Voilà où vous conduisaient parfois les erreurs d’aiguillage ; jusqu’en Enfer. Un Enfer où le tonnerre grondait sans cesse plus fort, voilé dans des nuages noirs et denses venus s'amonceler au-dessus de Marineford. Présent au milieu de la débandade comme un chien perdu, Alegsis, d’abord spectateur d’un désastre qui s’imposait pourtant à lui comme aux autres, regarda autour de lui s’agiter les forces en présence. Il n’y avait aucun semblant de panique dans ses yeux. Cela, non pas car qu’il fut doté d'un son sang-froid légendaire, mais parce que partout où il allait, ce remarquable spécimen d’abruti brandissait sa désinvolture en étendard. Tout s’était passé très vite ; trop vite en tout cas pour qu’il n’eut le temps d’interpréter le phénomène. Aussi, son pinceau de combat en appui sur l’épaule, il déambula sans joie ni peine à travers le désastre.
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Excusez-moi monsieur, eut-il le culot de proférer en plein Armageddon,
est-ce que vous savez où je peux trouver un bateau pour les Blues ? Pas trop cher si possible. Parce que vous voyez, en fait, je devrais pas être ici. Je vous explique. Avant-hier, je vais aux bureaux de la Transliné…Ce badaud, qu’il avait attrapé au bras afin de mieux pouvoir l’interpeler, s’extirpa de sa poigne en lui adressant un coup de pommeau en pleine mâchoire. À vouloir s’enticher du premier venu afin de s’enquérir des correspondances pour South Blue, Alegsis s’était saisi d’un pirate.
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Qu’est-ce que tu viens me chercher des crosses, crevure ? Bava ce dernier après s’être libéré du bavard.
Tu vois pas que c’est la guerre, non ?Guerre ou pas, à celui-ci, ses yeux manquèrent soudain de lui sortir des orbites et la langue hors de sa mâchoire quand, d’un violent coup de pinceau – celui-ci asséné comme s’il se fut agi d’une masse – le chasseur de primes lui écrasa le crâne. Il n’avait en effet que trop peu apprécié l’incivilité dont on fit preuve à son égard. Un coup de pommeau adressé droit dans ses gencives, c’était franchement pas une chose à faire.
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Mais qu’est-ce que c’est encore que ces gens qui vous agressent quand vous leur demandez la route ?Ces « gens-là » on les appelait « pirates ». Et, Alegsis, bien qu’il fit pourtant profession de les chasser, sembla pourtant ne toujours pas être familier avec le concept.
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Franchement, moi je dis, le monde, il va à vélo.Ainsi motivé par la discourtoisie ambiante – ce qui était fréquent en temps de guerre – Alegs était à présent lancé dans un de ses monologues interminables et décousus que rien ne pouvait arrêter sans qu’un recours à la violence fut de rigueur.
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D’abord les gens ils vous agressent quand vous leur demandez la route et après quoi ? Ils attaquent Marineford, voilà ce qu’ils font. Vous verrez, un jour, ils nous referont le coup.N’eut-il pas été occupé à parler tout seul qu’il aurait eu, en regardant plus attentivement autour de lui, un aperçu plus flagrant de ce qu’il professait alors. Autour de lui, sans prêter garde à cet illustre imbécile qui se trouva lunaire dans ses soliloques, on se ruait partout, à toute blinde, et le sabre au clair. Les mousquets et canons crachaient si fort et si bien que l’air ambiant empestait déjà la poudre. Quant aux lames, partout autour de lui, elles s’entrechoquaient l’une contre l’autre quand elles ne lacéraient pas la chair de qui n’y prêta pas suffisamment garde. Alegsis, cependant, ne démérita pas dans cette spectaculaire manie qu’il avait de ne pas faire attention à ce qui l’entourait. Ses complaintes – scandées sans que qui que ce fut n’y prêta l’oreille – avaient continué bon train en plein épicentre d’un des pires cataclysmes de ce siècle.
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… et c’est pour ça après qu’il y a l’inflation, que les déserts sont chauds et que la banquise est fraîche. Moi je dis, il faudrait tous leur mettre une prime. Tous !Ses harangues, mythiques pour le flot d’inepties débité à la minute, trouvaient coutumièrement une halte lorsque le souffle commençait à lui manquer ou, encore, quand un interlocuteur impatient et excédé l’attaquait avec l’intention résolue de le tuer. Vaguement essoufflé d’avoir déclamé tant d’âneries en si peu de temps, et dans un contexte qui ne s’y prêtait décidément pas, Alegsis trouva un nouveau sursaut de vigueur lorsque ses gros yeux d'imbécile heureux se braquèrent sur une petite équipe trouvée là, en proie à un massacre qui n’appelait plus qu’à leur immolation. Trois journalistes sans doute – l’escargocaméra sembla en tout cas les désigner comme tels – avaient été mobilisés pour couvrir les événements de l’Aile Gauche de Marineford. L’opulence de leur attirail attira irrésistiblement à eux les forbans improbables. Aussi, Alegsis, n’écoutant que son courage – à moins que ce fut son besoin de se montrer – assomma sans peine les grouillots venus troubler l’œuvre des plumitifs.
Quand ces derniers ouvrirent les yeux, n’ayant aperçu comme dernier panorama qu’un ramassis de crasseux brandissant un sabre au-dessus d’eux, les trois journalistes ne trouvèrent plus qu’un drôle d’énergumène armé d’un pinceau rendu insolite par sa taille.
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C’est pour le Marie-Joan Herald ? Leur demanda-t-il tout enjoué, niaiseux, comme si son acte de bravoure n’avait été accompli qu’à de basses fins de notoriété.
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Hein ? Réagit encore choqué l’un des trois bougres.
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Le carnet, le stylo, l’escargocaméra. Vous êtes la presse ? Non ? Ça filme, là ?Revenus à eux, les scribouillards qu’on avait dépêchés pour l’occasion réalisèrent qu’ils avaient échappé de très peu à une mort certaine. Ils n’eurent cependant pas une seconde à eux afin de remercier leur héros que celui-ci leur avait soutiré le crachoir pour se l’accaparer à jamais.
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Dites, je peux faire un « coucou » aux gens que je connais à l’escargocaméra ? Ça prendra dix secondes. Bien que le direct fut de mise, que la retransmission fut mondiale et, qu’en arrière-plan, Marines, forbans et autres protagonistes expiraient au milieu d’un chaos haletant, on accorda cependant pareille audience à cet illustre ahuri. Ils lui devaient la vie après tout et, sans doute ne faisait-il pas bon contrarier pareille créature. En effet, chez cet animal-ci, la stupidité était telle qu’elle paraissait rédigée en gros caractères dans ses mirettes.
Que n’avaient-ils alors pas fait en lui cédant pareille occasion de s'exprimer en direction du monde tout entier. Déjà rivé tout devant l’appareil escargophonique, Alegsis ne se fit pas prier pour jacasser inconséquemment. Il bavassait d’ailleurs si fort celui-ci, que même les cris de rage et d’agonie, ou encore les tirs d’artillerie ne purent couvrir ses insupportables babillages.
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Euh… je… il avait tellement attendu ce jour de gloire qu’une fois présenté à lui, il ne sut trop que dire. Mais c’est sans trop attendre qu’il renoua toutefois avec ses mauvaises manies jacassières.
Je voudrais… je voudrais saluer ma maman. C’est elle qui m’a élevé – même si elle m’a plus ou moins confié à l’autre vieux qui m’a appris le Colors Trap. Oh puis tiens, à lui aussi je passe le « coucou » s’il regarde. Pareil, le « bonjour » à mes sœurs et à mon père. Ça coûtera pas plus cher. Oh puis sinon ! S’excitait-il tout seul à mesure qu'il prenait la confiance.
Je fais aussi « coucou » à l’équipe de Sheepball du Cimetière d’Épaves. C’est des bons. Même s’ils perdent tous leurs matchs ces nuls.Le Cimetière d’Épaves – cela ne se savait que peu – bénéficiait en effet d’une équipe de Sheepball après que quelques Tanukiens partagèrent là-bas leur passion pour ce sport. L’équipe n’était cependant pas réputée pour ses performances en ce sens où il ne se trouva là-bas aucun mouton ; élément pourtant indispensable à la pratique de cette discipline exigeante. Ce qui n’empêcha évidemment pas Alegsis de vociférer et de postillonner leur cri de guerre ce qui, compte tenu du contexte ambiant, s'avéra de circonstance.
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Épaviens ! Épaviens ! Il avait alors tapé des mains chaque fois qu’il scanda leur nom.
Épaviens ! On lâche rien ! Sauf la bouteille peut-être. Ça, faudrait. Faudrait même vachement. Ah puis aussi ! Ça n’en finissait jamais.
Un coucou à mon maxi meilleur copain Kant qu’a pas pu venir parce qu’il vomit en train. Et en bateau. Et à pied. Il picole aussi pas mal mon copain Kant.C’était à croire que tout ce qui était amené à le fréquenter de près ou de loin ressentait le besoin pathologique de se faire mariner le foi dans l’éthanol.
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Ah ouais, un coucou aussi à Grimmjack. C’est mon copain, Grimmjack. Moins que Kant, mais, ça va quand même. Il est réglo. Même s’il est très moche. Il a pas voulu venir avec moi chasser la prime, il discourait alors paisiblement de sa biographie tandis que partout autour de lui, la guerre sévissait avec rage, emportant avec elle son lot de vies humaines si bêtement gâchées,
alors que franchement, Grimmjack, y’a qu’à se baisser pour en ramasser des vilains ici. T’es vraiment trop bête Grimm. T’es un gros naze. Mais tu restes mon copain. Mon copain naze. Ah oui, et surtout je tiens à saluer ma fiancée : Hayase Yorha.À celle-ci, il n’était jamais foutu de prononcer son nom correctement, excepté lorsqu’il était apparemment question de la mettre dans l’embarras. Ce qu’il ne faisait pourtant jamais délibérément.
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Hayase, je te promets de te ramener plein de pirates. Comme ça tu pourras fanfaronner au bureau du Ci…machin chouette en disant que ton petit mari, c’est quand même une pointure dans son genre.Il avait, devant peut-être des millions de spectateurs à travers le monde, manqué de très peu de foutre en l’air la couverture d’un agent gouvernemental lié au C.P 5.
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Faut que je te laisse chérie, il mettait alors de la bonne volonté à lui ternir sa réputation,
je viens de voir Red. Je le capture et je reviens.Les derniers mots qu’il prononça, pour insanes qu’ils se trouvèrent être, laissaient alors entendre qu’ils consacreraient vraisemblablement son épitaphe. Le temps qu’il jacta, Alegsis avait en effet eu le temps d’apercevoir au loin, tout près de l’échafaud d’où était partie la désolation environnante, une silhouette qui lui évoqua quelques milliards.
Abandonnant aussitôt les scribouillards – ceux-ci s’étant empressés de se cacher sous des décombres après qu’il les délaissa – Alegs hurla après Red, ses mains en porte-voix, espérant capter son attention au milieu de la cohue. Bien vaine entreprise que celle-ci.
Sans cesse dérangé par des forbans égarés ; des « sauvageons » jetés sur lui l’arme à la main, le chasseur de primes, afin de ne pas les avoir à s’interrompre pour les assommer à chaque inconscient venu l’attaquer, prépara sa ligne de défense en conséquence.
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Brush Crush : Coup de Blues ! Brush Crush : Coup de Blues ! Brush Crush : Coup de Blues ! Brush Crush : Coup de Blues ! Brush Crush : Coup de Blues ! Brush Crush : Coup de Bl…Tout autour de lui, alors qu’il se trouva là, en proie aux événements houleux de l’Aile Gauche, Alegs s’était alors paré de remparts bariolées. Ses Colors Trap bleus, dessinés à foison sur le sol, firent déprimer tout imprudent venu s’y risquer. De quoi ainsi offrir le répit nécessaire à Alegsis après que tant de mauvaises gens aient déferlé depuis les quais.
Il avait eu le temps, avant d’établir sa forteresse de gouache, de s’emparer d’un
escargomégaphone à même la carcasse d’un journaliste qui, manifestement, avait eu à frayer avec les aléas du direct. Le malheur voulut que cet appareil-ci fut encore en parfait état de marche.
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Red ! Entamait Alegsis qui, de très loin, chercha insouciamment à attirer sur lui l’attention d’un Empereur et, par extension, de tout ce qui fut pourvu d’oreilles à plusieurs centaines de mètres autour de lui.
RED ! Redinout ! Rossignol ! REEEED ! Red ! C’est moi. Alegs adressa au loin un coucou amical avec, en bandoulière sur la gueule, un large sourire béat établi la bouche ouverte.
Mais si ! Même que j’étais dans le journal une fois. J’étais venu acheter de la peinture chez les zuzurieux à Inu Town.Il prononçait mal « Usuriers », celui-ci, du fait qu’il ne savait pas l’écrire.
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Et puis…., persista-t-il, cette fois plus gêné,
une chose en entraînant une autre... j’y… j’y ai foutu le feu par accident. Enfin voilà, quoi, sans rancune.On ne sut trop si Red l’ignorait réellement du fait qu’il ne l’ait pas entendu où si, sans lui prêter la moindre attention, monsieur Désiré passa simplement outre les explications navrantes qui lui parvenaient. Quelle importance accorder, après tout, à un chasseur de primes azimuté venu commettre ses délits à voix haute ? Non, décidément, Red avait sans doute plus urgent à régler dans l'heure. Et c’est à cela qu’Alegsis devait sa présente survie.
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Dis ! J’ai pensé à un truc. Qu’Alegsis pensa fut en soi un mauvais présage augurant le pire.
Et si tu te rendais ?Il avait alors usé jusqu’au dernier de ses neurones pour aboutir à une réflexion de si haute volée.
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Parce que… vu qu’il y a des escargocaméras partout, je voudrais pas que tu sois humilié devant tout le monde en te faisant ramper, ça ferait mauvais genre.Sa prévenance était d’autant plus touchante qu’elle confinait à l’extrême débilité. Alegs avait en ligne de mire un fléau incarné dans une enveloppe faite de chair et de ténèbres, et il s’imagina – sans même en douter un instant – qu’il serait en mesure de le capturer sans trop avoir à forcer qui plus est.
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Oh ! Tu m’écoutes ? Eh ! Tu… il assomma un des pirates sans trop y regarder à deux fois ; ceux-ci rendus nombreux dans son giron alors qu’il s’était trouvé parmi eux au beau milieu de la mêlée...
tu l’auras voulu. Tu… tu vas l’avoir ta fessée, garnement.Sa menace proférée avec une assurance inébranlable, Alegsis retroussa ses manches et serra les poings, dont l’un fermement noué autour de son pinceau de combat. Prenant appui sur le dos d’un des pirates apitoyés par l’effet de son Color Trap, il bondît ainsi avec l’intention ferme et résolue de couvrir la distance qui le sépara de l’Empereur. Réflexe curieux considérant que ce diable d’homme, imbibé qu’il était dans ses noirs ténèbres, fit fuir bon nombre de ses contemporains ; à commencer par les plus Marines d’entre eux.
Mais de ce premier bond magistral qu’accomplît Alegsis, il n’en résultat à terme qu’une chute brutale et retentissante. Élancé qu’il fut tout en l’air par ce premier saut, c’est à distance qu’une lame, par sa lointaine émanation tranchante, l’avait alors percuté en plein flanc. Le chasseur de primes n’eut-il alors pas paré au dernier moment avec son pinceau que les dégâts eurent été irrémédiables.
Écrasé au sol, au milieu des cadavres et de la déferlante de troupes flibustières qui n’en finissaient plus d’accoster, Alegs émergea au mieux, son pinceau de combat fendu en deux. Quand, le regard à nouveau centré, il posa les yeux sur ce qui, possiblement, avait été la provenance du coup reçu à distance, il n’eut alors aucun doute à peine ses yeux trouvés en face des trous. Son assaillant, il l’avait en effet reconnu au milieu de la bataille sans même qu’il n’eut à plisser les yeux.
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Mademoiselle Neddintooooooon… ! Lâcha-t-il soudain dans un souffle aigre et enragé.
La nécessité d’en découdre, de là, s’était faite ressentir comme un besoin vital. Il alla apparemment de même pour son agresseur qui, sans même qu’il ne prit la peine de se présenter à lui, l’avait attaqué par surprise. Ned Mayhem et lui avaient en effet
frayé jadis dans les avenues de Shell Town. Une aventure commune qui, compte tenu de sa regrettable issue, ne laissa subsister chez l’Étranger qu’une rancune mortelle et tenace, celle-ci résolument tournée vers le chasseur de primes qu’il retrouva ici.
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Comment il t’a appelé ? Le charria un de ses compagnons trouvé non loin de lui.
Je rêve pas, il a bien dit « mademoiselle » ?Il n’y avait alors que bien peu de place pour clamer la méprise en ce sens où, Alegsis, ainsi courroucé par l’attaque dont il fit si violemment les frais, pointait effectivement les restes de son pinceau de combat en direction de Ned. Ce compagnon d’arme – dont la voix comme le visage parurent vaguement familier à Alegsis – s’esclaffait déjà, s’abandonnant volontiers à une moquerie bien opportune.
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Ha-ha-ha, « Mademoiselle Neddinton ». Décidément, je regrette pas d’être venu. Derrière le gaillard, plus discrète quant à elle, mais indubitablement venue compléter le trio, une demoiselle espéra en silence qu’Alegsis ne l’ait pas reconnue pour s’être elle aussi jadis compromise avec lui dans une destruction conjointe d’un des hauts-lieux de la Guilde des Usuriers. Maladroit comme il était, qu’Alegsis mette à mal l’infiltration de l’Agent Tarentule par ses babillages incessants n’était pas une hypothèse à exclure. Quoi que le bougre, pour l’heure, sembla exclusivement obnubilé par Ned. Ned et ses sabres dont les lames, à présent qu’elles furent tirées au clair, préludaient un massacre.
Les hostilités avaient à peine commencé que, sur l’Aile Gauche de Marineford, les rangs du Gouvernement Mondial se scindaient déjà en vue de s’affronter. Preuve était faite ainsi que la Marine, en aucune circonstance – à commencer par les plus cruciales – ne pouvait compter sur les Corsaires, et encore moins sur les chasseurs de primes. En tout cas, pas sur celui-ci.
Les orages incessants, outre la foudre, finirent enfin par faire d’une bruine un châtiment torrentiel. La pluie tomba battante, lavant presque instantanément les Colors Trap qu’Alegsis avait précédemment peinturluré au sol. Dans les environs, on avait en effet chuchoté puis hurlé de peur le titre de La Reine Climatique. Elle aussi s'était trouvée dans les environs. Mais au loin, planant comme la lame lourde et fatale d’un échafaud, une aura plus pesante et inquiétante encore sembla s’approcher d’eux depuis les mers.
Clotho aussi viendrait ? On l’avait dit, mais personne n’osa trop y croire tant la crainte d'une pareille irruption intimait au déni. Paraît-il que l'État-Major, dans toute sa clairvoyance, lui avait dépêché un Capitaine Corsaire rien que pour lui.
Le cataclysme, peu à peu, prenait forme jusqu’à s’incarner comme le parfait prélude à l’Enfer. Celui qu’Alegsis avait malencontreusement trouvé en se trompant de correspondance après qu'il eut emprunté la Translinéenne.
- Technique utilisée:
Technique : Brush Crush : Coup de Blues
Toute cible sur laquelle la marque du Colors Trap bleu serait inscrite ou, toute surface sur laquelle une cible entrerait en contact physique - en marchant sur la marque ou en la touchant de la main par exemple - déprimerait soudainement au point de lui ôter tout esprit combatif ou volonté de se défendre.