La Mandarine sacrée
L'innocence de l'enfance est ce qu'il y a de plus beau dans ce bas monde. Si pur, ces chers petits bambins naïfs sont toujours émerveillé par ce qui les entoure, leur grands yeux éveillés, brillants de mille étoiles. Parmi ces petits êtres, se trouve une petite fille de huit ans aux longues couettes châtaines. Vivant sur l'île de Cocoyashi, elle passait son temps à faire ce que faisaient le mieux les fillettes de son âge.
- " Hayase ! " S'écria une voix de femme dans une maison en haut d'une petite colline se trouvant légèrement en dehors du village. " Yorha Hayase, si tu ne te montres pas tout de suite jeune fille, ça va mal aller pour toi ! "
Cette femme légèrement agacée et à la fois inquiète de ne pas trouver sa fille, était ma chère petite maman. Une femme d'une douceur inouïe, était de loin la personne la plus gentille que je connaisse. Et je n'étais pas la seule à le penser. Tout le monde à Cocoyashi aimé et respecté cette femme qui m'avait mise au monde. Cette mère, à qui je ressemblais comme deux gouttes d'eau, passait son temps à aider les autres. À leur apporter son soutien, même dans les moments difficiles. J'étais très fière d'être sa fille. Et encore aujourd'hui, j'espère être digne de porter le nom qu'elle a choisi de me donner.
- " Mais où est-elle à la fin... " S'inquiétait de plus en plus la mère de famille. " Kuro... Tu n'aurais pas vu ta sœur par hasard ? " Demanda celle-ci, au jeune adolescent de douze ans.
- " Mmh mmh.. " Répondit celui-ci en hochant la tête, la bouche pleine de céréales, avant de les avaler et de rajouter. " Elle est juste derrière le rideau. "
- " Hé !!! " M'exclamais-je en repoussant le rideau d'une main, légèrement en colère. " T'as pas le droit ! T'avais promis de rien dire ! "
- " Je ne t'avais rien promis du tout. " Confirma mon frère aîné, en haussant les épaules avant de retourner à son petit-déjeuner.
Pendant que celui-ci mangeait tranquillement ses céréales en lisant un livre, mes petites joues se mirent à gonfler me donnant un petit air boudeur très mignon. J'étais fâché contre lui de m'avoir dénoncé sans vergognes. Mais il est vrai que celui-ci ne m'avait en effet rien promis. Comme à mon habitude, je n'en faisais qu'à ma tête et je pensais que tout m'était dû.
Je n'étais pas une enfant difficile ou capricieuse. Mais j'avais mon petit caractère. Du haut de mes huit ans, j'aimais parcourir cette île en long et en large. Partir à l'aventure et découvrir toutes sortent de choses. Un brin moqueuse et espiègle, j'aimais, comme tous les enfants, faire de petites bêtises. Il m'arrivait aussi de manquer de respect aux adultes sans vraiment le vouloir. Généralement, ça finissait par ma maman qui me faisait les gros yeux et me disputait. Quant à mon papa, celui-ci riait de mes bêtises, cherchant toujours à me trouver des excuses. Mais bon, c'était ma mère qui avait toujours le dernier mot.
- " Hayase ! " M'interpela ma mère tendis que je tirais la langue à mon frère.
Un frisson de peur me parcourut tout d'un coup le long de mon dos. Face à moi, se trouvait un démon, prêt à dévorer mon âme. Ses yeux rougeoyants lancèrent des éclairs dans ma direction, tandis que ses cheveux volaient dans le vent. Les mains serrées de colère, elle s'avançait d'un pas décidé sur moi, prête à me faire payer ce que je venais de faire. Sachant pertinemment ce qui m'attendait, une petite perle de sueur coula le long de ma tempe. S'en était fini de moi...
- " Je t'interdis de recommencer ça ! Est-ce bien compris ?! " Me demanda ma chère maman tout en me tirant l'oreille.
- " Aie. Aie... Oui... " Lui répondis-je les yeux fermés pour éviter son regard menaçant tout en grimaçant de douleur. "
Puis, au bout d'un bref instant de torture, elle lâcha mon oreille et je sentis des bras m'enlacer tendrement. Ouvrant de nouveau les yeux, je l'aperçus, à genoux devant moi, me serrant contre son cœur.
- " Qu'est-ce que je deviendrais si je venais à perdre ma douce petite fille ? " Me confia-t-elle de sa voix la plus douce. " Ne me refais plus jamais peur comme, d'accord ? "
Voyant que j'avais vraiment inquiété ma maman, je me sentis vraiment coupable de lui avoir fait cette vilaine blague. Il ne s'agissait là que d'une farce idiote dont elle ne m'en voudrait jamais, mais je sentis des petites larmes monter à mes jolis yeux.
- " Padon, moman... " Lui dis-je avant de me blottir contre elle, en faisant une petite moue, émue par ce moment.
Nous restions ainsi pendant un petit moment, ma mère me caressant mes longs cheveux, tandis que mon frère nous regardait attendrit par cette scène. J'étais si bien dans ses bras que j'aurais aimés que cet instant dure à jamais. Malheureusement, ma mère allait devoir bientôt partir à la boutique de couture où elle travaillait.
- " Tu promets d'être sage à l'école aujourd'hui ? " Me demanda cette dernière tout en continuant de me câliner comme le ferait une mère.
- " Promis ! " Lui répondis-je avec énergie.
Beaucoup d'enfants n'aimaient pas aller à l'école. Ce n'était pas mon cas. Même si je préférais de loin partir à l'aventure avec mon frère ou mes amis, j'aimais beaucoup ce qu'on y faisait. Il y avait tant de choses passionnantes à apprendre et notre maîtresse, Madame Poupinou, était la meilleure. Elle nous racontait plein d'histoire plus magique les unes que les autres. Des comptes sur le célèbre Mugiwara et son équipage. Sur la belle et terrible Boa Hancock. Le majestueux et puissant Kobby. Tous ses grands noms qui faisaient rêver la petite fille que j'étais. Parfois, dans mes rêves, je me voyais voyager aux côtes de tous ces hommes et femmes. Des songes magnifiques d'une enfant curieuse de la vie.
- " Maman, tu vas être en retard. " Intervint soudainement le jeune adolescent en regardant l'heure qu'affichait la pendule.
- " Mince... Tu as raison. " Regardant à son tour l'heure qu'il était.
À ces mots, ma mère me lâcha avant d'aller récupérer son sac et son manteau, tandis que j'allais m'asseoir à côté de mon frère qui me tendit une tartine de confiture. Heureuse, je la pris sans poser de question avant de croquer goulûment dedans.
- " Surtout, soyez sage les enfants. " Nous intima notre mère avant de venir nous rejoindre, debout derrière nous. " Hayase, tu écoutes bien ton frère. " Me dit-elle en plissant les yeux, sachant très bien de quelles bêtises j'étais capable. " Je compte sur toi, Kuro. " Faisant un petit clin d'œil à son fils.
- " Ne t'inquiète pas maman, je veillerai à ce qu'elle ne brûle pas la maîtresse. " Se moqua mon grand frère à mon encontre, un sourire amusé sur les lèvres.
- " Hé !!! " M'exclamais-je de nouveau pour la deuxième fois aujourd'hui, lui jetant un regard noir tout en remordant dans ma tartine. " J'avais pas fait exprès d'abord... " Soufflais-je, bougonne.
En voyant ma petite bouille boudeuse, un large sourire attendri se dessina sur le beau visage de ma mère. L'amour qu'elle nous portait à tous les deux était incommensurable. Malgré les apparences, elle n'en aimait pas un plus que l'autre. Son cœur avait largement assez de place pour son adorable petite fille et son brillant garçon.
Cette mère aimante, se pencha pour déposer un doux baiser sur le bout de mon nez, ce qui me fit sourire, avant d'en déposer un sur le front de mon frère.
- " A ce soir mes amours. " Dit-elle avant de s'éloigner vers la sortie. " Je vous aime ! "
Avant qu'elle ne franchisse la porte et que celle-ci se referme derrière elle, nous lui répondîmes en cœur que nous aussi. Puis, finissant tranquillement notre petit-déjeuner, nous débarrassions la table avant de nous mettre, à notre tour, en route pour l'école.
- " Hayase ! " S'écria une voix de femme dans une maison en haut d'une petite colline se trouvant légèrement en dehors du village. " Yorha Hayase, si tu ne te montres pas tout de suite jeune fille, ça va mal aller pour toi ! "
Cette femme légèrement agacée et à la fois inquiète de ne pas trouver sa fille, était ma chère petite maman. Une femme d'une douceur inouïe, était de loin la personne la plus gentille que je connaisse. Et je n'étais pas la seule à le penser. Tout le monde à Cocoyashi aimé et respecté cette femme qui m'avait mise au monde. Cette mère, à qui je ressemblais comme deux gouttes d'eau, passait son temps à aider les autres. À leur apporter son soutien, même dans les moments difficiles. J'étais très fière d'être sa fille. Et encore aujourd'hui, j'espère être digne de porter le nom qu'elle a choisi de me donner.
- " Mais où est-elle à la fin... " S'inquiétait de plus en plus la mère de famille. " Kuro... Tu n'aurais pas vu ta sœur par hasard ? " Demanda celle-ci, au jeune adolescent de douze ans.
- " Mmh mmh.. " Répondit celui-ci en hochant la tête, la bouche pleine de céréales, avant de les avaler et de rajouter. " Elle est juste derrière le rideau. "
- " Hé !!! " M'exclamais-je en repoussant le rideau d'une main, légèrement en colère. " T'as pas le droit ! T'avais promis de rien dire ! "
- " Je ne t'avais rien promis du tout. " Confirma mon frère aîné, en haussant les épaules avant de retourner à son petit-déjeuner.
Pendant que celui-ci mangeait tranquillement ses céréales en lisant un livre, mes petites joues se mirent à gonfler me donnant un petit air boudeur très mignon. J'étais fâché contre lui de m'avoir dénoncé sans vergognes. Mais il est vrai que celui-ci ne m'avait en effet rien promis. Comme à mon habitude, je n'en faisais qu'à ma tête et je pensais que tout m'était dû.
Je n'étais pas une enfant difficile ou capricieuse. Mais j'avais mon petit caractère. Du haut de mes huit ans, j'aimais parcourir cette île en long et en large. Partir à l'aventure et découvrir toutes sortent de choses. Un brin moqueuse et espiègle, j'aimais, comme tous les enfants, faire de petites bêtises. Il m'arrivait aussi de manquer de respect aux adultes sans vraiment le vouloir. Généralement, ça finissait par ma maman qui me faisait les gros yeux et me disputait. Quant à mon papa, celui-ci riait de mes bêtises, cherchant toujours à me trouver des excuses. Mais bon, c'était ma mère qui avait toujours le dernier mot.
- " Hayase ! " M'interpela ma mère tendis que je tirais la langue à mon frère.
Un frisson de peur me parcourut tout d'un coup le long de mon dos. Face à moi, se trouvait un démon, prêt à dévorer mon âme. Ses yeux rougeoyants lancèrent des éclairs dans ma direction, tandis que ses cheveux volaient dans le vent. Les mains serrées de colère, elle s'avançait d'un pas décidé sur moi, prête à me faire payer ce que je venais de faire. Sachant pertinemment ce qui m'attendait, une petite perle de sueur coula le long de ma tempe. S'en était fini de moi...
- " Je t'interdis de recommencer ça ! Est-ce bien compris ?! " Me demanda ma chère maman tout en me tirant l'oreille.
- " Aie. Aie... Oui... " Lui répondis-je les yeux fermés pour éviter son regard menaçant tout en grimaçant de douleur. "
Puis, au bout d'un bref instant de torture, elle lâcha mon oreille et je sentis des bras m'enlacer tendrement. Ouvrant de nouveau les yeux, je l'aperçus, à genoux devant moi, me serrant contre son cœur.
- " Qu'est-ce que je deviendrais si je venais à perdre ma douce petite fille ? " Me confia-t-elle de sa voix la plus douce. " Ne me refais plus jamais peur comme, d'accord ? "
Voyant que j'avais vraiment inquiété ma maman, je me sentis vraiment coupable de lui avoir fait cette vilaine blague. Il ne s'agissait là que d'une farce idiote dont elle ne m'en voudrait jamais, mais je sentis des petites larmes monter à mes jolis yeux.
- " Padon, moman... " Lui dis-je avant de me blottir contre elle, en faisant une petite moue, émue par ce moment.
Nous restions ainsi pendant un petit moment, ma mère me caressant mes longs cheveux, tandis que mon frère nous regardait attendrit par cette scène. J'étais si bien dans ses bras que j'aurais aimés que cet instant dure à jamais. Malheureusement, ma mère allait devoir bientôt partir à la boutique de couture où elle travaillait.
- " Tu promets d'être sage à l'école aujourd'hui ? " Me demanda cette dernière tout en continuant de me câliner comme le ferait une mère.
- " Promis ! " Lui répondis-je avec énergie.
Beaucoup d'enfants n'aimaient pas aller à l'école. Ce n'était pas mon cas. Même si je préférais de loin partir à l'aventure avec mon frère ou mes amis, j'aimais beaucoup ce qu'on y faisait. Il y avait tant de choses passionnantes à apprendre et notre maîtresse, Madame Poupinou, était la meilleure. Elle nous racontait plein d'histoire plus magique les unes que les autres. Des comptes sur le célèbre Mugiwara et son équipage. Sur la belle et terrible Boa Hancock. Le majestueux et puissant Kobby. Tous ses grands noms qui faisaient rêver la petite fille que j'étais. Parfois, dans mes rêves, je me voyais voyager aux côtes de tous ces hommes et femmes. Des songes magnifiques d'une enfant curieuse de la vie.
- " Maman, tu vas être en retard. " Intervint soudainement le jeune adolescent en regardant l'heure qu'affichait la pendule.
- " Mince... Tu as raison. " Regardant à son tour l'heure qu'il était.
À ces mots, ma mère me lâcha avant d'aller récupérer son sac et son manteau, tandis que j'allais m'asseoir à côté de mon frère qui me tendit une tartine de confiture. Heureuse, je la pris sans poser de question avant de croquer goulûment dedans.
- " Surtout, soyez sage les enfants. " Nous intima notre mère avant de venir nous rejoindre, debout derrière nous. " Hayase, tu écoutes bien ton frère. " Me dit-elle en plissant les yeux, sachant très bien de quelles bêtises j'étais capable. " Je compte sur toi, Kuro. " Faisant un petit clin d'œil à son fils.
- " Ne t'inquiète pas maman, je veillerai à ce qu'elle ne brûle pas la maîtresse. " Se moqua mon grand frère à mon encontre, un sourire amusé sur les lèvres.
- " Hé !!! " M'exclamais-je de nouveau pour la deuxième fois aujourd'hui, lui jetant un regard noir tout en remordant dans ma tartine. " J'avais pas fait exprès d'abord... " Soufflais-je, bougonne.
En voyant ma petite bouille boudeuse, un large sourire attendri se dessina sur le beau visage de ma mère. L'amour qu'elle nous portait à tous les deux était incommensurable. Malgré les apparences, elle n'en aimait pas un plus que l'autre. Son cœur avait largement assez de place pour son adorable petite fille et son brillant garçon.
Cette mère aimante, se pencha pour déposer un doux baiser sur le bout de mon nez, ce qui me fit sourire, avant d'en déposer un sur le front de mon frère.
- " A ce soir mes amours. " Dit-elle avant de s'éloigner vers la sortie. " Je vous aime ! "
Avant qu'elle ne franchisse la porte et que celle-ci se referme derrière elle, nous lui répondîmes en cœur que nous aussi. Puis, finissant tranquillement notre petit-déjeuner, nous débarrassions la table avant de nous mettre, à notre tour, en route pour l'école.
Dernière édition par Hayase Yorha le Dim 17 Mar 2024 - 12:01, édité 3 fois