William T. Faust, "V" ou "Le Blanc"
Sexe : Homme
Race : HumainMétier : Ancien soldat
Groupe : Pirate
But : Servir et tuer
Équipement : Une lame courte et un pistolet.Parrain : aucun.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Reroll du regretté Tom Woods
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Izya
Codes du règlement :
Description physique
Du haut de ses 1m76 et de ses 80kg, WIlliam dispose d’une carrure assez banale pour un humain. Cependant, ses cheveux blancs, attribut de naissance ainsi que ses yeux vairons (oeil gauche bleu et oeil droit marron) en font un spécimen assez unique issu d’un hasard génétique. De plus, une cicatrice en forme de “V” se distingue au-dessus de son sourcil gauche, issu d’une violente chute dans sa jeunesse en heurtant une pierre.
En somme, de par ses particularités physiques assez uniques, William n’est pas le genre de personne qui passe inaperçu, attirant sur lui bon nombre de regards curieux.
Egalement, l’homme à la chevelure blanche, est principalement vêtu d’une tenue blanche avec quelques nuances d’un bleu foncé (chemise blanche, pantalon blanc, long manteau blanc ainsi que des bottes bleu/gris). A sa ceinture se trouve une courte lame de la longueur d’un avant bras, coincée sous sa ceinture de tissu ainsi qu’un pistolet à silex.
Au niveau de son laisser paraître, le gaillard affiche régulièrement une démarche pleine d’assurance et un regard assez sérieux le rendant presque intimidant. Capable de hausser le ton s’il le faut, William en reste néanmoins une personne moins austère qu’il n’y paraît. Un ton calme mais loin d’être mou ainsi qu’une certaine légèreté dans ses propos ne sont pas si rares chez lui.
Description psychologique
De par son passif militaire, WIlliam à toujours été élevé dans une certaine culture de l’autorité, apprenant à respecter et se faire respecter. Ses nombreuses années d'expérience lui ont forgé ce caractère assez fort, capable de hausser le ton facilement si nécessaire ainsi qu’un self control suffisamment développé pour savoir quand la boucler face à l’un de ses supérieurs.
Cependant, malgré cette éducation depuis l’enfance, l’homme à la chevelure blanche avait hérité d’un fort caractère lui ayant causé de nombreux conflits dans sa jeunesse. Seules les années et quelques raclées lui firent développer cette certaine retenue.
C’est également le respect, de par la force ou la prestance d’un être que celui-ci réussit à se montrer docile. En effet, ce gaillard, bien qu’une tête brûlée d’origine a appris à reconnaître une personne physiquement ou mentalement plus forte que lui, leur vouant une sorte d’admiration dans certains cas.
Bien entendu, malgré un mode de vie assez strict et parfois violent, William n’en restait pas moins un être humain se laissant parfois à tort submergé par ses émotions et une certaine impulsivité, surtout depuis les derniers évènements de sa vie.
A travers sa vie, l’ancien soldat a su tisser des liens forts avec d’autres personnes pour lesquelles il voue une certaine admiration. Ses différentes amitiés s’étant tissées par ce symbolique respect mutuel entre serviteurs d’une même cause. Néanmoins, il réussit également la prouesse de se faire également plusieurs ennemis, pour la plupart de simples abrutis comme il les qualifieraient ou simplement des fanfarons ayant plus de facilités dans la parole que dans les actes.
Biographie
Une jeunesse dans les fermes :
Issu d’une famille fraîchement implantée sur l’île de Kanokuni, William vit le jour en l’an 1596 dans une ferme non loin du célèbre bastion de “Fort Levant” où ses parents avaient élu domicile depuis une petite poignée d’années. La nature le dota d’un physique atypique se démarquant clairement de celui de ses géniteurs, posant même pendant un temps le questionnement d’un adultère tant l’apparence du garçon était singulière. Malgré tout, sa mère, amante et très protectrice lui offra un amour inconditionnel tandis que son père, bien qu’attentionné, semblait toujours garder certaines réserves quant à l’origine de cet enfant pourtant affirmé comme le sien.
C’est donc en ces lieux à l’apparence paisible qu’il vécut une jeunesse assez banale, côtoyant autant ses parents que les habitants aux alentours. N’ayant reçu qu’une éducation sommaire, William dû aider sa famille à la ferme dès l’âge de 8 ans afin de les aider à développer cette activité ne leur permettant simplement que de survivre. Le manque de place sur la parcelle familiale ainsi que la maladie qui frappa sa mère handicapèrent durablement la pérennité de ces champs laissés entre les mains d’un seul homme et de son petit garçon.
Les années défilèrent tandis que la maladie de sa mère s’aggrava, la rendant de moins en moins mobile et nécessitant une attention de plus en plus importante.
Tensions armées et recrutement :
A cette époque, les tensions et conflits internes étaient encore bien présents sur l’île impériale et bien que William et sa famille furent épargnés par ces violences, tous étaient tenus régulièrement au courant de l’évolution de la situation extérieure. C’est alors qu’une vaste campagne de recrutement fut lancée par la dynastie en place sur le trône, envoyant moult soldats à travers le territoire en quête de futures recrues, ou devrais-je dire, de futures chair à canon.
Entretemps, William, âgé de 15 ans, avait hérité du fort caractère de sa mère. Une impulsivité et une volonté allant en totale opposition avec son père doté d’un calme agaçant et une certaine lâcheté face aux difficultés rencontrées dans sa vie, souhaitant toujours ignorer ou repousser le problème jusqu’à ce qu’il disparaisse.
C’est donc en fin de mâtinée qu’un petit détachement de l’armée impériale se présenta sur les terres familiales, espérant recruter le père du jeune Faust. En entendant cette requête, quelques gouttes de sueur se mirent à perler sur son front. Ce lâche n’osait pas refuser frontalement et en même temps, celui-ci ne souhaitait pas le moins du monde les rejoindre. Afin de faire basculer la balance, le leader du détachement assura un léger revenu fourni à chaque recrue, pouvant selon ses dires, arranger leur situation précaire.
En apprenant l'existence de cette contrepartie, le jeune William s’avança d’un pas déterminé. Il ne fallut qu’une seule seconde à l’adolescent pour prendre sa décision : ne pouvant pas compter sur son père pour améliorer la situation familiale, c’était donc à lui de prendre les devants, une telle opportunité ne se présenterait peut-être pas une seconde fois.
D’un ton sec et déterminé, le jeune homme se déclara donc comme volontaire auprès des soldats, se disant déterminé et en âge de combattre.
C’est donc tout d’abord de la stupéfaction, suivie d’un relâchement de pression que le père Faust se tourna vers son enfant. Ayant entendue ces déclarations et se tenant non loin du groupe en pourparlers, la mère du jeune garçon puisa dans le peu de force dont elle disposait afin de tenter de raisonner son unique enfant.
“Je ferai mon devoir mère. Je vous donnerais tous mes revenus afin de nous sauver. Je ne veux pas te perdre et je suis prêt à tout pour t’aider à t’en sortir !”
Sur ces paroles cash ayant laissé sa pauvre mère sans voix, celui-ci finit alors par prendre la route avec les soldats avant de rejoindre un camp composé des nombreux volontaires fraîchement recrutés. Un entraînement express et éprouvant les attendait désormais afin de se rendre utile au plus vite.
15 années de fiers et loyaux services..
Durant 15 ans de sa vie, le jeune William, désormais devenu un soldat expérimenté s’accrocha à la vie du mieux qu'il pouvait, respectant ainsi son engagement familial en cédant la quasi totalité de ses revenus à ses parents.
Durant ces longues années marquées par de nombreux conflits armés, bains de sang et perte de bon nombre de ses camarades, le jeune William se forgea une réelle “experience de la mort”, perdant progressivement son humanité afin de se transformer en simple outil de guerre au même titre que ses confrères ayant survécu aux multiples affrontements.
De nombreuses cicatrices se sont également dessinées sur son corps au fil des batailles sans pour autant avoir fini par le faire flancher définitivement.
Chaque période de trêve devint dans un premier temps une réelle bouffée d’air frais dont le jeune homme profitait pleinement avant que les années ne vinrent transformer cette paix en un ennui presque pire que la guerre elle-même.
Au fil du temps, celui-ci gagna le respect de certains de ses frères d’arme tandis qu’il n’admirait que ceux ayant tenu aussi longtemps que lui. Parmi le groupe ayant été recruté en même temps que lui, seuls deux autres soldats avaient survécu toute ces années. Deux hommes qu’il estimait au plus haut point tant leurs rage de vaincre et leur force s’affirma au cours des guerres.
Également, de par sa longévité au sein de l’armée impériale et sa forte autorité, William avait finalement atteint le grade de Lieutenant. Cette distinction, bien que gratifiante, ne l'avait pas plus affecté que ça.
D’un autre côté, celui-ci, désormais pleinement embrigadé commençait lentement à en oublier sa propre famille pour qui il avait rejoint ce corps armé en premier lieu. Par instants, celui-ci avait quelques étincelles de souvenirs lui rappelant cette réalité, le faisant culpabiliser quelques heures avant qu’il ne se remette dans la peau du soldat.
Nouvelles déplaisantes :
C’est en 1627 que les choses changèrent drastiquement sur cette île impériale. Le régime sanguinaire et millénaire était désormais effondré, laissant place à une nouvelle ère de paix sur Kanokuni. En apprenant cette nouvelle assez peu surprenante aux vues des dernières tendances, William eut un véritable choc. Une remise en question totale s’en suivit avant qu’un énième coup de massue ne tombe.
La guerre est maintenant finie et le nouveau régime en place n’allait pas reproduire les erreurs du passé. C’est ainsi que William se voit démis de ses fonctions par les plus hautes autorités le jugeant potentiellement dangereux pour le nouveau régime de par sa trop grande loyauté envers l’ancien empire. De nombreuses autres têtes ne tardèrent pas à tomber et un vrai ménage dans l’armée s’effectua progressivement, dénuant le soldat blanc de toute sa vie. Fort heureusement, celui-ci fut autorisé à retourner sur ses terres qu’il n’avait pas foulé depuis maintenant 15 longues années.
C’est ainsi que l’ancien soldat reprit la route vers la ferme familiale. Le jeune garçon volontaire qu’il était n’existait plus et c’est une toute autre personne que ses parents allaient bientôt retrouver.
Il débarqua donc sur les terres familiales semblant dans un état à peine moins misérable que dans ses souvenirs. Une partie des terres en friche et une maison à l’allure usée par le temps. En scrutant les horizons, celui-ci aperçoit finalement une silhouette familière avant de se diriger dans sa direction. William interpella donc cette personne n’étant autre que son propre père. Un regard presque apeuré ainsi qu’une grande surprise se lisait très clairement sur lui.
L’ancien soldat entama la discussion, lui demandant des nouvelles de sa mère ainsi que des explications quant au piteux état de la ferme. Pendant de longues secondes, le père ne décrocha pas le moindre mot, gardant cette expression faciale perturbante pour son interlocuteur.
Finalement, le père Faust réussit à balbutier péniblement quelques mots :
“William, ta mère…Je suis désolé..”
Celui-ci s’effondra alors sur ses genoux, accrochant le bas du manteau de son propre fils comme pour lui implorer son pardon.
Après un pénible échange, William finit par apprendre la terrible nouvelle : sa propre mère était morte des suites de sa maladie il y a 5 ans malgré la dépense d’une grande partie de l’argent reversé par son fils. Un échec cuisant et terriblement éprouvant pour cet homme ayant perdu ses deux raisons d’être.
William était furieux. Tout son monde venait de s’effondrer en l’espace de quelques jours. C’est donc dans cet élan de colère que celui-ci se mit à hurler, passant également ses nerfs sur quelques outils et objets présents aux alentours sous le regard vide de son père.
Une fois calmé, celui-ci ne décrocha plus le moindre mot de la journée, restant assis face à la misérable tombe dont disposait sa mère, non loin de la maison, sur une bordure de la parcelle familiale.
Que faire désormais ? Cette question résonna en boucle dans sa tête durant des semaines qu’il passa au domicile familial en compagnie de son père auquel il ne décrochera presque pas le moindre mot. Au fond de lui, William voyait en son père le seul responsable de cet échec. Si cet être aurait été quiconque d’autre, il est certain que l’ancien soldat l’aurait déjà tué depuis un bon moment au lieu de se défouler sur quelques objets.
Finalement, après une saison entière passé dans cet endroit qu’il ne supportait plus, William rassembla le peu d’affaires qu’il possède encore, à savoir sa lame courte acquise durant son service militaire ainsi qu’un pistolet qu’il à réussi à garder malgré les interdictions promulguées par le nouveau gouvernement.
Après un adieu glacial, celui-ci emprunta quelques berries à son père, lui laissant la majorité du reste afin de lui donner une chance de s’en sortir.
Et maintenant ?
C’est en début d’année 1628 que William T. Faust quitta définitivement ces terres l’ayant vu naître, grandir et mourir. Fuyant ce lieu en espérant pouvoir se reconstruire ailleurs en faisant ce qu’il à toujours appris à faire : servir et tuer.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Gregouz
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas :
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Brook
- Vous vous définiriez comme : pas drôle
- Vous faites du RP depuis : 2 ans
- Vos disponibilités (approximatives) : 1 fois par semaine en moyenne (des fois plus et des fois moins)
- Comment avez-vous connu le forum ? google
One Piece Requiem Tous droits réservés