Montesinos Don Mendoza, Baron Crimson
Sexe : Homme.
Race : Humain.Métier : Bricoleur / Recycleur et néo-écrivain.
Groupe : Révolutionnaire dissident.
But : Compartimenter les ordres mondiaux ( Gouvernement - Mafias - Piraterie - Révolutions ( ??? ) ) en place afin de les détruire plus facilement.
Équipement : Plusieurs sacs de poudre noire pour produire ses ... " Méfaits "
-->Parrain : //
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Nom du @
Codes du règlement :
Description physique
Une silhouette élancée, fine, le physique de Montesinos est assez singulier et d’ailleurs assez problématique pour ne pas se faire repérer lorsqu’il doit commettre ses actions pour sa cause en raison de son mètre 90. L’un des stratagèmes, plus au moins efficaces, je vous laisse juge, est de se teindre les cheveux en rouge avec une couleur temporaire lorsqu’il doit faire ce qu’il a à faire. Naturellement, sa crinière est blonde et lui tombe jusqu’au milieu du dos.
Il n’est pas très à l’aise avec son corps. Imaginez-vous qu’un homme qui faisait 1m50 la veille fait 1m90 le lendemain : Sa démarche est maladroite, elle ne pourrait pas passer un test d’alcoolémie ou il faudrait marcher sur une ligne blanche. Il a l’habitude de marcher avec les mains dans les poches, ce qui l’a transformé en sorte de bossu avec le torse toujours en avant. Il lui arrive de se taper l’épaule sur le bâti des portes, en raison d’une erreur de calcul lorsqu’il doit les passer.
Cette inconfortable n’existe que sur l’utilisation de son corps. Montesinos n’a pas de complexe, au contraire, il aime prendre soin de son corps afin de se maintenir en forme. Il lui arrive d’effectuer différents exercices journaliers afin de se maintenir en forme comme la course, le soulevé de poids mais aussi des exercices de flexibilité. Ce corps longiligne aux grands pieds lui permet cependant de se faufiler sans bruit et sans se faire repérer. Outre cela il lui arrive également d’utiliser des vernis à ongles différents selon les journées qui passent.
Il a cette tendance à claquer sa langue sur ses incisives pour couper la parole à ses interlocuteurs lorsqu’il sait qu’on lui raconte des balivernes et qu’il doit mettre les pendules à l’heure.
Description psychologique
L’animation de Montesinos pour son objectif est ce qui lui permet d’avancer. Etant originaire de Las Camp, sa vie de misérable prédestinée lui semblait toutefois très logique. Du petit larcin au meurtre, cela constituait son quotidien ainsi, il a été désensibilisé depuis toujours à ce genre de situation. C’est un évènement survenu lorsqu’il avait quatorze ans qui lui a permis d’acquérir cette conscience anarcho-révolutionnaire. Il avait pris la conscience de l’état des Hommes, en somme une sorte d’humanisme mais celles-ci étaient immédiatement à remettre en contradiction avec les actions qu’il entreprenait depuis ses quatorze ans afin d’assouvir cette pulsion anarchiste.
Oui, c’est une pulsion. Au fil du temps, ses actions avaient naturellement eu un impact sur sa santé psychologique, et une certaine bipolarité s’en était imprégnée. Une bipolarité qui ne le transformait pas en bête agressive mais plutôt en homme désensibilisé et dépressif qui se disait qu’il était « contraint » de continuer ses actions aussi mortifères et destructives qu’elles étaient, même envers de pauvres innocents.
Ainsi, il ne supporte pas la moindre distraction qui peut intervenir et le faire changer de cap quant à sa quête de justice dans ce monde (La justice tel qu’il le voit, à savoir le traitement sur un même pied d’égalité de tout Homme à travers le monde quelle que soit son statut) et de liberté (La liberté qui permet à chacun faire ses choix dans sa vie sans aucune contrainte tyrannique que pourrait imposer un gouvernement, une organisation ou un groupe facétieux).
Montesinos voit tout Homme comme son semblable et ne croit pas au système de hiérarchie systémique. Il n’est pas naïf, il sait que tout bateau à besoin d’un capitaine, mais le capitaine malgré son statut n’est pas exempt des corvées qui peuvent être seulement attribué à un moussaillon à titre d’exemple.
La loyauté est une qualité qu’il apprécie beaucoup chez un homme même si celui-ci présente un désaccord avec sa propre vision. Un homme qui se bat pour ses propres convictions aussi contraires soit-elle avec celles de Montesinos, mérite beaucoup plus de respect que celui qui se plie en quatre pour bien se faire voir et se faire accepter par l’interlocuteur qu’il souhaite charmer en agissant ainsi.
Une des façons qu'il a trouvé pour lâcher du lest et pouvoir décompresser est de se vider le cerveau en mettant par écrit son histoire. Pour un but lucratif ? Non. Ces textes n'ont sans doute même pas vocation à être lues par qui que ce soit, du moins pour l'instant. Cette entreprise de lecture est très très récente, Montesinos ne sait pas ou il va avec ca, mais il sait que pour l'instant c'est un bon moyen de décompression.
Biographie
Le soleil se couche sur cette île de West Blue, la plus décadente comme la décrirons certains ou alors la plus dégénérescente pour d’autres. Anormalement, peu de bruit dans la vicinité lorsque notre crinière rouge fait chanter sous son poids les lattes de bois au dernier étage de son taudis qui lui sert de lieu de vie. Dans l’air, une odeur de poudre noire à peine dissipée sous un parfum de lavande qui peine à s'imposer.
Dans cette pièce rudimentaire, quatre mobiliers seulement : Un lit, une armoire, une chose qui ressemble à une table, et, naturellement qui va de paire avec cette table, une chaise. C’est d’ailleurs vers cette table que se dirige notre protagoniste. Sur celle-ci on retrouve un amas de feuilles d’une dizaine de pages mise les unes sur les autres avec, en première de couverture écrit en rouge vifs les mots suivants : « Le Manifeste Rouge de l’Incrédule on Crimson » avec, en petites lettres juste en-dessous : « Une autobiographie »
Montesinos s’installe sur cette chaise et fixe le papier tacheté de calligraphie rouge. Cinq secondes passent, puis trente, puis soixante avant que ce dernier ne pousse un soupir assez long.
« Pas mal pour un début. » - Pensait-il.
- Une relecture s’impose. Dit-il en prenant ce tas de feuilles dans sa main.
Feuilles en main, Montesinos commença la lecture :
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Une question que tout être, doté d'intelligence et conscient de sa propre existence, devrait se poser est la suivante : Dans quel but ? Cette interrogation de trois mots, aussi simple paraît-elle, permet de déterminer tout un éventail de réflexion qui va définir le comportement d'un Homme et qui va caractériser la marche à suivre de ce dernier durant toute son existence.
Dans quel but un Homme mène-t-il les actions qu'il décide d'entreprendre ? Dans quel but cet Homme existe-t-il ?
On pourrait croire que tout un chacun doit donner une réponse amenant un récit chevaleresque sous peine d'être jugé négativement pour son manque d'ambition. Mais force est de constater que certains se contentent de leur routine quotidienne, le réveil à une heure précise, l'ordre quasi mécanique des différentes phases de réveil, la manière tout aussi insipide d'avaler le même déjeuner chaque matin et ainsi de suite, sans se soucier du monde qui les entoure.
Que certains n'arrivent pas à se défaire de cette routine ne fait rien, mais que le Monde et la façon de fonctionner de celui-ci ne réveille auprès de ceux-là aucune curiosité, c'est bien cela qui me transforma moi, Baron Crimson, en Baron Crimson.
Cette manifestation du " but " s'est révélée en moi lorsque j'avais tout juste quatorze ans. Inutile de faire tout un résumé descriptif fade d'une enfance surement très plurielle et vécu sans doute par de millions de personnes par le monde. Ce que j'entends par là, c'est que raconter que j'ai eu une enfance triste et solitaire ou bien heureuse et aimante, n'a pas défini la personne que je suis aujourd'hui. Ce qui m'a créé, c'est cette journée d'hiver qui s'est déroulée il y'a de cela dix ans sur une ile damnée de West Blue ...
Las Camp. Pour certains l’ile la plus vile de notre monde, mais pour moi, la maison.
Malheureusement, la réputation de cette île était réelle. Un centre-ville, des faubourgs et des banlieues sans aucune transition en douceur, à la place un tas de ciment et d’acier répartie ici et la de manière chaotique. Les comptoirs étaient omniprésents, seuls semblants de lieux de vie, aussi, par essence, seul lieu de soupape de décompression pour que la populace ne soit pas laissée seule avec ses pensées potentiellement haineuses envers le simulacre de représentation gouvernementale présente sur l’île.
Le Crimson était l’un de ses nombreux comptoirs et le seul que je fréquentais lors de ma quatorzième année. J’y étais un régulier depuis quelques années déjà, il s’agissait du comptoir le plus proche du centre de recyclage dans lequel je changeais les misérables éclats de fer que j’arrivais tant bien que mal à dénicher en rodant sur l’île.
J’étais sous la houlette d’une petite frappe, Archibald Blueberry d’un des nombreux faubourgs qui garantissait un endroit où dormir et la sécurité contre 90% de la recette journalière gagnée. Archie était comme bon de nombres d’exploiteur de l’île, un être vicieux doté d’un manque d’empathie désolant. Comme une horloge, lors du coucher de soleil synonyme de fin de journée, il était adossé sur le mur qui délimitait le centre de recyclage avec l’extérieur afin de récolter ce qui lui revenait de droit. Nous étions une dizaine dans cette situation qui n’était pas différente de la plupart de ceux qui survivaient sur l’île. Certains étaient recycleurs, d’autres étaient mineurs, bucherons ou couvreurs. Telle était la vie et nous l’avions accepté, nous qui n’avions connus que cela.
Une fin de journée d’hiver, désespérément plus rude que celles à l’accoutumée, les ressources se faisaient de plus en plus rares. Un désordre grandissait parmi les recycleurs d’Archie car les paiements effectués en fin de journée depuis maintenant deux semaines ne permettaient plus de pouvoir s’acheter le minimum pour se nourrir. C’est dans cette situation qu’une bousculade avait eu lieu lorsque qu’un recycleur reprochait à un autre de lui avoir volé son métal durement gagné plus tôt de la journée. J’avais la chance d’être le premier dans la file et ainsi j’ai pu m’éclipser avant que cette bousculade, qui se transformait déjà en rixe, ne déteigne sur moi.
La foule devenait incontrôlable et très vite, des sabres étaient dégainés. Le résultat, un bain de sang qui ne choquait pas les badauds habitués à cette violence quotidienne. En voyant ce spectacle devant mes yeux, je ne pouvais m’empêcher de me dire « tout ça pour ça ». En me mettant en route vers l’obscurité de mon faubourg, je suis tombé sur Archibald qui se tenait sur son poste habituel pour récolter son gain. Sur son visage, un sourire sans vergogne. Ce sourire m’avait pris de court, je me demandais pourquoi un homme qui voyait devant ses yeux sa main d’œuvre s’entretuer pouvait se réjouir de cette situation ?
Sans demander mon reste, j’avais atteint le Crimson pour pouvoir me vider la tête et me préparer à la journée du lendemain qui n’allait être différente de toutes celles passées avant. C’est en sirotant ma bière qu’Archie, lui aussi régulier de l’endroit, pénétrait les lieux. Un misérable comme lui ne mérite une quelconque description physique. Imaginez-vous un lâche dans votre esprit et dîtes vous qu’il s’agit d’Archie. Il s’installait à sa place favorite, a quelques mètres de moi. Sa présence ne me faisait ni chaud, ni froid et je me contentais d’écouler les secondes, puis les minutes.
C’est après ces minutes, transformée en heures que tout changea. Archie avait déjà bien entamé sa soirée et s’était enfilé une caisse complète d’eau de vie. A mesure que ses entrailles se noyaient dans ce liquide, sa bouche lui faussait compagnie en laissant s’échapper des mots qui mettaient à vif la personne qu’était Archibald Blueberry.
Ce dernier avait aperçu à l’entrée du bar un homme en uniforme de la marine et il ne pouvait rester en place. Il s’était aussitôt mit debout et se mit à hurler des mots que toute l’audience pouvait entendre.
- HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! Hé Damian ! C’est fait ! Je suis enfin libéré ! Ils se sont enfin décidés à s’entret…
Tel un éclair, ce Marine jaillissait sur Archie pour le faire taire. Il ne fallait manifestement pas que le lien entre ces deux se sache. Le marin bousculait tant bien que mal Archie pour le ramener dans une pièce qui servait de vestiaire. Quant à moi, je savais que ces mots d’Archie concernaient ce qu’il s’était passer plus tôt dans la soirée. Mon cœur battait très vite, je savais que quelque chose ne tournait pas rond. Et de manière quasi automatique, je mettais mit à leurs trousses. Je pouvais voir le spectacle devant moi à partir d’une lucarne sur présente sur la porte du vestiaire.
Une fois dans la pièce, Archie et Damian se fixaient agressivement. Les regards remplis de haine commençaient à se transformer en regards de plus en plus joviaux. Au bout de quelques seconde, la tension présente dans la pièce s’était dissiper pour laisser place aux rires incontrôlables des deux occupants de la pièce.
- Tu deviens de plus en plus inconscient, Archibald. Ne fait pas tout capoter tu veux ? Qu’est-ce qui se passe ?
- Prend ça d’abord. - Archibald lui tendit une bourse faisant un bruit clinquant. Damian pris en main ce petit sac sans question, presque machinalement, comme si c’était une habitude.
- Le résultat des deux dernières semaines. Je suis passé à 95% sans que ces imbéciles ne s’en rendent compte. Ils ont fini enfin fini par s’entretuer.
- Je n’ai pas compris cette lubie de vouloir te débarrasser de ton gagne-pain.
- Tu sais très bien que les chiffres connaissaient une baisse depuis quelques temps. Ils étaient tous rouillés. Et puis je te rappelle que tu m’as dit qu’une cargaison allait arriver d’ici demain soir. J’en veux dix, non plutôt neuf. L’un d’entre eux s’en est sorti.
- Tu comptes le garder ?
- Je pense, oui. Il est l’un de ceux qui a gardé une constante. S’il y’en a bien un qui avait une infime chance de s’en sortir c’était peut-être celui-là.
- Bon, très bien. Tu auras neuf nouvelles têtes dés demain. Je te les présenterais dans la réserve du port. J’attend ma prime pour leur arrivée à ce moment-là. Je ne tarde pas, je ne veux pas prendre le risque d’être vu avec toi dans ce trou à rat.
Une soixantaine de seconde. C’est le temps qui s’est écoulé entre l’entrée dans cette pièce par Archibald et Damian et leur sortie.
Eh oui, ce n’était pas le meurtre d’un ami, d’un membre de ma famille, ce n’est pas une trahison que j’ai subie ou une attaque que j’ai endurée directement frontalement, non. C’était une simple discussion dans un placard d’un bar miteux sur l’île de Las Camp. C’est à cet instant j’ai senti en l’espace d’une seconde le poids de toute l’injustice qui régnait sur ce patelin. Mon corps était pétrifié et je sentais se mélanger dans mes veines mon sang et une colère palpable qui n’était pas abstraite dans mon esprit. Les cadavres encore chauds du centre de recyclage représentaient pour moi la vie tel qu’il fallait l’accepter et que rien ne pouvait y être fait. Mais désormais ces cadavres étaient un symbole. Un symbole qu’il fallait à tout prix défendre et qui avait animé en moi un désir ardent de liberté et de rébellion.
Bien que je n’étais qu’aux balbutiements de ma pensée, j’avais compris que la destruction de ce type d’énergumène était la seule solution pour moi. D’une manière quasi-métaphysique, en une fraction de seconde, alors que Damian s’approchait de la porte ou je jouais à l’espion, j’ai su que mon objectif était l’annihilation de cet ordre établi qui a permis à certains de jouer avec la vie d’innocents pour quelques ronds de métal dorés, et pour d’autres de s’installer sur des trônes en velours.
Le lendemain qui suivait cette journée, une rumeur parcourait toute l’île, d’Est en Ouest, de Nord en Sud. Une explosion avait survenu sur le port de Las Camp dans laquelle ou, hélas, un officier de la marine et un malfrat avaient perdu la vie. D’après l’histoire officielle, le Marine avait repéré ce malfrat et l’avait pris en filature jusqu’à une réserve dans laquelle les deux seraient entrés en confrontation. Malheureusement, ce vestiaire abritement un stock de poudre qui s’est enflammé et a pris la vie d’un héros d’un côté et d’un malfrat de l’autre.
Il existe des commencements plus héroïques, des caractères plus spectaculaires. Mais un but comme celui de celui qui allait être nommé plus tard le Baron Crimson, il n’en existait des plus louables. J’ai conscience que j’ai dû à travers le temps diluer mon humanisme en commentant diverse actions pour mener à bien mon but. Mais je sais que je le faisais pour une cause plus grande que pour mon insignifiante vie.
Ainsi était le jour ou j'avais avait trouvé mon but. Ainsi était le jour le futur Baron Crimson avait commencé son action…
Montesinos terminait sa lecture et remettais les dernières pages en ordre. Un sourire se dessinait sur son visage.
- Pas mal...
C'est sur cet satisfaction que Montesinos met ses papiers dans l'armoire de la pièce, avant de s'installer sur son lit pour se reposer d'une journée qui a semblée assez éprouvente.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Mamba
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas :La lecture / Pas grand chose, je suis ouvert à tout.
- Votre personnage préféré (de One Piece) : be Blanche / Baggy
- Vous vous définiriez comme : Amateur de Jeux vidéos
- Vous faites du RP depuis : J'en ai pas vraiment fait assidument, surtout des one and done quand l'envie d'écrire me prenait.
- Vos disponibilités (approximatives) : Deux soirs par semaine sans doute, sans compter l'écriture des RP disséminés dans la semaine.
- Comment avez-vous connu le forum ?Forumactif
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Dernière édition par Montesinos Don Mendoza le Sam 22 Juil 2023, 23:09, édité 1 fois