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Une plante à la mer... [Quête solo]

... Et la mer pleura sa rage.


‘’Tu t’accoutumes ?’’ Demande la voix de Kaley dans son dos.
‘’C’est… Différent.’’ Lui annonce seulement la rousse qui avait les yeux toujours rivés sur l’étendue bleue.
‘’Laisse-toi encore quelques heures et ça devrait passer. Si tu as mal au cœur, vomis par-dessus bord.’’
‘’Ne t’inquiète pas, j’ai tout ce qu’il me faut pour éviter ceci.’’ Lui annonce la rousse en lui montrant une feuille qu’elle avait mâchouiller à moitié.

Il était particulier de voir l’océan et le ciel se fondre en un seul et unique point quand elle glissait les yeux au loin. À ne pas si m’éprendre, elle avait déjà posé les yeux sur l’océan, à maintes reprises, mais jamais comme celle-ci. Le bateau voguait calmement sur la vague, porter par le vent marin qui poussait les voiles avec une force. L’absence de terre sous ses pieds lui faisait bizarre et son cœur pleurait déjà l’absence entière de la végétation de son île. Cependant, tout ceci était pour une bonne cause, celle de la découverte, mais surtout celle de la connaissance. Elle ne pouvait pas espérer ramasser le plus d’information sur la flore si elle restait enfermer sur son île bien-aimée. Autant plut, qu’elle avait une mission, aider la nature a propager, c’est bien faits à tous ou sinon à la protéger de ceux qui voudraient la piétiner sans la moindre honte. La main de la petite blonde glisse dans le dos de la grande rousse, tirant de ses songes la scientifique qui détourne la tête du petit point qu’est son île pour les poser sur le minois tourné sur elle.

‘’À ce que je vois, tu portes toujours le collier que je t’ai offert.’’
‘’Toujours, pourquoi est-ce que je l’enlèverais ?’’
‘’Il ressort peut-être un peu trop de ton attirail vers ?’’
‘’Non-sens. Il est parfait là où il est. Autant plut que c’est à moi de l’adapter à mes tenues.’’
‘’Pfff… Toujours aussi direct et sévère. Tu crois que tu seras capable de t’adapter à la civilisation ?’’
‘’Pas le choix non plus, surtout si je veux être la porte-parole de mère-nature.’’
‘’Kaley, le boss, veut te voir.’’
‘’Parfait j’arrive… Si tu veux bien me pardonner.’’
‘’Va, tu es demandé, je vais rester ici et regarder encore l’océan…’’

La blondinette lui tape affectueusement dans le bas du dos avant de s’éloigner pour aller rejoindre le duo qui l’attendait. Au loin, la scientifique pu remarquer que le ciel commençait à se colorer de sombre, signe que de lourd nuages annonçaient une avancée dans leur direction. Sous un éclat de voix, elle tourne la tête vers le trio nouvellement formé et Kaley pointe la même direction que la rousse regardait, annonçant la présence d’un danger. Il était plutôt facile de remarquer quand un orage approchait. Le vent accélérait en vitesse et en force, les voltigeurs avaient abandonner la cime de la proue et des voiles pour trouver refuge sur les îles les plus proches. Même les mammifères aquatiques qui accompagnaient le cheminement du bateau avaient abandonné leurs pirouettes pour aller en profondeur, la ou les vagues mouvementées ne les atteindraient pas.

Helia fronce les sourcils, l’air était lourd d’humidité, il lui semblait plus salée que d’habitude et une peur primaire vient enserrer son cœur. Elle se déplaça sur le bateau, rejoignant un point plus avantageais pour dévisager cette tempête qui se formait au loin tel un rideau opaque. Elle avait déjà vu un tel phénomène, il y a de cela des années, quand elle n’était encore qu’une petite fille. Elle se souvenait encore de l’expression de ses parents, presque terrifier quand la tempête avait frappé l’île et les environs. Les vents avaient été si puissants, que certains arbres avaient été déracinés, des animaux souffler du sol et ses parents avaient du user de leurs intelligences et de leurs capacités pour empêcher leur abri d’être soufflé comme de la paille au vent. Phora se tourna vers le trio, s’exclamant :

‘’C’est possible de trouver refuge à l’île la plus près ?’’
‘’Selon nos calculs, nous sommes encore trop loin et il faudrait tourner le dos à la tempête, ce qui n’est pas idéal.’’
‘’La tornade passe directement dans notre trajectoire.’’ Annonce le cartographe qui s’occupait aussi de la météo.
‘’Il faudrait changer le cap pour piquer au travers et avec un peu de chance minimisé les dégâts.’’ Souligne Heliamphora après une courte pause réflexive.
‘’Ça pourrait se faire…’’ Annonce le cartographe après une pause de quelques minutes qui lui permit de refaire des calculs. ‘’Si on coupe dans cette direction’’ Précise-t-il en pointant du doigt vers le nord-est. ‘’On a une petite chance de minimiser les dégâts faits au bateau, on pourra éviter les gros vents et subit que la flotte…''
‘’Vous avez compris l’homme, que ça bouge !’’ Annonce la capitaine sans perdre de temps.

Telle une fourmilière bien coordonner, l’équipage se mit en action. Cependant, malgré l’inexpérience de la rouquine sur le pied marin, elle remarquait que certains membres de l’équipage aussi démontraient les même signes qu’elle. Face à cette réalisation, elle se tourna vers la tempête qui approchait et un doute s’installait.
lumos maxima


“Is the land a source of belongings, or a source of belonging ?”

“The underlying melody via every rock, plant, animal, sky and star, inside the water, from the dirt, through the light: only love lasts.”
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26483-heliamphora
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26473-heliamphora-une-petite-pousse-ma-souffler-que-le-monde-vegetal-avait-besoin-de-mon-aide-fiche-terminee
... Et la mer pleura sa rage.


Malgré leur déplacement rapide, ils furent frappés par le rideau de pluie durement. Si elle avait trouvé la température chaude et humide, l’eau de pluie se révélait être glacée. Le frisson qui traversa son corps élancé fut presque douloureux et elle ouvrit enfin les paupières qu’elle avait temporairement fermées face à ce qui allait suivre. Ses mains se crispèrent sur la balustrade de bois, l’aidant à se stabiliser quand une vague vient frapper la paroi de la coque. Elle sent tout de même ses pieds glisser un peu sur la planche de bois et elle tangue au même rythme que l’embarcation géante. Les voix autour d’elle s’exclamèrent, les pas se bousculaient sur le pont mouillé. Les ordres étaient lancés de vive voix pour essayer de calmer l’ambiance frénétique de panique qui commençait à s’installer et pour guider les matelots dans leur tâche. Telle une statue végétale sur une structure de bois, Phora cette tienne droite et fière, mais à l’intérieur d’elle-même, elle remettait en question son choix d’avoir quitté son île natale. Une main se dépose finalement sur son avant-bras, la tirant de ses songes sombre et elle rencontre le regard calme de Kaley. La pression des phalanges la rassure un vague instant avant qu’une éclaboussure d’eau glacée ne vient laver de son corps le peu de courage et de costume naturel qui lui servait habituellement d’habit.

‘’Tu devrais entrer dans la cale, pour te protéger de l’eau.’’
‘’Pas question, si j’ai à mourir, je veux le voir venir.’’
‘’Nous n’allons pas mourir, je ne veux juste pas que tu attrapes froid.’’
‘’J’ai connu pire comme température froide. Rien ne me fera bouger de ma position Kaley.’’
‘’Ah, toujours aussi têtue…’’
‘’Nous avons ceci en commun.’’ Lui souffle la rouquine qui échange un sourire entendu vers la concernée.

Malgré l’ambiance sombre du moment, elles se sourissent un peu, appréciant la douce taquinerie. Heliamphora profita de ce moment pour relâcher sa vigilance et relâcher d’une main la rambarde. Elle se dirige vers le visage de sa douce, voulant glisser les bouts de doigts sur la douce peau de porcelaine. C’est ce moment que décide mère-nature de lui rappeler à qui elle appartient. Un éclair fend le ciel sombre, aveuglant pendant quelques secondes les gens. Les sons retentirent au moment qu’ils retrouvent la vue, les étourdissant face au tonnerre. En même temps, une vague vient frapper avec force le flanc du bateau, le faisant dangereusement tanguer et ce fut juste assez nécessaire pour que la rousse perde pied et passe par-dessus bord sous les yeux horrifiés de sa compagne. Dans la paume d’Helia, se trouvait la paire de lunettes de Kaley. Durant la bousculade, elle avait attrapé par mégarde l’objet qui se trouvait dans les cheveux de sa compagne.

Quand son corps frappa l’eau frigorifier tout ce que son cerveau enregistra fut le son de la voix terrifier de Kaley et de sa main tendue vers elle. Elle remercia l’un des marins mentalement qui avait tout juste eu le temps d’attraper la petite blonde pour l’empêcher de passer par-dessus bord à son tour. La tête sous l’eau, la scientifique trouva le silence de plomb frappant à la différence du vacarme à la surface, elle se demanda presque s’il ne serait pas plus judicieux de rester sous l’eau, mais ses poumons réclamèrent de l’oxygène et elle poussa son corps vers le haut. Non loin d’elle atterrir une bouée de sauvetage et elle agrippa pour lui permettre de survivre aux vagues qui la trimballaient de gauche à droite. Si elle croyait qu’elle était maintenant sauvée, elle s'était trompée. Pendant que le reste de son habit végétal de camouflage prit la poudre d'escampette avec les vagues, elle remarqua que personne ne tenait la corde qui était censée la ramener au bateau, l’objet allant glisser des mains des sauveurs à cause de la pluie et de la panique. La dernière vision qu’elle eut de Kaley fut son visage désespéré en larme.

Heliamphora s’accrocha de toutes ses forces à la bouée, sa vie dépendait de cet objet circulaire et de sa volonté de survie… Avec bien sûr le bon vouloir de mère-nature. Elle trouva la force de renforcer sa position à l’objet flottant en s’attachant avec l’aide de l’un des fouets qu’elle portait toujours. Elle avait décidé de garder le peu de matériel sur elle. Elle dériva un temps, elle ignore combien de temps assez pour que la fatigue et le froid l’épuise et qu’elle perde connaissance. Chance ou malchance pour la demoiselle, elle survécut à la balade de dame océan et elle fut repêcher par un bateau de la marine qui passait par la…

‘’Corps à la mer !’’
‘’Capitaine, je crois que c’est encore vivant, sa bouge.’’
‘’Repêcher le bon sang.’’
‘’Oui Capitaine !’’
lumos maxima


“Is the land a source of belongings, or a source of belonging ?”

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... Et la mer pleura sa rage.


‘’Aller chercher un manteau de fourrure pour la couvrir.’’ S’exclame le Capitaine qui pousse l’un des plus jeunes marines qui zyeutait un peu trop la silhouette à moitié dénudée d’Helia.

L’ancienne tenue végétale n’aillant pas supporter le voyage improviser de la rousse. Plusieurs personnes l’entourèrent, défaisant l’étrange corde qui l’accrochait à la bouée et la déposant plus confortablement au sol. À peine la dernière personne avait retiré sa main que la rousse sursautait en se redressant en position défensive. Elle hissa douloureusement, mais ceci ne l’empêcha pas d’être prête à essayer d’attaquer la moindre chose qui la touchait. L’instinct de survie allant frapper rapidement, son regard frénétique regarde le nouveau décore et les ennemis potentiels. Ses ongles grattèrent le plancher, laissant une traînée verdâtre sur son passage et lui firent prendre conscience qu’elle tenait toujours les lunettes de Kaley. L’air semblait brûler ses poumons et une légère buée blanche s’échappait de sa bouche. Son corps se mit brusquement à frissonner et elle remarqua la couleur beaucoup plus terne et cuivrée de sa chevelure. Elle posa les yeux sur ses mains, observant la couleur beaucoup plus pâle que d’habitude.

‘’L’hiver ?’’ Marmonne-t-elle.
‘’Que tout le monde recule, laissez-lui prendre ces aises, vous voyez bien qu’elle n'est pas bien. De toute façon, retourner à vos postes et occupations.’’ Tonne une voix autoritaire.

Le cercle de gens obéir immédiatement et on lui tendit un manteau de fourrure blanc. Elle souleva les yeux sur la peau, puis sur l’homme qui la dévisageait. Elle se redressa finalement, lentement, mais sûrement pour venir prendre l’objet et le passer autour d’elle.

‘’Où sommes-nous ?’’
‘’Un bateau militaire en direction de Bulgemore, une île hivernale. Qui êtes-vous, avez-vous une carte et que s'est-il passé ?’’
’Phora, originaire de Boyn, c’est quoi une carte ? J’ai passé par-dessus bord du bateau qui me transportait. On a frappé une tempête.’’

L’homme l’invite à la suivre, lui pointant une cabine non loin. ‘’On pourra se mettre au chaud, je vous ferez apporter quelque chose à boire et à manger pour de l’énergie. J’ai cru apercevoir un petit sac, avec vous des vêtements à l’intérieur ?’’
‘’Oui, mais ils doivent être mouillés, mon sac n’est pas étanche…’’
‘’On pourra les faire sécher sans problème. Vous pourrez garder le manteau en attendant.’’

Ils se réfugièrent finalement dans la cabine du capitaine, loin des curieux. Elle trouva refuge sur la chaise, qu’elle déplaça légèrement pour éviter d’être dos à la porte. L’homme prit place derrière son bureau. En moins de quelques minutes, on lui apporta une boisson chaude et une soupe et on demanda à ce qu’on lui remettre ses vêtements, ce qu’elle fit sans trop se plaindre. Elle observa toutefois le breuvage et la soupe, visiblement suspicieuse du contenu. L’homme se pencha, prenant une gorgée du breuvage et d’une gorgée de la soupe, dévoilant qu’ils n’étaient pas empoissonnés. Ce n’est qu’à ce moment, elle se permit elle-même de goûter au repas.

‘’L’île ou nous allons…’’
‘’Une base scientifique militaire…’’
‘’Ravitaillement ?’’
‘’Effectivement.’’
‘’Quels sont les moyens de transport ?’’
‘’Le prochain est dans un mois environ… Il faudra rester sur l’île en attendant.’’
‘’Je vois… La base est ouverte au civil ?’’
‘’Il dépend… Je sais qu’en ce moment, ils recherchent toute l’aide possible pour combattre un ennemi... Pourquoi ?’’
‘’Quel genre d’ennemi ? Curiosité, je suis moi-même scientifique. Botanique.’’
‘’Un problème d’hormone qui affaiblit nos hommes. Ça viendrait en partie de la nourriture. Botanique ?’’
‘’L’étude des plantes… C’est un peu comme la biologie, mais au lieu des êtres humains, c'est pour les plantes en tout genre.’’
‘’Hmm… Ça pourrait être utile… Je pourrais te présenter au chef qui s’occupe du projet, peut-être que tu apporterais des idées intéressantes pour aider. Une nouvelle vision ne serait pas plus mal. Tu serais bien sûre récompensé si tu aides.’’
‘’Il serait difficile de refuser, vous appeler la scientifique en moi… Autant plut que je dois rester sur l’île au moins un mois pour le prochain ravitaillement… Aussi bien m’occuper…’’ Souffle-la cuivrée en terminant la soupe épaisse de viande.

Elle n’a aucunement touché aux quelques légumes, simplement la viande et le bouillon. Elle attrape la tasse, reconnaissant vaguement de l’odeur de la caféine. Elle porte le goudron sombre à ses lèvres, le trouvant fade en comparaison de celui que son paternel faisait. Elle but tout de même le liquide, elle avait besoin du maximum de force qu’elle pouvait avoir.

‘’Parfait, nous arriverons sur l’île dans quelques heures, je vous présenterais à la cheffe en place !’’
lumos maxima


“Is the land a source of belongings, or a source of belonging ?”

“The underlying melody via every rock, plant, animal, sky and star, inside the water, from the dirt, through the light: only love lasts.”
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