Oulah ! Je pose à peine un pied sur la terre ferme de ce nouveau gros caillou qui peuple West Blue, que déjà on peut entendre au loin une dispute de couple qui éclate... Ou en tout cas, un homme et une femme en train de s'aboyer dessus. Je ne connais pas encore tous les détails, mais pas besoin d'être fortiche pour comprendre que le mec tente un remake de "Reviens Léon, j'ai les mêmes à la maison"... Sauf que là, Léon a l'air plutôt bien foutue, avec des cheveux longs, un beau balcon, et tout l'attirail d'un corps de rêve.
Avec tout ça, je n'ai même pas pensé à me retourner pour affranchir une dernière fois, d'un merci et d'un au revoir, le transport qui m'avait déposé ici quelques secondes auparavant. Et quand ça me fait tilt, j'estime avoir déjà parcouru pas mal de mètres. Alors devoir me retourner pour regarder en face l'équipage du bâteau, à ce moment-là, je me dis que ça pourrait être encore pire que mieux.
_ Bye-bye, les gars ! je crie gaiement tout de même. Et merci pour la balade !
Bon, ouaip, j'ai finalement tenté le coup. Mais au lieu de ça, c'est pour découvrir que plus personne ne traine là-haut, en fait. Sans doute une manière de me répondre " va te faire foutre", on n'aura qu'à en déduire.
En plus, en l'ouvrant un peu dans le vide, je passe pour un con aux yeux des autres gens qui campent autour. Occupés à leurs affaires, voilà qu'une voix criarde les dérangent en sifflant dans leurs oreilles.
Enfin bref, je ne m'attarde pas plus longtemps ici, sur le quai. J'ai les premières maisons de cette bourgade à rejoindre, de toute façon. Et plus je m'approche d'ailleurs, et plus je m'aperçois que la simple râlerie entre monsieur et madame n'en est peut-être pas une toute petite, toute classique.
Il y a tout bonnement plusieurs corps inertes et sanguinolents qui gisent au sol. Tous ces malchanceux ne possèdent pas forcément une fourche, une pelle ou un marteau à leur chevet, mais ça me laisse tout de même imaginer un scénario. En gros, en voulant récupérer de force sa chérie dans les bras, le bonhomme a gentiment été accueilli par un groupe de bénévoles. Manque de bol, c'est eux qui ont dégusté.
_ Je dois faire gaffe à ma peau, ça veut dire ? je me susurre du bout des lèvres, en examinant le tableau.
Je continue d'avancer vers la scène de ménage, tandis que toute l'histoire devient de plus en plus claire. Si la nana refuse catégoriquement les avances depuis tout à l'heure, c'est parce qu'elle ne considère pas ce mec comme son conjoint. Et devinez pourquoi ? Exactement ! Une histoire de piraterie !
Mais pour l'explication, il s'avère surtout que le dur à cuire de maintenant, n'était autre qu'un pauvre petit timide aimant la fille en secret, à l'époque. Pfff, comme c'est mignon ! De ce fait, voilà qu'à présent, il a depuis gagné la force, les poils, la maturité et le courage de venir s'exprimer comme un grand... Alors il vient enfin chercher la compagne qu'il mérite, après tant d'années.
Moi, évidemment, je suis surtout satisfait de cette situation, parce que j'ai trouvé le moyen de tomber sur un nouveau gagne-pain ! A vrai dire, je ne sais pas s'il y a de la prime à la clé, pour sa tête. Mais tant que la violence du vilain n'est plus à démontrer, ça devrait suffire quand même. Sinon, je ferai aussi la bonne action de la journée, en mettant ce plouc hors d'état de nuire.
Avec tout ça, je n'ai même pas pensé à me retourner pour affranchir une dernière fois, d'un merci et d'un au revoir, le transport qui m'avait déposé ici quelques secondes auparavant. Et quand ça me fait tilt, j'estime avoir déjà parcouru pas mal de mètres. Alors devoir me retourner pour regarder en face l'équipage du bâteau, à ce moment-là, je me dis que ça pourrait être encore pire que mieux.
_ Bye-bye, les gars ! je crie gaiement tout de même. Et merci pour la balade !
Bon, ouaip, j'ai finalement tenté le coup. Mais au lieu de ça, c'est pour découvrir que plus personne ne traine là-haut, en fait. Sans doute une manière de me répondre " va te faire foutre", on n'aura qu'à en déduire.
En plus, en l'ouvrant un peu dans le vide, je passe pour un con aux yeux des autres gens qui campent autour. Occupés à leurs affaires, voilà qu'une voix criarde les dérangent en sifflant dans leurs oreilles.
Enfin bref, je ne m'attarde pas plus longtemps ici, sur le quai. J'ai les premières maisons de cette bourgade à rejoindre, de toute façon. Et plus je m'approche d'ailleurs, et plus je m'aperçois que la simple râlerie entre monsieur et madame n'en est peut-être pas une toute petite, toute classique.
Il y a tout bonnement plusieurs corps inertes et sanguinolents qui gisent au sol. Tous ces malchanceux ne possèdent pas forcément une fourche, une pelle ou un marteau à leur chevet, mais ça me laisse tout de même imaginer un scénario. En gros, en voulant récupérer de force sa chérie dans les bras, le bonhomme a gentiment été accueilli par un groupe de bénévoles. Manque de bol, c'est eux qui ont dégusté.
_ Je dois faire gaffe à ma peau, ça veut dire ? je me susurre du bout des lèvres, en examinant le tableau.
Je continue d'avancer vers la scène de ménage, tandis que toute l'histoire devient de plus en plus claire. Si la nana refuse catégoriquement les avances depuis tout à l'heure, c'est parce qu'elle ne considère pas ce mec comme son conjoint. Et devinez pourquoi ? Exactement ! Une histoire de piraterie !
Mais pour l'explication, il s'avère surtout que le dur à cuire de maintenant, n'était autre qu'un pauvre petit timide aimant la fille en secret, à l'époque. Pfff, comme c'est mignon ! De ce fait, voilà qu'à présent, il a depuis gagné la force, les poils, la maturité et le courage de venir s'exprimer comme un grand... Alors il vient enfin chercher la compagne qu'il mérite, après tant d'années.
Moi, évidemment, je suis surtout satisfait de cette situation, parce que j'ai trouvé le moyen de tomber sur un nouveau gagne-pain ! A vrai dire, je ne sais pas s'il y a de la prime à la clé, pour sa tête. Mais tant que la violence du vilain n'est plus à démontrer, ça devrait suffire quand même. Sinon, je ferai aussi la bonne action de la journée, en mettant ce plouc hors d'état de nuire.