Le Choc des Couches culottes
Grimm, Kant et Aleg formaient à eux seuls un trio redoutable. En pitrerie malheureusement. Ce chamaillant tout au long de notre traversée jusqu'à notre première île sur GrandLine. Le passage de Reverse Mountain ne fut pas sans mal d'ailleurs. À cause de leur rivalité ridicule pour le " cœur " de plus stupide des Chasseurs de Primes, la Bandelette et le Lutin avaient bien failli nous mener à notre perte.
Voulant à tout prix prendre chacun la barre afin de se vanter d'être le meilleur, il avait failli ordonner au poisson de s'échouer contre un mur. Par chance et surtout à grâce à des gifles dans le nez, j'avais réussi à les calmer et à reprendre les reines. Je n'étais certes pas habilitée à diriger un navire et encore moins un qui était vivant, mais au moins, j'avais su empêcher la catastrophe.
- " Vous touchez plus à rien bande d'abrutis !! " M'emportais-je contre eux tout en les fusillant du regard. " Le prochain à faire l'idiot, je le jette moi-même par-dessus bord ! "
Se massant la joue d'une main, ils me regardèrent avec une petite moue désolée. Malheureusement, même si cette petite correction allait les calmer pendant un temps, je savais pertinemment que ça ne durerait pas. Et puis, il ne fallait pas oublier que parmi eux, au niveau des bêtises, ils n'étaient pas les plus à craindre.
Par chance, ce dernier était en train de roupiller tranquillement dans un coin. Il faut dire que la nuit précédente, ce maudit Alegsis, s'était donné pour objectif de me pourrir la vie. Dès la première nuit de notre départ, ce grand couillon avait tenté à plusieurs reprises de se faufiler dans ma chambre. Usant de plusieurs stratagèmes les plus abracadabrants.
Cependant, chacune de ses tentatives, furent contrecarré. Heureusement pour moi d'ailleurs. Car le supporter la journée était déjà bien suffisant en soit. Mon idée de pièges à loups avait plutôt bien fonctionné les premières fois d'ailleurs. Kant avait eu la gentillesse de m'en prêter quelques-uns sans savoir que c'était destiné aux petits curieux qui auraient dans l'intention de me déranger.
Néanmoins, cet être pourtant sans cervelle semblait être un véritable maître dans cet art. Peut-être pas aussi doué qu'un agent du Cipher Pol, mais il y avait de l'idée. Si ce dernier ne pouvait pas passer par la porte, il tentait de passer par la fenêtre de ma chambre. S'il n'arrivait pas à forcer la porte de la salle de bain, il tentait en vain de s'y camoufler. Oui pour lui, mettre une serviette sur sa tête et se faire passer pour un séchoir semble être l'idée du siècle.
Bref, du grand Alegsis à son paroxysme de la connerie.
Une fois sorti de cette montagne qui reliait les quatre mers des Blues, il fut bien difficile de se diriger. Sans un bon navigateur et les nombreux Éternel pose qu'on me confiait durant mes missions pour que je ne puisse pas me perdre, cela était une vraie galère. Je n'aurai jamais cru qu'il était aussi ardu de trouver son chemin sur la Route de tous les Périples.
- " Je vous dis que c'est par-là qu'il faut aller ! " Tenta de s'affirmer Grimmjack en pointant vers le Sud de notre position.
- " Mais n'importe quoi ! " Intervint Kant en faisant face à son rival qui le surplombait de plusieurs têtes. " Comme si une Échalote pouvait savoir où on se trouve ! Moi, je dis que c'est par-là ! "
Reprenant leur chamaillerie habituelle, les deux hommes commencèrent à se mettre joyeusement sur la figure. Chose qui devenait monnaie courante et dont je ne faisais même plus attention aujourd'hui. Tant qu'ils ne venaient pas se disputer sous mon nez, je n'en avais cure. De toute façon, à force de les frapper sans arrêt. ils savaient maintenant ce qui les attendait sinon.
Aleg qui s'était réveillé entre temps, y alla également de sa petite déduction. Prenant un air se voulant des plus sérieux. Ce qui était assez difficile pour ne pas dire impossible. Ce dernier pointa une direction au hasard.
- " Croyez en mon expérience, c'est par-là que se trouve notre prochaine destination. " Nous assura celui-ci en pointant vers les montagnes que l'on venait de franchir.
En voyant qu'il faisait totalement fausse route. Comme très souvent. Personne ne releva ses dires, le laissant divaguer tout seul dans son coin. Ne s'en formalisant pas le moins du monde, le Chasseur de Prime me regarda manœuvrer la barre.
- " Hé, dis... " M'interpella-t-il dans mon dos. " Tu es sourde ou juste idiote la gourgandine ? Je viens de te dire que c'était dans l'autre sens. "
Ne prêtant aucunement attention à lui, je continuais de voguer au gré du vent. Seulement, réalisant que je ne l'écoutais pas. Alegsis essaya de me pousser pour diriger notre moyen de transport sur la bonne voie à suivre. Bien évidemment, je ne me laissais pas faire et une petite lutte entre nous se déclencha. Comme des enfants, nous nous disputions pour savoir qui aurait le dernier mot.
- " Mais tu vas arrêter ! " Lui stipulais-je en lui donnant des coups de coude dans les côtes. " Retourne donc dormir et laisse les grandes personnes s'occuper du reste ! "
Oubliant brusquement leur querelle, nos deux autres nakamas nous regardèrent sans rien dire. Quant au poisson, ce pauvre animal ne devait plus rien comprendre de ce qui se passait. Un coup, on lui demandait d'aller à gauche et de l'autre à droite.
Cette petite prise de pouvoir dura plusieurs minutes. Au bout desquelles je parvins enfin à faire entendre raison Alegsis. À grand coup de pied dans les parties intimes. Cela devenait une véritable botte secrète vis à vis de lui. A force, j'allais peut-être déposer un brevet. Vous avez un importun qui ne cesse de vous casser les pieds, utiliser brises noisettes. Ça sonnerait vachement bien, je trouve.
Légèrement boudeur, l'idiot du village me regardait. Assis en tailleur, les bras croisés sur le torse, il ne cessait de jacter la même rengaine.
- " Maintenant, c'est mon tour. " Répéta le Chasseur pour la dixième fois en seulement dix petites minutes. " C'est mon tour de conduire le poisson ! C'est moi qui l'ai dressé en plus. "
À bout de nerfs, je prenais de grandes inspirations pour ne pas me laisser aller à plus de violence. Pas que de le frapper était en soit un problème pour moi. Mais à force, je risquais de me faire une tendinite. Pas très folichon comme programme.
- " Vivement qu'on arrive... " Soufflais-je entre mes dents de façon inaudible. " Sinon, je crois que je vais le tuer. "
Par chance, ma supplication sembla avoir été entendue par une force supérieure. Car soudain, alors que je désespérais, la voix de Kant se fit entendre.
- " Terre en vue ! "
En entendant ces mots, je me mis à chercher ce petit coin de paradis qui me délivrerait de cet insupportable crétin. Au moment où je la repérais enfin, je mis le capte vers elle. En direction d'une nouvelle aventure qui n'attendait que nous.
Voulant à tout prix prendre chacun la barre afin de se vanter d'être le meilleur, il avait failli ordonner au poisson de s'échouer contre un mur. Par chance et surtout à grâce à des gifles dans le nez, j'avais réussi à les calmer et à reprendre les reines. Je n'étais certes pas habilitée à diriger un navire et encore moins un qui était vivant, mais au moins, j'avais su empêcher la catastrophe.
- " Vous touchez plus à rien bande d'abrutis !! " M'emportais-je contre eux tout en les fusillant du regard. " Le prochain à faire l'idiot, je le jette moi-même par-dessus bord ! "
Se massant la joue d'une main, ils me regardèrent avec une petite moue désolée. Malheureusement, même si cette petite correction allait les calmer pendant un temps, je savais pertinemment que ça ne durerait pas. Et puis, il ne fallait pas oublier que parmi eux, au niveau des bêtises, ils n'étaient pas les plus à craindre.
Par chance, ce dernier était en train de roupiller tranquillement dans un coin. Il faut dire que la nuit précédente, ce maudit Alegsis, s'était donné pour objectif de me pourrir la vie. Dès la première nuit de notre départ, ce grand couillon avait tenté à plusieurs reprises de se faufiler dans ma chambre. Usant de plusieurs stratagèmes les plus abracadabrants.
Cependant, chacune de ses tentatives, furent contrecarré. Heureusement pour moi d'ailleurs. Car le supporter la journée était déjà bien suffisant en soit. Mon idée de pièges à loups avait plutôt bien fonctionné les premières fois d'ailleurs. Kant avait eu la gentillesse de m'en prêter quelques-uns sans savoir que c'était destiné aux petits curieux qui auraient dans l'intention de me déranger.
Néanmoins, cet être pourtant sans cervelle semblait être un véritable maître dans cet art. Peut-être pas aussi doué qu'un agent du Cipher Pol, mais il y avait de l'idée. Si ce dernier ne pouvait pas passer par la porte, il tentait de passer par la fenêtre de ma chambre. S'il n'arrivait pas à forcer la porte de la salle de bain, il tentait en vain de s'y camoufler. Oui pour lui, mettre une serviette sur sa tête et se faire passer pour un séchoir semble être l'idée du siècle.
Bref, du grand Alegsis à son paroxysme de la connerie.
Une fois sorti de cette montagne qui reliait les quatre mers des Blues, il fut bien difficile de se diriger. Sans un bon navigateur et les nombreux Éternel pose qu'on me confiait durant mes missions pour que je ne puisse pas me perdre, cela était une vraie galère. Je n'aurai jamais cru qu'il était aussi ardu de trouver son chemin sur la Route de tous les Périples.
- " Je vous dis que c'est par-là qu'il faut aller ! " Tenta de s'affirmer Grimmjack en pointant vers le Sud de notre position.
- " Mais n'importe quoi ! " Intervint Kant en faisant face à son rival qui le surplombait de plusieurs têtes. " Comme si une Échalote pouvait savoir où on se trouve ! Moi, je dis que c'est par-là ! "
Reprenant leur chamaillerie habituelle, les deux hommes commencèrent à se mettre joyeusement sur la figure. Chose qui devenait monnaie courante et dont je ne faisais même plus attention aujourd'hui. Tant qu'ils ne venaient pas se disputer sous mon nez, je n'en avais cure. De toute façon, à force de les frapper sans arrêt. ils savaient maintenant ce qui les attendait sinon.
Aleg qui s'était réveillé entre temps, y alla également de sa petite déduction. Prenant un air se voulant des plus sérieux. Ce qui était assez difficile pour ne pas dire impossible. Ce dernier pointa une direction au hasard.
- " Croyez en mon expérience, c'est par-là que se trouve notre prochaine destination. " Nous assura celui-ci en pointant vers les montagnes que l'on venait de franchir.
En voyant qu'il faisait totalement fausse route. Comme très souvent. Personne ne releva ses dires, le laissant divaguer tout seul dans son coin. Ne s'en formalisant pas le moins du monde, le Chasseur de Prime me regarda manœuvrer la barre.
- " Hé, dis... " M'interpella-t-il dans mon dos. " Tu es sourde ou juste idiote la gourgandine ? Je viens de te dire que c'était dans l'autre sens. "
Ne prêtant aucunement attention à lui, je continuais de voguer au gré du vent. Seulement, réalisant que je ne l'écoutais pas. Alegsis essaya de me pousser pour diriger notre moyen de transport sur la bonne voie à suivre. Bien évidemment, je ne me laissais pas faire et une petite lutte entre nous se déclencha. Comme des enfants, nous nous disputions pour savoir qui aurait le dernier mot.
- " Mais tu vas arrêter ! " Lui stipulais-je en lui donnant des coups de coude dans les côtes. " Retourne donc dormir et laisse les grandes personnes s'occuper du reste ! "
Oubliant brusquement leur querelle, nos deux autres nakamas nous regardèrent sans rien dire. Quant au poisson, ce pauvre animal ne devait plus rien comprendre de ce qui se passait. Un coup, on lui demandait d'aller à gauche et de l'autre à droite.
Cette petite prise de pouvoir dura plusieurs minutes. Au bout desquelles je parvins enfin à faire entendre raison Alegsis. À grand coup de pied dans les parties intimes. Cela devenait une véritable botte secrète vis à vis de lui. A force, j'allais peut-être déposer un brevet. Vous avez un importun qui ne cesse de vous casser les pieds, utiliser brises noisettes. Ça sonnerait vachement bien, je trouve.
Légèrement boudeur, l'idiot du village me regardait. Assis en tailleur, les bras croisés sur le torse, il ne cessait de jacter la même rengaine.
- " Maintenant, c'est mon tour. " Répéta le Chasseur pour la dixième fois en seulement dix petites minutes. " C'est mon tour de conduire le poisson ! C'est moi qui l'ai dressé en plus. "
À bout de nerfs, je prenais de grandes inspirations pour ne pas me laisser aller à plus de violence. Pas que de le frapper était en soit un problème pour moi. Mais à force, je risquais de me faire une tendinite. Pas très folichon comme programme.
- " Vivement qu'on arrive... " Soufflais-je entre mes dents de façon inaudible. " Sinon, je crois que je vais le tuer. "
Par chance, ma supplication sembla avoir été entendue par une force supérieure. Car soudain, alors que je désespérais, la voix de Kant se fit entendre.
- " Terre en vue ! "
En entendant ces mots, je me mis à chercher ce petit coin de paradis qui me délivrerait de cet insupportable crétin. Au moment où je la repérais enfin, je mis le capte vers elle. En direction d'une nouvelle aventure qui n'attendait que nous.
Dernière édition par Hayase Yorha le Dim 17 Mar 2024 - 10:54, édité 2 fois