Une plante et ses gardes du corps. Ft Clint.

La voilà à peine arrivée à la base, qu’elle est encadrée par les habitants de l’endroit. Elle avait rencontré l’équipe avec laquelle elle allait échanger et travaillée pour le développement du sérum pour contrer les hormones qui empoissonnaient leurs soldats. Tout, c’était passer si vite, qu’elle avait encore de la difficulté à bien assimiler les changements brusques entre les températures son corps affecté par le changement des saisons ou des températures effectuait encore la transition entre le tempérament chaud de Born et celui glacial de Bulgemore. Sa longue chevelure rousse avait perdu de sa flamboyance pour un cuivré plus terne et moins ondulée. Son regard autrefois émeraude avait glissé au jaune-vert plus terne et la couleur de sa peau semblait plus pâle à un point que le capitaine du bateau qui l’avait sauvé lui avait poser des questions sur son état, était-elle malade ? Un danger pour son équipage ? Elle l’avait rassuré en lui expliquant qu’elle avait un corps particulier et changeant. Après un passage au centre médical pour s’assurer que tout allait physiquement, ensuite, on l’avait guidé vers sa chambre pour lui permettre de se reposer.

Elle pose ses yeux ambrés sur la petite équipe qui l’entourait, son attention revenant vers une petite femme à la chevelure noire. Il y avait quelque chose de terriblement familier chez elle, mais la scientifique n’est pas capable d’identifier le sentiment. Cette dernière, prend des notes sur le long monologue qu’elle offrait pour expliquer son idée de base ;

‘’Les plantes adaptogènes… Il a été découvert que, quelles que soient les différentes variétés de plante adaptogène, elles possèdent tous des bienfaits communs, à savoir la capacité de renforcer la résistance de l’organisme. À ne pas se méprendre, chacune d’entre elles possède ses propres vertus, mais elles ont tous un point commun, protéger et renforcer le corps. Elles sont souvent en croissance lente, les variétés exotiques poussent généralement dans des conditions extrêmes comme le froid, en terre aride ou encore dans les altitudes. […] ...’’

Pendant de longues minutes, ils échangèrent, l’équipe posa leurs questions et Helia fit de son mieux pour répondre plus simplement ou facilement aux demandes. Quand la première rencontre fut terminée, la rousse offrir à Viyla la liste des plantes qui pourrait se révéler utile. La petite noire prend la peine de lire la liste, puis elle fronce les sourcils face à un nom familier.

‘’Si tu as besoin de livres ou l’autre, fait s’en la demande en même temps que la mienne et vois aussi avec l’entrepôt si on n’a pas certains trucs pour t’épauler dans ton travail. Et je crois que nous avons sur l’île la Cyrilla Nivalis… Il faudra juste que je confirme, mais nous pourrions avec une équipe sortir et aller la cueillir nous-même.’’
‘’OH ? Parfait, plus les spécimens sont vivants et frais, mieux sera nos résultats ! Quand pouvons-nous sortir aller les chercher ?’’
‘’Doucement papillon, il faut en faire la demande à la sécurité, l’île a des problèmes de pirates. Va falloir trouver des volontaires auprès des scientifiques et des gardes du corps pour nous accompagner…’’
‘’Hmm… Je suppose qu’il serait préférable d’agir comme tu le souhaites. À qui dois-je m’adresser ?’’
‘’Ne t’en fais pas, je m’occupe de tout, c’est sûr que je vais participer.’’
‘’Je… D’accord, merci. Tiens-moi au courant alors.’’

                                                                 ❦ ❦ ❦

‘’Bon, tout le monde est présent ?’’ Déclare la voix grave du chef de sécurité.
‘’Oui, monsieur, l’équipe de scientifique est au complet, ils seront que trois membres et l’équipe de protection est arriver, il devrait passer la porte sous peu.’’ Explique l’autre soldat présent qui communiquait par Den-den avec le premier.
‘’Parfait, une fois l’agent arrivé, je vous laisse faire connaissance, j’ai autre chose à faire que de jouer les ‘match maker’ en attendant, je vais me chercher un café et à mon retour dans une quinzaine de minutes nous allons commencer la rencontre. En parlant du loup, voilà l’homme qui va vous accompagner.’’ Déclare l’homme qui salut sommairement le nouveau venu, avant de quitter la salle.

Si elle affichait une posture plus détendue en présence des deux scientifiques, elle changea rapidement pour se redresser et devenir alerte face à un potentiel ennemi. La vie en nature l’avait forgé pour être plus  alerte et athlétique physiquement que ces compatriotes scientifiques. Le dos droit et le regard haut, elle semblait faire un peu plus que ses 182 centimètres, dépassant le bout de femme qui lui arrivait à peine à la poitrine et l’homme plus mince qui les accompagnait. Elle portait une salopette de travail ajusté et un t-shirt noir qui laissait entrevoir les courbes plus athlétiques du corps. Une paire de gants de cuir au bout renforcé enveloppait ses mains. Le trio de scientifiques se tournent vers ce dernier et malgré la réserve visible de la rouquine face à l’inconnu accompagné de deux femmes, elle s’approche, offrant une main en signe de salutation polie. Viyla lui avait fortement recommandé d’offrir ce genre d’action face à un inconnu qui venait offrir de l’aide, mais ce qui poussa la rouquine à paraître moins froide avec l’homme fut la tête blonde qui attire immédiatement son attention. Les mèches rebondissantes sous chacun de pas lui rappelèrent une certaine personne et fit en sorte, qu’un léger sourire doux, en coin illumine les traits froids de plutôt. Viyla observa avec grande attention l’échange, écoutant les paroles de la rousse qui les présentât tous.

‘’Heliamphora, mais vous pouvez m’appeler Helia. Enchantée de faire votre connaissance et merci de votre présence à vous trois. Ici, nous avons Viyla et Tristan. Nous sommes tous les trois l’équipe que vous allez escorter à l’extérieur pour la récupération du spécimen.’’ Souffle la rousse qui abaissait enfin ses yeux ambrés de la chevelure blonde sur le visage de l’homme et plonge les pupilles dans ceux masculines.

Elle observe pour la toute première fois les traits de celui-ci depuis le début de leur rencontre. Sa poignée de main est chaleureuse, mais ferme légèrement plus ‘forte’ qu’une simple scientifique devrait avoir. La poignée de main de Viyla confirme facilement ce fait. Le regard offert à l’homme est presque félin dans sa mimique, évaluant un potentiel danger. Elle passe une langue sur ses dents, dévoilant une paire de canines discrète et quand elle relâche enfin la paume masculine, elle fait disparaître ceux-ci dans les poches de sa salopette. Elle offre un hochement de tête salutoire au deux femmes qui accompagne l'homme.

Ils croisent finalement leurs pupilles respectives, des expressions incompréhensibles qui font tout de même sourire la rousse qui ne comprend pas très bien ce qui arrive. Une fois la poignée de main échangée avec le blond, elle échange un regard vers Viyla qui lui pointe les deux autres invités et elle leur offre une poignée de main aussi, plus rapide, mais tout de même respectueuse.

‘’Enchanté Elvina et Gilly.’’ Offre-t-elle avant de ramener son attention au blond.

Encore une fois, son regarde vagabonde jusqu’à la tignasse blonde, ou elle se demande quelle sensation elle devrait avoir sous ses doigts. Est-ce qu’elle serait aussi soyeuse que celle de blondie ? Ou elle serait différente ? Ses doigts la démangent un instant avant de hocher la tête et d’inviter le trio vers la table de conférence. Tristan qui jusqu’à maintenant avait été silencieux, il leva un doigt pour répliquer que ce n’était clairement pas son travail à lui, mais plutôt à l’une des assistantes, mais Viyla lui jette un regard en coin, qui convainquit de l’homme d’aller chercher les papiers en question. Viyla était beaucoup trop intéresser par la situation actuelle, l’échange entre sa protégée et cet agent était des plus intéressants et elle voulait absolument voir jusqu’au le tout irait. C’était à ses yeux de scientifique une toute nouvelle observation des plus intéressante surtout si c’était Heliamphora au centre de tout ceci.

‘’On ne vous a pas partagé l’information avant de vous confier cette mission ? Dans tous les cas… Le but est plutôt simple, il faut braver le froid hivernal de l’île, pour se rendre à l’un des plateaux en hauteur du mont et essayer de trouver l’un des plus rares spécimens fleurages de cet îlot. Nous recherchons la fameuse Cyrilla Nivalis.’’

Elle se soulève et s’éloigne vers une petite table où se trouve un cylindre rempli qu’un liquide et d’une plante aux pétales particuliers. Le centre de la fleur est d’un blanc pur et plus on s’éloigne de con sœur, la couleur dégrade passant à une rose pâle au rosé foncé et finalement à un bleu qui donne un effet de transparence. De ce qui était visible de la tige, même celle-ci était d’un blanc solide. Heliam pousse le cylindre vers le trio, leur permettant de mieux regarder la fleur en question.

‘’C’est le spécimen que nous recherchons, du fait de sa couleur, il est difficile de la trouver et en plus, elle pousse dans les coins de l’île les plus froide, donc en hauteur. Nous aurons besoin de plusieurs spécimens et avec de la chance, dès qu’on trouve un coin avec une fleur, il devrait en avoir d’autres.’’

Explique la rousse qui n’avait pas quitté des yeux une seule seconde la tignasse blonde qui était l’objet de son obsession du moment. Viyla, l’autre scientifique en chef jubilait intérieurement de voir son amie de la sorte, elle n’avait jamais montré d’intérêts pour qui que ce soit autre que ses plantes chéries et la voilà qui dévisageait Clint avec les yeux remplit d’interrogations. Elle était presque triste que la rousse garde son calme et qu’elle reste professionnelle. Tristan revient au même moment, déposant devant l’agent Cunningman le rapport qu’il avait demandé. Sur la feuille, il y avait peur d’information, mais soulignait la présence de pirates, possiblement de révolution et de quelques rares prédateurs. Il y avait une force plutôt détaillée des pirates, approximative des révolutionnaires et incomparable pour les prédateurs vus qu’ils sortaient très peux face à des ennemis.

‘’Vous avez des questions ?’’ Demande finalement Heliamphora au trio.

Tout en s’exprimant, elle observe l’homme qui ne la quitte pas des yeux. Elle passe ses yeux de gauche à droite sur les deux demoiselles qui l’accompagnent qui semble tout autant l’écouter, mais il se dégageait quelque chose de particulier d’elle. L’une d’entre elle, faisait des va-et-vient entre la rouquine et le blond, pendant que l’autre dévisageait tellement Helia qu’elle avait l’impression qu’elle essayait de l’étrangler mentalement. Quelle était l’expression déjà ? Si les yeux pouvaient lancer des couteaux ? Ou un truc du genre, elle balaye mentalement la chose, continuant sur son explication pour s’assurer que tous dans la pièce avait compris. Le compliment fit malheureusement mouche et si Viyla rit un peu doucement, Helia ne réagit pas, ne comprenant pas qu’on venait tout simplement de la complimenter sur une partie d’elle-même. Une fois que tout est claire Tristan et Viyla hoche simplement la tête pour montrer à la demoiselle qu’ils étaient prêts quand elle l’était. Elvina et Gilly semblent faire de même, malgré le dédain visible et Clint l’annonce verbalement. Au même moment, le chef de la sécurité entre dans la salle et s’exclame en voyant les nouveaux arrivants.

‘’Elle débute quand la demoiselle veut. C’est elle la cheffe de celle-ci. Il n’y a pas seul les forces révolutionnaires sur l’île, mais aussi des pirates, alors il faudra faire gaffe une fois dehors. En plus de la température hivernale, vous aurez des ennemis en chair. Miss Phora ? L’équipe pour l’expédition est prête à vous accueillir pour l’habillage et à donner l’équipement nécessaire pour la sortie. Ils vont également vous montrer comment utiliser certains des équipements. Alors, ne vous gênez surtout pas pour poser des questions et sinon, Viyla et Tristan ne seront pas pour vous épauler de ce côté aussi.’’ Annonce-t-il avant de se tourner vers Clint. Il se rapproche de lui et d’une voix plus basse il explique un peu la situation au blond. ‘’Écouté agent Cunningman, il faudra peut-être faire preuve d’un peu de patience avec la demoiselle, elle est différente de la normalité, elle ne comprend pas encore toutes les coutumes et les us des gens comme vous et moi. Disons qu’elle vient d’un endroit reclus, absent de toute civilisation ou la survie est le principe de base. Alors faite, gaffe aux apparences, elle est l’équivalent d’une très jolie rose, qui a des épines assez longues pour vous empoisonner la vie…’’ Sur ces dernières paroles, il s’éloigne prenant son congé.

La petite brune qui n’avait pas lâché la rousse depuis le début entraîne finalement cette dernière, vers le sas de sortie pour qu’ils puissent enfiler l’équipement nécessaire pour la sortie. Une fois l’habit de neige enfilé, on leur offrit un équipement d’escalade, un sac de voyage avec divers équipements pour la survie en temps hivernale et une tonne des réponses pour Helia qui débordait d’une imagination et de questions sur les trois-quarts du matériel présent. Pour sa part, Viyla attrape du matériel supplémentaire, comme des gâteries pour chien, un siffle et ce qui ressemblait à un fouet. Au même moment, la scientifique rousse attrape ses propres armes, mais elle est arrêtée par la brunette.

‘’Tu devrais les laisser ici et prendre ceci à la place. Je doute que tes armes végétales survivent au froid, ils risquent de se casser.’’
‘’Oh… Je vois. Je commence réellement à ne pas apprécier l’hiver…’’
‘’C’est une température comme une autre, mais voit ceci comme quand tu devais survivre du ton île, c’est un style différent de danger.’’
‘’Tu as raison, que ferais-je sans toi. Merci.’’
‘’Si tout le monde est prêt, nous allons rejoindre les traîneaux dehors, les chiens nous attendent pour le voyagement.’’

Après l’accord de tous, ils sortirent à l’extérieur, retrouvant trois traîneurs sur neige qui étaient équipés de chiens. Les chiens, donc la fourrure particulièrement épaisse ne cachait en rien leurs surprenantes grosseurs, arrivant facilement à la hanche de la rousse qui s’en approcha sans la moindre crainte. Avec Viyla à ses côtés, elle n’avait aucune crainte d’être attaquées, la demoiselle étant en partie la créatrice et la maîtresse des chiens en question. Les chiens se soulevèrent presque dans un même bloc, entournant les deux femmes pour qu’émender quelques caresses. Il y avait un total de 9 gros chiens, pour trois par traîneau. Après un sifflement de la brune, les chiens allèrent prendre leurs places respectives et attendre sagement d’être attachés. Après avoir installé Helia sur l’un des traîneaux et de lui faire enfiler une paire de lunettes de voyage, elle en donne une à Tristan qui se dirige vers le troisième traîneau et elle approche Clint.

‘’Tenez, pour vous trois.’’ Comment-t-elle en donnant les lunettes de protection. ’’Les deux femmes peuvent s’installer sur le traîneau et vous derrière la barre. Tout ce que vous avez à faire, c’est de garder les pieds sur les barres de chaque côté au sol et les mains sur la barre verticale. Je vais m’occuper du reste. Tout est beau ?’’ Demande-t-elle finalement avec un large sourire sympathique. ‘’Ah oui, avant que je n'oublie, prenez ceci, une oreillette. Vous que vous être la sécurité et moi la tête pensante des chiens, si vous voyez la moindre complication, dite le moi et je ralentis ou j’arrête les traîneurs.’’

Une fois l’accord verbal donné par l’homme, elle s’éloigne, rejoignant la rousse qui l’attend sagement assise. Elle monte derrière son traîneau et lance les chiens à l’attaque du terrain neigeux…

Le territoire arctique s'étend sur des kilomètres de paysages glacés, une étendue glacée, des étendues immaculées de neige étincelante, et des cieux infiniment bleus. Si vastes et isolés, où la nature sauvage règne en maître et pourtant, c’est une tranquillité envoûtante qui règne sur ces terres isolées, où la nature sauvage semble figée dans une beauté glaciale. Les scientifiques ainsi que les gardes, sont équipés de vêtements spéciaux et d'équipements adaptés au froid extrême, entreprennent une expédition périlleuse à la recherche d'une fleur blanche rare qui émerge courageusement de la neige. Les chiens animaux améliorés de traîneau, robustes et bien entraînés, sont leurs compagnons fidèles dans cette quête ardue. Ces animaux énergiques, attelés à des traîneaux spécialement conçus, tirent les chercheurs à travers des étendues gelées, franchissant des collines et des vallées enneigées. Heliam, bien enroulée dans le manteau, observe avec intérêts les muscles des créatures qui tirent vigoureusement les traîneaux. C’était donc ceci les fameuses créatures mi-cyborg… Elle se souvient aussi que sa compagne à la peau pâle était avant tout une experte animalière, ensuite dans la biologie humaine.

L'alliance entre Viyla et les chiens de traîneau créent une harmonie singulière, une collaboration qui est non seulement pratique pour le voyage, mais aussi essentielle pour la survie dans cet environnement hostile. Elle gère d’une main de fer, dans un gant de velours la synergie des chiens, guidant les bêtes avec des sifflements. Malgré le capuchon, Helia pouvait entendre les sons apporter et elle était presque sûre que chacun des sifflements offerts était d’une intonation différente, ce qui expliquerait pourquoi les chiens la comprenaient sans qu’elle ne souffle un mot. En même temps, elle avait compris qu’ils étaient des bêtes génétiquement altérées en plus d’avoir obtenu certaines altérations mécaniques. Même si le domaine de la cybernétique n’était pas quelque chose qui l’intéressait, Heliamphora est tout de même curieuse face à leur équipement. Tandis que certains semblent avoir des modifications plus délicates, d’autre, les altérations sont plus présentes, comme l’un des chiens de tête, le chef comme lui avait appris Viyla. L’une de ses pattes complètes avait été remplacée par une patte de métal, et le mécanisme remontait le long de son épaule droite, autour de son cou et affectait aussi la partie droite de son visage. Son œil droit avait été remplacé par une orbe doré électrique, clachant avec le bleu électrique de celui organique.

Sous les grands yeux curieux de la rousse, la flore arctique se dessine, souvent discrète mais résiliente. La fleur blanche recherchée par l’équipe scientifique se distinguerait par sa délicatesse au milieu de l'austérité du paysage. Elle se fondait presque parfaitement dans la neige environnante, exigeant une observation minutieuse pour être détectée. La quête pour la trouver représentait un défi intellectuel et physique pour les humains. Mais aussi une aventure empreinte de respect pour la nature qui s'épanouit dans des conditions aussi extrêmes. Heliam ne pouvait pas croire qu’une si petite et délicate fleure avait trouver la force de volonté de prendre vie et racines dans cet enfer blanc. Face à tout ceci, l’idée d’Helia avait changé, l'expédition représente bien plus qu'une simple quête scientifique ; elle incarnait maintenant aussi, le désir de comprendre et de préserver la biodiversité unique de l’île gelée. Avec chaque empreinte de chien qui se dessine dans la neige, ce qui marquait leur avançait dans le territoire, ceci permettrait de trouver la fleur en question. Ainsi, chaque pétale de la fleur découvert révèle des indices précieux sur la vie qui parvient à prospérer dans ce monde glacial, inspirant la rousse à explorer et à vouloir protéger ce fragile équilibre environnemental.

Finalement, ils arrivent à destination et ils posèrent le pieds au sol. Viyla et Heliam s’occupèrent des chiens, libérant les bêtes en termes de remerciement et pour faciliter leur du travail. Après quelques minutes à échanger entre eux, ils se mettent au travail. S’ils ne s’étaient pas trompés sur la position, ils ne devraient pas être loin des fleurs. Ils laissèrent la sécurité à Clint et ses demoiselles. Des flocons de neige commencèrent à tourbillonner doucement autour d'eux, créant une atmosphère magique alors que l'expédition progressait à travers le paysage enchanteur. Les scientifiques scrutent attentivement le sol gelé, à la recherche de la fleur, cependant après plus d’une heure sans succès, Helia échange avec Viyla. Tout en retrouvant la brunette, la rousse retire sa lunette de protection et frissonne sous la froideur qui frappe son visage.

‘’Tu crois que les chiens peuvent nous aider ?’’
‘’Hmm… Il faudrait trouver une fleur en premier et voir s’ils ne peuvent pas détecter l’odeur.’’ Marmonne son amie.
‘’Et bien, j’ai apporté le modèle de la fleur avec moi, celle dans le pot. En le mettant en bouteille pour la préserver, j’ai utilisé des ingrédients naturels comme des huiles essentielle et des corps gras qui peut aussi absorber l’odeur de la plante. Avec de la chance, il y aura assez d’odeur dans le liquide…’’ Essaye Heliam.
‘’On n’a rien à perdre… Attends.’’ Viyla se tourne les chiens qui sont tous autour des traîneaux. ‘’Balto, vient ici.’’
‘’Oh, laisse-moi juste…’’ La sauvageonne s’éloigne rapidement, récupérant le flacon qui contient le spécimen et revient auprès d’eux. ‘’Tiens…’’ Dit-elle en offrant le flacon maintenant ouvert.

La brune foncée se penche sur son compagnon canin et lui offre l’objet à renifler. L’absorption de l’odeur semble prendre plusieurs minutes, au point que les demoiselles doutent que l’idée fonctionne et finalement, le chien se redresse et soulève la tête. Les oreilles droites, il renifle l’air avant de partir dans une direction. Le canin-lupus modifié laisse son œil électrique voyager le terrain et après de longues minutes de recherche, il s’arrête pointant le sol de son nez avant d’observer les deux femmes qui était avec lui. Ces dernières échangèrent un regard incertain avant que la plante ne se penche sur l’endroit. Tout en se décalant un peu, son regard s’illumine. Cette plante délicate, résiliente face aux rigueurs du climat arctique, émerge telle une perle fragile au sein de l'austérité du paysage. Ses pétales sont si pâles, qu’à une distance d’un mètre, on pouvait la remarquer. Et c’est là que la réalisation la frappe, ils se trouvaient DANS un champ. C’est avec horreur d’elle remarque sous leur pas, certaines fleurs écraser.

‘’Arrêté de bouger !'' S’exclame-t-elle toujours. ‘’On est dans un champ ! Ce n’est pas de la neige, mais des pétales qui virevolte autour de nous !’’

Tous se figes devant les parles et les deux autres scientifiques qui étaient avec eux se penche à leur tous vers leurs pieds. Tandis que Viyla imite son amie, ils observent surprit la fleur apparaître délicatement.

‘’Mon Dieu… Elle est rare à cause du fait qu’elle ait parfaitement camouflé avec le fond de neige… Pas parce qu’on croyait qu’elles étaient rares…’’ Souffle Viyla avant d’éclater dans un grand rire joyeux.
‘’Reculer sure vos pas pour éviter de faire plus de dégât et récolter des spécimens.’’ Laisse échapper la voix de la rousse fortement.

[…]

Au cœur de l'immensité glaciale, l'expédition est sur le chemin du retour. Cependant, l'isolement glacial dissimule également des dangers inattendus. Soudain, le calme est perturbé par des cris lointains, annonçant l'approche de pirates de neige qui sont pris sur l’île. Certains, à dos de monstres ou encore sur des embarcations de fortune, sortent de leur cachette pour se jeter à leur poursuite. Les scientifiques, en premier pris au dépourvu, reste figé avant que Viyla et Clint ainsi que ses deux gardes prennent les choses en main. Viyla donne des ordres rapides, incitant les chiens de traîneau à accélérer leur rythme pour échapper aux pirates de neige qui s'approchent. Tandis que Clint fait jouer de ses attaques à distance, suivie de près par les demoiselles qui essayaient d’éliminer la vermine. La course effrénée à travers les étendues gelées devient une véritable poursuite, avec les traîneaux glissant habilement sur la neige tandis que les chiens poussent des aboiements féroces en réponse à la menace. Les pirates, déterminés, lancent des attaques habiles, profitant du relief accidenté de la région pour tenter d'encercler l'expédition, mais Clint et ses deux compagnes les tiennent en respect. Tandis que l’un des traîneaux ennemis s’approche de trop près d’eux, l’un des agents saute sur leur traîneau, envoyant balader les quelques pirates avant de retourner habilement sur son embarcation mouvante.

Et finalement, après avoir tenu en respect le bandit des neiges grâce à Clint et sa compagnie, ils voient enfin se dessiner les portes métalliques de la base. Dans une dernière attaque désespérée, les pirates se précipite sur eux, mais une nouvelle fois, ils sont repoussés par la force de frappe de Clint et avec des cris de rage, les survivants abandonnent la poursuite, permettant au groupe de se rendre sans plus de problème vers les portes qui s’ouvrent sous leur approche, leur permettant de retrouver la sécurité de la base. Après s’être libéré, l’équipe de scientifiques remercie chaleureusement la présence de Clint et de ses apprentis, c’était principalement grâce à eux s’ils avaient été en sécurité tout au long de l’expédition.