Behnime, la terreur des abysses (terminée).

Les Moths, c'est basiquement une famille de criminels de la pire espèces, tous reliés, si ce n'est par les liens du sang, au moins par une cause commune et une haine des règles et des lois. Un organigramme que personne ne connaît vraiment, n'est basé que sur la force brute et la fortune de ses membres. L'actuel numéro 1 est inconnu de tous, et il est rare de ne serait-ce qu'entendre parler de lui. Généralement, c'est même mauvais signe, même pour les autres membres de cette "famille". A l'instar de feu la famille Charlotte, un archipel d'île dans le Nouveau Monde leur appartient, même si pour s'y rendre, il faut le faire par ses propres moyens, et à ses risques et périls. Il n'est pas rare de voir mourir un non initié ou un novice fraichement introduit, en essayant de s'y rendre.

Il paraît que des trésors indéfinissables, et des savoirs inédits sont entassés là bas, comme un gros tas de poussière qu'on ne peut plus cacher sous le tapis. La Famille Moth, a comprit en tout les cas que c'est en restant unit qu'ils pourraient gagner en puissance, renommée et surtout survivre dans ce monde qui change plus vite qu'une fashionista de tenue.

Il paraît qu'au bout de vingt ans d'existence, il existe même des commodores ou des Agents du gouvernement portant secrètement (ou non) le nom de Moth. Après tout, on en sait si peu sur eux, si ce n'est cette île et leur puissance, qu'on peut difficilement en vouloir à l'un de ses membres d'en faire parti ...

Surtout quand on connaît toute l'histoire de chacun des rejetons de la famille... [/quote]

Au commencement il y'avait Behnime, et ses deux parents. Rien de plus simple, ni de plus naturel que ça.  Poiscaille, malgré son nom engageant, n'était pas vraiment l'endroit le plus accueillant pour un hybride homme poisson et sa mère aux ailerons un peu trop visibles. Pourquoi venir ici alors ? Histoire classique dirons-nous. Père pêcheur en haute mère, il rencontrera sa femme en tombant dans l'océan, et en réchappant que grâce à elle, et son baiser oxygéné. Et dès lors, ils ne se quittèrent plus.

Rien de plus horrible que les gens. L'enfer c'est les autres, rappelez le vous. Jalousie, disgrâce, haine. Des sentiments humains mais aussi présent dans toutes les races de notre monde. La petite famille, installée en bordure du centre ville de l'île de Poiscaille, en fut la plus usité des victimes. Le syndicat ne voyait pas d'un bon oeil la réussite de Klarence, le père de notre héro. Le syndicat voulait détruire son moral, et sapper ses forces. L'homme appelait, par ses pêches miraculeuse et son refus de coopérer avec les pires crapules de la ville, à une vie sans eux. Alors la peur, la haine et le la jalousie fit le reste. Un des hommes de l'ombre, un de ceux qui connaît le monde et ses pires criminels, se mit en relation avec la famille Moth afin qu'ils viennent à la rescousse. Après tout, n'avez-t-il pas des intérêts dans toute la ville ? Leur gagne pain passerait surement avant toute considération éthique.

C'est Kahl Moth, qui vint régler l'affaire. Le pêcheur était un ancien marine, et par se fait, savait comment recevoir les plus faibles à coup de main, de pied ou de fusil. Seulement Kha', n'était pas une petite frappe. On l'appellait le "Blindé" ou encore "La machine". Et sa réputation était légendaire dans le milieu des pirates de toutes sortes. Sa peau était cuirassé, son bras gauche faisait peur à voir, ses muscles et ses cornes, sa peau rouge, en faisait un homme dangereux, on le considérait donc comme un démon.

Khal Moth:

Le combat fut rapide. David contre Goliath. Klarence fut laissé pour mort, pour l'exemple, pendu par les mains  à un lampadaire, couvert de sang et de contusions violacées. On eut dit plus un paillasson ou un sac de frappe vivant, qu'un être humain. La mère, fut envoyé dans le cheptel d'un esclavagiste de haute renommée, et quand il trouva le fils, qui essaya de le mordre, Khal entrevit quelque chose de mieux que de simplement en faire un esclave. Cette rage de vivre, cette soif de sang ... Il ferait un bon petit Moth.


Pour l'hégémonie de leur nom. Pour ne pas faire un orphelin de plus. Il se disait qu'il agissait pas pur bonté d'âme, et se sentit même clément. Pourtant, mon nom, c'est Khal. Et l'homme se prit pour une figure paternel. Et le gamin, prit toutes ses paroles, tous ses enseignements,  pour la vérité.

La faiblesse est interdite.
L'empathie c'est être faible.
La haine te pousse vers les chemins glorieux.
Ta famille, tu honoreras.
La loi, tu te deviras.

Après la théorie, viendra la pratique. Déposé sur l'île de Jaya à l'âge de quatorze ans, à peine plus fort qu'un enfant normal, il devra se tailler la part du lion, dans cet environnement insalubre et impitoyable. Il rencontrera des hommes qui font maintenant partis de son équipage, comme d'autre son ses Némésis. En trois ans, il parviendra à réunir assez d'hommes et d'argent pour se donner le titre de Capitaine, et partira direction les Blues, pour y faire la razzia qu'on lui a promit, droit dans les yeux, quand il n'était qu'un bambin et qu'il chialait encore pour se faire entendre ; Une habitude bien vite perdue, quand la voie de Khal résonna sur le navire pour lui intimer de se taire, de subir son courroux. Né dans la fange, élevé dans la violence, Béhémoth, le Pirate d'Obsidienne, le capitaine des Mal Lunés, devint un homme exécrable. Laissé pour compte, esseulé, sans souvenir de son passé, il ne fit, au final, que s'adapter à un monde difficile et impitoyable.

Lui aussi, l'est devenu, difficile, impitoyable et sanguinaire. Il aime voir le sang tâcher sa peau blanchâtre, comme si elle lui procurait puissance et vigueur.

Trois ans plus tard, il a écumé les quatre mers, et naviguer sous pavillon noir plus longtemps qu'il n'a eut de dent de lait... Personne ne le connaît vraiment, ni même le nom de famille qu'il porte. C'est par Den Den Mushi qu'il reçoit une nouvelle.

- Pulululu ... Pulululu ... Pulululu...
- Moshi Moshi, ici Behnime M....
- ... Fais la moi courte, gamin.

La voix qu'il entends à l'autre bout du fil lui coupe la chiche.

- Ecoute petit, je t'ai pas donné mon nom pour que tu glande. On ne nous connaît plus, ni ne sommes craint, sur les Blues. Il va falloir remedier à ça. Déjà, rend toi à Manshon, sur North Blue. Il paraît que plus personne ne réponds là bas. On aimerait savoir pour qui et pour quoi. Si jamais, oublie de pas faire de quartier, hein, gamin !?