C’était après un long périple que l’adolescent se retrouva dans un bar dans la ville de Fushia. Il ne faisait pas très beau ce jour-là. Il faisait même « dégueulasse». D’où le refuge qu’il trouva dans le bistrot du coin. D’une dégaine semblable à un garçon des rues, il y entra et scruta l’endroit pour savoir ce qu’il allait faire. Après tout, tout se n’était pas naturelle.
L’habitude pour ce genre d’endroit n’était pas au rendez-vous. Il fallait dire que le môme avait à peine 15 ans passés, théoriquement il n’avait rien à faire là, mais la solitude et son indépendance faisaient de lui un homme, non ? Non. Mais c’était ce qu’il croyait le petit, alors il se rendait dans des endroits qui n’étaient pas destinés pour les personnes de son âge.
Si tout le monde s’attardait sur son physique, il n’était pas impossible de se rendre compte de l’âge du jeune homme malgré sa carrure d'homme, mais personne ne regardait Ronan, car tout le monde était occupé à boire, à chanter, à crier…. Voire à se battre, amicalement. On était dans une petite contrée sympathique où le malheur n’était pas monnaie courante par ici. Le bon vivre de ce bar mélangeait à l’odeur de la fumée, métamorphosait le jeune homme en homme. Il se sentait bien, il se sentait à sa place, il sentait… Izya ? Oui, il avait l’impression d’être enfin en action pour retrouver ce qu’il y avait de plus cher à ses yeux. La femme qu’il idéalisait. La femme qui était son ainée. Son rêve, son but.
C’était donc ça la liberté ? Un agréable mélange dans l’air de cigarette et d’alcool sortant directement du ventre d’un soulard ? Si c’était ça, Ronan avait déjà signé le contrat.
Une carrure imposante, un sac à priori vide qu’il portait d’une seule épaule, d’un pas lourd et assuré, il avait le regard fixé sur la chaise sur laquelle il allait s’assoir près du comptoir entre deux hommes qui avaient l’air d’être là sans pour autant profiter à fond de l’ambiance. Il esquiva sans réellement faire attention les gens qui bloquaient son passage, d’ailleurs cela énerva les quelques personnes qu’il bouscula.
Le Quickness finit par s’assoir, un sourire aux lèvres et bougeant la tête au rythme de la mélodie qui résonnait au fond du bar. Il fit un signe au barman pour lui servir un verre d’eau. Il s’exécuta à priori. Il déposa son sac au pied de sa chaise qui s’affaissa sur lui-même et l’on pouvait croire que le sac appartenait à la personne à la personne à la droite de l’adolescent.
Le barman déposa un verre étrangement grand rempli d’un liquide bruni. Les vapeurs d’alcool remontèrent jusqu’aux narines de Ronan qui le fit éternuer. « Ce n’était pas ce que j'voulais ». Il regarda le barman qui était déjà parti s’occuper d’un autre client. « Quel chien ! Je ne veux pas ça moi » il le fit un autre signe et ce dernier lui répondit par un signe d’attente.
Entretemps un homme qui devait faire trois fois la taille de Ronan et quatre fois son poids en muscle, posa sa main sur la personne à droite de l’adolescent.
- Eh pchti con, ché toi qui m’as b’sculé y a deux s’conde loa ? Un pardzon ça ‘xiste t’sais ?
Une haleine de chameau mort en dérive sur Grand Line depuis le siècle dernier. Il n’avait pas l’air d’être prêt à lâcher l’épaule du jeune homme ou de s’arrêter dans sa démarche de vouloir casser des bouches. Totalement soul, lui il n’avait pas l’air de transpirer le bonheur, mais il avait plus l’air d’être l’homme qui était là pour emmerder la moindre personne qui respirerait le même air que lui.
Ronan, lui ne faisait pas attention à ce qui se passait à sa droite. Il n’avait pas un sou, il n’avait pas de quoi payer ce verre de bière. Il attendait juste que le barman revienne vers lui pour remplacer son verre.
-T’sé qui chsui ? T'sé ou pas ? Non t'sé pas, Jzvé pas te le dire s'non jvé perdre mon tafffffleu. Mais 'vit d'fére le keuon 'vec moi.
L’habitude pour ce genre d’endroit n’était pas au rendez-vous. Il fallait dire que le môme avait à peine 15 ans passés, théoriquement il n’avait rien à faire là, mais la solitude et son indépendance faisaient de lui un homme, non ? Non. Mais c’était ce qu’il croyait le petit, alors il se rendait dans des endroits qui n’étaient pas destinés pour les personnes de son âge.
Si tout le monde s’attardait sur son physique, il n’était pas impossible de se rendre compte de l’âge du jeune homme malgré sa carrure d'homme, mais personne ne regardait Ronan, car tout le monde était occupé à boire, à chanter, à crier…. Voire à se battre, amicalement. On était dans une petite contrée sympathique où le malheur n’était pas monnaie courante par ici. Le bon vivre de ce bar mélangeait à l’odeur de la fumée, métamorphosait le jeune homme en homme. Il se sentait bien, il se sentait à sa place, il sentait… Izya ? Oui, il avait l’impression d’être enfin en action pour retrouver ce qu’il y avait de plus cher à ses yeux. La femme qu’il idéalisait. La femme qui était son ainée. Son rêve, son but.
C’était donc ça la liberté ? Un agréable mélange dans l’air de cigarette et d’alcool sortant directement du ventre d’un soulard ? Si c’était ça, Ronan avait déjà signé le contrat.
Une carrure imposante, un sac à priori vide qu’il portait d’une seule épaule, d’un pas lourd et assuré, il avait le regard fixé sur la chaise sur laquelle il allait s’assoir près du comptoir entre deux hommes qui avaient l’air d’être là sans pour autant profiter à fond de l’ambiance. Il esquiva sans réellement faire attention les gens qui bloquaient son passage, d’ailleurs cela énerva les quelques personnes qu’il bouscula.
Le Quickness finit par s’assoir, un sourire aux lèvres et bougeant la tête au rythme de la mélodie qui résonnait au fond du bar. Il fit un signe au barman pour lui servir un verre d’eau. Il s’exécuta à priori. Il déposa son sac au pied de sa chaise qui s’affaissa sur lui-même et l’on pouvait croire que le sac appartenait à la personne à la personne à la droite de l’adolescent.
Le barman déposa un verre étrangement grand rempli d’un liquide bruni. Les vapeurs d’alcool remontèrent jusqu’aux narines de Ronan qui le fit éternuer. « Ce n’était pas ce que j'voulais ». Il regarda le barman qui était déjà parti s’occuper d’un autre client. « Quel chien ! Je ne veux pas ça moi » il le fit un autre signe et ce dernier lui répondit par un signe d’attente.
Entretemps un homme qui devait faire trois fois la taille de Ronan et quatre fois son poids en muscle, posa sa main sur la personne à droite de l’adolescent.
- Eh pchti con, ché toi qui m’as b’sculé y a deux s’conde loa ? Un pardzon ça ‘xiste t’sais ?
Une haleine de chameau mort en dérive sur Grand Line depuis le siècle dernier. Il n’avait pas l’air d’être prêt à lâcher l’épaule du jeune homme ou de s’arrêter dans sa démarche de vouloir casser des bouches. Totalement soul, lui il n’avait pas l’air de transpirer le bonheur, mais il avait plus l’air d’être l’homme qui était là pour emmerder la moindre personne qui respirerait le même air que lui.
Ronan, lui ne faisait pas attention à ce qui se passait à sa droite. Il n’avait pas un sou, il n’avait pas de quoi payer ce verre de bière. Il attendait juste que le barman revienne vers lui pour remplacer son verre.
-T’sé qui chsui ? T'sé ou pas ? Non t'sé pas, Jzvé pas te le dire s'non jvé perdre mon tafffffleu. Mais 'vit d'fére le keuon 'vec moi.