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[FB - 1623] Il y a quatre mois... { Sya-chan }

Naya... Cela faisait un moment déjà que la petite Maya avait vu son amie mourir. Sans doute la seule amie qu'elle ait eu. Et elle n'était pas encore borgne à c'moment là, la Maya. Et elle avait encore son père. Quand Naya est morte, Maya est retombée dans sa solitude. Et puis elle a pris la mer lorsque son père s'est tiré. C'est d'ailleurs au cours d'ce voyage qu'elle a perdu un œil. Et quelques années après, la voilà à bosser pour le gouvernement. Agent au CP5. Avec des collègues tout aussi étrange qu'elle. Ou presque.

D'ailleurs, aujourd'hui, elle faisait une mission solo, sur son île natale. Elle devait escorter un type en ville, à son rendez-vous. Après, elle était libre de faire c'qu'elle voulait jusqu'au surlendemain, quand le type repartirait. Elle viens d'ailleurs de déposer l'homme en ville, et erre un peu dans les rues, reconnaissant certaines personnes. Plusieurs d'entre elle se sont enfuies sur son passage. Maya a haussé les épaules et est allée voir son ancienne maison. Elle n'avait pas été vendue. Personne ne voulait d'une baraque où une bonne femme s'était suicidée et où la fille de cette bonne femme s'était révélée être une tarée complète. Elle en profita donc pour rentrer. C'est fou c'que ça paraît petit finalement, trois pièces. Quand on est petit, ça paraît immense. Mais là, maintenant qu'elle avait grandi, elle avait l'impression de se sentir à l'étroit. Elle décida de loger ici, au grand dam des voisins qui avaient espéré ne plus jamais la revoir.

Et dans la soirée, la voilà à gambader au village, s'arrêtant parfois en réfléchissant à quelques trucs. Genre « Oh j'me souviens ici... », etc... Elle finit par atterrir à la taverne du centre-ville. Le tavernier est surpris d'la revoir, mais pas -trop- hostile. Du moins, il ne renversa pas sa chope devant elle comme l'aurait volontiers fait le boulanger qui marmonnait à côté. Maya, bien que s'en foutant de ce que pensaient les gens, ne se sentait pourtant pas bien là. Elle se remit à penser à Naya, ce qu'elle n'avait pas fait depuis quelques mois. Elle soupira, et but un peu, dodelinant de la tête au rythme de la musique.


_ Dam Dam Dam.. Didam...

L'homme devant elle se retourna. Elle reconnut le boucher. Qui avait perdu son chien. Par sa faute croyait-il. Sauf que le clebs était déjà mort lorsque Maya l'avait trouvé. Il éructa quelques insultes à l'adresse de la blondinette, ne l'ayant jamais aimée. Maya haussa les épaules et le lorgna d'un air amusé, avec son unique œil.

_ Elle est ravie d'vous r'voir aussi.

Le ton était ironique, juste comme il fallait. Elle ne l'aimait pas beaucoup non plus. Elle l'ignora ensuite délibérément, alors que l'alcool déliait la langue du bonhomme, et but une autre gorgée de sa chope de rhum. Soit le boucher allait s'emporter et renverser la table, soit il allait s'calmer et rentrer pioncer. Ce qui importait Maya pour le moment, c'est cette serveuse-là.. Un air familier.. Et pourtant, comme une inconnue... Maya plissa l’œil, finit sa chope en réfléchissant.


Dernière édition par Mayaku Miso le Mar 6 Sep 2011 - 1:49, édité 1 fois
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[FB - 1623] Il y a quatre mois... { Sya-chan } 110905110347142473


« Pour Maitresse ! Pour Maitresse ! » Elle était si occupée maitresse. Moi je devais rester chez elle, chez moi… Enfin, chez nous quoi ! Et ce, constamment. J’avais du mal avec mon corps mais j’avais compris une chose, depuis une semaine que Maitresse rentrais pour le moins dépitée. Les gens n’appréciez pas sa présence, ou du moins, n’appréciaient pas ce qu’elle faisait. Notamment avec moi puisque très fier, elle avait déclaré quelques petites choses révolutionnaires pour la médecine mondiale. Quelle tristesse, de la voir rentrer fatiguée et attristée. Elle avait aussi peur, bien qu’elle ne le montrait pas. Dormant très peu, je l’entendais, rêver… ou plus exactement, cauchemarder. Parlant, criant… Je lui causais beaucoup de soucis. Elle s’inquiétait pour moi et pour elle. Dans cette histoire, j’étais complètement inutile. Alors, je pris cette décision : Je devais partir pour quelle s’inquiète moins et… Devenir forte pour la protéger à mon retour. Alors, chaque jour ou elle partait. Chaque soir ou elle dormait… Je sortais. Je devais trouver des sous et j’avais trouvé un emploi ; Ce soir même. Personne n’avais encore vus la création de Shizune-sama. Personne ne m’avait vue. Et moi j’avais souvenir de beaucoup de visages et je savais que le tavernier du centre-ville cherchai constamment du personnel : les pervers malotrus fréquentant son établissement étant de parfait tue-l’amour et démotivant rêver pour les jeunes femmes qu’il brassait en terme de recrutement.

Enfin bref, j’étais là, dans cette ambiance malsaine. C’était ma première soirée ici, ayant revêtue une tenue de soubrette un peu customisée pour éviter qu’on ne voit mon corps, encore métallique. La reconstitution cellulaire au niveau de la peau s’étant mystérieusement arrêtée au niveau de l’après cou. Ainsi mes collants étaient opaques et montaient jusque légèrement au-dessus de sous la jupe. Après les mini-manches je portais de longues mitaines et avaient habilement maquillé els zones de mon corps encore visible : le haut des bras, ainsi que les doigts. Bref, voilà, j’étais prête après cette difficile après midi à servir des gens en leur reversant leurs picoles dessus. C’était certains ; Les plats étaient déjà difficile à tenir des liquides à l’odeur peu ragoutante… Mes jambes vacillaient, un peu comme le bébé biche ce dressant sur ses pattes pour la première-fois. Un plateau en main ; Cette posture ne manquait pas de prêter les gens à sourire. Pourtant, je ne renversai aucune goutte. Posant le plateau, j’étais arrivée en retard et le patron avait déjà bien entamée la soirée… Les clients aussi. Complètement ivre, alors que je posai le plateau avec les chopes et verres en tous genres sur la table ; mon attention s’envola vers les portes grinçantes de l’entrée. Quelqu’un de trop ivre avais retiré le blocage permettant de les maintenir ouvertes.

Une main percuta mes fesses ; sans que je ne sente celle-ci, mon système nerveux non totalement rétablit. J’avais vu le mouvement du coin des yeux et j’hurlai maintenant de ma vois fine et presque… Stridente. Ma voix qui d’ailleurs, n’avait que peu évoluée depuis… Enfin, entre ma mort et ma résurrection. Ma maitresse avais eu le bon sens de reproduire un système vocal reproduisant et reprenant une partie de l’ancien… Ensuite… Je n’sais pas. Juste « Clap » suivis d’un « BOOM », ouai… je crois que je l’ai giflé. Et puis, l’alcool à du el faire tomber enfin… Je suppose, parce que, vus qu’il à cracher deux dents. Enfin, en le voyant dans cet état je me suis rapidement accroupie, en m’excusant mille et une fois et l’aidant à ce redressé. Le patron n’avait même pas fait attention à ma bourde : Quelque chose semblait le préoccuper. Je remis le pauvre alcoolique sur sa chaise qui d’un geste désespéré essaya d’atteindre mes seins : me protégeant avec le plateau en renversant toutes les boissons sur la table, je pus esquiver l’assaut et partir une larme au coin de chaque œil vers le bar. Rapidement j’attrapa une pinte de bière tout juste préparée par le propriétaire distrait. Je la posai aussi vite oubliant presque mes jambes et marchant presque normalement. L’homme ce redressa alors que je posai la pinte : Furieux il jura dans sa bougne grassouillette et répugnante avant d’ajouter plus clairement de sa vois grasse: « Connerie d’ordure de monstre ! Tu vas payer pour ce que tu as fait à mon chien ! » Il avait aussi sorti son coutelât de Bouchet. D’une main ferme sur son épaule j’attirais son attention : « Neeh, Master, Calmez-vous s’il vous plait ! Sinon le patron va me crier dessus ! »

La technique des yeux de chat potté, que je maitrisai naturellement et sans réellement vouloir l’exécuter, permis lorsque son regard d’homme au gras débordant du pantalon croisa le mien, de ce calmer presque instantanément. Enterrant un bout de lame dans la table à laquelle il était assis… table déjà barbouillée d’autres entailles causées certainement par ce même-homme. Ne connaissant pas trop l’histoire je partis vers l’unique femme ayant de réelles allures de femmes dans ce lieu de débauche et de dépendance. Reprenant mon plateau calé contre moi maintenu par mes deux bras croisé sur celui-ci, sans trop la regardai je fis une petite courbette : « -Je suis désolée madame, pour le comportement de certains clients. » je m’impressionnais presque. Parler aussi librement : l’ambiance hystérique et stressante du travail y aidait et… Il y avait peu de chance pour que je reproduise un tel savoir-faire en dehors. Aucune chance même. Courbette et paroles achevées, je fixa de mes yeux rougeoyant la jeune femme ; Un flash s’imposa à moi me forçant à lâcher mon plateau.

« GGGomen » Je me rabaissai pour la énième-fois, mes jambes tremblaient maintenant et je tombai dans ce mouvement pour m’abaisser. La honte me pris et je me remis vite à quatre pattes, rempoignant mon plateau : « Gomenasai, Mayaku-chan. » Neh ? Qu’est-ce que je venais de dire là ? Mes semblant de musclent ce contractèrent pour me redresser et je repris le fil de mes mots : « -Heu, Madame, je suis désolée madame, excusez-moi. » Et je repartis, vite vite… Quelle honte, quel stress. J’avais, comme pourraient dirent des gens dotés d’un cœur ; Celui-ci de serré. En plus de ma chute, j’avais confondue une cliente avec quelqu’un.

    Ha bah tiens, v'là qu'le boucher s'énerve. Maya lève un regard narquois sur lui, et le laisse avancer, prête à lui rabattre son caquet. Son sourire était provocateur, et son œil brillait de malice. Le boucher ne l'avais jamais aimée, certes. Et le chien, c'tait sûrement un prétexte. Maya attendit donc, l'observant se lever et lever son coutelas. Et puis soudain, une voix l'arrêta. Il jeta un œil derrière lui, et l'agressivité retomba. Surprise, la borgne pencha la tête pour apercevoir la jeune femme qui venait de parler. C'était la serveuse... Celle qui l'intriguait tant. Celle qui avait un je-ne-sais quoi de familier.

    Elle s'avança d'ailleurs, venant s'excuser pour le comportement du boucher. La blondinette lui fit un étrange sourire, entre le franchement amical et le pas rassurant (qu'elle avait développé au fil des ans), et secoua la tête. A ce moment, la serveuse lâcha son plateau, et se répandit en excuses. Au milieu de celles-ci, la gouvernementale l'entendit clairement l'appeler par son prénom. Elle haussa un sourcil, surprise, et réagit avec un temps de retard. Mais la serveuse était repartie. Quoique serveuse... Une seule personne l'avait appelée Mayaku-chan avec autant de respect et d'affection. Naya...


    _ Attends !

    Maya se leva d'un bon, laissant la chope sur la table, et se rua derrière la jeune femme. Sya... Qui était censée être morte, non ? La blonde se fraya un chemin à coups de coudes, renversant quelques chopes et rattrapa tant bien que mal la demoiselle. Naya méconnaissable. Mais au moment où la borgne rejoignait la serveuse, elle trébucha sur un pied qui traînait, pied heureusement rattaché à un corps, et fit un magnifique plongeon pour finir par s'écraser sur la pauvre demoiselle avec son plateau.

    _ Oups ?

    Maya gloussa, se fichant finalement de s'être étalée sur la demoiselle, et se redresse. Du coup, la voilà assise à califourchon sur la brune, son œil d'émeraude dévisageant la pauvre victime. Au bout d'un moment, elle demanda, d'un voix beaucoup moins assurée qu'elle n'aurait voulue :

    _ Naya-chan ?
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    Quelque-chose ? Non, non bien sûr, elle n’avait rien dit ! Et puis, beaucoup de clients s’adressaient à moi. Alors, sa faisait une bonne excuse pour faire semblant de ne pas l’avoir entendue. Fixant entre une masse de clients incalculable le comptoir… Oui, je devais retourner là-bas, rendre mon tablier et trouver un autre boulot, moins difficile. Moins rabaissant. Plus adapté… Et partir, vite, vite ! Je posais alors enfin mon plateau dans une extasions de bras entre les derniers corps m’empêchant d’atteindre ma cible.. Lorsque quelque-chose m’agrippa, soudainement, manquant de déchirer ma jolie-nouvelle tenue offerte pour le travail. Mais pire encore m’entrainant vers ‘lavant, si j’avais été plus proche je me serai ramassée contre les pipe à bière. Heureusement, bars tendu j’avais tous juste réussie a posé bancalement mon plateau. Surprise, mon appui tourna, je voulu me retournée pour connaitre la source de cette agression. Ce mouvement tordu me fit perdre encore plus prise et je m’écrasai dos au sol, cette fois-ci. Pour ne rien arrangée à ma confiance en moi. Ma nuque cogna violement le sol, m’étourdissant un peu, peut-être plus par le changement rapide d’angle de mon corps plus que par le choc lui-même…

    Les yeux un peu dans le vide je restais un instant sans trop comprendre. Envahie par une farandole de sonorités étranges : De gens jacassant parfois fortement, de gens riant ou pleurant. Voir même certains en train de jouer, beaucoup buvant leur boisson end e longues gorgées. Et.. Sortant d’entre tous ; un rire. Des rires… Ou plus, de petits gloussements amusés. Une image s’imposa à nouveau devant mes yeux : ce regard, perçant, profond, vert avant tout… Emeraude en fait. Un regard aussi tendre qu’il n’était rigoureux. Certains l’apparentaient au village, à de la folie… Pas moi. Une autre image, plus large celle-ci, me permit d’entrevoir ce regard accompagné de jolies lèvres, non plus souriante qu’à l’habitude. Mon regard reprit vie, je voulue me redressai mais, quelque chose… non, quelqu’un ! Oui, voilà, quelqu’un étais sur moi. Mes pupilles descendirent pour apercevoir la cliente, blonde. Et ce regard… Non, non ce n’étais pas le même, à demi-réel. Il manquait bien un œil au visage de cette jeune femme et ce n’était que maintenant que je le remarquais. Appuyant el fait qu’elle n’était pas celle que mon inconscient avait bêtement crus reconnaitre mais… Que me voulait-elle ? Qu’avais-je fais de mal encore ? Les femmes étaient-elles aussi déplacées que les hommes une fois l’alcool dans le sang ?

    Naya ? Là je me serai bien jetée sur mes jambes pour être en position d’encaisser le coup. Maitresse elle-même ne m’appelait plus ainsi et le retour vif du souvenir de toutes les personnes m’ayant appelée ainsi dans les situations les plus extrêmes de ma vie me firent comme un électrochoc que n’importe qui aurait pu remarquer. Les yeux écarquillés, l’intérêt porté sur la demoiselle : Serait-ce possible ?’ Fut l’unique question qui c’était posée dans mon esprit qui entamait sa valse dans un tourment plus grand que par le passé. C’était-elle… Mayaku-chan… la joie, bataillait avec la tristesse. Devais-je lui répondre bêtement ‘oui’ ? Non… Biensur que non, Naya étais morte. Elle n’était plus. Ce qui vivait aujourd’hui était tout autre ; C’était Sya. Voilà ce que j’étais et je devais le rester pour causer le moins de soucis possible à ma maitresse Shizune ! « Non » ce fut une réponse aussi froide et cinglante que celle du croquemort le plus récompensé dans son métier. Un non simple et sans la moindre expression. Je ne pouvais pas lui répondre autre chose, il en allait, d’abord, de la sécurité de ma maitresse.

    Et ensuite, de ma propre sécurité. J’étais morte et il fallait que ceci reste dans l’esprit des gens, que l’autre éventualité ne soit réelle que dans les folies propagées par ma gentille maitresse. Un Legé sourire ce forma sur mes lèvres : « Je m’appelle Sya, c’est assez proche remarque !’ Mon cœur, si tentait que j’en avais effectivement un, ce tordit un peu plus à chacune de mes parole… Mentir, était une chose bien difficile. Surtout face à sa meilleure amie. Mon regard chercha à fuir celui de mon amie ; indiquant trop clairement le mensonge : « -Je… Heu… J’ai du travail, madame… Si je vous ai offensée… » … « Je m’en excuse encore. » Ses derniers mots avaient tout simplement étaient de trop. Bien que je souhaitai le bien de ma maitresse, je ne pouvais mentir plus et déjà, de nombreuses larmes bordaient chacun de mes yeux, s’écoulant même en de petits ruisseaux. « -…Mayaku-chan… » … « …Je n’suis, qu’un cadavre… » Soupirais-je, la fois très faible. A douté même que quiconque ai pu m’entendre prononcer ses derniers mots.

      Non ? Maya fronça les sourcils. Non ? Vraiment ? Pourtant... Oui, Naya était la seule à l'appeler Mayaku-chan. Ça, elle ne peut pas se tromper. Même si la brunette affirme s'appeler Sya. Maya reste convaincue que c'est Naya. Et pourtant, elle est perturbée par cette négation. Non ? Maya n'est pas souvent perturbée par quelque chose, mais quand elle l'est, c'est quelque chose. Elle reste donc assise sur la demoiselle à terre, en la regardant avec attention de son œil unique. C'est vrai que ce n'est plus la gamine avec qui elle s'amusait. Mais même si elle ne lui ressemble pas, elle a quelque chose de familier pour la gouvernementale.

      Elle fronce encore les sourcils, mais glisse une main sous la tête de la jeune femme à terre, pour s'assurer qu'il n'y a pas de blessure grave et qui saigne. Et puis c'est Naya quoi. Il faudrait pas qu'elle soit blessée si elle n'est pas morte. La blondinette ne lâcha pas celle qu'elle supposais être son amie du regard, et fit la moue lorsqu'elle prétendit avoir du travail. Ouais, nan, pas prétendit. Après tout, il est vrai que la brune travaillait comme serveuse là. Mais c'est une excuse un peu facile. Maya se compose un air sérieux, et ne dit toujours rien, restant comme elle était. Elle ne croyait guère à cette fable. Ou juste un peu, mais restait persuadée qu'il s'agissait de son amie. Peu sûre au départ, la voilà maintenant convaincue. Et pourtant, ce « Non » lui trottait la tête, la troublant plus que voulu. Heureusement que la jeune femme finit par craquer... Enfin.. Heureusement... Tout est relatif.


      _ Naya ! Tu n'es pas un cadavre ! Tu vis !

      Oui, bon, Maya l'avait vue s'éteindre. Mais quand même, si elle était là... Non, vraiment, c'est trop bizarre cette histoire. Pourtant, en voyant les larmes de la jeune serveuse, la borgne fit ce qu'elle n'avait pas fait depuis des années. Elle se penche et enlace Naya/Sya. Maya n'aime pas quand elle pleure. Elle n'a jamais aimé. Et même si physiquement elle ne ressemble pas à Naya-chan, la gouvernementale la prend dans ses bras.

      _ Naya-chan... Maya a cru qu'elle t'avais perdue ! Mais heureusement, tu es là...

      Elle se redressa, et se leva, puis tendit la main à la jeune femme.

      _ Viens... Viens t'asseoir. Maya a pleins d'choses à te dire.

      Et elle entraîne son amie vers la table qu'elle venait de quitter, avec en tête l'idée de tout lui raconter depuis sa mort. Jusqu'à sa résurrection dans la vie de la gouvernementale. Et il y en a des choses. Courage Sya !
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