J’aurais préféré que l’on rentre directement à Clock Work Island, mais le Manta se déplaçant uniquement grâce à ses hélices risquait de tomber en panne d’essence. Enfin de colarburant ou de tout autre chose que mon ingénieur, Viktor avait trouvé bon d’utiliser pour propulser nos sous-marins. Le Divergence, lui aurait pu finir le trajet exclusivement avec sa voile, mais le deuxième engin de ma flotte n’en avait pas. Et apparemment d’après les explications de Viktor, actuellement le Manta était tellement chargé qu’il consommait près de trois fois ce qu’il aurait dû. Voilà, du coup nous sommes obligés de faire escale sur Dead End pour nous procurer du… et aussi du…, sans oublier un peu de… Bon, je vous avoue que j’ai pas du tout retenu ce qu’il fallait exactement, mais c’est la faute de Viktor il m’a parlé chinois pour le coup.
Vu que nous considérions notre cargaison trouvée au fond de l’eau comme très précieuse, nous ne voulions prendre aucun risque. Du coup, je voulais qu’on jette l’ancre loin de cette ile ou seule la loi du plus fort règne. Puis Bouly, mon artilleur, me fit remarquer que ça allait être compliqué à venir voler, deux tourelles et un morceau de coque et ce d’autant plus qu’ils pendaient sous l’eau. J’étais peut-être bien trop paranoïaque. Personne ne voudrait voler ça et rare était ceux qui seraient capable de repartir avec ça sous le bras, en plus. Je consentis finalement à jeter l’ancre dans le port, mais loin de l’agitation et des risques de collisions, quand même.
Je voulais que les deux navires soient capables de se défendre. C’est pourquoi, un seul groupe pu venir avec moi, Viktor et une petite dizaine de moussaillons pour porter les courses. Les autres devaient rester sur les ponts pour faire nombre et ôter l’envie aux voleurs de s’approcher trop prêt. Oui, normalement personne n’ose faire ça, mais il y a plein de chose qu’on ne fait pas normalement et que j’ai eu l’occasion de voir. Du coup, je suis parano. J’ai peur qu’il arrive quelque chose aux gens sous ma responsabilité.
Ils eurent beau faire la tête et bouder, je restai ferme et seul le groupe trié sur le volet pu mettre pied à terre.
« Combien de temps il te faudra pour trouver les ingrédients ? »
« En soit, ce ne sont pas spécialement des articles très rares. Ils sont plutôt communs, c’est pour ça que je préfère cette recette-là. Il y en a d’autre plus exotique, avec un meilleur rendement, mais elles sont chiantes à faire. Du coup, il faudra juste trouver des magasins spécialisés. Genre une tannerie ou une boutique d’arme à feu. Deux heures ça devrait être plier. »
« Et pour faire le mélange ? »
« Une petite heure, le temps que tout se mélange bien. »
« Ok, c’est parfait dans quatre heures maximums on reprend la mer. »
« Tu es vraiment tendu depuis Parisse ! »
« Toi tu ne l’es pas ? L’homme que je devais protéger est quand même mort sur notre pont. »
« Si je l’ai été, mais vivre dans la crainte et dans le passé ça nous bloque. J’ai compris ça en bossant sur le Manta. Je me concentre sur ce qu’on peut apporter la révolution pour continuer à avancer. »
« Tu as raison, mais les différentes batailles qu’on a menées depuis m’ont apprises que la vie de nos compagnons peut nous être retirée si facilement. »
« Oui, mais il n’y a pas de raison que l’on se retrouve dans une aussi grosse bataille que l’attaque de Treize, ici. Il faut relativiser pour voir la situation clairement et sereinement. A être trop prudent, tu pourrais finir par faire une erreur de jugement malgré tout. »
« Tu as raison, mais j’ai de plus en plus de personnes sous mes ordres. Leurs vies sont entre mes mains. Je veux bien faire. »
« Je comprends, ça ne doit pas être facile, mais il faut que tu délègues. Tu ne peux pas tout faire tout seul. D’ailleurs le capitaine du Manta m’a l’air de quelqu’un de bien et de capable. »
« Nush ? Oui, je l’aime bien. Son équipage l’écoute. Il est sympa et semble avoir la tête sur les épaules. Je devrais peut-être lui faire un peu plus confiance. Mais, il n’a pas encore beaucoup voyagé. J’ai peur qu’il se laisse embobiner bêtement. »
« Oui, mais ce n’est pas en le laissant toujours à bord qu’il prendra de l’expérience. »
« Oui, tu as raison. »
Vu que nous considérions notre cargaison trouvée au fond de l’eau comme très précieuse, nous ne voulions prendre aucun risque. Du coup, je voulais qu’on jette l’ancre loin de cette ile ou seule la loi du plus fort règne. Puis Bouly, mon artilleur, me fit remarquer que ça allait être compliqué à venir voler, deux tourelles et un morceau de coque et ce d’autant plus qu’ils pendaient sous l’eau. J’étais peut-être bien trop paranoïaque. Personne ne voudrait voler ça et rare était ceux qui seraient capable de repartir avec ça sous le bras, en plus. Je consentis finalement à jeter l’ancre dans le port, mais loin de l’agitation et des risques de collisions, quand même.
Je voulais que les deux navires soient capables de se défendre. C’est pourquoi, un seul groupe pu venir avec moi, Viktor et une petite dizaine de moussaillons pour porter les courses. Les autres devaient rester sur les ponts pour faire nombre et ôter l’envie aux voleurs de s’approcher trop prêt. Oui, normalement personne n’ose faire ça, mais il y a plein de chose qu’on ne fait pas normalement et que j’ai eu l’occasion de voir. Du coup, je suis parano. J’ai peur qu’il arrive quelque chose aux gens sous ma responsabilité.
Ils eurent beau faire la tête et bouder, je restai ferme et seul le groupe trié sur le volet pu mettre pied à terre.
« Combien de temps il te faudra pour trouver les ingrédients ? »
« En soit, ce ne sont pas spécialement des articles très rares. Ils sont plutôt communs, c’est pour ça que je préfère cette recette-là. Il y en a d’autre plus exotique, avec un meilleur rendement, mais elles sont chiantes à faire. Du coup, il faudra juste trouver des magasins spécialisés. Genre une tannerie ou une boutique d’arme à feu. Deux heures ça devrait être plier. »
« Et pour faire le mélange ? »
« Une petite heure, le temps que tout se mélange bien. »
« Ok, c’est parfait dans quatre heures maximums on reprend la mer. »
« Tu es vraiment tendu depuis Parisse ! »
« Toi tu ne l’es pas ? L’homme que je devais protéger est quand même mort sur notre pont. »
« Si je l’ai été, mais vivre dans la crainte et dans le passé ça nous bloque. J’ai compris ça en bossant sur le Manta. Je me concentre sur ce qu’on peut apporter la révolution pour continuer à avancer. »
« Tu as raison, mais les différentes batailles qu’on a menées depuis m’ont apprises que la vie de nos compagnons peut nous être retirée si facilement. »
« Oui, mais il n’y a pas de raison que l’on se retrouve dans une aussi grosse bataille que l’attaque de Treize, ici. Il faut relativiser pour voir la situation clairement et sereinement. A être trop prudent, tu pourrais finir par faire une erreur de jugement malgré tout. »
« Tu as raison, mais j’ai de plus en plus de personnes sous mes ordres. Leurs vies sont entre mes mains. Je veux bien faire. »
« Je comprends, ça ne doit pas être facile, mais il faut que tu délègues. Tu ne peux pas tout faire tout seul. D’ailleurs le capitaine du Manta m’a l’air de quelqu’un de bien et de capable. »
« Nush ? Oui, je l’aime bien. Son équipage l’écoute. Il est sympa et semble avoir la tête sur les épaules. Je devrais peut-être lui faire un peu plus confiance. Mais, il n’a pas encore beaucoup voyagé. J’ai peur qu’il se laisse embobiner bêtement. »
« Oui, mais ce n’est pas en le laissant toujours à bord qu’il prendra de l’expérience. »
« Oui, tu as raison. »