L'agent devenu révolutionnaire.

Commençons par le plus simple ! Han mesure un mètre soixante-dix-sept pour un poids de soixante-dix kilos. Il a la peau blanche, mais ce n’est pas un cachet d’aspirine, il est quand même nuancé avec un petit bronzage discret. Pour faire court, il est blanc, mais pas trop. Pour son visage, il n’a rien de particulier à vous dire, en plus ce serait ennuyant de vous expliquer la taille de son nez, les mensurations de sa mâchoire, etc. Mais, comme je sais que certains aiment les descriptions à rallonge, je vais vous présenter qui selon moi mérite d’être relevé dans le visage du Seki. Il a une cicatrice à l’œil gauche. Ses cheveux sont en bataille, à croire qu’il n’a pas le temps de se coiffer le matin, j’accuse la révolution de ne jamais lui laisser le temps de souffler (et de se coiffer) ! Les cheveux sont noirs, il n’y a rien à dire de plus, sauf si vous voulez connaître son shampooing ? Il a des pupilles marron… Intéressant n’est-ce pas ? À part cela, bah, il est classique : il a des sourcils noirs, pareils pour les cils, il a une bouche, un nez pas trop gros ni trop petit, des oreilles de taille moyenne, etc.

Passons à la suite. Il est musclé, franchement, il est musclé. Il a su développer ses biceps, ses triceps, ses deltoïdes, ainsi que ses pectoraux et abdominaux. En même temps, il doit rester en forme pour être au top lors de ses missions. Concernant les imperfections, il n’en a pas ou presque pas. Il a quelques cicatrices mineures sur le buste, mais qui n’en a pas ? Des grains de beauté, des poils sur le torse et le ventre… Sans plus.

Pour la partie inférieure. C’est la même rengaine, pas de quoi s’extasier. Il a des poils aux jambes, des mollets et des cuisses musclées, des ongles coupés que ce soit aux mains ou aux pieds… savoir si ses ongles sont coupés ou non vous intéresse vraiment ? Je ne pense pas. Ses pieds sont de taille normale pour un homme de sa taille, tout comme le reste de son corps.

Les habits. Il s’habille avec des tenues d’arts martiaux, ce qui est cohérent avec son éducation. Il porte un GI orange avec un pantalon de même couleur. Un maillot bleu sous le GI, une ceinture bleue autour de la taille, des bottes de couleur bleue avec des traits rouges et des lacets jaunes. Il s’équipe de brassard bleu aux poignets. Il lui arrive de porter différentes couleurs, mais ça reste le même GI, parfois, il retire quelques accessoires comme le maillot ou les chaussures lors de combats, car la tenue est une tenue d’entraînement qui pèse son poids… 100 kilos pour le tout.

Comme l'être humain est complexe, je vais vous énumérer trois qualités et trois défauts qui caractérisent Han :

Détermination : Han est un homme qui sait ce qu’il veut, il est déterminé à concrétiser ses objectifs. Mais que veut-il ? Il souhaite établir une équité pour tous les peuples du monde. Il a longtemps travaillé pour le gouvernement et il sait que les peuples et les races ne sont pas tous égaux dans ce monde, et tout cela à cause du gouvernement qui décide de ce qui est juste ou pas. Han a longtemps fermé les yeux sur beaucoup de choses intolérables, mais comme il n’avait aucun autre point de vu que celui du gouvernement, il a longtemps pensé que pour assurer la paix, il fallait des sacrifices. Il a ouvert les yeux, et il a mis cette détermination aux services des plus démunis, ceux qui sont les plus faible et qui mérite une protection, les civils. Il est déterminé pour la cause révolutionnaire, mais aussi pour la vraie justice et pour la vérité… Quitte à donner sa vie en retour.

Protection : c’est un personnage protecteur, que ce soit avec ses amis ou des étrangers, Han protège ceux qui ont besoin de lui. Il ne se pose pas la question du bien et du mal. Il a longtemps fait le mal en pensant faire le bien, donc pour lui la piraterie ou la marine ne sont pas forcément méchantes ou gentilles. Il préfère considérer que dans tout groupe, il y a des bons comme des mauvais. Pourquoi je vous raconte ça ? Pour vous prévenir, si un jour, il doit sauver un marin ou un CP, il le fera à condition qu’il estime cette personne. Han n’est pas extrémiste, lui-même a été dans l’erreur en pensant agir pour le bien, s’il peut sauver d’anciens camarades CP ou même un pirate, ce sera une grande récompense pour lui.

Courage : il n’est pas homme à fuir devant le danger, on pourrait même le dire intrépide. Mais la différence entre l’intrépidité et le courage est mince, l’intrépidité ignore la peur, tandis que le courage né de celle-ci. Le Seki n’est pas un inconscient, il sait de quoi est capable le gouvernement, c’est ça qui lui fait peur. Jamais, il ne reculera devant son devoir, il va l’accomplir en prenant sur soi. Il sait que tôt ou tard, il devra faire le sacrifice ultime pour ses idéaux, cela ne l’effraie pas, c’est le monde dans lequel il vit qui le terrifie.

Impulsivité : il peut parfois se montrer impulsif, ça dépend de la situation. Généralement, il sait garder son calme, mais si la situation l’exige, il peut vite foncer dans le tas. Par exemple : si un de ses amis se fait prendre en otage et qu’il faut la jouer discret pour le récupérer, le Seki saura faire preuve de retenue, de sang-froid pour sauver son ami. Mais si cet ami se fait assassiner devant Han, alors qu’il était venu le sauver, son sang se mettra à bouillir et il deviendra impulsif. Tout est une histoire de contexte, l’être humain est complexe.

Sans pitié : c’est un homme qui malheureusement a fait des choses horribles : assassinat, prise d’otages, corruption, Kidnapping, torture, merci le gouvernement de lui avoir appris ce genre de chose. Même si de nos jours, il n’est plus le même. Il ne recommencera jamais (sauf si la situation l’exige) ce genre de chose, il n’en reste pas moins un ancien agent du gouvernement entraîné et élevé pour tuer. Son caractère ne changera pas de ce côté-là, il sait qu’il doit être sans pitié pour mener à bien ses opérations révolutionnaires. Même s’il n’aime pas tuer, cela ne le dérange pas tant que ça sert la cause. Il n’est pas cruel, il n’est plus cruel, devrais-je ajouter. Il ne va pas torturer un otage pour le plaisir et aimer lui faire mal.

Rancune : il est assez rancunier, ce n’est pas le genre de personne qui croit que tout le monde peut changer, il croit en la rédemption, mais est-ce que tout le monde est en digne ? Il n’est même pas sûr qu’il pourra un jour se faire pardonner les atrocités auxquelles il a participé. Alors comment pourrait-il pardonner à une personne qui lui a fait du mal ou qui a fait du mal pour le plaisir ? Tandis que lui-même ne se pardonne pas pour ses actions passées.

Notre histoire commence sur une mer, plus précisément sur la mer du Sud. Par une nuit pluvieuse, une femme tapote à la porte d’un dojo. Celle-ci est habillée d’une robe sale et déchirée, ses longs cheveux noirs sont trempés par la pluie incessante. Elle porte un enfant avec son bras gauche contre sa poitrine. La désespérée frappe à la porte avec ardeur avant que celle-ci ne s’ouvre, lorsque le propriétaire du dojo sort sur le pas du palier, la femme s’écroule, tout en protégeant son enfant. L’homme s’empresse de secourir la mère du bébé. Il porte la femme avec son bras gauche jusqu’à son canapé, tout en prenant soin du bébé en le portant délicatement avec son bras droit en le collant à sa poitrine. Le petit dort profondément. L’homme allume un feu dans sa cheminée pour réchauffer la femme affaiblie. L’homme examine la pauvre dame, elle est éveillée. L’homme a préalablement couvert le corps de la belle jeune femme avec une couverture rose afin de la réchauffer. La femme est magnifique, elle fait de l’effet à son sauveur. Il s’assoit à côté d’elle sur une chaise en bois, juste à côté du canapé vert sur lequel la convalescente se repose.

— Qui êtes-vous et que vous est-il arrivé ? Vous semblez être blessés et vous avez l’air inquiète. Vous savez, vous pouvez me parler, il paraît que parler de ses problèmes soulage.

La dame âgée d’une trentaine d’années pose son regard sur le feu de la cheminée, elle prend un air mélancolique.

— Je m’appelle Selena. Laissez-moi vous raconter mon histoire. Avec mon mari, nous vivions humblement dans notre ferme au sud de l’île. Nous n’avions pas beaucoup de revenus, même si parfois, nous sautions des repas pour économiser, mais nous étions heureux. Il y a neuf mois, j’ai appris que j’attendais un enfant. C’était une bonne nouvelle, mais nous arrivions à peine à vivre à deux, alors comment vivre à trois avec un enfant qui a besoin de manger régulièrement ? Mon mari a voulu trouver un autre travail, en plus de celui qu’il avait à la ferme. Il est donc rentré en contact avec des gens louches qui lui avaient assuré qu’il pouvait gagner gros en une seule soirée, il n’a pas hésité. Il est parti pour une autre île, je ne l’ai plus jamais revu…

Selena se met à tousser violemment, puis elle reprend son histoire.

— J’ai finalement réussi à m’en sortir avec le peu d’argent qu’il m’avait laissé. Lorsque mon enfant est né, j’ai repris le travail, tout en m’occupant de lui. Mais un jour, des associés de mon mari sont venus à la ferme pour réclamer de l’argent, ils disaient que mon homme leur devait de l’argent. Ils ont mis à sac la ferme, et lorsqu’ils ont compris qu’il n’y avait rien, ils ont brûlé les récoltes et ma maison. J’ai fui avec mon enfant durant une semaine pendant que j’étais traqué par les débiteurs. J’ai réussi à fuir, mais je sais qu’ils finiront par me retrouver si je continue. De toute façon, je n’en ai pas la force, je sens mon heure arriver.

Selena se met une fois de plus à tousser, mais elle crache du sang dans sa paume droite. L’homme est étonné.

— Lors de ma disparition, les débiteurs renonceront. Mon fils sera sain et sauf, mais je n’ai pas de famille, je peux vous demander deux faveurs ?

L’homme serre les dents.

— Une fois morte, pourriez-vous déposer mon corps à l’extérieur afin que mes débiteurs apprennent la nouvelle, puis…

Le maître des lieux coupe la femme.

— Vous pouvez dormir, je m’occuperai de tout. Je prendrai soin de votre enfant, Selena. Comment s’appelle vote fils ?

La jeune femme répond avec une voix affaiblie.

— Il n’a pas encore été nommé, je vous laisse vous en occuper…

La femme rend son dernier souffle en souriant. Le bébé dort profondément sans se douter qu’il est maintenant orphelin. Le maître du dojo dépose le corps de la jeune femme dehors en pleine nuit sans se faire remarquer. Le lendemain, la nouvelle se répand sur l’île, les débiteurs apprennent la disparition de la mère, ils décident d’abandonner la chasse.

L’enfant est adopté par le maître du dojo, ce dernier lui donne un prénom et il lui attribue le même nom que le sien. Sans oublier qu’il lui donne une éducation martiale, tout en l’instruisant de manière générale. Le père adoptif de Han n’est pas n’importe qui, c’est un instructeur chargé d’instruire et d’entraîner les futures recrues pour le Cipher Pol. C’est un ancien agent à la retraite. Le jeune garçon se nomme Seki Han, il est le fils de Seki Shi. Han participe aux entraînements des futures recrues, car le gouvernement souhaite l’enrôlé dans un Pol, il est le fils du formateur après tout.

Le jeune garçon s’entraîne dur pour marcher sur les pas de son père, les entraînements sont durs et très rudes. Mais les enfants s’entraident entre eux, Han découvre de véritables compagnons sur lesquels il peut compter. Shi n’épargne pas son fils, même après l’entraînement, il doit encore perfectionner son art le soir avec son père. Han est déterminé à devenir un agent du Cipher Pol pour rendre fier son père. À seulement douze ans, il a une bonne maîtrise du karaté des hommes-poisson, les bases n'ont plus aucun secret pour lui. Il est en avance sur ses camarades, ce qui créer une rivalité positive dans le groupe. Han pousse, sans le vouloir, les autres à devenir plus fort. Durant les huit années d’entraînements intensifs, le groupe devient plus soudé, plus puissant, et surtout plus proche de leur objectif. Shi recommande ses élèves à un recruteur du gouvernement, ce dernier passe sur l’île du Karaté pour voir les fameux prodiges. Ils sont donc engagés comme agent de troisième catégorie, ils sont affectés dans différents Cipher Pol qui correspondent à leurs aptitudes. Han est envoyé dans le Cipher Pol 5 pour sa polyvalence. Shi est heureux de savoir son fils en sécurité avec le gouvernement.

Han effectue plusieurs missions pour le compte du Cipher Pol, même si certaine le dérange comme l’élimination d’individu présumé dangereux ou encore la falsification de preuve, c’est contre son éthique. Mais il prend sur lui, il pense que la justice doit régner en maître, même si elle prend des chemins de traverse. Il s’infiltre plusieurs fois dans un équipage pirate pour récolter plusieurs informations, puis il procède à l’élimination. La dernière infiltration vient de se terminer, elle a duré plusieurs années comme les autres. Han sent encore le sang chaud de ses adversaires sur son index droit dégouliner, il regarde les corps des pirates gisant sur le pont, seul le capitaine est épargné.

— Enfoiré… Enfoiré de traite !

Han ramasse un bandeau autour de la tête d’un cadavre de pirate, il essuie son poignard, tout en regardant le capitaine assis sur le pont avec une blessure aux deux épaules et aux deux cuisses à cause de quatre couteaux de lancer.

— Capitaine Darlot, alias le serpent des mers, vous êtes soupçonné d’avoir des relations commerciales avec une unité révolutionnaire. D’après nos informations et mon immersion de trois ans sur votre navire, vous fournissez des armes à un groupuscule terroriste révolutionnaire dans le but de déstabiliser le gouvernement. Capitaine, deux solutions s’offrent à vous. La première est le refus d’obtempérer, vous serez abattu comme votre équipage. La deuxième est l’obéissance, grâce à vous, j’ai pu localiser le repaire des révolutionnaires, ainsi qu’identifier les membres qui composent se groupe. Si vous vous rendez sagement, vous finirez vos jours en cellule, mais bien vivant. Que choisissez-vous ?

Le capitaine décide de se rendre. Han contacte son chef avec son Escargophone portable, il lui assure que la mission est une réussite.

— Beau boulot, agent. J’ai une mission pour vous, ne tardez pas.

Han se pose sur le corps d’un matelot.

— Je dois nettoyer ? Qu’en est-il du capitaine ?

Le chef ne prononce qu’une parole.

— Nettoyage.

La communication est coupée. Han se lève, puis il regarde Darlot qui pleure à chaudes larmes. L’assassin lance son poignard qui se plante dans le front du criminel. Le bateau finit consumé par les flammes après que l’agent a mis le feu aux barils de poudre. Une fois de retour dans le bureau du chef, ce dernier confie une mission importante à quatre agents du même Pol. L’homme montre des photos d’un jeune garçon, il explique que ce freluquet est dangereux et qu'il doit mourir. Han est assis au fond de son siège à côté des trois agents.

— Comment un gamin peut-il être une menace pour le gouvernement mondial ?

L’un des agents se vante de pouvoir l’éliminer en moins de cinq secondes, ce qui lance un défi aux groupes. L’assassinat devient une compétition, les assassins sont envoyés sur l’île où vivent le jeune homme et sa famille. C’est une petite île côtière sans intérêt qui est spécialisée dans la production de lait. Une fois arrivés sur place, les agents se dispersent. Le Seki remarque qu’il n’y a que des fermes sur l’île, ça lui rappelle ses origines. En effet, Shi a expliqué à Han qu’il n’était pas son fils, mais qu’il l’avait adopté après la mort de sa mère. Il est au courant de son histoire. Mais comme il n’a jamais daigné apporter de l’intérêt à son passé, il se fiche que le garçon soit un fermier. La famille du jeune homme est retrouvée, Han est chargé de l’élimination du garçon qui n’est pas encore revenu du marché. Les agents éliminent les parents, les frères et sœurs, ainsi que les oncles et tantes, sans oublier les grands-parents du Ponéglotte. Les fermes brûlent, les assassins font passer les meurtres pour un incendie. Han trouve l’enfant, il revient du marché avec une baguette de pain. Il est jovial et il court en direction de la fumée, il est affolé. Han sait qu’il doit le tuer pour le bien du monde, mais il doute. Il est perché sur un rocher qui surplombe le chemin par où passe le garçon, il est accroupi.

— En quoi tuer un gamin sauvera le monde ? Il a l'air d'être un enfant ordinaire, pourquoi le supprimer ? Même si la mission passe avant tout, est-ce que ça justifie le meurtre d’un gosse ?

Il regarde dans la direction des fermes qui s’embrasent.

— Ils ont été trop loin. Pourquoi avoir brûlé les fermes, des innocents vont mourir. Mais que se passe-t-il, qu’est-ce que je suis en train de faire ? J’ai une mission, je dois l’accomplir !

Le garçon arrive devant son domaine, en voyant ce dernier en feu, il tombe à genoux. Il se met à hurler, tout en pleurant et en frappant le sol. Han apparaît devant lui, le gamin est brisé, il git sur la terre, les larmes aux yeux, sans force. Il lève son regard vers l’agent. Ce dernier tremble, il hésite. Sa main s’agite, il transpire. Il reste dix secondes devant le garçon, sans rien faire. Les autres agents ne tardent pas à arriver. Ils s’approchent du Seki.

— Bah alors, Han. Qu’est-ce que tu fous ?

Le Seki ne sait plus quoi faire.

— Si tu ne bouges pas, je le fais. Aller, dégage, je vais remporter la compétition !

L’homme dépasse le Seki, il s’approche du môme.

— Tu es condamné à mort par le gouvernement mondial, toi et les tiens avez été jugé dangereux. Tu n’étais pas au courant qu'on ne défie pas le gouvernement impunément ? Peu importe, tu es déjà condamné !

L'enfant s'énerve.

- Nous n'avons rien fait de mal ! Nous n'avons jamais rien fait pour nuire au gouvernement... Est-ce qu’être Ponéglotte est un crime si grave ? Répondez !!!

Han ne comprend pas.

- Un Ponéglotte, mais qu'est-ce que c'est ?

Le gamin regarde Han avec ses yeux emplis de larme.

- C'est un don pour lequel nous sommes condamnés à mort, vous ne savez même pas pourquoi vous nous tuez, bande de monstre !

L'agent envoie un Shigan en direction du visage de l’enfant, Han reçoit le sang de l’enfant sur le visage. La mission est terminée. Ils quittent l’île. Quelques jours plus tard, Han se renseigne sur le don "Ponéglotte", il découvre énormément de choses qu'il n'aurait jamais dû connaître. Il prend la décision de déserter. Sa désertion est considérée comme une trahison, ses compagnons lui en veulent de les avoir abandonnés. Han décide de créer un mouvement révolutionnaire indépendant de l’armée, il veut combattre le Cipher Pol pour racheter ses erreurs. Le meurtre du pauvre enfant et de sa famille fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.