Journée classique au QG de East Blue. Intégré à la force scientifique en présence, après son entraînement, qu’il a réussit de justesse, Nova est donc dépêché sur les blues pour parfaire son éducation, et fourbir ses talents. Aiguiser ses sens. Faire de son don pour la botanique, une vraie arme contre les vilains. Les vils. Les intrépides comme les fous, ou bien qu’ils soient empereurs, qu’ils soient supernova, ou simples révolutionnaires à la recherche d’une liberté oubliée, vieillissante et pas du tout dans l’air du temps. Il faut dire que leur désir de voir le monde changer, n’est pas du goût de tout le monde, et surtout des braves gens qui n’ont pas tous le même sentiment d’être écraser par les règles, les lois et leur représentants que d’autre. Du côté du Stainless, c’est surtout un sentiment d’être vraiment utile pour les plus démunis, et ce sentiment, qu’on ne peut lui enlever, justifie à lui seul son investissement dans la Marine scientifique… Ca, et le contrat passé avec les instances politiques du Gouvernement, en acceptant cette bourse d’étude, lui permettant de partir de chez lui aux frais de la princesse -ou plutôt de la dragonne ici, sans avoir rien à débourser -car de tout manière il n’a jamais eu grand sous en poche. Au moins en roulant pour la grande machine du GM, obtient il un salaire, qui lui permet d’épargner à ses parents le devoir de le supporter, et lui sert même parfois -trop souvent à son goût, à les aider.
Pour le moment, il est trop faible pour accomplir ses rêves, et surtout pour revoir ce tigre, et lui faire la peau façon vieux loup de mer.
Pour le moment, il se contente de suivre le mouvement, d’être un bon soldat, un excellent scientifique, et tout le monde semble plutôt l’apprécier dans son département. Après, les rumeurs vont bon train sur son bras manquant, dans les couloirs obscurs du complexe qu’ils occupent, à East blue. Certains inventent des histoires effrayantes, d’autres idiotes, mais la réalité, lui seul la connait. Gros matou, miaou miaou ~ Ces yeux semblèrent pétiller, une lueur qui se fait voir à travers le labo, tandis qu’il se marrait tout seul.
Inconscient, ma parole.
- Bonjours messieurs … Fit le commandant en charge de la sécurité des lieux, et de superviser le budget du Gouvernement alloué à chaque service. Tout le monde se lève, tandis que, absorbé dans ses idées, le jeune blondinet reste de marbre. On lui donna un grand coup de coude dans les côtes -il faut toujours respecter le gars qui donne le budget, toujours. Il se relève en se tenant le côté. Repos, s’il vous plait… Vous n’êtes pas vraiment mes soldats de rang … Un fin sourire sur les lèvres, prouve que cette scène fut celle qu’il avait prévu quelques minutes plus tôt, quand il parcourait les couloirs… Est-ce qu’un certain Stainless est ici ?
- On dit doct- … Nouveau coup, cette fois on lui écrasa le pied. Il change de visage, et se fait tout sourire pour continuer sur autre voie : Oui, m’sieur, c’est moi même. Que puis-je ?
- Venez, je vais tout vous expliquer. Et il lui ordonne d’un mouvement de tête de le suivre à travers les dédales du complexe scientifique du QG. Cela fait plusieurs jours que nous avons envoyé une unité pour aller … Cueillir quelques spécimens de la forêt de Rosetta, au sultanat des pétales … -Pour votre service d’ailleurs- A peine culpabilisant le mec. Et nous n’avons plus de nouvelles de leur part. Je voudrai vous prêter quelques soldats, et vous envoyez au sultanat pour y mener l’enquête… D’après mes sources, vous êtes le plus compétent mais aussi le plus aventureux des scientifique du coin … fit-il en regardant outrageusement son bras gauche. Rince toi bien l’oeil, pépé, t’en verras pas souvent des comme ça… . Acceptez vous cette mission, mon cher ?
Parce qu’il peut refuser ?
Non.
- Oui, bien sûr, c’est un honneur, je pars quand ?
- Sur le champs voyons, l’équipe est sur pied et vous attends en cap du Sultanat, sur le quai numéro 11.
- A vos ordres ! Je vais passer récupérer quelques petits effets qui serviront sans doute à la suite ! Merci Commandant-dono ! Il lui fait un clin d’œil et part sur les chapeau de roue, direction le labos. Personne ne lui demande d’explication devant sa mine déterminée, et sérieuse… Qui était assez rarement sur son visage. Pendant ce temps là, le commandant se dit qu'il a eu affaire avec un drôle de numéro.
Des hommes disparus. Une fôret maudite. Et moi, et moi ,et moi.
Ca sent le bon vieux bousin, celui ou tu ressors avec de la merde sur les doigts, au minimum. Ca, il l'ont tous compris au moment ou ils ont vu débarquer "l'autre taré aux plantes", comme on le surnommait du côté des bidasses. Il s'en fout, c'est lui le chef. Aussi monte-t-il la tête haute sur le navire, direction le Sultanat des pétales.