Robina regardait les préparatifs qui se déroulaient devant elle. L’équipage avait sorti les tables, chaises et sortait quelques planches pour improviser de quoi recevoir plus de monde à l’avenir. Elle était contente, la marine venait de les payer de la prime pour la capture de Georg l’Équarrisseur. Elle n’était pas de nature vénale, toutefois recevoir trois cents millions de berries faisait toujours plaisir. Elle avait toujours fêté les grosses prises, une fois sur Little Garden avec un barbecue de viande de dinosaures. Ici ne ferait pas exception à la règle, les hommes avaient le droit de se faire plaisir.
Elle avait donné un quartier libre à tout le monde, ici ceux qui travaillaient le faisaient de leur plein gré. Une petite dizaine avaient suivi le plan de table grossier qu’avait donné la cuisinière. Le but était de fêter la victoire avec ceux qui les avaient aidés, les Sandstorms. Et vu le nombre de personnes qu’il y avait chez eux, elle avait peur de ne pas avoir assez de réserves.
Heureusement pour elle, elle avait des affaires qui tournaient bien. Quelques coups de fil par escargophone lui avaient suffi pour se faire livrer un dragomard entier venant de la Flaque, à l’entrée de la route de tous les périls. De quoi, elle avait pris de la viande à Jurrasteack park, son élevage de dinosaures sur Little Garden. Du tricératops, de quoi manger pendant plusieurs mois, pour tout l’équipage, avec les pirates, elle ne savait pas trop.
Avec tout ça, elle avait dû payer une coquette somme, soixante-dix millions de berries. Après tout, elle n’allait pas faire ça tous les jours et impressionner les pirates était aussi une bonne chose. Non ? Elle voulait devenir la meilleure cuisinière du monde, il fallait le montrer au monde entier et les pirates aussi mangeaient aux dernières nouvelles. Elle récupéra ses instruments de cuisine et partit dans sa cuisine improvisée en plein air.
Ici, le monstre marin crustacé l’attendait, il bougeait à peine les antennes, il survivait tout juste. Il lui avait fallu plusieurs jours de transport pour venir depuis la Drague aux Homards. Enfin, ses souffrances s’arrêtaient là. Avec un système de poulies et de cordage, elle le fit monter dans les airs sur un plateau grillagé, au-dessus d’une marmite géante d’eau bouillante. En entrant dans l’eau frémissante, la créature se débattit, cherchant à sortir de là, mais il était malheureusement trop tard, elle était en train de mourir lentement, sa carapace prenant une couleur rouge lentement pendant la cuisson.
Les commis de la cuisinière étaient déjà en train de s’affairer. Elles travaillaient durement pour suivre les instructions que leur donnait leur cheffe. Elles réalisaient chacune une vingtaine de litres de sauce pour accompagner le crustacé. Un beurre à l’ail et ciboulette, un beurre au citron et safran, une mayonnaise au cumin et pour finir un beurre au bacon et des tomates séchées. Chacune serait servie dans un bol au milieu de la table.
Elle avait pensé à faire un petit pot pour chacun, mais l’aspect festif disparaîtrait pour devenir trop guindé. Elle voulait que tout le monde se sente bien. Que chacun partage avec son voisin serait parfait selon elle. Elle s’attaqua à la viande de dinosaure. Elle devait être plus tendre, avec toutes les fibres musculeuses de la bête, c’était un véritable paquet de nerfs. Elle sortit Hinode Tasogare et commença à travailler la viande. Elle enleva lentement chacun des nerfs, tendons, et éléments gênants pour manger. Elle dégagea l’os avec Crépuscule, son désosseur, en grattant pour que la cote soit la plus nette possible.
Elle recommença le processus pour la trentaine qui se trouvait devant elle. Ayant fini, elle déposa son katana sur le côté, elle devait attendrir les pièces de viande en entier. Il y avait un Paralausore complet, un herbivore qui passait la majorité de son temps à courir dans la forêt de Little Garden. Cadeau de la maison pour la commande d’autant de viande.
Elle allait le préparer à la broche. Toutefois, il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs. Elle monta jusqu’au rebord de sa marmite pour vérifier la cuisson de son dragomard. Encore une vingtaine de minutes de cuisson, elle devrait avoir le temps de faire son travail sur le dinosaure complet.
Elle attrapa Libertalia et frappa au niveau de l’arrière du crâne. Les écailles et la peau éclatèrent sous le tranchant de la lame d’abordage. Elle suivit la colonne vertébrale de ce dernier pour ouvrir le cuir de la bête jusqu’à la pointe de sa queue. Coupe-Faim à sa droite, elle récupéra son couteau d’office et suivit le gras sous les écailles et la peau. Le dépeçage de la créature préhistorique prenait du temps, la Sanderrienne s’essuya le front tant il faisait chaud et que cela lui demandait un effort.
Elle remonta aux rebords de sa marmite géante, tout juste quelques minutes, la carapace de la bête était rubiconde. Mais elle ne sentait pas encore les arômes qui se dégageaient. Elle redescendit de son observation de sa préparation pour continuer sa tâche.
Elle suspendit l’herbivore par les jambes en l’air, la tête en bas. La majorité de la peau avait disparu de son corps, il ne restait que le torse et pour cela, il fallait y aller délicatement. Elle fit glisser son meitou sur les côtes, mordant tendrement dans la chair, en laissant le plus possible sur le futur plat. L’abdomen céda sous la pression, la peau était la seule chose qui retenait les entrailles de tomber sur le sol. La chasseresse de primes remonta sur les hanches, passant sa main à l’intérieur du corps de la bête sauvage pour ne pas toucher ses entrailles avec sa lame. Elle alla alors chercher un énorme seau qu’elle plaça sous la créature écorchée.
Alors qu’elle dégageait le fondement du lézard, les abats commencèrent à se déverser dans le seau. Elle avait déjà le champ plus dégagé, elle travailla plus rapidement, jouant de son couteau d’office pour finir le travail. L’estomac de la bête retomba mollement sur ses intestins, il ne restait plus que le cœur et les poumons. Retournant la bête, la fin des abats vinrent rejoindre le reste, ne laissant plus qu’une carcasse écorchée. La capitaine des Glaciers passa une broche à la base de la queue et dans le crâne de la bête en passant par son thorax. Il ne restait plus qu’à cuire à feu doux en tournant régulièrement.
— Emé ! Elle pointa une jeune femme qui se trouvait là. Faites bien attention à la cuisson de ce dinosaure. Badigeonnez-le régulièrement d’huile d’olive avec du miel et des herbes. Je veux qu’il soit caramélisé à souhait pour le banquet de ce soir.
— Oui, cheffe ! La jeune femme lui répondit alors qu’elle continuait à travailler sur autre chose.
La cheffe sentit alors la magnifique odeur du crustacé qui cuisait, il était temps. Elle se tourna alors vers l’équipe qui se trouvait à côté du système de poulies.
— Vous pouvez le faire sortir ! Elle hurla pour se faire entendre avec toute l’activité autour. C’est bon pour la cuisson.
Les hommes se relevèrent en discutant, faisant finalement travailler leur muscle pour faire monter le monstre marin carmin et le redescendre vers une énorme pierre. Alors que la jeune femme allait se mettre au travail, un mousse se plaça derrière elle en se raclant la gorge.
— Capitaine. Il avait parlé tout doucement, comme s’il ne voulait pas se faire entendre. Timide, il ne voulait pas déranger celle qui cuisinait. Surtout qu’elle était en ce moment, recouverte de sang et d’entrailles de dinosaure.
— Oui ? Ayant l’ouïe fine, la jeune femme aux longs cheveux blancs se retourna vers le messager. Avez-vous une réponse des Sandstorms ?
— En effet, madame. Ils seront là ce soir pour fêter la victoire, ils ont hâte de goûter à ce que vous allez leur préparer.
— Parfait ! Elle passa ses meitous sous l’eau savonneuse pour les nettoyer. Il ne va pas falloir les décevoir. Il est temps que je me remette au travail.
Elle se retourna alors vers le monstre marin pour commencer le travail.
Elle avait donné un quartier libre à tout le monde, ici ceux qui travaillaient le faisaient de leur plein gré. Une petite dizaine avaient suivi le plan de table grossier qu’avait donné la cuisinière. Le but était de fêter la victoire avec ceux qui les avaient aidés, les Sandstorms. Et vu le nombre de personnes qu’il y avait chez eux, elle avait peur de ne pas avoir assez de réserves.
Heureusement pour elle, elle avait des affaires qui tournaient bien. Quelques coups de fil par escargophone lui avaient suffi pour se faire livrer un dragomard entier venant de la Flaque, à l’entrée de la route de tous les périls. De quoi, elle avait pris de la viande à Jurrasteack park, son élevage de dinosaures sur Little Garden. Du tricératops, de quoi manger pendant plusieurs mois, pour tout l’équipage, avec les pirates, elle ne savait pas trop.
Avec tout ça, elle avait dû payer une coquette somme, soixante-dix millions de berries. Après tout, elle n’allait pas faire ça tous les jours et impressionner les pirates était aussi une bonne chose. Non ? Elle voulait devenir la meilleure cuisinière du monde, il fallait le montrer au monde entier et les pirates aussi mangeaient aux dernières nouvelles. Elle récupéra ses instruments de cuisine et partit dans sa cuisine improvisée en plein air.
Ici, le monstre marin crustacé l’attendait, il bougeait à peine les antennes, il survivait tout juste. Il lui avait fallu plusieurs jours de transport pour venir depuis la Drague aux Homards. Enfin, ses souffrances s’arrêtaient là. Avec un système de poulies et de cordage, elle le fit monter dans les airs sur un plateau grillagé, au-dessus d’une marmite géante d’eau bouillante. En entrant dans l’eau frémissante, la créature se débattit, cherchant à sortir de là, mais il était malheureusement trop tard, elle était en train de mourir lentement, sa carapace prenant une couleur rouge lentement pendant la cuisson.
Les commis de la cuisinière étaient déjà en train de s’affairer. Elles travaillaient durement pour suivre les instructions que leur donnait leur cheffe. Elles réalisaient chacune une vingtaine de litres de sauce pour accompagner le crustacé. Un beurre à l’ail et ciboulette, un beurre au citron et safran, une mayonnaise au cumin et pour finir un beurre au bacon et des tomates séchées. Chacune serait servie dans un bol au milieu de la table.
Elle avait pensé à faire un petit pot pour chacun, mais l’aspect festif disparaîtrait pour devenir trop guindé. Elle voulait que tout le monde se sente bien. Que chacun partage avec son voisin serait parfait selon elle. Elle s’attaqua à la viande de dinosaure. Elle devait être plus tendre, avec toutes les fibres musculeuses de la bête, c’était un véritable paquet de nerfs. Elle sortit Hinode Tasogare et commença à travailler la viande. Elle enleva lentement chacun des nerfs, tendons, et éléments gênants pour manger. Elle dégagea l’os avec Crépuscule, son désosseur, en grattant pour que la cote soit la plus nette possible.
Elle recommença le processus pour la trentaine qui se trouvait devant elle. Ayant fini, elle déposa son katana sur le côté, elle devait attendrir les pièces de viande en entier. Il y avait un Paralausore complet, un herbivore qui passait la majorité de son temps à courir dans la forêt de Little Garden. Cadeau de la maison pour la commande d’autant de viande.
Elle allait le préparer à la broche. Toutefois, il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs. Elle monta jusqu’au rebord de sa marmite pour vérifier la cuisson de son dragomard. Encore une vingtaine de minutes de cuisson, elle devrait avoir le temps de faire son travail sur le dinosaure complet.
Elle attrapa Libertalia et frappa au niveau de l’arrière du crâne. Les écailles et la peau éclatèrent sous le tranchant de la lame d’abordage. Elle suivit la colonne vertébrale de ce dernier pour ouvrir le cuir de la bête jusqu’à la pointe de sa queue. Coupe-Faim à sa droite, elle récupéra son couteau d’office et suivit le gras sous les écailles et la peau. Le dépeçage de la créature préhistorique prenait du temps, la Sanderrienne s’essuya le front tant il faisait chaud et que cela lui demandait un effort.
Elle remonta aux rebords de sa marmite géante, tout juste quelques minutes, la carapace de la bête était rubiconde. Mais elle ne sentait pas encore les arômes qui se dégageaient. Elle redescendit de son observation de sa préparation pour continuer sa tâche.
Elle suspendit l’herbivore par les jambes en l’air, la tête en bas. La majorité de la peau avait disparu de son corps, il ne restait que le torse et pour cela, il fallait y aller délicatement. Elle fit glisser son meitou sur les côtes, mordant tendrement dans la chair, en laissant le plus possible sur le futur plat. L’abdomen céda sous la pression, la peau était la seule chose qui retenait les entrailles de tomber sur le sol. La chasseresse de primes remonta sur les hanches, passant sa main à l’intérieur du corps de la bête sauvage pour ne pas toucher ses entrailles avec sa lame. Elle alla alors chercher un énorme seau qu’elle plaça sous la créature écorchée.
Alors qu’elle dégageait le fondement du lézard, les abats commencèrent à se déverser dans le seau. Elle avait déjà le champ plus dégagé, elle travailla plus rapidement, jouant de son couteau d’office pour finir le travail. L’estomac de la bête retomba mollement sur ses intestins, il ne restait plus que le cœur et les poumons. Retournant la bête, la fin des abats vinrent rejoindre le reste, ne laissant plus qu’une carcasse écorchée. La capitaine des Glaciers passa une broche à la base de la queue et dans le crâne de la bête en passant par son thorax. Il ne restait plus qu’à cuire à feu doux en tournant régulièrement.
— Emé ! Elle pointa une jeune femme qui se trouvait là. Faites bien attention à la cuisson de ce dinosaure. Badigeonnez-le régulièrement d’huile d’olive avec du miel et des herbes. Je veux qu’il soit caramélisé à souhait pour le banquet de ce soir.
— Oui, cheffe ! La jeune femme lui répondit alors qu’elle continuait à travailler sur autre chose.
La cheffe sentit alors la magnifique odeur du crustacé qui cuisait, il était temps. Elle se tourna alors vers l’équipe qui se trouvait à côté du système de poulies.
— Vous pouvez le faire sortir ! Elle hurla pour se faire entendre avec toute l’activité autour. C’est bon pour la cuisson.
Les hommes se relevèrent en discutant, faisant finalement travailler leur muscle pour faire monter le monstre marin carmin et le redescendre vers une énorme pierre. Alors que la jeune femme allait se mettre au travail, un mousse se plaça derrière elle en se raclant la gorge.
— Capitaine. Il avait parlé tout doucement, comme s’il ne voulait pas se faire entendre. Timide, il ne voulait pas déranger celle qui cuisinait. Surtout qu’elle était en ce moment, recouverte de sang et d’entrailles de dinosaure.
— Oui ? Ayant l’ouïe fine, la jeune femme aux longs cheveux blancs se retourna vers le messager. Avez-vous une réponse des Sandstorms ?
— En effet, madame. Ils seront là ce soir pour fêter la victoire, ils ont hâte de goûter à ce que vous allez leur préparer.
— Parfait ! Elle passa ses meitous sous l’eau savonneuse pour les nettoyer. Il ne va pas falloir les décevoir. Il est temps que je me remette au travail.
Elle se retourna alors vers le monstre marin pour commencer le travail.