Il est huit heures du matin, les habitants de l'île se réveillent doucement. Les travailleurs se préparent pour aller travailler, les traînards se préparent pour aller traîner, les lève-tard dorment encore. C'est une journée banale, comme tant d'autres sur l'une des îles les plus protégés de la région, un bastion de la marine. Une patrouille fait sa ronde dans la ville de bonne heure, l'équipe de nuit vient de passer le relais à celle de jour. Pas moins de vingt soldats armés d'un fusil, mené par un lieutenant, surveillent les rues. Les pêcheurs pêchent, c'est le matin où il y a le plus de poisson, selon le vieux Léon qui pêche depuis 40 ans, c'est son métier, mais aussi sa passion. Le vieux, comme on l'appelle par ici, se rend dans la baie avec son bateau de pêche. Il lance sa ligne, puis il attend. Il fait frisquet le matin, un peu de brouillard occulte la vision, mais rien de bien méchant. Subitement, la ligne bouge, le vieux n'en revient pas, il a attrapé quelque chose du premier coup.
- En vingt ans, ce n'était jamais arrivé. Aller, Léon, tire, mon gars !
L'ancien tire de toutes ses forces, mais il n'arrive pas à remonter la prise. C'est même le contraire, c'est la prise qui attire le vieux à elle. Il s'appuie contre le rebord du bateau avec ses pieds pour ne pas tomber à l'eau, il tire comme un forcené sur la canne à pêche, des veines apparaissent sur son visage, il devient aussi rouge qu'une fraise. Il tire de toutes ses forces jusqu'à puiser dans ses derniers retranchements. Malgré ses efforts, il passe à travers le bord du bateau et il finit dans l'eau. L'eau magnifiquement bleutée devient écarlate, une flaque de sang tache la beauté de la mer. Le ciré jaune de l'ancien remonte à la surface, le vieux Léon n'est plus. Des remous s'approchent de tous les bateaux de la baie, les pêcheurs se font attraper par quelque chose, mais la brume cache la ou les choses. Seuls les bruits de destruction des navires et les remous des vagues sont perceptibles. Aucuns cris, aucun son de lutte, rien que le calme des vagues. Pourtant, la mer est salie par le sang des pêcheurs. Les remous se dirigent vers le port à une vitesse fulgurante, comme une bande de requin prêt à se jeter sur leurs proies.
Un vieil alcoolique vient se soulager au bout du port, il décuve de sa nuit de folie. Il aime la rosée du petit matin, ça lui fait du bien. Mais son plaisir est de courte durée lorsqu'une main surgit de la baie et lui agrippe la jambe droite, puis l'entraîne au fond de la mer. Après quelques secondes sous l'eau, le corps de l'alcoolique refait surface, inerte. Plusieurs silhouettes surgissent de l'eau, les ombres s'occupent de nettoyer le port, les humains qui y travaillent se font violemment abattre. La façon dont ils se font avoir est sanguinaire : la nuque brisée, le cœur arraché, démembré, décapité, trancher en deux parties distinctes, le corps transpercé... Et j'en passe. Les hurlements de lutte se font entendre, la marine ne tarde pas à être prévenue par les cris des civils assistant à ses meurtres. La patrouille arrive aussitôt au port, elle trouve pas moins d'une vingtaine de civils massacrés. Les soldats braquent les responsables, il s'agit de quatre personnes, des hommes-poissons. En voyant les marins, les quatre hommes se mettent à se moquer.
- Hin !
Lance le plus musclé des quatre.
- Quelle horreur... Vous, c'est vous les responsables ?!
Hurle le lieutenant. Le plus maigre des hommes-poissons répond.
- Et vous serez les prochains !
Après avoir terminé sa phrase, il envoie un crachat qui a l'effet d'une balle, le mollard transperce la cuisse gauche du lieutenant, ce dernier plie le genou blessé. Les marins ouvrent le feu, mais les hommes-poissons sont plus rapides que les réflexes humains, ils parviennent à esquiver les assauts. Le lieutenant encourage ses troupes.
- Ne vous retenez pas, ce sont des monstres. Nous avons l'avantage du nombre, ils ne sont que quatre !
Le plus rondouillard des quatre se met à pouffer.
- Quatre ? Vous en êtes sûr ?!
À peine sa phrase terminée, qu'énormément d'hommes-poissons surgissent de l'eau. Plusieurs habitants des fonds marins se ruent sur les soldats paniqués, c'est un bain de sang. Les poiscailles sont au complet, il y en a une centaine. Ils courbent l'échine en se rangeant en deux lignes parallèles distinctes, ils baissent la tête en signe de soumission, tout en plaçant leur poing droit sur leur cœur en signe de respect. Trois personnes sortent de l'eau. La première a foulé le sol est une montagne de muscle avec un air effrayant, elle croise les bras, tout en foudroyant du regard les soldats vêtus d'une armure traditionnelle. La deuxième personne est l'opposé de la première, elle est maigrichonne avec un air jovial, elle sourit en permanence. La dernière personne est quelqu'un de spécial, c'est le chef des hommes-poissons, leur prince. Il regarde autour de lui d'un air amusé, il claque des doigts, la montagne de muscles ainsi que le gringalet obéit. Le mastoc a emmené avec lui une immense palourde, il porte l'immense coquillage jusqu'à son seigneur. Ce dernier pose son royal postérieur dessus, cette palourde lui sert de trône. Le maigrichon et le baraqué s'agenouillent devant leur souverain, adoptant la même posture et les mêmes gestes que les soldats.
Leur suzerain regarde ses hommes de confiance.
Les soldats écoutent leur maître. Kagemoro, le musclé, ordonne aux hommes de faire une purge.
- Je veux que vous vous occupiez de tous les habitants de cette île, aucuns survivants, aucuns prisonniers, je ne veux que des cadavres !
Les soldats sourient, ils sont heureux.
Disent-ils à l'unisson. Le prince est satisfait, il brandit son trident en direction des soldats.
- Nous pensons que vous êtes digne de notre intérêt, faites selon notre volonté.
Les soldats sont lâchés comme des bêtes dans la ville, ils se dispersent aux quatre coins de Shell Town. Seuls, Kagemoro et Mitsusuke, le gringalet, restent auprès de leur maître. Le prince ricane en entendant les cris des civils, il regarde ses hommes de confiance.
- Lâchons nos amis, qu'en pensez-vous ?
Kagemoro Kitajo, surnommé "La terreur des abysses", regarde son prince dans les yeux.
- C'est une idée magnifique, seul un esprit tel que le vôtre aurait pu penser à une telle idée.
Mitsusuke Soga, surnommé "Le voyageur des abysses", approuve l'idée de son suzerain.
- Envoyez les monstres est une bonne idée, ils doivent avoir faim depuis le temps qu'ils attendent.
Le prince affiche un sourire hautain. Il tape quatre fois sur le sol avec son trident, les vibrations retentissent sous l'eau. Quatre créatures, qui sont tapis au fond de la baie, ouvrent les yeux. Elles entendent l'appel de leur maître. Les monstres surgissent des profondeurs, ils sont gigantesques, pas de doute, ce sont des monstres marins.
- Nous vous ordonnons de détruire cette ville.
Les monstres obéissent, ils sortent de l'eau pour fouler le sol de l'île, ils se déchaînent sans attendre. La marine ne tarde pas à intervenir, le colonel Pal Véhachez responsable de la 153ᵉ division, mobilise l'intégralité de ses hommes, pas moins de 1 500 soldats. Ils se divisent en quatre groupes pour couvrir les quatre coins de l'île. Mais ce ne sont pas les seuls, une irréductible bande de révolutionnaire de passage sur Shell Town apprend la nouvelle, leur chef décide de s'occuper des hommes-poissons, aidant la marine au passage. Han, le fameux révolutionnaire, désire aider les plus démunis. Il ordonne à ses hommes de se tenir prêt, les Fighters écoutent leur leader planqué dans un vieux bar miteux.
- Les gars, allons nous occuper de ses fouteurs de trouble. N'hésitez pas à prêter main forte à la marine, peu importe qu'elle nous considère comme ses ennemis, ce n'est pas le moment de faire bande à part !
Les soldats partent aux quatre coins de l'île aider la marine, pendant que Han reste avec son bras droit et son bras gauche, planqué dans le bar.
- Nous devons trouver le responsable. Cado, tu en penses quoi ?
Le Mink fume une clope, il relâche de la fumée en ouvrant les babines du côté droit.
- Ça ressemble à une attaque de pirate, c'est le genre de saloperie habituelle. Massacre de civils, pillage, opposition à la marine, si ce ne sont pas des pirates, ça peut être des indépendantistes comme nous.
Han regarde son bras gauche, les réponses du bras droit sont cohérentes.
- Et toi, Tanpan, t'en penses quoi ?
L'épéiste croise les bras, puis il s'appuie contre le comptoir.
- Peu importe, indépendantiste ou pirates, nous devons les neutraliser au plus vite.
Han regarde au loin.
- Nous sommes d'accord, pas de pitié. Nous devons dénicher le chef et le tuer, les larbins suivront.
Le Mink sort son fusil, il le charge.
- Trouver le chef ne sera pas si compliqué. Il y a quatre énormes bestiaux qui se trouvent aux quatre coins de la ville, c'est une stratégie louable. J'ai l'impression que leur chef doit être du genre à regarder, la meilleure place pour assister aux destructions est le centre-ville, question de logique. Donc, si le chef n'est pas du genre à se salir les mains, il doit soit se trouver au centre-ville ou dans la baie dans son navire. Nous devons chercher soit au port ou dans le centre-ville.
Han est d'accord avec cette supposition, Tanpan l'est aussi. Les trois hommes sortent du bar, le patron du bistro descend dans le bar, il demande à Han ce qu'il se passe. Le chef révolutionnaire rassure l'homme qui soutient la cause révolutionnaire, il lui dit de ne pas se préoccuper de ce qu'il se passe dehors, mais qu'il ferait mieux de se planquer dans les caves du bar. Le vieux regarde les trois figure de la révolution franchir le pas de son établissement, il se met à sourire.
- Bande de débile, n'allez pas vous faire tuer.
Une fois dehors, ils se dirigent vers le centre-ville. Pendant ce temps, la marine tente d'évacuer les civils restant, ainsi que d'abattre les monstres et les soldats.
- En vingt ans, ce n'était jamais arrivé. Aller, Léon, tire, mon gars !
L'ancien tire de toutes ses forces, mais il n'arrive pas à remonter la prise. C'est même le contraire, c'est la prise qui attire le vieux à elle. Il s'appuie contre le rebord du bateau avec ses pieds pour ne pas tomber à l'eau, il tire comme un forcené sur la canne à pêche, des veines apparaissent sur son visage, il devient aussi rouge qu'une fraise. Il tire de toutes ses forces jusqu'à puiser dans ses derniers retranchements. Malgré ses efforts, il passe à travers le bord du bateau et il finit dans l'eau. L'eau magnifiquement bleutée devient écarlate, une flaque de sang tache la beauté de la mer. Le ciré jaune de l'ancien remonte à la surface, le vieux Léon n'est plus. Des remous s'approchent de tous les bateaux de la baie, les pêcheurs se font attraper par quelque chose, mais la brume cache la ou les choses. Seuls les bruits de destruction des navires et les remous des vagues sont perceptibles. Aucuns cris, aucun son de lutte, rien que le calme des vagues. Pourtant, la mer est salie par le sang des pêcheurs. Les remous se dirigent vers le port à une vitesse fulgurante, comme une bande de requin prêt à se jeter sur leurs proies.
Un vieil alcoolique vient se soulager au bout du port, il décuve de sa nuit de folie. Il aime la rosée du petit matin, ça lui fait du bien. Mais son plaisir est de courte durée lorsqu'une main surgit de la baie et lui agrippe la jambe droite, puis l'entraîne au fond de la mer. Après quelques secondes sous l'eau, le corps de l'alcoolique refait surface, inerte. Plusieurs silhouettes surgissent de l'eau, les ombres s'occupent de nettoyer le port, les humains qui y travaillent se font violemment abattre. La façon dont ils se font avoir est sanguinaire : la nuque brisée, le cœur arraché, démembré, décapité, trancher en deux parties distinctes, le corps transpercé... Et j'en passe. Les hurlements de lutte se font entendre, la marine ne tarde pas à être prévenue par les cris des civils assistant à ses meurtres. La patrouille arrive aussitôt au port, elle trouve pas moins d'une vingtaine de civils massacrés. Les soldats braquent les responsables, il s'agit de quatre personnes, des hommes-poissons. En voyant les marins, les quatre hommes se mettent à se moquer.
- Hin !
Lance le plus musclé des quatre.
- Quelle horreur... Vous, c'est vous les responsables ?!
Hurle le lieutenant. Le plus maigre des hommes-poissons répond.
- Et vous serez les prochains !
Après avoir terminé sa phrase, il envoie un crachat qui a l'effet d'une balle, le mollard transperce la cuisse gauche du lieutenant, ce dernier plie le genou blessé. Les marins ouvrent le feu, mais les hommes-poissons sont plus rapides que les réflexes humains, ils parviennent à esquiver les assauts. Le lieutenant encourage ses troupes.
- Ne vous retenez pas, ce sont des monstres. Nous avons l'avantage du nombre, ils ne sont que quatre !
Le plus rondouillard des quatre se met à pouffer.
- Quatre ? Vous en êtes sûr ?!
À peine sa phrase terminée, qu'énormément d'hommes-poissons surgissent de l'eau. Plusieurs habitants des fonds marins se ruent sur les soldats paniqués, c'est un bain de sang. Les poiscailles sont au complet, il y en a une centaine. Ils courbent l'échine en se rangeant en deux lignes parallèles distinctes, ils baissent la tête en signe de soumission, tout en plaçant leur poing droit sur leur cœur en signe de respect. Trois personnes sortent de l'eau. La première a foulé le sol est une montagne de muscle avec un air effrayant, elle croise les bras, tout en foudroyant du regard les soldats vêtus d'une armure traditionnelle. La deuxième personne est l'opposé de la première, elle est maigrichonne avec un air jovial, elle sourit en permanence. La dernière personne est quelqu'un de spécial, c'est le chef des hommes-poissons, leur prince. Il regarde autour de lui d'un air amusé, il claque des doigts, la montagne de muscles ainsi que le gringalet obéit. Le mastoc a emmené avec lui une immense palourde, il porte l'immense coquillage jusqu'à son seigneur. Ce dernier pose son royal postérieur dessus, cette palourde lui sert de trône. Le maigrichon et le baraqué s'agenouillent devant leur souverain, adoptant la même posture et les mêmes gestes que les soldats.
- Maître, quels sont vos désires ?
- Majesté, nous vous satisferons.
Leur suzerain regarde ses hommes de confiance.
- Divertissez-nous. Nous voulons un massacre digne de notre grandeur.
Les soldats écoutent leur maître. Kagemoro, le musclé, ordonne aux hommes de faire une purge.
- Je veux que vous vous occupiez de tous les habitants de cette île, aucuns survivants, aucuns prisonniers, je ne veux que des cadavres !
Les soldats sourient, ils sont heureux.
- Ce sera fait selon votre désir. Ô, mon souverain !
Disent-ils à l'unisson. Le prince est satisfait, il brandit son trident en direction des soldats.
- Nous pensons que vous êtes digne de notre intérêt, faites selon notre volonté.
Les soldats sont lâchés comme des bêtes dans la ville, ils se dispersent aux quatre coins de Shell Town. Seuls, Kagemoro et Mitsusuke, le gringalet, restent auprès de leur maître. Le prince ricane en entendant les cris des civils, il regarde ses hommes de confiance.
- Lâchons nos amis, qu'en pensez-vous ?
Kagemoro Kitajo, surnommé "La terreur des abysses", regarde son prince dans les yeux.
- C'est une idée magnifique, seul un esprit tel que le vôtre aurait pu penser à une telle idée.
Mitsusuke Soga, surnommé "Le voyageur des abysses", approuve l'idée de son suzerain.
- Envoyez les monstres est une bonne idée, ils doivent avoir faim depuis le temps qu'ils attendent.
Le prince affiche un sourire hautain. Il tape quatre fois sur le sol avec son trident, les vibrations retentissent sous l'eau. Quatre créatures, qui sont tapis au fond de la baie, ouvrent les yeux. Elles entendent l'appel de leur maître. Les monstres surgissent des profondeurs, ils sont gigantesques, pas de doute, ce sont des monstres marins.
- Nous vous ordonnons de détruire cette ville.
Les monstres obéissent, ils sortent de l'eau pour fouler le sol de l'île, ils se déchaînent sans attendre. La marine ne tarde pas à intervenir, le colonel Pal Véhachez responsable de la 153ᵉ division, mobilise l'intégralité de ses hommes, pas moins de 1 500 soldats. Ils se divisent en quatre groupes pour couvrir les quatre coins de l'île. Mais ce ne sont pas les seuls, une irréductible bande de révolutionnaire de passage sur Shell Town apprend la nouvelle, leur chef décide de s'occuper des hommes-poissons, aidant la marine au passage. Han, le fameux révolutionnaire, désire aider les plus démunis. Il ordonne à ses hommes de se tenir prêt, les Fighters écoutent leur leader planqué dans un vieux bar miteux.
- Les gars, allons nous occuper de ses fouteurs de trouble. N'hésitez pas à prêter main forte à la marine, peu importe qu'elle nous considère comme ses ennemis, ce n'est pas le moment de faire bande à part !
Les soldats partent aux quatre coins de l'île aider la marine, pendant que Han reste avec son bras droit et son bras gauche, planqué dans le bar.
- Nous devons trouver le responsable. Cado, tu en penses quoi ?
Le Mink fume une clope, il relâche de la fumée en ouvrant les babines du côté droit.
- Ça ressemble à une attaque de pirate, c'est le genre de saloperie habituelle. Massacre de civils, pillage, opposition à la marine, si ce ne sont pas des pirates, ça peut être des indépendantistes comme nous.
Han regarde son bras gauche, les réponses du bras droit sont cohérentes.
- Et toi, Tanpan, t'en penses quoi ?
L'épéiste croise les bras, puis il s'appuie contre le comptoir.
- Peu importe, indépendantiste ou pirates, nous devons les neutraliser au plus vite.
Han regarde au loin.
- Nous sommes d'accord, pas de pitié. Nous devons dénicher le chef et le tuer, les larbins suivront.
Le Mink sort son fusil, il le charge.
- Trouver le chef ne sera pas si compliqué. Il y a quatre énormes bestiaux qui se trouvent aux quatre coins de la ville, c'est une stratégie louable. J'ai l'impression que leur chef doit être du genre à regarder, la meilleure place pour assister aux destructions est le centre-ville, question de logique. Donc, si le chef n'est pas du genre à se salir les mains, il doit soit se trouver au centre-ville ou dans la baie dans son navire. Nous devons chercher soit au port ou dans le centre-ville.
Han est d'accord avec cette supposition, Tanpan l'est aussi. Les trois hommes sortent du bar, le patron du bistro descend dans le bar, il demande à Han ce qu'il se passe. Le chef révolutionnaire rassure l'homme qui soutient la cause révolutionnaire, il lui dit de ne pas se préoccuper de ce qu'il se passe dehors, mais qu'il ferait mieux de se planquer dans les caves du bar. Le vieux regarde les trois figure de la révolution franchir le pas de son établissement, il se met à sourire.
- Bande de débile, n'allez pas vous faire tuer.
Une fois dehors, ils se dirigent vers le centre-ville. Pendant ce temps, la marine tente d'évacuer les civils restant, ainsi que d'abattre les monstres et les soldats.