. Est-ce que je veux être assez fort pour ne plus me faire emmerder ? Oui. Alors pourquoi est-ce que je laisse deux représentants du gouvernement me maltraiter ? Je veux raser le Don des Saints pour venger Trop Erdu, ce qui signifie affronter plusieurs gradés en même temps. Si je ne parviens pas à vaincre ces deux-là qui sont plus faibles que moi, quelles chances ai-je à parvenir à atteindre mon but ? Réveille-toi. Souviens-toi. Utilise ce que tu as. Prends ce que tu sais. Deviens-toi. Deviens-moi. Deviens-nous.

J'enfonce mes doigts plus profondément dans le cyborg et lui arrache une partie de son armure malgré son haki. L'agent me frappe avec son rokuogan. Ses deux bras touchent mon dos et libèrent une onde de choc qui atteint directement mes organes. Je le sens au fond de moi, cette vibration. Alors je lâche le contre-amiral avant de me faire toucher, prenant de court les deux. Il essaie bien de me retenir et parvient à attraper un de mes bras. Le sbire du gouvernement arrête son attaque qu'il transforme en shigan. Ses doigts se heurtent à mes défenses et il ne réussit pas son attaque. Je frappe le bras du cyborg qui me retient et lui frappe ma tête pour me faire dormir. Cette fois, le rokuogan est retenté. Pas question. J'envoie mon bras droit dans le torse du marin avec cette volonté d'en finir. Une attaque contenant la rage que j'accumule, mais que je refuse de laisser sortir depuis quelques temps. Noir contre noir, volonté contre volonté, c'est un match nul qui se profile. Mais il perd du terrain petit à petit, milliseconde après milliseconde. Il comprendre qu'il ne doit pas tenter le match nul, c'est le pire résultat pour lui. Alors il renforce son haki et arrête ses propulseurs, nous laissant tourner et tomber en apesanteur. Il en profite pour pivoter et échapper à mon attaque. Celui s'étant fait laver le cerveau vient l'aider. Avec un poussage, je viens brutalement stopper notre chute. Je prends l'attaquant par surprise et lance son camarade droit sur lui qui se prend son rukuogan à ma place.

Tu peux être un agent surentraîné, en situation de combat, tu ne maîtrises pas tout. Et j'ai beau voir le futur, je sous-estime l'impact et sa violence. La vague d'énergie me frappe après avoir traversé le corps du marin. On plonge dans les deux dans l'eau et on se lâche. Je sens un truc en moi, une douleur lancinante. Du sang coule de ma bouche sans que je ne sache d'où il vienne. Son truc m'a touché de l'intérieur. Comme avec Manson sur Toreshky. Maîtrise-t-il l'armement à un niveau extraordinaire lui aussi ? Non, impossible vu sa puissance. Manson était un combattant dédié uniquement au combat de force brute. Cet agent n'a pas la moitié de sa force. Je sors un sub dial de ma poche et m'entoure d'une bulle d'air protectrice. Pendant ce temps, Ben, qui combat des monstres marins depuis dix minutes, utilise les courants marins pour virer les créatures l'attaquant. Il finit par en envoyer une en plein sur le cuirassé qui se retrouve avec un trou. Du sang coule d'une seconde bestiole. Et la troisième semble me foncer dessus. Quand je la vois, je me fige. Une horreur vivante, voilà ce que je vois. Une vision de l'enfer. Huit pattes, beaucoup d'yeux, des poils dégoûtants recouvrant son corps, sa petite tête et son énorme corps sont autant d'élément que je ne supportent pas. Il n'y a pas beaucoup de bestioles que je déteste.

Mais alors ça … cette chose … ce monstre ! C'est une pure horreur. Une erreur que la nature a faite lors de sa création. Comment oses-t-on appeler ça un animal ?! Ça me fonce dessus gueule grande ouverte, et je ne bouge pas. J'ai toujours détesté ça, du plus profond de mon être. C'est instinctif, je n'y peux rien. Je DETESTE ces trucs, ces choses. Un arachnophobe, dans un milieu inconnu, se retrouvant avec une horreur comme ça, normal que je me fige. Mon instinct de survie me crie de bouger, de dégager d'ici, de contre-attaquer. La force que me demande la lutte mentale pour revenir à mon état normal est épuisante, mais finit par payer. Cinq mètres avant impact. Par pur réflexe, je dégaine mon arme et envoie une lame d'air chargée de haki de l'armement sous l'eau, la plus grosse, la plus puissante que je n'ai jamais faite. Une attaque née de l'instinct et de la peur. Le truc n'a aucune chance de survie et se fait trancher en deux, éclaboussant ma bulle de liquide dégueulasse tandis que la lame poursuit sa course vers le cuirassé. Si un membre du Cipher Pol faisant un rankyaku créé une lame de cinq mètres sans soucis, une supernova du nouveau monde en fait une légèrement plus grande.

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Elle tranche l'eau comme de l'air, une dizaine de mètres sortant de l'eau tel l'aileron d'un requin qui fonce sur sa proie. Je peux sentir la vie s'éteindre de ce machin tandis que deux formes foncent sur mon attaque pour l'arrêter de toutes leurs forces. Quant à moi, je remonte un peu, ayant fait exploser la bulle et je lance une dizaine, une centaine de poings d'air sur ce machin absolument révoltant. Je le réduis en miettes, il n'y a plus que des petits morceaux qui remontent à la surface façon purée. Je me dépêche de sortir de l'eau avant de me faire toucher. Je préfère encore toucher les seins d'une femme que de ne serait-ce effleurer ça. Je me sens dégoûtant, souillé, ça m’écœure. J'ai envie de vomir et c'est ce qui se passe. Pas le temps de récupérer qu'ils sont déjà sur moi. Chacun d'un côté, les deux me frappent en même temps. ASSEZ ! J'attrape le poing de chacun et les rapproche de moi violemment. Le cyborg utilise sa combinaison pour me ralentir, l'agent se laisse faire. C'est trop facile. Il lance ses deux poings sur moi. Il veut me refaire sa merde. Un flash surgit m'aveuglant. Une chance que je n'utilise plus mes yeux pour voir durant un combat depuis un moment.

Comme précédemment, je me laisse tomber telle une pierre, brisant le précaire équilibre qui régnait entre nous. Ils doivent désormais lutter pour trois s'ils souhaitent maintenir notre hauteur. Un rankyaku part de la jambe de Zhuo pour se faire contrer par un haki. Le marin utilise une jambe super-propulsée pour me frapper à plusieurs reprises, réussissant à passer par-dessus mes défenses. Bon, je dois arrêter de jouer ou ça va mal finir. Mon corps devient entièrement noir tandis qu'une nouvelle vague de haki royal frappe la zone. Je profite de cette attaque pour libérer ma main de celle de l'agent, et frapper le marin de toutes mes forces. Son poing contre le mien. Il doit utiliser un dial ou une connerie du genre, parce que je sens que mon attaque se retourne contre moi petit à petit. Pas le choix, je le laisse faire. Mon bras droit retourne violemment en arrière et un craaaaac suit rapidement. Suite à quoi mon visage change du tout au tout. Déformé par la douleur, la rage remonte à la surface. Mon poing, qui tient le soldat vient serrer plus fort jusqu'à briser le métal, toucher la chair, et continuer à broyer.

Lui aussi pour un cri, même s'il est moins fort. Je rassemble mes forces dans mon bras droit pour une dernière attaque. Haki chargé, amplitude au maximum, volonté rassemblée, ça va faire mal. Je vise le centre de son torse, là où émane une étrange lumière bleue. Il contre en montant son genou, en vain car mon poing continue son chemin. L'agent me frappe avec des shigan et rankyaku pour espérer me déconcentrer. Un crac devient audible, et le genou du marin semble plier. Mes doigts rentrent dans l'armure, suivit de mon poing. Un bras chargé de haki, couplé à un poing d'air lui aussi chargé de haki. Mon attaque la plus dévastatrice au corps-à-corps. Si prévoir le poing est facile, l'air quant à lui n'apparaît qu'au dernier moment, quand je relâche l'impact. Si le sang coule de ma bouche et de mon bras, on peut dire la même chose de son genou et son torse. Je retire violemment mon poing duquel s'échappe une gerbe de sang et des composants électriques. Le cyborg recule avec ses propulseurs. En voyant le résultat, Zhuo redouble d'ardeur. Un bras en moins de mon côté, le marin gravement blessé du leur et un agent pas assez fort. Une violente gerbe d'eau vient cueillir par surprise le prétendu pirate et le propulse droit sur moi.

Vous semblez l'avoir oublié, mais nous aussi nous sommes deux. Ben ayant fini son combat contre le monstre restant vient me filer un coup de main que j'apprécie fortement. L'agent essaie de s'enfuir avec des geppous et réussit de justesse. On peut voir la sueur couler le long de son corps. Il l'a échappé belle. S'il ne faisait rien, il se recevait mon coup de plein fouet. Je maintiens mes geppous malgré tout, mais pour lui, après plus de dix minutes, ça devient difficile. Le marin me fonce dessus, par-derrière quand des aiguilles d'eau le frappent, ralentissant ses mouvements. Il m'envoie une bille qui explose en substance rose. Ne pouvant esquiver, je me fais enfermer. Je tente de briser ma prison, mais elle est élastique. Elle ne se brise pas sous les coups. Zhuo retourne à bord du navire tandis que les marines se réveillent enfin. J'ai beau frapper, ça ne fait rien. Je réfléchis. Quand on mâche trop longtemps un chewing-gum, il perd de son élasticité et finit par s'effriter. Je ne peux évidemment pas mâcher tout ça, il y en a trop. Alors j'essaie un petit bout. En plus d'avoir un goût qu'on peut qualifier de criminel, à savoir ananas, impossible d'en arracher un morceau. Ne pouvant plus utiliser la technique du rokushiki, je sombre et tombe dans l'eau.

Ben utilise ses techniques pour me libérer, en vain. Alors il crée un courant autour de moi, une sorte de siphon pour essayer d'arracher la bulle avec l'effet de gravitation, non sans me donner un tournis et une très forte envie de rendre mon repas. Pour faciliter l'action de Ben, j'étire mon corps autant qu'il est humainement possible de le faire. Je me mets sur la pointe des pieds, je tends mes bras, je monte mes épaules. Petit à petit, je vois des morceaux roses se décoller. Bingo, la bulle se désagrège petit à petit. Tout à coup, le courant disparaît. John est en train d'attaquer Ben sous l'eau, avec un truc étrange dans la bouche. Mon bras droit se retrouve avec un bras dans un bloc de glace. Le cyborg a encore combien de surprise comme ça ? Sabre, haki et lame d'air combinés ont enfin raison de ma prison qui explose, après une trentaine de coups d'estoc portés au même endroit. Je me précipite vers Ben comme je peux tandis qu'il fuit. Comment le contre-amiral fait pour aller sous l'eau alors qu'il saigne et que des composants électriques sont visibles ? Une sorte de pâte étrange recouvre les parties touchées, rendant son corps hermétique. You-pi. N'étant ni un homme poisson ni en possession de quelque chose me permettant de rester longtemps sous l'eau sans respirer, je remonte à la surface. Un truc m'attrape la jambe, le gardé n'a plus qu'un seul bras, l'autre s'est détaché pour venir à moi en utilisant un super propulseur pour me retenir et m'entraîner vers le fond. Oh, il me gonfle vraiment lui.
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Je commence à manquer d'air. Malgré mes geppous dans l'eau, je remonte difficilement. Je ne sais pas quel carburant utilise le bras pour fonctionner, mais c'est du bon pour me retenir ainsi. Commençant à paniquer un peu à force de libérer de l'air dû à l'effort fournit, je transferts toutes mes forces dans mes jambes et fait des super geppous. Je remonte et finalement suis en état de respirer autre chose que du liquide. J'en prends de grandes bouffées avant d'envoyer mon bras écraser celui du robot. Si au corps-à-corps sa puissance est proche de la mienne, son bras détaché ne peut utiliser le haki et ne fait donc pas le poids face à ma sauvagerie. Je le détruis, arrachant pièce après pièce comme un lion déchiquette sa proie. Je sens Ben esquiver le cyborg comme il peut dans l'eau en créant des courants pour accroître sa vitesse exponentiellement. Un truc vient me percuter et me fait perdre mon équilibre, en plus de me sonner un peu. Je me retourne vers la source de ce mal, la seule tourelle du cuirassé encore en état de ce côté du navire vient de faire un tir directement sur moi. Ça y est. J'atteins le point de non-retour. Avec mon seul bras valide, je sors mon den den et contact mon équipage. Je leur dit de préparer LE canon pendant que j'esquive les tirs. Je dois me calmer, faire le vide dans ma tête, ne pas laisser mes émotions prendre le dessus.

Ce n'est qu'un contre-temps, rien de plus. Il n'y a aucune raison de m'agacer. Je suis calme et détendu, tout va bien dans le meilleur des mondes possibles. La calme sagesse est une épouse fidèle, la précipitation est une prostituée. Le calme permet de mieux appréhender les situations et de réagir avec sagesse. J'ai appris que le calme est beaucoup plus déstabilisant que la colère, qu'un sourire désarme beaucoup plus qu'un visage froncé. J'ai appris que le silence, face à une méchanceté, est un cri qui fait trembler la terre. Alors je commence par calmer mon rythme cardiaque et je remplis mes pensées de choses positives. Je m'imagine à Marie-joie, les cadavres de dragons célestes à mes pieds, des lacs de sang sur le sol, des os remplaçant les pavés. J'imagine Cassandre Yonesku en train d'être empalée sur un pic qui va bientôt lui sortir par la bouche, encore en vie, suppliant pour avoir la vie sauve, me menaçant. Puis je l'imagine glisser et mourir comme la merde qu'elle est. Je vois un chien passer, lui mordre l'estomac, arracher des boyaux et partir avec. Une série d'images de la sorte parvient à mon esprit et me calme. C'est fou comme le fait de voir sa némésis souffrir et mourir peut apaiser quelqu'un.

Cette salope a rasé mon île natale, réduit mon peuple en esclavage après un lavage de cerveau. Ok, ils sont cons comme leurs pieds et ne méritent pas forcément un prix nobel. Mais ça reste mon peuple malgré tout. Je ne les aime pas, ils ne m'aiment pas, on ne s'est pas vu depuis que j'ai quitté l'île en quoi … 1623 ? Mais j'irai les sauver, en dépit des difficultés et risques encourus. Pendant que mon cœur reprend un rythme typique du calme, mon corps esquive les attaques. Voyant que ça ne donne plus rien, les tirs reprennent sur mon navire. Malheureusement pour eux, avec les minutes écoulées, mon canon est chargé. Et c'est une colère démoniaque qui jaillit de la proue et fonce vers le cuirassé. La puissance n'est pas maximale, mais elle suffit à non seulement faire tanguer le bâtiment de guerre, mais également faire un gros trou dans leur coque, agrandissant celui déjà fait. Mais désormais, la plaie s'avère faire la taille de plusieurs navires moyens. Le cuirassé prend l'eau, la panique gagne l'équipage, le gradé en charge donne des ordres rapidement et la machine bien huilée retrouve son rythme. Ils vont colmater la brèche en priorité s'ils ne veulent pas couler. Voilà qui devrait les occuper et nous laisser le temps d'en finir. Ben attire le contre-amiral à moi, ou plutôt, il me l'envoie dessus.

On s'attrape l'un l'autre avec notre seul bras valide. On se frappe avec nos genoux et nos jambes, sans rien réussir à faire. Il se couvre de noir là où je le frappe tandis que mon corps est entièrement couleur ébène. Cet affrontement est épuisant, on arrive bientôt au bout lui et moi. Nos mouvements sont moins précis, moins forts, moins dangereux. Un cyborg reste avant tout un humain avec des pièces de robot, même en boostant ses statistiques, il reste humain et est soumis aux mêmes règles. Je sens Zhuo du Cipher Pol revenir vers nous à coup de soru et geppous. Je lâche le gardé de la marine qui se retrouve à devoir nous garder en l'air tous les deux. J'agrippe son bras et je le serre aussi fort qu'il m'est donné de le faire. Il pousse un cri en lâchant mon membre tandis que j'écrase le sien. Il essaie de me frapper à la tête, j'esquive. Un crac plus tard, je lui arrache son avant-bras, il se retrouve donc avec deux moignons. Une pluie de rankyaku fonce sur nous, certains rebondissant dans les airs, faisant de petits sauts. Si au début ils n'étaient pas dangereux, vu notre état, ils sont désormais capables de faire des petits dégâts.

Je sens la limite de mon haki arriver rapidement. Je comprends que l'agent veut juste me garder ici, m'épuiser, quitte à donner sa vie. Je suis sûr qu'ils ont une police d'assurance qui stipule qu'en cas de sacrifice, leur famille est prise en charge, ou une connerie du genre. Et tuer une pirate qui fait preuve de trois haki, ça doit entrer dans la case sacrifice plus qu'honorable. Je me laisse tomber dans la mer, c'est plus facile pour esquiver. Ben vient me chercher et on s'éloigne aussi rapidement que possible. Ma flotte fait demi-tour pendant ce temps-là et se prépare à partir. Ben se débrouille comme il peut pour essayer de ralentir le chef d'équipe qui nous poursuit à la surface tout en gardant mon corps. Il remonte à la surface pour que je puisse respirer. Aucune attaque vers nous. Par contre, un très grand rankyaku fonce vers mes trois navires avec pour but de les trancher. Je sens Tor et Gan sauter dans les airs ensemble, et frapper la lame d'air avec leurs sabres, au même endroit, en même temps.

Je les sens dévier l'attaque puis être violemment propulsés sur leur navire respectif. Une fois à portée du mien, Ben me lance dessus comme un sac à patates et donne l'ordre de dégager. Le cyborg n'a plus de bras pour lancer des trucs bizarre, il est en très mauvais état. L'agent est fatigué, mais tente quand même d'attaquer. Ben parvient à contrer ses attaques avec son karaté aquatique. Tous épuisés, le combat se solde par un match nul. On quitte la zone rapidement pendant que le cuirassé se répare comme les marins peuvent. Nous n'avons pas gagné, nous n'avons pas d'indice pour le lieu suivant. Retour au point de départ.
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Ce combat a été bien plus éprouvant qu'il n'aurait dû l'être. Est-ce parce que je suis dans un corps que je ne connais ni ne maîtrise ? Parce que j'étais distrait ? Parce que je les ai sous-estimés ? Parce qu'ils m'ont surpris ? Peut-être un peu de tout ça. Mais ça n'aurait jamais du arriver. Nous sommes dans une zone relativement faible comparée à ma puissance. Jamais je n'aurais dû avoir autant de mal. D'accord, le gardé était fort, mais pas assez pour être une menace pour moi normalement. Je m'y suis mal pris. Il était loin de la puissance de Marilyn et pourtant j'en ai chié. Les médecins se sont précipités auprès de moi pour réparer mes blessures autant que possibles. Le reste de l'équipage est clairement déçu, nous n'avons réussi à rien ici. Mais le plus déçu reste moi. Battre un simple … il était quoi au fait ? Je sais qu'il était un gradé vu sa force et son autorité, mais il n'avait aucun écusson sur son armure. J'étais trop loin pour entendre les soldats l'appeler.

Et puis c'est quoi l'histoire de ces monstres marins ? Ils étaient en embuscade depuis le début, eux aussi nous attendaient. Ils étaient près des humains et ne bougeaient pas. Un peu comme s'ils attendaient leur ordre. Mais c'est impossible. Une créature aquatique domine sa zone d'action, pourquoi obéirait-elle à un humain ? Même en le battant, le monstre n'a qu'à s'enfuir et c'est généralement ce qu'il se passe. Alors pourquoi ? Et les humains qui étaient sous l'eau qui n'ont pas bougé du combat en voyant notre puissance, ces mêmes que j'ai assommé avec mon haki royal. Depuis quand des humains peuvent rester sous l'eau aussi longtemps sans avoir besoin de remonter à la surface ? Avaient-ils un moyen de respirer sous l'eau ? Est-ce que la marine aurait créé une nouvelle branche grâce à une invention spécifique ? Il va falloir que je me renseigne là-dessus, car ça peut compromettre mes projets pour le Don des Connards.

On me donne une bonne dose d'anti-douleur, mais ça ne sert à rien. Depuis mon combat contre Marilyn où j'ai fini plus qu'à moitié mort, j'ai revu mon échelle de la douleur. Si auparavant avoir mon bras endommagé à ce point aurait été un six ou sept, aujourd'hui ce n'est plus qu'un trois. Il me suffit de serrer les dents, de me concentrer sur autre chose et le tour est joué. Sauf que vient le moment de la piqûre. Je n'ai qu'une envie, celle de partir très très très très loin d'ici aussi rapidement que je peux le faire. Je déteste les aiguilles. Ce n'est pas une phobie, mais on en est pas très loin non plus. Mon corps fatigant, c'est le moment que choisit ma vision du futur pour entrer en activité, comme ça, je vois très bien l'aiguille se rapprocher de moi, toucher ma peau, créer une légère déformation, avant de pénétrer à l'intérieur de mon corps. Deux fois. Je tourne le regard et me fredonne le poème que la mamie nous a donné. Il peut ne s'agir de rien tout comme il se peut que ce soit un indice. Nous avons aidé son village, nous avons fait preuve de respect et nous sommes partis comme convenu sans faire d'histoires. Évidemment, elle avait des raisons de mentir, mais le poème ne semble pas avoir été inventé sur le coup.

Donc soit la vieille femme est vraiment très forte et auquel cas elle m'a roulé, soit c'est un coup qu'elle a préparé à l'avance et qu'elle sort à qui le veut, ou c'est une clé pour trouver le fruit transmis par ses ancêtres. Dans tous les cas, c'est le seul indice qu'il nous reste, puis le mien n'a rien donné et les ceux de l'agent infiltré n'ont donné qu'un piège. Mon empathie ne m'a pas dit qu'elle mentait ou nous voulait du mal, donc je pense qu'en-tout-cas, la base du poème est vraie. Clairement, la rose est une métaphore, aucune rose ne peut pousser ici sans soleil. S'entrouvrir signifie ouvrir quelque chose à demi ou très peu. Que je sache, il n'y a pas de porte dans la Flaque. Un passage caché peut-être ? Si oui, le trouver peut prendre des centaines d'années, raison pour laquelle personne n'a jamais trouvé le trésor. Le meilleur indice de ce récit reste l'odeur, visiblement omniprésente. Si on trouve une odeur vraiment forte qui remplit un lieu, alors on a la rose. Peut-être qu'en retournant voir la doyenne, elle me donnerait un indice en plus ? D'un seul coup, mon cerveau fait tilt. Elle a dit que c'est un vieux poème transmis de génération en génération. Ça veut dire qu'un de ses ancêtres connaissait l'emplacement du trésor.

Peut-être même qu'il s'est installé à côté pour mieux le surveiller ? Ça expliquerait pourquoi un village dans un endroit aussi inhospitalier. Son aïeul s'étant posé ici, il a créé un village pour protéger le fruit. Être sur place permet de réagir directement en cas de problème. Et quel meilleur endroit qu'un qui est protégé en tout temps et tout lieu, pour le garder ? Le fruit serait vraiment au village ? Mais nous n'avons senti aucune odeur particulière là-bas et nous n'avons vu aucune rose. Mais les flèches sous l'eau nous ont conduite là-bas. Et j'aime à croire que ce n'est pas sans raison. Ce sont des motifs clairement crées volontairement, on ne laisse pas des flèches dans la rose par accident. Tout nous ramène au village. C'est donc là-bas qu'on se redirige grâce à Jo qui connaît l'endroit comme la paume de sa main. Ma flotte jette l'ancre au large, juste quand les médecins ont finit de me rafistoler. Je vais probablement avoir un atèle un certain temps, des difficultés à bouger mon épaule, mais le reste devrait aller. Les autres blessures sont bien moins importantes et n'ont nécessité qu'une rapide désinfection et des bandages. Cette fois, même à cette distance, on peut sentir une odeur bien étrange qui n'a pas sa place ici. Une odeur de fleur. Une fragrance de rose. Mais comment pourrait-il y avoir des roses sans un endroit sans soleil naturel ?
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J'arrive dans le village en marchant dans les airs. Les gens sont surpris de me revoir, et pas forcément ravis de ce que je ressens. Je ferme les yeux pour mieux sentir l'odeur, la traquer afin d'en trouver la source. Elle est partout, mais un courant d'air m'en envoie plus dans le visage. S'il bouge l'odeur ainsi, c'est qu'il y en a à la source du vent. Je me mets donc à suivre la brise. Je me retrouve aux pieds de la montagne rouge. Hum. Pourtant, je sens des signes de vie de l'autre côté, à cinq mètres de moi. La doyenne du village arrive à moi.

« Pourquoi êtes-vous revenu ici ? Vous aviez dit que vous partiez.
Nous sommes partis. Et je suis revenu. Vous voulez m'ouvrir la porte s'il vous plaît ou dois-je la détruire et ainsi laisse voir aux prochains passant ce que vous cachez ici ?
Quelle porte ? Il n'y a qu'un mur géant ici, le pied de Red Line.
Soit. »

Je donne un violent coup de poing dans le mur. Ce n'est pas mon bras droit, mais il a quand même de la force. Tandis qu'un impact se forme dans la roche, une secousse nous touche. Je n'y mets pas toute ma puissance, je n'ai pas non plus envie de tout détruire, je souhaite simplement la persuader que m'ouvrir sera bien mieux pour eux. Elle refuse, alors je finis par créer un gros trou, assez pour qu'un humain puisse traverser. Les gens dedans sont choqués par ce qu'ils voient. Très vite, ils se ressaisissent, prennent des armes et me foncent dessus. Je les calme d'un coup dans la nuque et ils tombent sur le sol. La mamie me rejoint en me suppliant d'arrêter. Je lui réponds qu'un pirate n'arrête que lorsqu'il le souhaite. Je continue mes recherches et finis par trouver des plans de roses, mais non-naturels. Il n'y a pas de verdure ici, la tige est marron et les pétales sont noirs. Mais l'odeur qui s'en dégage est la même que celle des roses qu'on trouve à l'extérieur. Une rose du désert on dirait, née de la terre. Via une petite ouverture en haut, un rayon de soleil, même s'il est fin, vient toucher le petit jardin. Évidemment, la fragrance est présente partout. Je suppose que ce qui la bloquait quand on est venu la première fois sont les courants d'air qui les déplacent dans une direction précise, et le fait que la porte soit fermée. Mais dès l'instant où cette dernière est ouverte, l'odeur se propage. Dans une petite niche, dans le fond de la grotte, je trouve un coffre en bois. La mamie se rapproche de moi et me frappe avec son bâton pour que je lâche le coffret que j'ouvre. À l'intérieur, se trouve l'objet de ma convoitise que je reconnais au premier coup d’œil, un fruit du démon, caractéristique avec ses motifs étranges en spirales. Maintenant, plus qu'à savoir ce que je vais en faire. J'attrape le fruit que je range dans ma poche, puis la mamie que je prends sous le bras, et je nous sors d'ici.

« La rose, c'est vous ou cet endroit ?
Lâchez-moi et rendez-nous notre trésor ?!
Je ne peux pas faire ça, désolé. J'ai travaillé trop dur pour l'obtenir.
C'est notre trésor, celui qu'on doit protéger.
Vous allez devoir vous trouver une autre raison pour rester ici. J'emporte ce fruit avec moi. »

Je le prends dans ma main. On me tire dessus plusieurs fois pour que je lâche l'objet maudit. Mon armement me protège. Mais une chose très étrange se produit. Les vingt-quatre heures sont écoulées, les hormones arrêtent de faire effet et sans prévenir, je me retransforme devant tout le monde. Les cheveux reviennent roses et longs, mes muscles reprennent leur forme habituelle, ma peau perd son teint noir. Hélas pour moi, mon corps bouge tout seul le temps de la métamorphose. Et dans un mouvement incontrôlable, ma tête vient rencontrer ma main qui tient le fruit. Sous la douleur, qui atteint cette fois un sept, je lâche un cri. Ma bouche est assez ouverte pour qu'une partie du fruit rentre dedans. Ne surtout pas fermer la bouche et avaler. Ne surtout pas fermer labo*/ Un spasme, je ferme la bouche. Ok, ne pas avaler. Ne pas avaler. Ne pas avaler. J'ai l'impression de revoir des scènes avec mon mari. Une production de salive accrue me force à avaler en dépit de ma volonté. Soit j'avale, soit je prends le risque de me noyer dans ma propre salive. N'ayant pas envie de mon épitaphe soit 'fort comme un bœuf, baveux comme un escargot', j'avale. Le goût amer, immonde, celui d'une poubelle contenant du poisson, restée en plein soleil pendant une semaine et qu'on aurait oublié de ramasser envahit ma bouche.

Le goût reste le même que celui de mon logia de la terre. Dès lors, je sais qu'il est trop tard. Je suis, de nouveau, maudit par les flots, possédant un pouvoir défiant les lois de la nature. Et merde. J'espère au moins qu'il sera puissant. Les hormones ayant finit leur œuvre, j'ai repris mon corps. Et là, les gens sont tétanisés. Ça ne dure qu'une seconde avant qu'ils reprennent conscience que je viens de voler et de manger leur fruit, le trésor qu'ils gardaient depuis des générations. En dépit de leur force ridicule, bien, qu'ils n'aient aucune chance, ils n'hésitent pas à se jeter corps et âme dans une bataille qu'ils savent perdue d'avance. J'admire leur courage et leur stupidité. Si j'étais dans un mauvais jour, pour oser pointer une arme sur moi, je les tuerai tous. Mais je suis de bonne humeur, même si je n'ai plus de fruit à offrir ou vendre. Alors j'utilise de nouveau des geppous pour quitter le village, non sans subir le courroux vocal des locaux. Je reviens à mon navire et je donne l'ordre de partir. L'équipage est surpris de me voir. Une femme noire est parti et un homme blanc revient. On croirait le début d'une mauvaise pub pour un service de nettoyage. Avant de quitter la Flaque, on dépose Jo là où on l'a trouvé, non sans le remercier. Retour sur South Blue, allons mettre en œuvre mon plan. Si mes hommes ne posent pas de question, je les sens anxieux, surpris. Mais je les laisse dans le flou. Je peux me servir de cette transformation dans le futur, alors autant ne rien dire. Devenir incognito, c'est quand même vachement pratique.
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