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Mission CP : Au travers des Pétales







Mission CP : Au travers des Pétales



1629
Le Sultanat de Pétales
Mission Animé PNJs




Le rôle était rodé, les preuves montées avec talent, Tresca était une parfaite invention d'un esprit méticuleux et sournois, pourtant vécu avec un emprunt de réalisme. Oui, ce jeune médecin n'en était pas vraiment un, il avait des connaissances, amassé dans des bouquins et encrées à jamais dans le cerveau quasi-numérique d'un agent passé maître dans l'art de ne plus être lui-même.

Si son regard parcourait les environs, donnant l'impression d'être vide, ce n'était pour autant pas le cas, feint habillement par un acting soigné et un contrôle parfait de son corps, il scrutait simplement les environs à la recherche de quelconques pistes. Ne s'arrêtant pas sur l'architecture tant particulière des lieux, d'innombrables fongus servant de bâtiments à cette société aux embruns constants de fleur.

Devant remplir une mission visant à trouver une personne en particulier, son ordre lui avait été donné quelques jours auparavant, comptant le temps de trajet et les préparatifs, il était arrivé le matin même, ayant parfaitement à l'esprit le visage de sa cible et les informations minimes qu'il avait sur lui. Ne pouvant pas en tirer grand chose, n'ayant que peu de chance de tomber miraculeusement sur lui au coin d'une rue, il devait alors voir son approche sur un plus long terme que certaines de ses précédentes missions.

Ayant en sa connaissance que sa cible aurait un potentiel lien avec un regroupement ouvrier, l'Union Ouvrière, informations tiré de précédente recherches mené par d'autres infiltrés sur le dossier, mais ayant renoncé à la suite de cette mission par peur de voir leur couverture tomber, Scarlet n'avait quand à lui pas vraiment peur de cela. Ainsi, il commença à se rapprocher de potentiels ouvriers, au détour d'un bar, des hommes qu'il avait repéré à faire du transport de fleur au niveau des quais et qu'il avait discrètement suivit jusqu'à cette établissement.

Commandant une bière comme les hommes qui l’intéressé, buvant tranquillement sa boisson avec sa tête de déterrer, son apparence était tellement atypique qu'il imaginait déjà une remarque sur celle-ci provenant de gaillards si enjoué à discuté entre eux et dont l'humour arrivé jusqu'à ses oreilles. Parviendra-t-il a noué le contacte, du moins il est claire qu'il irait dans leur sens, qu'il s’agisse de moquerie ou non, il plierait son personnage à la volonté de ces hommes, afin de s'agripper à eux et de s'attirer leur sympathie. En espèrent tout de même qu'ils soient bien rattaché à cette union en question.

...




emme

    Paul, un ouvrier heureux.
    Paul est un homme heureux, un ouvrier qui vient d'être augmenté et qui souhaite fêter ça au bar.



    Dans un bar animé du quartier ouvrier, un groupe d'hommes éclataient de rire, des bouteilles de bière à la main. Au milieu d'eux se trouvait Paul, un ouvrier bâti comme un roc, avec des cheveux roux en désordre, une barbe hirsute et un sourire béat plaqué sur le visage. Il venait de recevoir une augmentation de salaire, et c'était pour lui l'occasion de fêter ça dignement.

    Ce bar était typique du quartier ouvrier, avec des murs tapissés de photos de célébrités et de sportifs locaux. L'éclairage était tamisé et les tables et les chaises étaient en bois massif, usées par des années d'utilisation. En cette fin de semaine l'endroit était plein à craquer, tout le monde rassembler pour boire, rire et s'amuser. Le bruit de la musique tonitruante se mélangeait aux conversations animées, créant une ambiance électrique. Derrière le comptoir, le barman était occupé à servir un verre à un gars maigrichon qui n'était pas du coin, tout en discutant avec les habitués. Les bouteilles d'alcool étaient parfaitement alignées sur les étagères, brillant sous la lumière des projecteurs.

    Paul leva sa bouteille de bière en l'air et s'écria d'une voix forte : "Mes amis, je vous annonce que je suis désormais plus riche que vous !".

    Il commanda une autre tournée de bières et distribua généreusement des verres à ses camarades. "C'est moi qui paye, ce soir !", dit-il en riant.

    " - Tu pourras remercier Sadil. " lui glissa son voisin.
    " - Ça c'est clair ! Un chic type. Je lui ai proposé de se joindre à nous mais il a refusé. Boarf, ça fera plus de binouzes pour nous !
    - Et nous qui le prenions pour un mauvais bougre...
    - Faut dire qu'il a pas la trogne d'un gentil, lui ! "

    Nouveaux éclats de rire, Paul trinqua, heureux.


    Dernière édition par PNJ Requiem le Sam 22 Avr 2023 - 12:56, édité 1 fois




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      Restant dans cette idée, quand bien même on ne l'avait pas encore questionner sur son état morose, il avait pourtant entendu la conversation d'un rouquin enjoué, lui qui prétexté avoir les poches bien plus pleines que ses collègues, attira l'attention de l'agent sous couverture. Il avait la carrure d'un travailleur, comme ceux qui composaient l'Union Ouvrière. Loin de connaître le nom d'emprunt de sa cible que venait de cité l'homme à quelques pas de lui et ne cherchant pas le rapprochement pour cela, il vint à s'adresser à l'homme très heureux et un peu alcoolisé.

      Désolé de te dérangé gars ! Mais sa gagne si bien que ça, ce que tu fais ? Enfin.. Quoi que ça soit... Interpelant le rouquin, restant un peu réservé dans son approche, si celui-ci viendrait à le rétorqué par la positive, il viendrait à exprimer son histoire, du moins celle de Tresca, le mec déprimé d'avoir perdu sa copine et qui souhaiterait ce faire quelques berries pour amélioré sa vie, social, comme amoureuse, l'argent ferait-il le bonheur ?




      emme

        Paul, un ouvrier heureux.
        Paul est un homme heureux, un ouvrier qui vient d'être augmenté et qui souhaite fêter ça au bar.



        " - Désolé de te déranger gars ! Mais sa gagne si bien que ça, ce que tu fais ? Enfin.. Quoi que ça soit... "

        Paul regarda l'homme de haut en bas comme s'il essayait de jauger la force physique de son interlocuteur.

        " - On bosse dans la plus grosse usine d'Essence mon petit ! Prends donc une bière. Joe ! Dégage et laisse la place au gamin. "

        Sans attendre sa réponse, Paul arracha la chaise des fesses de son voisin avant de la poser en face du jeune homme.

        " - On est chargé de transporter des tonneaux de produits d'un point A à un point B dans l'usine. Et parfois on aide nos collègues maigrichons dans ton genre sur les presses hahaha ! "

        Paul lui asséna une tape sur l'épaule qui aurait assommé un éléphant, mais fut surpris que le jeune homme ne bascule pas dans son verre.

        " - Au début non, ça ne payait pas. On arrivait même pas à joindre les deux bouts ! Puis un nouveau directeur du syndicat est arrivé et tout a changé. Alors oui Sadil est étrange, mystérieux, mais il est du côté des ouvriers, du peuple et il défend nos intérêts comme personne. Il crache peut-être un peu trop sur le Sultan mais bon... Personne n'est parfait. pas vrai les gars ?
        - OUAIIIS ! "

        Paul, après avoir trinqué une énième fois avec ses collègues, se rapprocha du jeune homme.

        " - Et toi mon petit, qu'est-ce qui t'amène par ici ? "




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          Sa choppe secoué par le choc, le liquide dépassant d'à peine une gorgé de ses bords, la chance vint à tâcher le sol et non son  piteux pantalon. Le laissant expliquer sa petite histoire, prenant note des informations que l'homme semblait lui glisser sans crainte, sourire encore légèrement forcé, à la pique sur son physique de brindille, bien qu'il ne l'était pas tant que ça, s'approchant quasiment de ses proportions originaux, il vint à boire une lampé de sa bière. Prenant information d'un Directeur de Syndicat, celui qui répondait au nom de Sadil, devait être lié à l'Union Ouvrière, l'un, si ce n'est le plus important Syndicat du coin. Un description pouvant effectivement s'approcher de celle qu'on avait attribué à l'agent, il était pourtant encore trop tôt même pour ce dernier d'affirmer ses réflexions ou non.

          Restant sur ces premières notes mentales, il vint à être questionner sur sa motivation à être ici.

          Moi ?... Buvant une nouvelle gorgée comme pour se donner du courage, jouant parfaitement le jeune homme un peu troublé, il regarda après coup le fond de sa choppe. Disons que j'ai besoin d'un renouveau... Ma copine m'a trompé avec un mec plus riche. C'était son excuse... L'argent... Donc... Je veux reprendre ma vie à zéro et on m'a dit un grand bien du coin. Je vais sans doute chercher un boulot ici.  

          Laissant son histoire en suspend, comme pour avoir une retour de son interlocuteur, il vint à reboire dans sa choppe.




          emme

            Paul, un ouvrier heureux.
            Paul est un homme heureux, un ouvrier qui vient d'être augmenté et qui souhaite fêter ça au bar.



            " - Moi ?... Disons que j'ai besoin d'un renouveau... Ma copine m'a trompé avec un mec plus riche. C'était son excuse... L'argent... Donc... Je veux reprendre ma vie à zéro et on m'a dit un grand bien du coin. Je vais sans doute chercher un boulot ici.
            - Allons, tu sais ce qu'on dit ! Une de perdue et 10 de retrouvées ! "

            Paul fit un signe rapide au barman.

            " - Eh ! Une autre pour ce coeur brisé ! "

            Il se tourna vers le jeune homme, redevenant sérieux.

            " - Je vais pas te mentir, si tu cherches à devenir riche c'est pas le bon endroit. C'est bien payé, mais c'est un travail usant. Heureusement, des gens défendent nos intérêts, mais c'est sûrement pas le job de rêve auquel tu penses. "

            Peut-être avait-il été trop dur avec ce jeune homme ? Il avait tout de même résisté à sa tape sur l'épaule magistrale.

            " - Mais si vraiment tu y tiens... je peux te présenter au boss. "

            Paul tendit sa gigantesque main usée.

            " - Moi c'est Paul. "




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              Réconforté par un adage que l'on adressé à une personne en peine de cœur, l'ouvrier vint à lui recommander une nouvelle choppe de bière. Buvant une nouvelle gorgée de ce liquide ambré, l'homme vint à lui expliquer la dur réalité de son travail, mettant en évidence la pénibilité de sa fonction, malgré un salaire plutôt raisonnable, il ne semblait pas vraiment repoussé le jeune homme dans l'idée de le voir suivre sa vocation, venant même à proposer de lui présenter son supérieur.

              Restant normal, un peu surprit et réjouis à la fois, il était loin de dévoiler son réel sentiment de réussite, même si ce n'était pas la personne qu'il chercherait, il s'approchait des échelons les plus hauts, c'était là un bon début. L'homme se présentant et lui tendant la main, venant à affiché un léger sourire rassuré, comme si l'homme lui donnait vraiment une chance que quelque chose dont-il avait besoin, il approcha sa propre main et la saisit, loin d'égaler la poigne de l'homme, mais démontrant ne pas être en reste pour autant.

              Moi c'est Tresca. J'ai peut-être pas ta carrure, mais j'ose a penser avoir la motivation pour réussir. Donc si ton boss voudra bien de moi, je suis prêt à relever le défis. C'est pas comme si j'avais d'autres perspective pour le moment.    Répondit-il avec un sourire sincère et quelque peu amusé, mettant habilement en évidence les effets de l'alcool qui prenait un peu effet sur lui, ou du moins sur son personnage.




              emme

                Paul AOLO, un ouvrier heureux.
                Paul est un homme heureux, un ouvrier qui vient d'être augmenté et qui souhaite fêter ça au bar.



                " - Moi c'est Tresca. J'ai peut-être pas ta carrure, mais j'ose a penser avoir la motivation pour réussir. Donc si ton boss voudra bien de moi, je suis prêt à relever le défis. C'est pas comme si j'avais d'autres perspective pour le moment."

                Paul regarda le jeune homme, il lui semblait déceler une motivation à tout épreuve.

                " - Tu sais quoi ? Viens demain à l'usine. "

                L'ouvrier prit un papier sur lequel il griffonna d'une écriture maladroite.

                " - Voici l'adresse. Viens demain matin à 8h00 et on te testera. Je suis chef d'équipe dans la section B, Paul Aolo, mais tout le monde m'appelle Paul. Je te promets rien mais si tu fais l'affaire, y'a moyen qu'on te garde. "

                Paul fit un geste rapide au serveur.

                " - Maintenant assez parlé boulot ! Il est l'heure de remplir nos verres ! "

                Ses larges mains saisirent les pintes qu'il fracassa en trinquant. L'homme jeta un dernier coup d’œil au dénommé Tresca, allait-il relever le défi ?




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                  Il avait belle et bien ferré le poisson et remontait la ligne avec soin. Venant à accaparé l'attention du chef d'équipe, une proposition vint à lui être fait : Se rendre à l'adresse de l'usine, au petit matin, le lendemain. C'était là les prémisse d'une infiltration qui débuté sous de bonne hospices. Saisissant avec soin le morceau de papier, le regardant avec intérêt, il releva le regard et sourit à l'homme qui l'avait accueillit avec les bras ouvert. Merci Paul, je serais là et je ferais mon maximum. 

                  L'homme se réjouissant, demandant même une nouvelle tournée, Tresca s’interposa en haussant un peu le ton, Celle-ci est pour moi !  Lança-t-il au serveur, comptant bien payer ce service, histoire de s'attirer la sympathie du groupe et de son future supérieur. Pour te remercier, même si ça ne mène à rien, ta proposition me démontre qu'il y a encore du bien dans ce monde.  Poursuivit-il en s'adressant à Paul, souriant à celui-ci et démontrant une grande sincérité. Cherchant à partager encore quelques moments avec le groupe, échangeant sur des banalités habilement monté et crédible, il joua le jeune homme sérieux, partant un peu plus tôt et venant à remercier le groupe.

                  ***

                  Payant son dû au serveur, il vint à rejoindre un hôtel ou il prit un chambre au nom de son perso. Payant quelques nuits d'avance, il y dormit se réveilla à six heure du matin. Ayant reprit entre temps sa forme original, il se changea à nouveau le matin et se prépara, arrivant bien avant l'heure à la destination. Venant à chercher le prénommé Paul, il questionna quelques personnes pour trouver la Section B. Après quelques minutes, arrivant quelques minutes avant celui demandé, il vint à saluer Paul.

                  Bonjour Paul, je suis là, comme convenu. Je suis prêt à me plier à tes exigences, donc, je t'écoute Chef !



                  emme

                    Paul AOLO, un ouvrier heureux.
                    Paul est un homme heureux, un ouvrier qui vient d'être augmenté. Après avoir fêté ça dignement au bar, le lendemain il retourne travailler.



                    L'usine était un endroit inhospitalier où les odeurs de produits chimiques toxiques se mélangeaient pour former une senteur suffocante. Les machines, nombreuses et bruyantes, émettaient un vacarme assourdissant, qui résonnait dans les tympans des travailleurs, lesquels étaient obligés de porter des casques de protection pour atténuer le bruit.

                    Les tuyaux qui s'entremêlaient un peu partout crachaient des fumées épaisses et des gaz dangereux pour la santé. Une lueur inquiétante émanait de l'intérieur des machines, et le sol, recouvert de résidus toxiques, était glissant et visqueux.

                    Les travailleurs, couverts de la tête aux pieds par des combinaisons de protection, ne semblaient pas prêter attention à l'ambiance malsaine qui régnait dans l'usine. Ils étaient concentrés sur leur travail, faisant tourner les machines et surveillant les tuyaux pour s'assurer de leur bon fonctionnement.

                    Pourtant, les risques liés à cette activité étaient bien réels. Une simple erreur de manipulation pouvait provoquer un accident grave, voire mortel. Par ailleurs, il n'était pas rare que les travailleurs tombent malades après plusieurs années passées dans l'usine.

                    Paul, fatigué des excès de la veille, était arrivé en avance ce matin. Comme à son habitude il pointa à la machine métallique avant de se rendre à son poste.

                    " - Bonjour Paul, je suis là, comme convenu. Je suis prêt à me plier à tes exigences, donc, je t'écoute Chef !
                    - Oh bordel ! "

                    L'ouvrier renversa son café noir, surpris par le jeune homme qu'il n'avait pas entendu venir.

                    " - T'es déjà là ? "

                    La motivation que Tresca avait montré la veille n'était donc pas du flan.

                    " - Commence par aller me chercher un autre café. La cuisine se trouve à côté de la salle de réunion, au fond du couloir après l’accueil. Surtout ne te trompes pas de porte, le boss est en pleine réunion syndicale. "

                    Une sonnerie stridente retentit, signalant le début de la journée.

                    " - Eh bah aller ! Dépêche-toi ! "




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                      Surprenant sans vraiment le vouloir le chef qu'il avait trouvé après quelques instant de recherche, celui-ci, dans un mouvement de surprise, vint à agiter sa tasse de café qui déborda alors et manqua de lui refaire sa tenue déjà marqué par les aléas du travail.

                      Désolé... Glissa le jeune homme à la vue de la gène occasionné. Semblant surprit de sa présence si ponctuelle, voir même en avance, l'homme vint à alors à le missionner d'entré de jeu. Voulant lui faire rattraper son ''erreur'', il l'envoya alors remplir sa tasse de café, indiquant quelques information sur le trajet à prendre. Le son des machines n'empêchant pas l'écoute attentif de l'agent sous couverture, il comprit aussi que le propre supérieur de Paul était dans les parages, en pleine réunion.

                      L'occasion était belle, mais en rien l'idée de se rendre suspect en s'engouffrant même par erreur, par une mauvaise porte, il vint pourtant prendre la direction de la cafétéria sans demander son reste. Prenant soin d’évoluer rapidement, malgré l'action environnante, devant se faufiler entre quelques travailleurs, ayant jeter le reste de café sur la mixture étrange parcourant le sol, restant prudent tout de même avec cette tasse à la main, l'agent vint à s'approcher de l’accueil. Suivant le couloir prenant mentalement note des la topographie des lieux, enregistrant les écriteaux sur les portes, voyant ainsi la dite salle de réunion et entendant des échanges derrières celle-ci, il vint a l'ignorer et se rendit dans le cuisine.

                      Rentrant dans la cafétéria, s'approchant des pichets de liquide marron, l'odeur des produits l'avait suivit jusqu'ici, mais celle du café remonté pourtant facilement à son nez. Servant une bonne tasse, attrapant de quoi couvrir le récipient pour ne pas en reverser sur le chemin du retour, il vint à faire le chemin inverse, s'éloignant de potentiels information, mais voulant assurer ses bases avant toute chose.

                      Retournant après quelques minutes auprès de Paul, le bruit était assourdissant et les odeurs puissantes, pourtant l'agent ne c'était pas prié et avait emprunté un casque anti-bruit et un masque, ainsi misent à disposition sur un étendoir pour les ouvriers, il en avait fait sien et ne tarda pas à tendre la tasse à son chef. Passant sa main dans ses poches, ressortant deux trois pierres de sucre il les tendit à son potentiel future supérieur. Ton café !! J'ai vue que tu ne prenait pas de lait à la couleur de ta précédente tasse, mais je sais pas si tu prend du sucre, donc j'ai préféré ne pas le mettre directement ! SInon ! C'est quoi la suite ?  Lança-t-il en haussant la voix derrière son masque, pour aussi passé par dessus le bruit des machines.





                      emme

                        Paul AOLO, un ouvrier heureux.
                        Paul est un homme heureux, un ouvrier qui vient d'être augmenté. Après avoir fêté ça dignement au bar, le lendemain il retourne travailler.



                        " - Ton café !! J'ai vue que tu ne prenait pas de lait à la couleur de ta précédente tasse, mais je sais pas si tu prend du sucre, donc j'ai préféré ne pas le mettre directement ! SInon ! C'est quoi la suite ? "

                        Tresca était déjà de retour ? Décidément le jeune homme l'impressionnait. Beaucoup auraient refusé d'aller lui chercher un café, il avait fait le bon choix.

                        " - Déjà ? Parfait. Tu vas filer en zone N. Tu vois où c'est ? Non ? Boh tu te débrouilleras. "

                        Paul voulait être certain de bien se faire entendre, malgré le bruit ambiant assourdissant.

                        " - Ne confonds pas avec la zone M ! Tu entends ? N ! Là bas tu verras Roger, habillé rouge, il t'indiquera les palettes à décharger. Ensuite tu iras en Zone E pour vérifier nos stocks. Il faudra t'adresser à Marion, et pas Manon ! Elle t'indiqueras la marche à suivre. Si tu as le temps passe voir Frédo en zone K pour l'aider avec le tri des déchets. N'oublie pas tes gants ! C'est clair ?? "

                        Avec ça le jeune homme allait être occupé pour le reste de la journée. Paul le regarda, impatient de savoir ce qu'il valait.




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                          Tendant ainsi le café, passant d'une main à une autre, l'homme fut surprit de la réactivité du jeune apprentie. Portant une attention toute particulière aux expression labiales de son interlocuteur, fort de son talent de comédien et de ses autres capacité psychique, reconnaissant chaque mouvement et concordant ceux-ci avec les quelques mots plus audibles que d'autres, Scalet, enfin Tresca, vint à écouter avec attention son interlocuteur.

                          Prenant mentalement note de ses instructions, faisant clairement la différence entre ce qu'il devait principalement retenir et ce qu'il ne devait pas, il leva simplement le pouce en l'air, acquiesçant aux ordres de son chef. Prêt à se débrouiller comme celui-ci l'espéré, il s'empressa d'aller chercher des gants, visible de son point de vue. S'en revêtant, réajustant ceux-ci et serrant les lanières, il lorgna ici et là, cherchant à localisé les panneaux de direction de zone et l'ordre de placement de ceux-ci. Construisant un plan mental dans sa tête, mettant quelques instant, il vint à se mouvoir en direction de la zone N.


                          Traversant la une zone après une autre, il arriva à celle escompté. Trouvant sans problème son future interlocuteur, pouvant échanger avec lui avec un peu plus de facilité, la zone étant moins bruyante, il lui expliqua alors qui il était et qui l'envoyé. Venant à suivre de nouvelles instruction, pendant quelques première heures, il vint à s'occuper de décharger de nombreuses palettes, aidant grandement les ouvriers du secteur. Rare encore, avaient étés les missions aussi physique, du moins sans le moindre affrontement dans l'histoire. Parvenant ainsi à boucler le travail dans cette zone avant la pause déjeuné, il s'empressa de suivre la les panneaux et rejoindre la zone E.

                          Arrivant quelque instant avant la fameuse pause, il se présenta à la prénommé Marion, qu'il chercha d'un simple appel de la voix. Rabachant de nouveau ses explications sur sa venue, mentionnant là encore Paul et ses directives, on le remercia de sa venu et la jeune femme vint à l'inviter à rejoindre la cafétéria, reportant de quelques minutes la suite du travail pour prendre une bonne collation bien mérité.

                          Échangeant des banalités avec cette dernière, vivant son rôle aussi parfaitement qu'il en était capable, le repas se passa alors et il put reprendre le travail, venant alors à faire l'inventaire avec celle-ci. Cela prit là aussi quelques heures, c'est qu'il y en avait du stock. Remercié là encore, il était bientôt l'heure de la fin de journée, mais il se devait de passer voir le dit Frédo en zone K, histoire de l'aider, mais à son arrivé, celui-ci n'était plus là, ne trouvant personne à cette heure prêt de la fin, il décida alors de retourner voir Paul, le trouvant après quelques minutes et venant alors à lui faire son rapports dans une zone moins bruyante.

                          Salut Chef ! J'ai vue Roger et Marion, tu leur demandera leur avis sur mon travail. Par contre, j'ai pas trouvé Frédo, il était pas à son poste, donc je suis revenu vers toi.    Lança-t-il dans sa tenu moins propre qu'a son arrivé.





                          emme


                          Dernière édition par Scarlet Deon le Sam 13 Mai 2023 - 9:34, édité 1 fois

                            Paul AOLO, un ouvrier heureux.
                            Paul est un homme heureux, un ouvrier qui vient d'être augmenté. Après avoir fêté ça dignement au bar, le lendemain il retourne travailler.



                            Ce jour là, Paul fut assigné à la soudure. Cette tâche complexe, néanmoins primordiale pour l'entreprise, était réputée comme étant la plus pénible de l'usine. La chaleur suffocante des énormes fours métalliques donnait une lueur rougeâtre à l'ensemble de l'endroit. Paul revêtait sa combinaison de travail, lourde et défraîchie, dont les taches de graisse et d'huile témoignaient des heures passées dans cet environnement rude.

                            Il avançait d'un pas déterminé vers son poste, un coin sombre près de l'immense presse mécanique. La machine rugissait, produisant des secousses dans le sol à chaque coup de marteau. Paul était habile dans son travail, ses gestes étaient précis et coordonnés. Ses mains calleuses maniaient les outils avec une habileté acquise au fil des années.
                            Ses yeux fatigués se plissaient pour s'adapter à l'éclairage faible de l'usine. Les traits de son visage durci par les épreuves étaient accentués par une fine couche de poussière. Il avançait entre les rangées de machines, traversant les volutes de fumée et de vapeur qui se mêlaient dans l'air.

                            Dans un ballet mécanique, Paul approchait les pièces brutes de métal de la presse, les ajustant avec précision avant d'appuyer sur un levier. La machine s'activait alors avec une force colossale, comprimant le métal et lui donnant forme. Les étincelles jaillissaient, illuminant brièvement son visage concentré. La cadence était effrénée, le travail incessant.

                            Le temps s'écoulait lentement dans cette usine, où chaque minute semblait une éternité. Paul ne s'en souciait guère, concentré sur sa tâche. Les gouttes de sueur coulaient le long de son front, mêlant leur salinité à celle des métaux en fusion.

                            " - Salut Chef ! J'ai vue Roger et Marion, tu leur demandera leur avis sur mon travail. Par contre, j'ai pas trouvé Frédo, il était pas à son poste, donc je suis revenu vers toi.
                            - Bon Dieu ! "

                            Avec tout ce vacarme, Paul n'avait pas entendu le jeune homme arriver. Il sursauta mais se ressaisit rapidement, souhaitant garder la face devant ses collègues.

                            " - Frédo doit encore être encore à s'en griller une. Si c'était pas le neveu du directeur je t'assure que..."

                            TCHOUUUUU

                            Un sifflement assourdissant couvrit brusquement le bruit des machines qui s'arrêtèrent une à une, telles des bêtes au repos.

                            " - Ah ! À la soupe ! Suis-moi, c'est l'heure de déjeuner. "

                            Au milieu de l'agitation de l'usine, Paul et Tresca émergeaient des lignes de production avec leurs vestes sales et leurs visages fatigués. Ils se dirigeaient ensemble vers les cuisines, un havre de paix au milieu du chaos mécanique.

                            Les bruits assourdissants s'estompaient progressivement à mesure qu'ils s'approchaient des cuisines. Une agréable odeur de nourriture flottait dans l'air, attisant leur appétit grandissant. Ils passèrent devant les établis où les ouvrières préparaient les repas, concentrées et efficaces.

                            Arrivés dans la petite salle à manger, les deux hommes déposèrent leurs vestes sur les crochets près de l'entrée. Ils s'installèrent à une table éclairée par une fenêtre crasseuse, laissant filtrer quelques rayons de soleil timides. La pièce était calme, seulement perturbée par les murmures étouffés des conversations de leurs camarades ouvriers.

                            Paul sortit fièrement son sac à lunch en tissu, préparé la veille par sa femme. Il en sortit une boîte en métal remplie de sandwiches bien garnis et d'un fruit juteux.

                            " - Tu t'attendais pas à ce que la pause déj' soit si calme hein ? T'y habitues pas. Aujourd'hui c'est exceptionnel car le directeur et Sadil viennent manger avec nous. "

                            L'homme prit son sandwich à deux mains dans lequel il croqua goulument.

                            " - Alors ! "

                            Des postillons de nourriture tombaient sur la table comme des oisillons tombés du nid, mais Paul n'en avait que faire.

                            " - Comment c'est passé cette première journée ?! "

                            Tandis que Tresca lui racontait minutieusement avec entrain sa première journée, la porte des cuisines s'ouvrit en grinçant, le Directeur et Sadil venaient de faire leur entrée.




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                              1629
                              Le Sultanat de Pétales
                              Mission Animé PNJs





                              Il l'avait vue, ressentit même, au travers du chaos sonore englobant cet espace, son arrivé somme toute classique, avait plutôt surpris le métallurgiste. Il avait fait bonne figure, cherchant à cacher cette surprise, sauvé in-extrémiste par le sifflet d'une pause bien mérité. Tout deux avaient sur le corps les marques d'un travail soutenu, quand bien même semblaient-ils encore avoir de l'énergie à revendre, une vraie pause et un bon repas était la bienvenue.

                              Loin d'ignorer là le chemin, l'ayant déjà pratiqué à quelques reprises depuis le matin, avant tout pour chercher de café, puis pour en partager un avec une collègue lors d'une courte pause, la cafétéria n'avait alors plus grands secrets aux yeux de l'agent sous couverture. Laissant son comparse prendre place à une table, lui avait prit quelques instants pour se faire servir un repas, n'ayant pas prévu de quoi manger, il s'était remis aux cuisiniers du mess, emplissant soigneusement son plateau et payant celui-ci en bout de course, faute de carte d’employer pour l'heure.

                              Retrouvant l'homme qui lui avait permis son infiltration, devant son sandwich fait maison, celui-ci mit en évidence le calme relatif de la salle, mettant en évidence la tenue des ouvriers qui implicitement de ses dires, devaient être bien moins carré qu'en cette journée. Mettant en évidence une inspection du directeur et du certain Sadil, le soit disant directeur du syndicat ouvrier, l'agent avait alors l'infime espoir croiser enfin la cible de cette mission qui était la sienne. Restant dans son rôle, questionné sur le déroulement de sa journée, le jeune homme ne montrait pas vraiment de signe de faiblesse, bien qu'il prouvait par son état le travail qui avait été le sien, il avait encore de quoi faire quelques journées de la sorte sans difficulté.

                              Plutôt bien. Je ne me suis pas perdu, c'est déjà ça. Répondit-il en plantant sa fourchette dans son morceau de viande, avant de chercher à le découpé de son couteau.  Les collègues sont sympa et je me plais... Se topant net dans ses mots, le regard attiré par l'ouverture de la porte, deux silhouettes d'un âge avancé vinrent à passer le pas de l'entré, s'engouffrant dans la salle dans un silence complet. Tout le monde, c'était alors tue à la vue des deux figures de la direction.

                              Le directeur saluant l'auditoire d'un simple signe de la main, tous reprirent calmement leur échange dans le calme qui régnait déjà. Scarlet quant à lui, mit quelques instants de plus avant de reprendre son rôle, constatant alors que le deuxième antagoniste répondait parfaitement au portrait photo qu'on lui avait dressé lors de son ordre de mission.Je disais, je me plais ici... Pardon, mais, c'est lui Sadil ? Le grand barbue là ? Il est charismatique en tout cas.   Reprit-il aussi normalement qu'il le pouvait, venant à faire une pointe d'humour pour relativité normalement la chose.

                              Ne voulant pas jouer les curieux, il vint à porter un morceau de viande à sa bouche commença a manger.





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                                Paul AOLO, un ouvrier heureux.
                                Paul est un homme heureux, un ouvrier qui vient d'être augmenté. Après avoir fêté ça dignement au bar, le lendemain il retourne travailler.



                                " - Je disais, je me plais ici... Pardon, mais, c'est lui Sadil ? Le grand barbue là ? Il est charismatique en tout cas.
                                - Ouais c'est lui ! D'ailleurs il va partir voyager dans quelques jours. C'est la dernière fois que nous le voyons avant un bail. "

                                La chaleur étouffante de l'après-midi pesait lourdement sur la petite cuisine. Les rayons de soleil filtraient à travers les fenêtres, illuminant la pièce d'une lueur dorée. Le bruit assourdissant des verres et des assiettes se mêlait à des éclats de rires et de conversations animées. Les ouvriers, vêtus de bleus de travail tachés de poussière, étaient assis autour de la table en bois massif. Leurs mains calleuses saisissaient les couverts avec une certaine vigueur, tandis que leurs yeux fatigués exprimaient une satisfaction profonde.

                                Leurs bouches s'ouvraient et se refermaient avec une voracité presque animale, dévorant les mets simples qui garnissaient les assiettes. Des morceaux de pain croustillant étaient arrachés avec enthousiasme, accompagnés du cliquetis rythmé des dents mâchant avec appétit.

                                Soudain Sadil se leva, salua l'assemblée, et se dirigea lentement vers la porte. Plus que quelques pas et le vieil homme s'en irait, et Dieu seul sait quand il reviendrait.




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                                  Donnant une réponse favorable à son questionnement, affirmant une autre identité de celui qui finalement était sa cible, celui qu'il devait traquer pour le compte de ses supérieurs. Scarlet était refait, bien qu'il masquait habilement son trépignement, sachant se contenir parfaitement pour garder son rôle, il secoua nonchalamment la tête, signe de compréhension, venant prendre un petit ton humoristique pour noyer le poisson et démontrer un intérêt simplement situationnel pour l'homme en question.

                                  Un bail ? C'est bien les patrons ça. Ahahah. Que ça soit pour le business ou les vacances, ils sont rarement dans leur bureau. Ahahah.  Mon ancien patron était comme ça, mais bon, c'était un connard. Ahaha.

                                  Cherchant la sympathie de son interlocuteur, venant à manger avec appétit, il ne chercha pas vraiment du regard sa cible, ne voulant pas monter son intérêt pour celui-ci dans la conversation. Poursuivant son repas de manière toute naturelle, il comprit tout de même que sa cible allait partir et vint feindre des maux de ventre auprès de Paul. Lui indiquant qu'il allait faire un tour aux toilettes, prétextant que quelque chose ne semblait pas passer, mais le rassurant et lui indiquant qu'il passerait par l'infirmerie si quelque chose n'allait vraiment pas, il lui indiqua qu'il le retrouverait rapidement, venant à emboîter le, à quelques secondes d’intervalle avec sa cible.

                                  Restant à bonne distance et gardant en tête l'idée de rejoindre les toilettes au cas où, il savait que sur le chemin se trouver une salle d'eau, mais préférait garder un œil sur le vieil homme, sans chercher à éveiller sa curiosité, prêt à jouer son rôle de malade si besoin.




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