Lorédia Dermine, revenait dans maintenant une semaine. C’était le délai imposé par le maire pour que le jeune homme disparaisse de Sirup. Pourquoi ? Car dans un accès de rage aveugle, le jeune Ronan, consumé par une colère dévastatrice, déchaina une fureur sauvage en laissant ses poings s'abattre avec une violence inouïe sur un autre enfant, à peine plus jeune que lui. Tel un torrent déchainé, sa rage déferla avec une férocité brutale, anéantissant presque l'innocence qui régnait sur l'ile.
Dès lors, Ronan fit face aux conséquences de son acte impulsif avec une conscience lourde. Il se rendit compte qu'il était responsable de la perturbation causée, et cette prise de conscience accentua davantage le poids qui pesait sur ses épaules. Il réalisa que son comportement avait eu un impact bien au-delà de l'affrontement lui-même. C'était la goute de trop pour le village qui supportait ce gosse depuis maintenant trop longtemps.
"Les autorités locales", saisissant l'ampleur de la situation, firent peser sur Ronan un ultimatum implacable : quitter l'ile qui l'avait vu grandir, abandonner son havre insulaire en deux semaines à peine (Le temps que Lorédia Dermine revienne de son voyage). Cette décision, bien qu'amère, était pour lui la manifestation tangible de sa responsabilité dans cet acte regrettable.
«Alllezzz, envole-toi mon gros ». Ronan poussa l’hideuse barque dans l’eau océanique et cette dernière coula au premier contact entier avec l’eau. Voyant sa progéniture nager médiocrement, le garçon commença à frapper dans le vide, donner des coups de pieds dans le sable. « Merde, Merde, Merde […] Bordel de merde de… MRRRRRRR ». Il grogna. Il se tordit dans tous les sens et contracta sa mâchoire tellement la frustration était profonde et sincère.
Il fallait dire que l’orphelin n’avait pas un sous, et n’avait aucun moyen viable pour pouvoir partir d’ici si ce n’était de construire son propre bateau. Problème, il n’avait aucun talent dans la charpenterie. D’ailleurs dans aucun domaine manuel. « Je suis vraiment une merde » se chuchota t’il.
Après sa petite crise, il s’assit sur le sable tiède de la plage en soupirant, comme épuisé par le reste d’énergie qu’il venait de dépenser. Quelques petites vagues vinrent embrasser ses pieds et le soleil tapait sur son visage déshydrater. Il était bien là. Il ferma les yeux , s'assoupi le temps d’un petit instant et profita de ce qu’il avait déjà mais qui commençait à se faire rare, et bientôt inexistant.
Il suffisait d’un bruit de fond pour réveiller Ronan. Le bruit d’une foule qui s’agitait de plus en plus. Bizarre. Pensa le garçon. Il fallait dire qu’ici, c’était plutôt calme, et que lorsque une foule faisait autant de bruit, une mauvaise nouvelle s’annonçait. Effectivement, cela n’allait pas être une bonne nouvelle… Aux premiers abords.
Il se redressa difficilement. En pensant plus à son hideuse barque qu’à l’agitation constante non loin de lui. Sa barque était au bord de la plage, même pas un mètre de lui. Affalait sur le plage. Impotent sur l’eau. Il donna un coup de pied à la barque, encore furieux de son échec.
Il s’en alla en direction de la foule, disposé en arc de cercle sur le sable chaud de Sirup, autour de quelque chose… ou de quelqu’un. Quoi ? Qui ? Il allait bientôt le savoir. Ce qui était sur c’était que cela avait l’air bien intéressant.
Il se faufila dans la foule pour passer au premier rang de la singerie qui devait se passer au milieu de l’arc.
Dès lors, Ronan fit face aux conséquences de son acte impulsif avec une conscience lourde. Il se rendit compte qu'il était responsable de la perturbation causée, et cette prise de conscience accentua davantage le poids qui pesait sur ses épaules. Il réalisa que son comportement avait eu un impact bien au-delà de l'affrontement lui-même. C'était la goute de trop pour le village qui supportait ce gosse depuis maintenant trop longtemps.
"Les autorités locales", saisissant l'ampleur de la situation, firent peser sur Ronan un ultimatum implacable : quitter l'ile qui l'avait vu grandir, abandonner son havre insulaire en deux semaines à peine (Le temps que Lorédia Dermine revienne de son voyage). Cette décision, bien qu'amère, était pour lui la manifestation tangible de sa responsabilité dans cet acte regrettable.
«Alllezzz, envole-toi mon gros ». Ronan poussa l’hideuse barque dans l’eau océanique et cette dernière coula au premier contact entier avec l’eau. Voyant sa progéniture nager médiocrement, le garçon commença à frapper dans le vide, donner des coups de pieds dans le sable. « Merde, Merde, Merde […] Bordel de merde de… MRRRRRRR ». Il grogna. Il se tordit dans tous les sens et contracta sa mâchoire tellement la frustration était profonde et sincère.
Il fallait dire que l’orphelin n’avait pas un sous, et n’avait aucun moyen viable pour pouvoir partir d’ici si ce n’était de construire son propre bateau. Problème, il n’avait aucun talent dans la charpenterie. D’ailleurs dans aucun domaine manuel. « Je suis vraiment une merde » se chuchota t’il.
Après sa petite crise, il s’assit sur le sable tiède de la plage en soupirant, comme épuisé par le reste d’énergie qu’il venait de dépenser. Quelques petites vagues vinrent embrasser ses pieds et le soleil tapait sur son visage déshydrater. Il était bien là. Il ferma les yeux , s'assoupi le temps d’un petit instant et profita de ce qu’il avait déjà mais qui commençait à se faire rare, et bientôt inexistant.
Il suffisait d’un bruit de fond pour réveiller Ronan. Le bruit d’une foule qui s’agitait de plus en plus. Bizarre. Pensa le garçon. Il fallait dire qu’ici, c’était plutôt calme, et que lorsque une foule faisait autant de bruit, une mauvaise nouvelle s’annonçait. Effectivement, cela n’allait pas être une bonne nouvelle… Aux premiers abords.
Il se redressa difficilement. En pensant plus à son hideuse barque qu’à l’agitation constante non loin de lui. Sa barque était au bord de la plage, même pas un mètre de lui. Affalait sur le plage. Impotent sur l’eau. Il donna un coup de pied à la barque, encore furieux de son échec.
Il s’en alla en direction de la foule, disposé en arc de cercle sur le sable chaud de Sirup, autour de quelque chose… ou de quelqu’un. Quoi ? Qui ? Il allait bientôt le savoir. Ce qui était sur c’était que cela avait l’air bien intéressant.
Il se faufila dans la foule pour passer au premier rang de la singerie qui devait se passer au milieu de l’arc.