Précédemment, le concours pour déterminer le meilleur herboriste de Pétales a débuté. La première épreuve était une survie d'une semaine dans la forêt de Rosetta, où se déroule le concours. J'ai rencontré un révolutionnaire, l'ai combattu, ai été attaqué par un ninja et des assassins, puis ai affronter de nouveau le révolutionnaire avant de le paralyser entre la vie et la mort jusqu'à ce que j'annule ma technique secrète. Durant cette semaine, j'ai été percé, brûlé, explosé, frappé et projeté. Mon corps a été brûlé, mais comme j'avais mes produits sur moi, ça a rapidement été contenu. Ma jambe, par contre, si j'ai pu empêcher l'infection, a nécessité une chirurgie, bénigne certes, afin de s'assurer qu'il n'y aurait aucun souci. Le révolutionnaire m'a éternué et postillonner dessus plusieurs fois. Comme je sais qu'il était malade, j'ai fait le plein de vitamine C, anti-viraux et d'autres choses positives pour mon corps. Je sais que j'ai couvert mes arrières. Alors pourquoi ai-je cette petite voix au fin fond de ma tête qui me dit que j'ai raté un truc ? Aucune idée et comme je ne peux rien y faire, je décide d'aller vivre ma vie.
Le concours a pris une semaine de pause entre les deux manches, la seconde va donc commencer d'ici quelques heures. Alors je sors de ma chambre et vais jusqu'au lieu de l'épreuve. Du monde s'amasse dans les gradins posés pour l’événement. Il y a plusieurs tables faisant quatre fois une table d'opération dont les côtés sont masqués par des draps blancs. Il y a quelque chose sur les tables, mais on ne voit pas quoi. On sait déjà que l'épreuve va se passer ici à la vue de ce qu'on a sous les yeux. Sur les cinquante participants, nous ne sommes plus que vingt. La première épreuve a été la plus difficile. La seconde devrait tester nos facultés d'adaptation. Quant à la dernière, démontrer nos capacités. Ceci est ma supposition.
« Humhum. Test 1 2, test. Parfait. Votre attention tout le monde. Comme à l'épreuve d'avant, je serais votre hôte, Atlas Feidlimid. Félicitations aux heureux vainqueurs de la première épreuve, avant toute chose. Vos capacités et vos instincts ont été mis à l'épreuve. Vous avez réussi à survivre et à rester jusqu'au bout dans la forêt alors que nombre de personnes ici présentes n'oseraient même pas le faire dans leurs cauchemars. Vous devez être impatients de connaître le sujet de l'épreuve numéro deux, n'est-ce pas ? Alors sans plus tardez, allez à la table qui vous a été assignée et faîtes tomber les draps. »
Plein de personnes se dirigent vers les tables devant. Ma table est dans le fond. Lors des examens devant public, afin de garder captivé ce dernier, les premières lignes ont souvent des choses plus compliquées afin d'en mettre plein la vue. Dans le milieu et le fond, on est souvent plus tranquille. Souvent. Donc je ne m'attends pas à quelque chose de trop compliqué. En baissant le drap, on aperçoit tous un sanglier, pattes attachées en l'air, sur une broche. Sauf que le feu est remplacé par la table d'opération. À côté de nous, un homme avec un couteau de chasse. Je n'aime pas la tournure que prennent les choses. Attaquer un animal pour me défendre, je suis d'accord. Maltraiter ou tuer gratuitement un animal qui ne m'a rien fait et n'est absolument pas volontaire, je dis non. Il y a des choses que je ne suis pas prêt à faire, et ça en fait parti. Ma limite est trouvée.
« Vous avez devant vous des sangliers. De bons gros sangliers qui pèsent dans les cent trente kilos. Ils sont actuellement sous sédatifs. Mais ça ne va pas durer longtemps, ils devraient se réveiller d'ici peu. Votre objectif, sédater l'animal et le soigner. S'il meurt, se réveille, s'échappe, vous tue vous ou quelqu'un d'autre, vous avez perdu. Vous n'avez le droit d'utiliser que ce que vous avez sur vous et sur les tables, tout le reste vous disqualifiera. Le seul moyen de gagner est de l'endormir vous-même et de le remettre d’aplomb. Que la seconde épreuve commence ! »
Sans attendre, l'homme près de moi prend les couteaux et le plante dans l'animal. J'ai une violente envie de baffer, mais je me retiens en enfonçant mes ongles dans ma peau jusqu'à ce que le sang coule légèrement. Quand il retire le couteau, un jet de sang s'échappe, comme quoi, dans le fond on est pas forcément mieux loti que devant. Il brise ensuite une des pattes de l'animal volontairement en me regardant. Une baffe réflexe part aussitôt sans que j'y pense, un grand paf suivit d'un très long silence. Je m’apprête à parler, leur dire d'arrêter de violenter des animaux ne pouvant pas se défendre simplement pour un concours, de les utiliser comme rats de laboratoire sur lesquels on expérimente, quand je me rends compte de l'hypocrisie dont je fais preuve. Durant mes années de médecine, j'ai pratiqué sur des cadavres, mais aussi des créatures vivantes, majoritairement des souris. Elles n'avaient rien demandé et ont été tué spécialement pour l'occasion je pense. En quoi est-ce différent du concours ? Mes yeux, pourtant expriment toutes mes émotions avec un charmant regarde noir disant 'assez'.
Puis je réagis à la vitesse de l'éclair multipliée par au moins Poséidon. J'enfonce ma main gauche dans le torse de l'animal et vient pincer l'artère touchée pour diminuer la perte de sang. Avec ma main droite, je fouille dans mes affaires. En tant que médecin, j'ai un avantage sur les autres, je suis calé en chirurgie, pas eux. Sauf qu'en regardant autour de moi, je suis le seul à devoir faire une chirurgie. Les autres doivent se contenter de diagnostiquer le patient et le traiter tout en le gardant endormi. Comme s'il m'entendait, l'homme que j'ai giflé m'explique que chacun a une preuve conçue pour lui avec un problème qui lui correspond. Hourra. Je parviens à trouver une pince et un clamp dans ma sacoche, je m'en sers pour venir bloquer l'artère posant souci. Puis je recule.
Le concours a pris une semaine de pause entre les deux manches, la seconde va donc commencer d'ici quelques heures. Alors je sors de ma chambre et vais jusqu'au lieu de l'épreuve. Du monde s'amasse dans les gradins posés pour l’événement. Il y a plusieurs tables faisant quatre fois une table d'opération dont les côtés sont masqués par des draps blancs. Il y a quelque chose sur les tables, mais on ne voit pas quoi. On sait déjà que l'épreuve va se passer ici à la vue de ce qu'on a sous les yeux. Sur les cinquante participants, nous ne sommes plus que vingt. La première épreuve a été la plus difficile. La seconde devrait tester nos facultés d'adaptation. Quant à la dernière, démontrer nos capacités. Ceci est ma supposition.
« Humhum. Test 1 2, test. Parfait. Votre attention tout le monde. Comme à l'épreuve d'avant, je serais votre hôte, Atlas Feidlimid. Félicitations aux heureux vainqueurs de la première épreuve, avant toute chose. Vos capacités et vos instincts ont été mis à l'épreuve. Vous avez réussi à survivre et à rester jusqu'au bout dans la forêt alors que nombre de personnes ici présentes n'oseraient même pas le faire dans leurs cauchemars. Vous devez être impatients de connaître le sujet de l'épreuve numéro deux, n'est-ce pas ? Alors sans plus tardez, allez à la table qui vous a été assignée et faîtes tomber les draps. »
Plein de personnes se dirigent vers les tables devant. Ma table est dans le fond. Lors des examens devant public, afin de garder captivé ce dernier, les premières lignes ont souvent des choses plus compliquées afin d'en mettre plein la vue. Dans le milieu et le fond, on est souvent plus tranquille. Souvent. Donc je ne m'attends pas à quelque chose de trop compliqué. En baissant le drap, on aperçoit tous un sanglier, pattes attachées en l'air, sur une broche. Sauf que le feu est remplacé par la table d'opération. À côté de nous, un homme avec un couteau de chasse. Je n'aime pas la tournure que prennent les choses. Attaquer un animal pour me défendre, je suis d'accord. Maltraiter ou tuer gratuitement un animal qui ne m'a rien fait et n'est absolument pas volontaire, je dis non. Il y a des choses que je ne suis pas prêt à faire, et ça en fait parti. Ma limite est trouvée.
« Vous avez devant vous des sangliers. De bons gros sangliers qui pèsent dans les cent trente kilos. Ils sont actuellement sous sédatifs. Mais ça ne va pas durer longtemps, ils devraient se réveiller d'ici peu. Votre objectif, sédater l'animal et le soigner. S'il meurt, se réveille, s'échappe, vous tue vous ou quelqu'un d'autre, vous avez perdu. Vous n'avez le droit d'utiliser que ce que vous avez sur vous et sur les tables, tout le reste vous disqualifiera. Le seul moyen de gagner est de l'endormir vous-même et de le remettre d’aplomb. Que la seconde épreuve commence ! »
Sans attendre, l'homme près de moi prend les couteaux et le plante dans l'animal. J'ai une violente envie de baffer, mais je me retiens en enfonçant mes ongles dans ma peau jusqu'à ce que le sang coule légèrement. Quand il retire le couteau, un jet de sang s'échappe, comme quoi, dans le fond on est pas forcément mieux loti que devant. Il brise ensuite une des pattes de l'animal volontairement en me regardant. Une baffe réflexe part aussitôt sans que j'y pense, un grand paf suivit d'un très long silence. Je m’apprête à parler, leur dire d'arrêter de violenter des animaux ne pouvant pas se défendre simplement pour un concours, de les utiliser comme rats de laboratoire sur lesquels on expérimente, quand je me rends compte de l'hypocrisie dont je fais preuve. Durant mes années de médecine, j'ai pratiqué sur des cadavres, mais aussi des créatures vivantes, majoritairement des souris. Elles n'avaient rien demandé et ont été tué spécialement pour l'occasion je pense. En quoi est-ce différent du concours ? Mes yeux, pourtant expriment toutes mes émotions avec un charmant regarde noir disant 'assez'.
Puis je réagis à la vitesse de l'éclair multipliée par au moins Poséidon. J'enfonce ma main gauche dans le torse de l'animal et vient pincer l'artère touchée pour diminuer la perte de sang. Avec ma main droite, je fouille dans mes affaires. En tant que médecin, j'ai un avantage sur les autres, je suis calé en chirurgie, pas eux. Sauf qu'en regardant autour de moi, je suis le seul à devoir faire une chirurgie. Les autres doivent se contenter de diagnostiquer le patient et le traiter tout en le gardant endormi. Comme s'il m'entendait, l'homme que j'ai giflé m'explique que chacun a une preuve conçue pour lui avec un problème qui lui correspond. Hourra. Je parviens à trouver une pince et un clamp dans ma sacoche, je m'en sers pour venir bloquer l'artère posant souci. Puis je recule.
Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.