Makluan Xu - Fini

Bien que de taille plutôt moyenne, mesurant aux bas mots, un mètre soixante-quinze et des poussières, plus de deux les bras levés, les caractéristiques physiques exactes de Luan ne sont pas si difficiles à définir, pour ceux qui ne le connaîtraient pas et qui suivrait une descriptions donné par un tiers. Ainsi dissimulé sous le ballottement de diverses morceaux de tissu de vêtement amples, le corps du long-bras fait rapidement pâle figure à côté de celui de personnes plus carrés, qui est l'idée même de la musculature saillante. Quand bien même est-il loin d'être un homme rachitique, il n'en reste pas moins que sa masse musculaire s'avère très discrète. Ses poignets et ses chevilles sont si fines, qu'on pourrait aisément croire que le prolongement de ceux-ci le sont aussi, à raison peut-être. Les rares fois où l'on peut le voir tors nue, il est facile de constater que ses pectoraux sont dessinés, à défaut de ses abdos qui eux, ne sont le résultat d'aucuns travaille, il est svelte voilà tout.

Cette dissimulation ne comprend pas son visage. Ne se masquant derrière divers morceaux de tissus qu'en occasion de chasse ou afin de rester discret, rares sont les contours de son visage à être ainsi exposé, ne laissant alors, que le blanc de ses yeux réverbéré l'éclat du soleil dans l'ombre de voiles blancs. mise à par ces cas, il a un faciès très classique, un nez grec, une mâchoire avancé, des yeux fins de couleur marron et tout simplement un visage aux traits encore un peu enfantin parfois, laissant clairement démontré sa jeunesse. Dès lors, seule sa voix, à la sonorité parfois étrange, quasi-gutturale et à la prosodie, tout de même, travaillé, pourra être l'un des rares indicateurs d'un âge plus avancé, mature en somme et plutôt posé.

Le reste de sa tenue, quant à elle, se compose d'une chemise à manches longues de couleur claire, portée sous un gilet sombre. Ne cachant pas sa nature de long-bras, ses tenues sont ainsi faites pour sa morphologie, ayant deux coudes à chaque bras, comme ses congénères, il ne les caches, du moins en situation normal. Portant un pantalon bouffant qui se terminent et se gonflent vers l'extérieur, juste en dessous des genoux, ces articles sont complétés par une ceinture, agrémenté parfois de bracelets, entourant ces avant avant-bras, oui, doublement avant au vue de sa morphologie Par ailleurs, il porte une paire de chaussures classique, ayant même l'occasion de marcher pieds nues, appréciant cela.

D'une attitude ma fois respectueuse et faisant usage de courtoisie avec toutes personnes, encore plus et surtout envers ceux qui ont l'argent qui lui reviendra, il n'en reste pas moins hautain et méprisant la plupart du temps. N'hésitant pas à rappeler aux gens et surtout à ces employeurs, que c'est lui qui a l'épée à la main et qui, par la même occasion, ce les salies pour eux. Il n'hésite pas à faire pression sur ces derniers si l'argent à tendance à ne pas vouloir sortir de leurs poches, du moins, sans à avoir à utiliser la violence directement sur eux et s'il peut se le permettre, en étant concrètement plus fort qu'eux.

Plutôt excentrique, on l'apparente à un comportement arrogant, qui peut laisser, à raison, un ton d'agacement chez certaines personnes. Il prétend être affecté à une place de choix dans le monde qui l'entoure, enfin c'est plus compliqué aujourd'hui. Il est près à faire n'importe quoi pour se mettre en valeur, rendre des services est naturel pour lui, mais pour les autres, à quel prix. Fort d'une certaine connaissance des mots, à cela renfloué, par son talent du langage, il sait montrer ce qu'il désire le plus, montrer ses intentions, sachant persuader dans une conversation l'exactitude de ces propos, en somme, c'est un beau parleur, agrémenté d'un habile menteur, vendrait-il un sceau de pisse en prétendant que c'est de l'or liquide, oui et les plus crédules viendraient à le croire, comprenant leur erreur qu'une fois disparue.

Travailleur acharné, il est ordonné et ne juge que par le travail bien fait. Pour faire simple, il est un homme qui aime à ce qu'on lui dise que son travail soit bien propre. Il sait qu'il sera toujours conforme aux règles qu'il s'est ordonne de respecter, au détriment parfois de celle des autres. Il est animé de motivations qui lui donnent un élan dans sa quête de gloire et de richesse. Sa pensée est formée autour d'intuition qui lui permet d'avoir des idées toutes faites, mais aussi de résoudre des problèmes compliqués et les rendre évidents et limpides. Son esprit sait trouver les solutions les plus simplistes et sommaires, cependant ses solutions, eux, ne sont pas superficiels, ni pour le moins primaire, un temps de réflexion est serte demandé avant que le dénouement de sa stratégie soit dévoilée, mais celle-ci est rarement mauvaise. Il connaît de nombreuses choses de la guerre et maîtrise assez bien les arts qui en découlent, surtout la logistique et la stratégie, en grande partie de théorie, plus que de quelconque pratique, ce qu'il aurait appris en bouquinant étant enfant.

Il va là où il y a un salaire décent, voir de l'argent facile maintenant, de même, se fichant quelque peu des risques, du moins tant que la victoire est sensée suivre, il a aussi la réputation de ne jamais abandonner ce qu'il fait et il s'y tient la plupart du temps, même si cela peut être suicidaire dans certains cas. Il n'hésite pas à se vanter d'une victoire surtout si son adversaire était plus puissant que lui, à défaut de reconnaître le talent de certaines personnes qu'il aurait tout bonnement balayer d'un revers de la main. Malgré ces défauts, il sait se contenir pour que son arrogance, ne nuise pas à son objectif ou à sa vie, du moins une fois sur deux, ou presque, car si verser quelques goûtes de sang lui permet de fructifier ses profits, quand bien même réfléchira t il à la chose, il ne sera pas rare de le voir donnait de sa personne, avec le sourire aux lèvres. Par contre, si vraiment, mais vraiment, il est sûr et certain que la victoire n'est pas à sa portée, il préférera, bien qu'à contre cœur, abandonner, quitte à revenir le lendemain dans l'optique de retenter sa chance.

De par son métier, ce n'est pas un point primordial de la chose, mais il connaît pourtant la pitié, ne l'offre qu'une seule fois et dans de très très rares cas, car il sait qu'une fois donner, cela peut être problématique si l'on n'est pas préparé aux retombées et que l'on ne connaît les tenants et les aboutissants. La pitié à bien faillit le tué...

Passionnée par son métier, bien que l'argent soit son moteur principal, c'est aussi le fait de se mesurer aux autres, qui l'animait, le fait de traquer des gens. Il aurait pu devenir chasseur de prime, mais à préférer s'attaquer aux faibles. Il est souvent trop intrépide pour sa propre sécurité, d'un enthousiasme débordant et communicatif, il ne se laisse jamais décourager. Il croit en la noblesse de sa vocation, ne voulant pas jouer au pirate, sachant que c'est la prison ou la mort qui les attends par la suite, mais lui s'en fiche, car il prétend qu'il y réchappera.

Très curieux et communicatif, en dehors de son parcourt, il n'est pas foncièrement raciste, n'ayant aucun problème à visualisé de mettre en esclavage des membres de long-bras, même s'il préférerait ne pas les connaitre. Il est aussi un passionné de littérature, aimant s'évader par la lecture des grandes œuvres et d'autres moins connue, on ne le dirait pas, mais c'est un grand sensible, il a beaucoup d'imagination ce qui l'aide à s'évader de son quotidien un peu terne parfois.

Bien loin est la cour de la maison de mon enfance, à peut près cinq-cents mètres à vue d'œil, ça fait tout de suite moins dramatique, mais y'a rien de théâtrale dans cette histoire. Ce fut celle où je fis mes premiers pas sous les yeux de mes parents et de ma famille en termes généraux. Je me souviens encore, pas de mes premiers pas, je ne suis pas un génie, mais de ce grand arbre qui régnait sur la rue d'en face, enfin dans un parc. Cet arbre, celui-là même autour duquel je poursuivais les enfants du quartier, plus grand que moi, dans l'espoir infime que ces derniers daignent jouer avec moi. Oh !! Qu'ils m'ont fait courir ces salauds ! Mais d'un sens, je les remercie, ça m'a fait les jambes.

Ma venue au monde n'avait pas, au départ, réjoui la famille de ma mère ; et pour cause, la profession de mon père. Il était chasseur d'humain, pour la revente d'esclave. Une noble profession sur notre île, même si la famille de ma mère se voulait plus progressiste. Pourtant, ce n'était pas le cas du côté paternel, qui en faisait clairement son fonds de commerce. Quatre coudes en valent mieux que deux. Un humain à sa place dans une cale. Les humains ne produisent pas assez d'huile de coude. Tant d'expression populaire, jugé rétrograde par la famille de ma mère, mais elle n'en avait que faire, car l'amour entre eux était vrai.

Pour couronner le tout, mon père, qui caché déjà une part sombre en lui, s'entoura de personne encore plus malfamée. Des mauvais gars. Des marchants aux mœurs encore moins recommandable qui vinrent à changer mon père en une personne que personne ne reconnaissait alors. Il toucha à des substances peu glorieuses, des trucs à s'arracher la tête ou celle des autres. Ma mère tenta de le résonner, mais quelle erreur n'avait pas t'elle fait là. Cette tentative d'amour, mon père la rejeta, au propre comme au défiguré et vint même à la tuer.

Ne pensez pas que par ma désinvolture, je n'ai rien ressentit, j'étais un gamin, j'en ai souffert, mais j'ai fait mon deuil, faut savoir avancer dans la vie. Quoi qu'il en soit, son geste ne lui donna aucun remord et encore même quelque année plus tard, alors qu'il est en prison, il n'a jamais demandé que je lui pardonne. C'est un peu pour ça que j'évite les substances bizarres, même pour le commerce. En somme, il est depuis mort et j'ai poursuivis ma vie.

Mais je ne mentirais pas sur le fait que prendre un de ses quatre le large, ne serais pas déconnant, la Guilde des Usuriers me fait de l'œil depuis un moment, devais-je passer le cap pour prendre le large ? Cela fait dix ans maintenant que je suis mon oncle dans son travail. J'aime ça. Ce n'est pas pire que du braconnage, faut savoir vivre avec son temps dissent certains, moi, je dirais qu'il ne faut pas cracher sur les traditions. Mais je ne mentirais pas sur le fait que prendre un de ses quatre le large, ne serais pas déconnant, la Guilde des Usuriers me fait de l'œil depuis un moment, devais-je passer le cap pour prendre le large ?