Rappel du premier message :
Une silhouette passe de toit en toit, fulgurance et longueur de sauts démesurés, il était claire que cette énergumène semblait pressé.
" AYA !!! "
* Nakamura, c'est mon terre-terre, la maison, l'île de presque toute ma vie. J'y suis née, j'y ai grandi, pour ainsi dire, mise à part quelques excursions sur Harahettania, je n'ai jamais quitté l'archipel d'Hungaria. J'y ai mes habitudes et je m'y déplace comme un cabri, au grand dam des couvreurs, dont je saccage sans vergogne le travail. Fracturant quelques tuiles sur mon passage, je prends ainsi des raccourcis que peu viennent à prendre, facilitant mes déplacements et tout bonnement ma vie. Pourquoi se faire chier ? Hein ?
Je suis pas là pour perdre mon temps, ça fait déjà quelques semaines, voir même quelques mois que l'île à prit la déculottée la plus sévère qu'on est jamais vue. On a perdu gros avec cette histoire, que dire, de leur connerie. La Révolution passe et la Marine qui nous bâche, nous les habitants, enfin c'est le Roi qui aurait du prendre, pas le port ! Avec leur connerie, mon Oncle a perdu son navire et une partie de son business, une vraie emmerde cette connerie. *
Poursuivant sa course, que dire, ses sauts de toitures en toitures, le jeune long-bras démontrait une assurance dans ce qu'il faisait. Ne semblant pas avoir la moindre crainte de chuter, même une tuile mal fixée, qui pourtant en ferait tomber bien d'autres, n'était là qu'un prétexte à une pirouette, ne le ralentissant alors que de quelques secondes, à défaut d'arrêter totalement son voyage.
Quelques minutes s'écoulant depuis son dernier cri de joie, seul signe pouvant attirer l'attention des passants en contre-bas. Suivant la direction du port, du moins ce qu'il en reste, reconstruit après l'attaque l'ayant ravagé, Luan avait fait un choix, difficile s'il en est, loin d'être apprécié par les siens, principalement son Oncle. Il désirait s'approcher d'une certaine guilde, groupe aux affiliations particulier, mais qui répondrait sans doute à ses attentes d'action et surtout, de rémunération.
Cela faisait quelque temps que la vie était un peu plus dure pour la famille, il avait perdu gros dans cette histoire qui au final était avant tout celle des autres. Son Oncle aurait pu lui aussi demander de l'aide, mais il avait une fierté très mal placée, chose que Luan avait lui aussi, même si la sienne, il l'a placé là où ça l'arrange.
Terminant sa course aérienne en posant le pied sur le planché des vaches, enfin celui des pécheurs, Makluan avait le regard vagabond, examinant un peu tout ce qui était à d'autres et dont quelques idées d'accaparations lui passaient par la tête.
* Nan, ça vaux pas la peine de s'attirer inutilement des problèmes avec les dockers pour trois tonneaux de poissons. *
Poursuivant la recherche de son destin, plus sérieusement des locaux de la guilde, il ne tarda pas à être non loin de la porte, du moins, l'une d'elles. Il devait faire bonne impression.
C'est une bonne situation
Usuriers ?
Usuriers ?
Nakamura Matin Port
Une silhouette passe de toit en toit, fulgurance et longueur de sauts démesurés, il était claire que cette énergumène semblait pressé.
" AYA !!! "
* Nakamura, c'est mon terre-terre, la maison, l'île de presque toute ma vie. J'y suis née, j'y ai grandi, pour ainsi dire, mise à part quelques excursions sur Harahettania, je n'ai jamais quitté l'archipel d'Hungaria. J'y ai mes habitudes et je m'y déplace comme un cabri, au grand dam des couvreurs, dont je saccage sans vergogne le travail. Fracturant quelques tuiles sur mon passage, je prends ainsi des raccourcis que peu viennent à prendre, facilitant mes déplacements et tout bonnement ma vie. Pourquoi se faire chier ? Hein ?
Je suis pas là pour perdre mon temps, ça fait déjà quelques semaines, voir même quelques mois que l'île à prit la déculottée la plus sévère qu'on est jamais vue. On a perdu gros avec cette histoire, que dire, de leur connerie. La Révolution passe et la Marine qui nous bâche, nous les habitants, enfin c'est le Roi qui aurait du prendre, pas le port ! Avec leur connerie, mon Oncle a perdu son navire et une partie de son business, une vraie emmerde cette connerie. *
Poursuivant sa course, que dire, ses sauts de toitures en toitures, le jeune long-bras démontrait une assurance dans ce qu'il faisait. Ne semblant pas avoir la moindre crainte de chuter, même une tuile mal fixée, qui pourtant en ferait tomber bien d'autres, n'était là qu'un prétexte à une pirouette, ne le ralentissant alors que de quelques secondes, à défaut d'arrêter totalement son voyage.
Quelques minutes s'écoulant depuis son dernier cri de joie, seul signe pouvant attirer l'attention des passants en contre-bas. Suivant la direction du port, du moins ce qu'il en reste, reconstruit après l'attaque l'ayant ravagé, Luan avait fait un choix, difficile s'il en est, loin d'être apprécié par les siens, principalement son Oncle. Il désirait s'approcher d'une certaine guilde, groupe aux affiliations particulier, mais qui répondrait sans doute à ses attentes d'action et surtout, de rémunération.
Cela faisait quelque temps que la vie était un peu plus dure pour la famille, il avait perdu gros dans cette histoire qui au final était avant tout celle des autres. Son Oncle aurait pu lui aussi demander de l'aide, mais il avait une fierté très mal placée, chose que Luan avait lui aussi, même si la sienne, il l'a placé là où ça l'arrange.
Terminant sa course aérienne en posant le pied sur le planché des vaches, enfin celui des pécheurs, Makluan avait le regard vagabond, examinant un peu tout ce qui était à d'autres et dont quelques idées d'accaparations lui passaient par la tête.
* Nan, ça vaux pas la peine de s'attirer inutilement des problèmes avec les dockers pour trois tonneaux de poissons. *
Poursuivant la recherche de son destin, plus sérieusement des locaux de la guilde, il ne tarda pas à être non loin de la porte, du moins, l'une d'elles. Il devait faire bonne impression.