D'un habile geste de ma plume, je viens rayer des mots sur mon carnet, Cimetière d'Epave, Héphaïstos, Alfonso et Dents d'ta mère. Cette étape est faite, je passe donc tout naturellement à la suivante, Bliss. Je vous vois déjà venir petits chenapans. Non, je ne viens pas pour raser l'île et accroître la peur que les gens ont de moi. Je viens ici en toute discrétion por*/ Pulu pulu. Pulu pulu.Pul*/ Gotcha. Avant même de voir la tête que prend l'escargot, je sais de qui il s'agit. Reste à connaître le pourquoi.
« Mouais ?
Bonjour, auriez-vous un peu de temps à accorder à notre seigneur ?
Je m'accorde déjà assez de temps comme ça. » Ping, je raccroche. Cinq secondes plus tard, il sonne à nouveau.
« Désolé, nous avons été coupé je crois.
Comme ton cerveau à ta naissance, oui.
Sinon, auriez-vous entendu parler de notre sauveur à tous ? Pour seulement 500 berries par moi*/
Cling. Tu ne le sais pas, mais dans trois respirations tu meurs. » Je raccroche sans délai. Mon den den sonne encore.
« Ça fait cinq souffles et je suis encore en vie. Elle fonctionne pas ta malédiction, boss.
C'est pas pire que tes phrases d'accroche.
Pas faux.
Même vrai. Bon, tu m'veux quoi cette fois ?
Te dire qu'on a reçu une commande pour toi. Ah non attend, on m'amène des papiers … tu as reçu deux command*/ Ben voyons, c'est la journée ou quoi ? Trois. Tu as trois grosses putain de commandes qui attendent à Rokade. Et elles prennent de la place, si tu vois ce que je veux dire. » Mon visage s'illumine. Trois commandes ? Sur toutes celles que j'ai passé ? Je saute de mon fauteuil de joie et fait une danse interdite, celle de Forte Knight, le chevalier trop fort pour toi. Je mets quelques secondes à me contenir et reprendre une attitude à peu près normale.
« Tu me fais la livraison directement sur place, je suis pas mal occupé là, je ne pourrais pas passer avant un bail, si tout va bien.
Adresse ?
En chemin vers Bliss.
Super précis ça.
Tu veux quoi de plus ? De la flotte à droite, de la flotte à gauche, de la flotte devant, derrière. Ah, si, je sais, le ciel en haut.
T'es con.
Tu me poses de ces questions aussi. Est-ce que j'ai la gueule à être navigateur et savoir me repérer ? Non, je paie des gens pour ça.
T'as surtout une tête à claques.
Pour ça qu'il me manque des neurones … T'as une tête d'enclume toi alors, vu les coups que tu te prends. » Je vais chercher quelqu'un capable de lui donner nos coordonnées approximatives tout en ordonnant qu'on stoppe les navires, sans toutefois donner de raison. On a tous nos points forts et nos points faibles, les reconnaître relève juste de l'observation. On me rapporte le den den plus tard, en train de ronfler. Visiblement Polochon, le dirigeant de Rokade en mon absence, n'a pas souhaité me reparler. Non pas que ça me vexe qu'un de mes hommes, un qui n'avait rien et à qui j'ai donné une île entière, qui a obtenu des ressources à ne plus savoir quoi en faire et des milliers d'hommes, préfère raccrocher que de me parler. Ça ne me fait absolument rien. Ah, bah voilà mes allergies qui reviennent, je sens mes yeux qui s'humidifient.
« Mouais ?
Bonjour, auriez-vous un peu de temps à accorder à notre seigneur ?
Je m'accorde déjà assez de temps comme ça. » Ping, je raccroche. Cinq secondes plus tard, il sonne à nouveau.
« Désolé, nous avons été coupé je crois.
Comme ton cerveau à ta naissance, oui.
Sinon, auriez-vous entendu parler de notre sauveur à tous ? Pour seulement 500 berries par moi*/
Cling. Tu ne le sais pas, mais dans trois respirations tu meurs. » Je raccroche sans délai. Mon den den sonne encore.
« Ça fait cinq souffles et je suis encore en vie. Elle fonctionne pas ta malédiction, boss.
C'est pas pire que tes phrases d'accroche.
Pas faux.
Même vrai. Bon, tu m'veux quoi cette fois ?
Te dire qu'on a reçu une commande pour toi. Ah non attend, on m'amène des papiers … tu as reçu deux command*/ Ben voyons, c'est la journée ou quoi ? Trois. Tu as trois grosses putain de commandes qui attendent à Rokade. Et elles prennent de la place, si tu vois ce que je veux dire. » Mon visage s'illumine. Trois commandes ? Sur toutes celles que j'ai passé ? Je saute de mon fauteuil de joie et fait une danse interdite, celle de Forte Knight, le chevalier trop fort pour toi. Je mets quelques secondes à me contenir et reprendre une attitude à peu près normale.
« Tu me fais la livraison directement sur place, je suis pas mal occupé là, je ne pourrais pas passer avant un bail, si tout va bien.
Adresse ?
En chemin vers Bliss.
Super précis ça.
Tu veux quoi de plus ? De la flotte à droite, de la flotte à gauche, de la flotte devant, derrière. Ah, si, je sais, le ciel en haut.
T'es con.
Tu me poses de ces questions aussi. Est-ce que j'ai la gueule à être navigateur et savoir me repérer ? Non, je paie des gens pour ça.
T'as surtout une tête à claques.
Pour ça qu'il me manque des neurones … T'as une tête d'enclume toi alors, vu les coups que tu te prends. » Je vais chercher quelqu'un capable de lui donner nos coordonnées approximatives tout en ordonnant qu'on stoppe les navires, sans toutefois donner de raison. On a tous nos points forts et nos points faibles, les reconnaître relève juste de l'observation. On me rapporte le den den plus tard, en train de ronfler. Visiblement Polochon, le dirigeant de Rokade en mon absence, n'a pas souhaité me reparler. Non pas que ça me vexe qu'un de mes hommes, un qui n'avait rien et à qui j'ai donné une île entière, qui a obtenu des ressources à ne plus savoir quoi en faire et des milliers d'hommes, préfère raccrocher que de me parler. Ça ne me fait absolument rien. Ah, bah voilà mes allergies qui reviennent, je sens mes yeux qui s'humidifient.