1629, Zaun, North Blue
Le bateau venait d’amarrer dans le port sud de Zaun. C’était un lieu très étrange et pas franchement très agréable. Il y régnait une ambiance assez tendue. Les gens ne souriaient que rarement et chacun se tenait prêt à bondir sur le voisin s’il sentait sa marchandise menacée. C’était la loi à Zaun, les plus forts pouvaient disposer de tout et les plus faibles quant à eux ne pouvaient que plier pour espérer survivre. C’est pour cela que la frégate se mit à décharger très rapidement les objets à son bord sous le regard inquisiteur des locaux qui observaient. Sans doute étaient ils à la recherche d’une opportunité de s’enrichir sur des marchands un peu naif n’ayant pas assez protégé leurs cargaisons. Mais la frégate avait pris ses dispositions. A son bord, on retrouvait le duo G’mirk et Luisa en train d’aider à décharger des caisses très lourdes visiblement même pour eux. Le lutin semblait amusé et content de toucher enfin terre, tandis que Luisa pestait de devoir s’acquitter d’une tâche qu’elle déléguait habituellement.
G ‘mirk - « G’mirk aime beaucoup se dépenser, les charges sont à peine plus lourde que le boulet de G’mirk ! »
Luisa – *haletante* « Pffiou … vivement qu’on… ait assez d’argent …. pour plus avoir à se louer …. comme escorte… manutentionnaire. »
G’mirk - « G’mirk est d’accord, mais G’mirk aime beaucoup la viande qui était proposé à bord ! »
Le duo d’infortune s’attela à leur tâche et reçu leur dû. Une poignée de berries, suffisante pour tenir une semaine tout au plus dans des logements miteux et une nourriture peu ragoûtante. Tandis que Luisa comptait les pièces, G’mirk s’extasia des alentours. C’était la première fois qu’il venait à Zaun. Ils avaient bien visités d’autres îles auparavant mais celle-ci dégageait quelque chose que les autres n’ont pas ; un vent de liberté offrant une opportunité à quiconque voudrait la saisir. L’ancienne esclavagiste s’étira légèrement après avoir soulever tout ça et fini par les rejoindre derrière sa tête. Elle avisa son compagnon homme-poisson.
Luisa - « Bon ! Si j’ai choisi de nous amener ici c’est pour une raison bien précise. Zaun est une île où il est possible de tout faire à condition de s’en donner les moyens. Les gens d’ici sont vraiment balèzes dans tous les domaines. Il est peut être temps pour nous aussi de s’y mettre si on veut devenir fort, tu ne crois pas ? »
G’mirk - « G’mirk a hâte de s’y mettre ! Quel est le plan cheffe ? »
Luisa - « Je t’ai déjà dis d’arrêter de m’appeler comme ça ! Ecoute moi bien, j’ai une connaissance ici qui va nous aider à nous remettre en selle. Il a un bon réseau ici et il va pouvoir nous aider à faire notre trou. On bossait avec lui à l’époque de Rockrane, c’était un grand dans le commerce des pierres brutes qu’on lui envoyait. Je suis sûre qu’il aura du travail pour nous. Mais il faut que j’y aille seule, il n’a pas confiance dans les hommes poissons. »
G’mirk - « G’mirk aime pas vous savoir toute seule. G’mirk veut vous accompagner ! Si la connaissance de cheffe …. » *s’éclaircit la gorge « De Luisa est si influent, G’mirk ne le sens vraiment pas. G’mirk et Luisa ne sont plus en position de force. »
Luisa - « Ne t’en fais pas pour ça, je suis certain qu’il m’accueillera chaleureusement. En attendant tu vas devoir trouver de quoi t’occuper. Il y a une forge dans cette ville, peut être devrais tu y aller pour voir si tu peux pas gagner quelques pièces de plus et parfaire ton art ? Je suis certain que mon épée appréciera être améliorée. »
G’mirk - « G’mirk n’est pas rassuré mais G’mirk ira à la forge comme Luisa le veut. G’mirk veut taper le métal de nouveau. »
Le lutin était sincère, laisser son acolyte toute seule n’était pas une chose facile pour lui. Depuis son départ de la mine, elle avait toujours agit comme une guide pour lui et comme un ancrage solide sur qui se reposer. Certes, G’mirk avait gagné en force et il avait conscience qu’il n’était pas fait en sucre, mais affronter le monde de dehors sans personne pour l’accompagner c’était une grande première. Il fit comme d’habitude avec la demoiselle, il se faufila en évitant de parler à qui que ce soit. Son apparence d’homme-poisson androgyne passait difficilement inaperçu donc pour éviter les problèmes, le squale replia la capuche de son manteau sur sa tête afin de paraître plus discret dans ce flux humain.
Les gens s’agitaient tandis que le lutin cherchait désespérément la forge. Des bruits de marteau frappant le métal vinrent résonner à ses oreilles. Suivant le bruit, il tourna dans une ruelle du port et découvrit un humain quinquagénaire en train de travailler le métal. Plongeant la lame incandescente dans l’eau, il enchaîna directement avec un passage à la meule pour affûter le tranchant de la lame. La sueur dégoulinant de son front témoignait de la chaleur de la forge, ou bien est ce l’intensité que le vieux forgeron avait mis dans la fabrication de l’outil de guerre. Ne prêtant que peu attention à ce qui se passait autour de lui alors que G’mirk était quant à lui fasciner par la technique du maître artisan.
Lorsque ce dernier le remarqua enfin, il s’exclama
Forgeron – « Je ne prends pas d’autres commandes pour aujourd’hui, je suis dors et déjà en retard sur mon travail actuel ! Il va falloir aller à la ville voisine si vous voulez que quelqu’un de compétent jette un œil à vos armes. »
G’mirk – « G’mirk n’a pas besoin des services de Maître forgeron, G’mirk veut aider Maître forgeron dans son travail pour apprendre. »
Forgeron – « Je n’ai pas le temps de t’apprendre quoi que ce soit. Tu m’as l’air d’être un bon gars, mais je dois aller livrer cette épée et j’en ai encore trois autres à forger. Je n’ai pas le temps de faire du babysitting ! »
G’mirk – « G’mirk n’a pas besoin d’une babysitter, G’mirk …. »
Le jeune lutin n’eut pas le temps de finir sa phrase que le vieil homme disparu dans la ruelle avec une épée dans la main. Le squale pesta intérieurement d’être à ce point sous estimé. Etait ce sa condition d’homme poisson ? Son parler si particulier ? Ou bien est ce simplement qu’il ne fasse pas du tout forgeron avec son air d’éphèbe ? Tant de question qui demeurait sans réponse. Mais il en fallait plus pour briser le moral de G’mirk qui profita de l’occasion pour faire fondre le métal et s’atteler à la construction des trois épées en simultanée.
G’mirk - « G’mirk va prouver à Maître forgeron que G’mirk est tout à fait capable ! Six ans de forge dans la mine, ça va permettre à G’mirk d’impressionner Maître forgeron ! »
C’est avec l’idée de bien faire et surtout de faire ses preuves que le squale mis du coeur à l’ouvrage. L’absence du forgeron dura une trentaine de minutes et lorsqu’il revint. Il découvrit que G’mirk avait pris sa place à la forge et qu’il avait réaliser trois épées. Lorsque G’mirk vit s’approcher l’artisan, il s’exclama
G’mirk - « G’mirk a avancé le travail de Maître forgeron ! Il a crée trois belles pièces pour Maitre forgeron ! »
Forgeron « Effectivement, je vois ça que tu m’as avancé dans mon travail. Ceci dit, tes lames manquent de finition. Certainement qu’elles pourraient servir à un entrainement, mais ce ne sont pas de belles lames. Laisse moi te montrer. »
G’mirk inclina la tête et regarda faire le vieil homme qui pris une de ses épées et l’abattit sur un mannequin de paille et qui lui coupa approximativement un tiers de sa surface avant d’être arrêter. L’artisan attrapa ensuite une de ses créations et fit de même de l’autre côté. La lame vint sectionner le mannequin de paille en deux. Pourtant, G’mirk aurait juré que le forgeron avait mis la même énergie dans les deux coups. Ce dernier désigna le fil de l’épée et lui expliqua.
Forgeron - « Le fil de l’épée est la partie la plus importante, ton intensité de travail et ta capacité de création est remarquable mais tu manques énormément de technique. Qui t’as appris à forger petit ? »
G ‘mirk - « C’est Gregorius qui a montré à G’mrik une fois, après G’mirk a fait comme il pouvait. Tant que ça coupait et que ça cassait du caillou, les chefs étaient content du travail de G’mirk. »
Forgeron - « On ne t’a montré qu’une fois et tu arrives à pratiquer l’art de la forge aussi bien ? Tu m’impressionnes petit. Je ne connais pas ce Gregorius, mais si tu étais au travail à la chaîne je peux comprendre que tu n’ais pas eu le temps de t’appliquer sur tes œuvres. Tu sais quoi, tes bases d’épées vont me servir. Je vais les améliorer, regarde bien comment je fais. Si tu es assez doué, tu pourras peut être apprendre un ou deux trucs.»
G’mirk hocha la tête et se mis en retrait pour laisser travailler le forgeron. Le jeune squale écouta attentivement les conseils du vétéran de la forge. L’homme poisson s’était pris de passion pour l’art de la forge et d’avoir quelqu’un de plus expérimenté que lui était un véritable atout pour s’améliorer. Après avoir analyser la méthode de fabrication et d’amélioration des fils de lames, G’mirk insista pour s’atteler à une des lames. Ainsi, dans une concentration totale et de temps en temps quelques conseils de la part du forgeron, les deux nouveaux acolytes se mirent à pratiquer leur art en plein milieu du port de Zaun. Si bien qu’au final, le forgeron ne fût plus à la traîne en terme de commande.
G ‘mirk - « G’mirk aime beaucoup se dépenser, les charges sont à peine plus lourde que le boulet de G’mirk ! »
Luisa – *haletante* « Pffiou … vivement qu’on… ait assez d’argent …. pour plus avoir à se louer …. comme escorte… manutentionnaire. »
G’mirk - « G’mirk est d’accord, mais G’mirk aime beaucoup la viande qui était proposé à bord ! »
Le duo d’infortune s’attela à leur tâche et reçu leur dû. Une poignée de berries, suffisante pour tenir une semaine tout au plus dans des logements miteux et une nourriture peu ragoûtante. Tandis que Luisa comptait les pièces, G’mirk s’extasia des alentours. C’était la première fois qu’il venait à Zaun. Ils avaient bien visités d’autres îles auparavant mais celle-ci dégageait quelque chose que les autres n’ont pas ; un vent de liberté offrant une opportunité à quiconque voudrait la saisir. L’ancienne esclavagiste s’étira légèrement après avoir soulever tout ça et fini par les rejoindre derrière sa tête. Elle avisa son compagnon homme-poisson.
Luisa - « Bon ! Si j’ai choisi de nous amener ici c’est pour une raison bien précise. Zaun est une île où il est possible de tout faire à condition de s’en donner les moyens. Les gens d’ici sont vraiment balèzes dans tous les domaines. Il est peut être temps pour nous aussi de s’y mettre si on veut devenir fort, tu ne crois pas ? »
G’mirk - « G’mirk a hâte de s’y mettre ! Quel est le plan cheffe ? »
Luisa - « Je t’ai déjà dis d’arrêter de m’appeler comme ça ! Ecoute moi bien, j’ai une connaissance ici qui va nous aider à nous remettre en selle. Il a un bon réseau ici et il va pouvoir nous aider à faire notre trou. On bossait avec lui à l’époque de Rockrane, c’était un grand dans le commerce des pierres brutes qu’on lui envoyait. Je suis sûre qu’il aura du travail pour nous. Mais il faut que j’y aille seule, il n’a pas confiance dans les hommes poissons. »
G’mirk - « G’mirk aime pas vous savoir toute seule. G’mirk veut vous accompagner ! Si la connaissance de cheffe …. » *s’éclaircit la gorge « De Luisa est si influent, G’mirk ne le sens vraiment pas. G’mirk et Luisa ne sont plus en position de force. »
Luisa - « Ne t’en fais pas pour ça, je suis certain qu’il m’accueillera chaleureusement. En attendant tu vas devoir trouver de quoi t’occuper. Il y a une forge dans cette ville, peut être devrais tu y aller pour voir si tu peux pas gagner quelques pièces de plus et parfaire ton art ? Je suis certain que mon épée appréciera être améliorée. »
G’mirk - « G’mirk n’est pas rassuré mais G’mirk ira à la forge comme Luisa le veut. G’mirk veut taper le métal de nouveau. »
Le lutin était sincère, laisser son acolyte toute seule n’était pas une chose facile pour lui. Depuis son départ de la mine, elle avait toujours agit comme une guide pour lui et comme un ancrage solide sur qui se reposer. Certes, G’mirk avait gagné en force et il avait conscience qu’il n’était pas fait en sucre, mais affronter le monde de dehors sans personne pour l’accompagner c’était une grande première. Il fit comme d’habitude avec la demoiselle, il se faufila en évitant de parler à qui que ce soit. Son apparence d’homme-poisson androgyne passait difficilement inaperçu donc pour éviter les problèmes, le squale replia la capuche de son manteau sur sa tête afin de paraître plus discret dans ce flux humain.
Les gens s’agitaient tandis que le lutin cherchait désespérément la forge. Des bruits de marteau frappant le métal vinrent résonner à ses oreilles. Suivant le bruit, il tourna dans une ruelle du port et découvrit un humain quinquagénaire en train de travailler le métal. Plongeant la lame incandescente dans l’eau, il enchaîna directement avec un passage à la meule pour affûter le tranchant de la lame. La sueur dégoulinant de son front témoignait de la chaleur de la forge, ou bien est ce l’intensité que le vieux forgeron avait mis dans la fabrication de l’outil de guerre. Ne prêtant que peu attention à ce qui se passait autour de lui alors que G’mirk était quant à lui fasciner par la technique du maître artisan.
Lorsque ce dernier le remarqua enfin, il s’exclama
Forgeron – « Je ne prends pas d’autres commandes pour aujourd’hui, je suis dors et déjà en retard sur mon travail actuel ! Il va falloir aller à la ville voisine si vous voulez que quelqu’un de compétent jette un œil à vos armes. »
G’mirk – « G’mirk n’a pas besoin des services de Maître forgeron, G’mirk veut aider Maître forgeron dans son travail pour apprendre. »
Forgeron – « Je n’ai pas le temps de t’apprendre quoi que ce soit. Tu m’as l’air d’être un bon gars, mais je dois aller livrer cette épée et j’en ai encore trois autres à forger. Je n’ai pas le temps de faire du babysitting ! »
G’mirk – « G’mirk n’a pas besoin d’une babysitter, G’mirk …. »
Le jeune lutin n’eut pas le temps de finir sa phrase que le vieil homme disparu dans la ruelle avec une épée dans la main. Le squale pesta intérieurement d’être à ce point sous estimé. Etait ce sa condition d’homme poisson ? Son parler si particulier ? Ou bien est ce simplement qu’il ne fasse pas du tout forgeron avec son air d’éphèbe ? Tant de question qui demeurait sans réponse. Mais il en fallait plus pour briser le moral de G’mirk qui profita de l’occasion pour faire fondre le métal et s’atteler à la construction des trois épées en simultanée.
G’mirk - « G’mirk va prouver à Maître forgeron que G’mirk est tout à fait capable ! Six ans de forge dans la mine, ça va permettre à G’mirk d’impressionner Maître forgeron ! »
C’est avec l’idée de bien faire et surtout de faire ses preuves que le squale mis du coeur à l’ouvrage. L’absence du forgeron dura une trentaine de minutes et lorsqu’il revint. Il découvrit que G’mirk avait pris sa place à la forge et qu’il avait réaliser trois épées. Lorsque G’mirk vit s’approcher l’artisan, il s’exclama
G’mirk - « G’mirk a avancé le travail de Maître forgeron ! Il a crée trois belles pièces pour Maitre forgeron ! »
Forgeron « Effectivement, je vois ça que tu m’as avancé dans mon travail. Ceci dit, tes lames manquent de finition. Certainement qu’elles pourraient servir à un entrainement, mais ce ne sont pas de belles lames. Laisse moi te montrer. »
G’mirk inclina la tête et regarda faire le vieil homme qui pris une de ses épées et l’abattit sur un mannequin de paille et qui lui coupa approximativement un tiers de sa surface avant d’être arrêter. L’artisan attrapa ensuite une de ses créations et fit de même de l’autre côté. La lame vint sectionner le mannequin de paille en deux. Pourtant, G’mirk aurait juré que le forgeron avait mis la même énergie dans les deux coups. Ce dernier désigna le fil de l’épée et lui expliqua.
Forgeron - « Le fil de l’épée est la partie la plus importante, ton intensité de travail et ta capacité de création est remarquable mais tu manques énormément de technique. Qui t’as appris à forger petit ? »
G ‘mirk - « C’est Gregorius qui a montré à G’mrik une fois, après G’mirk a fait comme il pouvait. Tant que ça coupait et que ça cassait du caillou, les chefs étaient content du travail de G’mirk. »
Forgeron - « On ne t’a montré qu’une fois et tu arrives à pratiquer l’art de la forge aussi bien ? Tu m’impressionnes petit. Je ne connais pas ce Gregorius, mais si tu étais au travail à la chaîne je peux comprendre que tu n’ais pas eu le temps de t’appliquer sur tes œuvres. Tu sais quoi, tes bases d’épées vont me servir. Je vais les améliorer, regarde bien comment je fais. Si tu es assez doué, tu pourras peut être apprendre un ou deux trucs.»
G’mirk hocha la tête et se mis en retrait pour laisser travailler le forgeron. Le jeune squale écouta attentivement les conseils du vétéran de la forge. L’homme poisson s’était pris de passion pour l’art de la forge et d’avoir quelqu’un de plus expérimenté que lui était un véritable atout pour s’améliorer. Après avoir analyser la méthode de fabrication et d’amélioration des fils de lames, G’mirk insista pour s’atteler à une des lames. Ainsi, dans une concentration totale et de temps en temps quelques conseils de la part du forgeron, les deux nouveaux acolytes se mirent à pratiquer leur art en plein milieu du port de Zaun. Si bien qu’au final, le forgeron ne fût plus à la traîne en terme de commande.