Une autre journée où le soleil se lève sur cette partie de l'île, quelques part dans Est Blue. Cela faisait maintenant des mois que l'exilée de sa patrie avait trouvé un moyen de subsister au travers d'un travail régulier en louant une ancienne forge pour effectuer son boulot d’armurière. Maintenant chaque jour se ressemblait et jamais elle ne s'était dit qu'elle retournerait sur un navire pour explorer les océans. Petit à petit elle sentait son rêve se geler et la routine s'était déjà installer, mais au moins elle a un toit sur la tête et un repas dans l'assiette. Aujourd’hui encore Rei s'était levé et avait fait sa toilette pour se préparer et descendre par l'escalier en colimaçon en petite tenue, vers l'atelier au rez-de-chaussée. Les commandes étaient loin de se succéder dernièrement, mise à part une couleuvrine personnalisée et "originale" que le client tenait à appeler "bazooka". Quel drôle de nom. Quoique la dénomination importe peu en fait, le problème principal était plutôt de savoir comment elle pouvait créer une arme plus spéciale qu'une autre. Elle ne faisait que dans le standard elle, les créations uniques n'étaient pas le genre de sa boutique.Pour êtes plus précis sans aucun plans c'était presque de la création à l'aveuglette. Depuis quelques jours la jeune armurière a fait des nuits blanches sur plusieurs concepts sans trouver de résultat. Elle avait essayé de changer l'apparence, le nombre de canons, le pourcentage entre l'acier et le bois, testé diverses essences de bois et trois alliages mais rien à faire. Ainsi ces derniers jours son atelier a une nouvelle décoration constitué de multiples plans parfaitement alignés sur les murs. Petits, grand, différentes teintes, tailles de munitions. Mais qu'est-ce qu'il voulait dire par original ?
Ce qu'il fallait à la jeune femme c'est une bonne balade pour s'aérer l'esprit. Son père lui avait appris que le surmenage est l'ennemi de la précision et ainsi elle s'habilla de la tenue traditionnelle de son île aux allures atypiques de mère noël pour faire une balade. Errant sur les chemins mainte fois arpenté pour atteindre le rivage le plus proche pour écouter le bruit de l'océan. L'eau refoulée et le bruit des vagues lui donnent toujours une certaine sensation de bien être sans qu'il n'y ait de raison particulière. Peut-être l'impression de calme et l'air majestueux et implacable de la mer ? Allez savoir. Finalement pour une fois elle préféra s'en approcher plutôt que de l'observer du haut de la route y allant en se tordant te un serpent jusqu’à l'atteindre, elle n’aimait pas trop l'approcher d'habitude pour deux raisons évidentes. Déjà la plage et agencé n'importe comment et en plus le sable c'est une horreur dans les chaussures. Donc elle s'approcha de l'eau avec ses cuissardes à la main, laissant s'imprégner en elle l'odeur de sel des eaux et observant l'horizon froidement sans même décrocher le moindre sourire.
Pour rentrer elle se décida à faire un tour en ville pour prendre quelques produits ménager, pour nettoyer encore un peu son atelier qui ne brillait pas asses à son goût. Comme d'habitude elle n'avait pas fait attentions aux gens et leurs impressions sur sa tenue, elle n'avait rien à se reprocher de toute manière puisqu'elle est bien alignée et de toute manière le désordre de certaines échoppes occupa trop son esprit pour qu'elle puisse répondre. Une fois ses affaires réglées elle était tout de même passé par le port en espérant y voir des matières premières particulières pour son travail. Rien, rien d'inhabituel, toujours les même choses et surtout la crasses sur les marins... Les matelots n'ont aucunes hygiène ou quoi ? Hum... Ce n'était pas la raison première de sa venue en fait, tout de même en voyant tout cela elle y trouva un début de réponse en apparence. Tiens pourquoi les ouvriers du port portaient les planches sur l'épaules et non sous le bras ? Elle les observa un moment et pour ne pas mentir plus des neuf dixième du temps n'avait vu que les imperfections de leurs tenues et non la réponse à sa question. Alors elle était partie avec un début d'idée sans pensées profondes sur la question mise à par que les navires marchants sont un repère de pouilleux.
Une fois rentré, pris une douche supplémentaire et avoir changé de vêtements. Elle nettoya l'atelier de fond en comble jusqu’à l'après-midi et se changea encore. Elle avait remarqué une chose, toutes ses armes se tiens de manière classique comme un fusil sous le bras alors que pour viser précisément un tireur a ce qu'elle a vue place la crosse contre l'épaule. Ainsi avec une planche avec un lingot de fer lié ensemble par une corde elle commença quelques tests pour voir comment équilibrer le tout. En fait une arme d'épaule pourrait être pratique sans l'être et par rapport aux autres cela serait peut-être original.
Suite à trois semaines de plans, prototype foireux et de lavage jusqu’à avoir la peau rouge suite à des petites explosions pour tester le concept elle commença à sentir la lassitude la prendre comme si c'était trop. Pas que sont travail l'ennuie, mais cette impasse semblait la troublé de différentes manière. Dans le fond elle trouve ça amusant de devoir réfléchir et trouver des solutions. Mais cela est aussi frustrant de ne rien trouver en fin de compte. Et puis finalement ce matin la.
"Youpi..."
Malgré l'air détacher et mort de la phrase, en partie dû à sa nuit blanche précédente et elle d'avant. Mais elle avait trouvé un plan lui permettant enfin de réaliser son idée et aujourd'hui contrairement à tous les mercredis il n'est pas question qu'elle mette le nez dehors. Ainsi elle avait passé la journée à concevoir un autre prototype. Et à la fin de celle-ci il ne fonctionna pas comme les précèdent. Elle est sur la bonne voie puisqu'il n'a pas été à deux doigts de lui arracher l'épaule, d'ailleurs elle avait eu une chance de tous les diables pour ne pas avoir reçu de blessures graves. Sauf que la chance, ça tourne et ainsi un mois à un jour près depuis le début de ses tests le couperet tomba quand ce matin la une personne avait frappé à la porte avant d'entrer. C'était le fils du propriétaire qui lui annonça que son père était mort la veille et que le lieu qu'elle loué, plus particulièrement le terrain a un nouveau propriétaire. Avec une odeur de cigare la narguant elle avait dû faire son baluchon, le prototype dans une charette de courses qui contient quelques boulets destinée aux tests et surtout sans le moindre sous en poche puisque le dernier loyer était passé il y a peu. Le client n'avait plus donné signe de vie depuis trop longtemps donc il ne fallait pas espérait qu'elle vende l'arme surtout sans être sûre qu'elle n’explosera pas au visage de son propriétaire. Ainsi avec ses affaires dans un baluchon, un sac à dos et le petit machin à rouette elle tait partie de son ancien chez elle. Elle pourra protester ou essayer de squatter ? Non l'île à beaucoup trop de gens de la marine pour risquer de se faire jeter à coup de pied au derrière. Il faut qu'elle trouve autre chose pour vivre et pour le moment rien ne lui viens à l'esprit. C'est ainsi qu'elle prit la direction du port le plus proche. Une fois dans ce lieux, perdu et triste elle resta assise sur une caisse à se lamenter intérieurement et regarder sa dernière création le regard aussi vide que sa bourse.
PS: Pour voir à quoi ressemble l'arme, c'est celle que l'on voit sur les images d'Ussop du film Strong World (Que je n'ai malheureusement pas vu)
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Ce qu'il fallait à la jeune femme c'est une bonne balade pour s'aérer l'esprit. Son père lui avait appris que le surmenage est l'ennemi de la précision et ainsi elle s'habilla de la tenue traditionnelle de son île aux allures atypiques de mère noël pour faire une balade. Errant sur les chemins mainte fois arpenté pour atteindre le rivage le plus proche pour écouter le bruit de l'océan. L'eau refoulée et le bruit des vagues lui donnent toujours une certaine sensation de bien être sans qu'il n'y ait de raison particulière. Peut-être l'impression de calme et l'air majestueux et implacable de la mer ? Allez savoir. Finalement pour une fois elle préféra s'en approcher plutôt que de l'observer du haut de la route y allant en se tordant te un serpent jusqu’à l'atteindre, elle n’aimait pas trop l'approcher d'habitude pour deux raisons évidentes. Déjà la plage et agencé n'importe comment et en plus le sable c'est une horreur dans les chaussures. Donc elle s'approcha de l'eau avec ses cuissardes à la main, laissant s'imprégner en elle l'odeur de sel des eaux et observant l'horizon froidement sans même décrocher le moindre sourire.
Pour rentrer elle se décida à faire un tour en ville pour prendre quelques produits ménager, pour nettoyer encore un peu son atelier qui ne brillait pas asses à son goût. Comme d'habitude elle n'avait pas fait attentions aux gens et leurs impressions sur sa tenue, elle n'avait rien à se reprocher de toute manière puisqu'elle est bien alignée et de toute manière le désordre de certaines échoppes occupa trop son esprit pour qu'elle puisse répondre. Une fois ses affaires réglées elle était tout de même passé par le port en espérant y voir des matières premières particulières pour son travail. Rien, rien d'inhabituel, toujours les même choses et surtout la crasses sur les marins... Les matelots n'ont aucunes hygiène ou quoi ? Hum... Ce n'était pas la raison première de sa venue en fait, tout de même en voyant tout cela elle y trouva un début de réponse en apparence. Tiens pourquoi les ouvriers du port portaient les planches sur l'épaules et non sous le bras ? Elle les observa un moment et pour ne pas mentir plus des neuf dixième du temps n'avait vu que les imperfections de leurs tenues et non la réponse à sa question. Alors elle était partie avec un début d'idée sans pensées profondes sur la question mise à par que les navires marchants sont un repère de pouilleux.
Une fois rentré, pris une douche supplémentaire et avoir changé de vêtements. Elle nettoya l'atelier de fond en comble jusqu’à l'après-midi et se changea encore. Elle avait remarqué une chose, toutes ses armes se tiens de manière classique comme un fusil sous le bras alors que pour viser précisément un tireur a ce qu'elle a vue place la crosse contre l'épaule. Ainsi avec une planche avec un lingot de fer lié ensemble par une corde elle commença quelques tests pour voir comment équilibrer le tout. En fait une arme d'épaule pourrait être pratique sans l'être et par rapport aux autres cela serait peut-être original.
Suite à trois semaines de plans, prototype foireux et de lavage jusqu’à avoir la peau rouge suite à des petites explosions pour tester le concept elle commença à sentir la lassitude la prendre comme si c'était trop. Pas que sont travail l'ennuie, mais cette impasse semblait la troublé de différentes manière. Dans le fond elle trouve ça amusant de devoir réfléchir et trouver des solutions. Mais cela est aussi frustrant de ne rien trouver en fin de compte. Et puis finalement ce matin la.
"Youpi..."
Malgré l'air détacher et mort de la phrase, en partie dû à sa nuit blanche précédente et elle d'avant. Mais elle avait trouvé un plan lui permettant enfin de réaliser son idée et aujourd'hui contrairement à tous les mercredis il n'est pas question qu'elle mette le nez dehors. Ainsi elle avait passé la journée à concevoir un autre prototype. Et à la fin de celle-ci il ne fonctionna pas comme les précèdent. Elle est sur la bonne voie puisqu'il n'a pas été à deux doigts de lui arracher l'épaule, d'ailleurs elle avait eu une chance de tous les diables pour ne pas avoir reçu de blessures graves. Sauf que la chance, ça tourne et ainsi un mois à un jour près depuis le début de ses tests le couperet tomba quand ce matin la une personne avait frappé à la porte avant d'entrer. C'était le fils du propriétaire qui lui annonça que son père était mort la veille et que le lieu qu'elle loué, plus particulièrement le terrain a un nouveau propriétaire. Avec une odeur de cigare la narguant elle avait dû faire son baluchon, le prototype dans une charette de courses qui contient quelques boulets destinée aux tests et surtout sans le moindre sous en poche puisque le dernier loyer était passé il y a peu. Le client n'avait plus donné signe de vie depuis trop longtemps donc il ne fallait pas espérait qu'elle vende l'arme surtout sans être sûre qu'elle n’explosera pas au visage de son propriétaire. Ainsi avec ses affaires dans un baluchon, un sac à dos et le petit machin à rouette elle tait partie de son ancien chez elle. Elle pourra protester ou essayer de squatter ? Non l'île à beaucoup trop de gens de la marine pour risquer de se faire jeter à coup de pied au derrière. Il faut qu'elle trouve autre chose pour vivre et pour le moment rien ne lui viens à l'esprit. C'est ainsi qu'elle prit la direction du port le plus proche. Une fois dans ce lieux, perdu et triste elle resta assise sur une caisse à se lamenter intérieurement et regarder sa dernière création le regard aussi vide que sa bourse.
PS: Pour voir à quoi ressemble l'arme, c'est celle que l'on voit sur les images d'Ussop du film Strong World (Que je n'ai malheureusement pas vu)
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Dernière édition par Rei Yanagiba le Sam 29 Oct 2011 - 20:41, édité 3 fois