Prison d'hiver

La tempête fut particulière longue. Surement parce qu’avec mon petit navire de pèche que j’avais volé pour fuir, j’étais incapable de quitter l’étreinte de la perturbation. C’était une coque de noix qui peinait à lutter contre les éléments. Je ne pus que replier la petite voile et me cramponner au fond de la coque en attendant que ça passe. Une fois passé l’inconfort de la pluie et habitué au rythme des vagues, je finis par m’endormir d’épuisement.

Lorsque je me réveillai, j’étais sur une mer d’huile. Elle était plus plate que plate et le vent était tombé. Je fis un rapide état des lieux de mon embarcation. Elle avait plutôt bien résisté. Il n’y avait pas de trou dans la coque. Il y avait quelques dégâts, mais rien qui menaçait de me faire couler. J’arrachai les quelques planches qui pendouillaient pour m’en faire des rames. J’hissai la voile et me rendis compte qu’elle avait pris cher durant la tempête, même si elle était restée repliée. N’ayant rien pour la réparer, il faudrait faire avec en espérant que le vent se lève.

Après avoir longuement attendu que le vent se lève, je commençais à en avoir marre. Puis, je commençais à avoir un petit creux aussi. J’étendis mon Haki de l’empathie à la recherche de poisson. Enfin, je cherchais de la vie surtout mais il ne semblait ne rien y avoir dans le coin. Je repérai de vague signe de vie dans une direction. Je décidai donc que j’irais par là. Vu que le vent me boudait, je dus ramer avec mes planches. Ce n’était vraiment pas pratique. Du coup, je finis par les retailler pour qu’elles soient au moins agréable à manier. Sans arme tranchante, je dus faire ça à la main et ce n’était vraiment pas terrible. Enfin, je finis par trouver un rythme confortable et à avancer vers la source de vie.

Plusieurs heures plus tard, je finis par arriver dans cette zone qui semblait poissonneuse. Pourquoi ici plutôt qu’ailleurs, je m’en moquais. Je repérai, ce que je cherchais et je plongeai. Maintenant que je nageais comme un poisson dans l’eau ou presque, je pouvais tenter de pécher à la main. Je tentai de tuer un poisson avec des fléchettes d’eau Uchimizu, mais ça marchait plutôt mal sous l’eau. Ma proie étant malgré tout plus rapide que moi, j’utilisai Samegawara Seiken. Le coup de poing envoya une grosse onde dans l’eau qui sonna mon poisson. Je m’en saisis et remontai à la surface.

Ça faisait cinq minutes que j’étais assis dans le fond du bateau à regarder ma prise. Je n’avais pas de couteau, pas de quoi cuire, pas de cuistot. J’avais juste un poisson cru. Faire du feu dans une coque de noix qui n’était pas prévu pour, non merci. Je restai encore dans l’expectative pendant un petit temps, puis je me résolu à le manger cru. J’avais trop faim.

Ce fut un véritable carnage. Manger un poisson cru juste avec ses dents et ses doigts, c’était gluant. C’était beurk. Mais bon, ça avait un peu apaisé ma faim. Ce ne fut pas mon meilleur repas, mais ça fit l’affaire. Après m’être débarbouillé, je fis le point sur ma situation. J’étais perdu en mer avec une voile qui aurait bien du mal à prendre le vent. Vent qu’il n’y avait de toute façon pas. Je n’avais pas d’outils pour me repérer en mer. J’étais mal barré.

Je décidai de suivre le banc de poisson en attendant que le vent se lève. Je pagayai encore quelques heures. Puis, je décidai qu’il était temps de se reposer pour la nuit, après avoir manger un deuxième poisson cru.


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Je me réveillai le lendemain et toujours pas le moindre signe du vent. C’était étrange, en mer il devait toujours y avoir du vent au moins un petit souffle au bout de 24h, mais là toujours rien. Du coup comme la veille, je me dirigeai vers des créatures vivantes. Sauf que ce coup-ci je n’étais pas la seule créature qui chassait dans le coin. En plongeant, je fis fuir un autre prédateur. Tant que c’était moi le plus gros, je ne risquais rien.

Deuxième jour en mer et je commençais à en avoir marre du poisson cru.

Soudain alors que je ramais vers d’autres sources de vie, je sentis quelque chose de gros et dangereux approcher. Ma coque de noix ne résisterait pas à une telle rencontre. Je rangeai mes rames et me tins prêt à combattre. Le monstre approcha, puis au dernier moment fit demi-tour. Peut-être avait-il senti que j’étais prêt à riposter. Il semblait douter. Il revint une nouvelle fois pour attaquer, puis se détourna.

Il se mit ainsi à jouer avec moi pendant un petit bout de temps. Il venait de plus en plus prêt jusqu’à pousser mon embarcation. Il restait toujours bien sous l’eau pour que je ne puisse pas l’attaquer. J’étais peut-être malmené mais j’avançais, en effet, il me poussait en avant comme s’il jouait avec moi.

Puis, comme il était venu, il disparut. Il devait être lassé de ce petit jeu. Moi en tout cas, je l’étais. Je me rendis compte beaucoup trop tard qu’il avait en fait fuit un prédateur encore plus gros. Une gueule énorme apparus d’un coup et il était déjà trop tard. Ce monstre aurait pu avaler un navire moyen sans soucis, alors ma petite embarcation finit broyée par le tourbillon qui m’aspira.

Je me retrouvai dans un ventre énorme. Il fallait que je sorte vite de là avant qu’il n’ait replongé. Je me mis à frapper de toutes mes forces un peu partout au hasard. Si j’avais trouvé le poisson cru dégouttant, le ventre du monstre était immonde. Il était couvert de mucus, c’était atroce et en plus sa absorbait mes coups comme pour rien. Je distinguai soudain un truc rose plus claire qui pendouillait. Je m’envolai jusque-là et frappai une première fois. Le monstre frémit. Je frappai à nouveau. Il vibra plus fort et je fus propulsé à l’extérieur dans un éternuement monstrueux. Un éternuement ou un vomissement ? Je préférais de loin imaginer la première option. Dans tous les cas, je volai dans les airs pendant ce qui me sembla être une éternité.

Finalement j’atterris dans l’eau avec un grand splatch. Lorsque j’eus repris mes esprits et refait le plein d’air, j’étendis à nouveau mon empathie. A ma plus grande surprise, je détectai de la vie qui ne se trouvais pas sous l’eau. J’avais trouvé une ile ou bien un navire. En route, j’allais pouvoir manger normalement. Nage mon petit Yuki, tu es bientôt sorti d’affaire.


Dernière édition par Yukikurai le Mer 1 Nov 2023 - 17:40, édité 1 fois
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La plage, la terre ferme, enfin ! J’allais pouvoir manger autre chose que du poisson cru. Avec de la chance je trouverais même un village et un restaurant.

Mes attentes n’étaient pas si haute que ça et pourtant je fus déçu. Pas immédiatement bien sûr, car je commençais par manger les premières choses sur lesquelles je tombai. Des fruits juteux pour la plupart qui en plus de me nourrir me désaltérèrent. Une fois ce besoin primaire assouvit, je me concentrai un peu plus sur ce qui m’entourait. Et si mes yeux ne voyaient qu’une forêt dense et luxuriante, mon empathie, elle, ressentait toutes les bêtes qui rodait hors de mon champ de vision. Elle semblait venir jauger un nouvelle arrivant. Pour le moment heureusement, aucune ne semblait prête à me mettre à son menu. Mais plus loin, il y avait clairement des créatures qui allaient m’attaquer sans retenue.

D’ailleurs, je ne ressentis aucune aura humaine sur cette ile. Elle n’était d’ailleurs pas très grande, car j’arrivais à couvrir l’intégralité de sa surface avec mon fluide. Du coup, il n’y avait pas de trace de pensée humaine dans le tas. Rien que des auras bestiales, imposantes et virulentes pour certaines, mais il n’y avait pas de sentiments humains dans tout ce que je ressentais. Au revoir l’auberge, au revoir la civilisation, au revoir le lit douillet. J’avais presque l’impression de tomber de Charybde en Scylla. Même si au final, ma vie ici ne semblait pas aussi menacée qu’avant.

Je dus me faire une raison, j’étais bon pour un stage de survie. Il y avait longtemps que je n’avais plus fait ça. Mais, bon ça ne s’oubliait pas, c’était comme le vélo. D’abord, il fallait que je trouve un point d’eau. Ensuite, un endroit sûr ou dormir et finalement de la nourriture, mais pour ça je pense que cela devrait aller. Il y avait beaucoup de vie autour de moi et toute cette vie devait bien se nourrir également.

Bon, comment on trouvait de l’eau potable encore ? Possibilité une, longer la côte pour trouver un fleuve et le remonter jusqu’à sa source. Possibilité deux, gravir le sommet le plus haut, car c’est souvent là que les cours d’eau prennent leur source. Possibilité trois, trouver un rassemblement d’animaux. Possibilité quatre errer au hasard. Allez dans tous les cas, il faudra que je me promène. Je partis donc plus ou moins au hasard vers le centre de l’ile à la recherche d’un chemin qui monte.

C’était étrange, les créatures de l’ile semblaient plutôt curieuses. C’était le signe qu’elles ne devaient pas voire souvent d’humain. Ou bien les humains faisaient-ils partie de leur régime alimentaire. Dans tous les cas, j’étais sur une véritable ile sauvage et j’en étais content. D’abord, car il n’y aurait pas de tueur du gouvernement mondial ici. Ensuite, car ça me rappelait mon ile natale que je trouvais très sauvage quand j’étais petit. Ha les souvenirs d’enfance où le moindre rhinocéros est une menace. Un rhinocéros ? Mais il n’y en avait pas sur mon ile natale.

En effet, je fus tiré de mes pensées par un rhino d’une belle taille qui me fonçait droit dessus. J’eus juste le temps de sauter au-dessus. Il s’arrêta dans un dérapage et revint à la charge. Cette fois-ci, je l’esquivai à la manière d’un toréador. La créature revint encore à la charge. Je me mis à courir devant lui.

« C’est bon, regarde. Je m’en vais de ton territoire. Tu peux t’arrêter. »
« Non, mais laisse-moi tranquille en vrai.
Et puis merde. »


Je venais de courir une bonne minute, c’était suffisant normalement pour les animaux territoriaux. Je me retournai pour lui faire face. J’attrapai ses cornes et plantai mes pieds dans le sol. Je parvins à lui faire perdre de la vitesse et avant d’être totalement à la l’arrêt je bandai mes muscles et soulevai le pachyderme. Puis je fis un german suplex, le balançant sur son dos. L’effort avait été intense, mais le résultat était concluant. Je vis dans ses yeux qu’il me reconnaissait comme plus fort que lui. Drôle de créature.


Dernière édition par Yukikurai le Mer 1 Nov 2023 - 17:44, édité 2 fois
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Comme je le pensais, se nourrir ne fut pas vraiment difficile. Sauf que je n'avais toujours pas de couteaux ou de sabres pour couper et trancher. Je me rendis comptes que j'étais vraiment habitué à avoir quelque chose de tranchant. Je me fabriquai un espèce de couteau en taillant une pierre. Ce n'était pas fou, mais ça suffisait pour couper, éplucher ou vider un poisson. C'était un début.

Par contre, alors que le temps était agréable quand j'étais arrivé, il se mit à faire chaud, de plus en plus chaud. Au point que je me mis à lézarder à l’ombre au lieu d’essayer de retourner vers la civilisation. Mais le voulais-je vraiment ce retour à la civilisation ? Ça voulait dire être de nouveau une proie pour le gouvernement mondial, naviguer entre des complots plus grands que moi et trop grand pour moi. C’était risquer de perdre des camarades dans des conflits mal préparés. Ici, je n’avais pas de conforts, mais je dormais sur mes deux oreilles. Je n’avais pas grand-chose à craindre. Certes les animaux de cette ile était belliqueux, mais ils n’étaient pas sournois. Puis chaque fois que je me reposais sous le grand arbre au milieu d’une clairière il me laissait tranquille. Je me sentais bien ici. Je me sentais si bien que ma paranoïa semblait me quitter.

Bon bien sûr quand je me déplaçais, je me faisais attaquer par un animal, mais jamais plus d’une fois par jour. A croire que chaque nuit, ils oubliaient que j’étais dangereux. Sans doute encore un effet secondaire du fait d’être discret. Je ne devais pas dégager ma réelle puissance. Moi, grâce à mon Haki de l’empathie, je savais qu’aucun animal sur l’ile n’était une réelle menace pour moi. Par contre, moi, je passais pour une proie, enfin non peut-être pas une proie, car les herbivores m’attaquaient également, un adversaire dirons-nous. On en était au jour cinq et j’avais été attaqué par un rhino, un crocodile, un gorille, un zèbre et un boa. Tous de taille géante, enfin plus grand que le norme surtout. A chaque fois, un coup bien placé suffisait pour les assommer.

Chaque jour, je scrutais la mer à la recherche d’un moyen de transport pour quitter cette ile. Mais le temps commença à rafraîchir et je n’avais pas perçu une seule âme humaine peu importe la direction dans laquelle je scrutai, ni la distance couverte. En me concentrant, j’arrivais à me focaliser dans une seule direction et en perdant en précision je gagnais encore en portée, mais rien. Rien de rien.

Un jour alors que je sondais l’océan, je me rendis compte que je n’avais jamais vu de vague, ni de vent. Là, une pensée me frappa. Pas de vent, pas de trafique maritime, je devais être dans Calm Belt, le territoire des monstres marins. Il faudrait que je trouve un autre moyen de quitter l’ile. Mon paradis de vacances, se transforma alors en une prison. On était toujours en sécurité dans une prison.


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A partir du moment où je me rendis compte que je ne devrais compter que sur moi pour quitter cette ile, je n’appréciai plus autant le calme et la solitude. Je pensai de plus en plus souvent à mes camarades qui avaient dû fuir sans moi. J’avais trouvé un refuge où j’avais pu me refaire, mais qu’en était-il d’eux ? Les CP les avaient-ils poursuivi ? Le sentiment de devoir quitter cet endroit rapidement se fit de plus en plus présent. Cependant, je dus me construire un abri avec les troncs que j’avais prévu pour le radeau. En effet, le temps refroidit rapidement et la neige se mit à tomber. Elle recouvrit rapidement tout l’ile et moi qui mourait de chaud encore quelques jours plus tôt, je me caillais les miches. Je dus donc me construire un abri pour y mettre mon feu et pouvoir dormir au chaud. Construire un abris avec des troncs coupés à coup de poing, ce n'était pas précis, mais ça restait fonctionnel.

J’entrepris même de tanner les peaux des animaux que je tuais. Je ne tuais que les petites bêtes pour être sûr de ne pas gâcher de viande et surtout ne pas déstabiliser l’écosystème. Je me résolus quand même à tuer un vieux cerf. Sa peau me permis de me faire un manteau qui me permettrais d'avoir chaud et de commencer mon radeau. Sauf que l’ile avait décidé de jouer avec mes pieds. Lorsque j'eus finis de gratter la peau avec mon caillou et qu'elle fut bien sèche, le temps se réchauffa et la neige commença à fondre.

Deux jours plus tard, j’avais noué une série de tronc et j’étais prêt à prendre à la mer. Comme il n’y avait pas de vent, j’avais taillé plusieurs rames. Un vrai calvaire avec des outils en pierre. J'allais devoir naviguer à la force des bras. Je fis juste un premier essai pour voir si ça flottait et si j’arrivais à le propulser facilement, et tant qu’à faire à le diriger également.

Je le poussai à l’eau et il flotta. C’était déjà ça. Étape suivante, monter dessus. Je sautai et atterris le plus délicatement possibles. Je retins mon souffle alors que mon embarcation vibrait sous mon poids. Les rondins bougèrent un peu fort, mais les lianes tinrent le coup. Je me mis donc à ramer. Je passai les vaguelettes et les vagues. Il faudrait que je revoie un peu le radeau, mais il semblait faire le taf.

J’avais été loin assez, je décidai de faire demi-tour. Ce fut à ce moment-là que je perçus un la présence de quelque chose de gros s’approcher. Il passa plusieurs fois rapidement sous mon radeau. Il vint plusieurs fois faire de vagues. Puis d’un coup de tête, il vint pulvériser mon travail. Je jurerais que son aura se marrait du tour qu’il venait de me jouer. Plus étrange encore, il me laissa retourner sur terre sans tenter de me manger.

Je retournai à terre avec deux de mes troncs. J’étais frustré et confus quand j’atteignis la plage. Je boudai donc pour le reste de la journée.


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Lorsque le lendemain, de meilleure humeur, je recommençai à construire un radeau, je sentis une aura qui m’observait. Les animaux de l’ile étaient curieux autant qu’agressif. Il y en avait toujours pour venir voir ce que je faisais, mais c’était rarement deux jours de suite les mêmes. Ils devaient avoir mieux à faire. Quand je reconnus une des auras qui m’avait observé la veille, je la sondai un peu plus. Je me rendis compte que cette présence avait souvent été à la limite de ma perception. Étrange, mais j’avais des choses plus urgentes à faire. Je retournai à mon radeau.

Je passai un peu moins de temps à le construire, car j’avais eu l’impression hier que c’était une question de territoire. J’avais le pressentiment que je me ferais attaquer à nouveau. Je repris mon embarcation de fortune et pris la mer. Cependant, cette fois-ci je m’attendais à me faire attaquer. Je repérai rapidement le monstre marin. Ces intentions étaient claires, m’attaquer. Je me tenais prêt à riposter quand il passerait à proximité. Comme s’il avait sentit que je l’attendais, il ne joua pas avec moi, mais remonta à la verticale pour me percuter. J’eus juste le temps de bondir en arrière et je vis surgir le monstre marin. Une tête de loup, deux puissantes nageoires dotées de griffes et un corps plutôt long, presque serpentin. Enfin c’était une nageoire caudale typique des habitant de la mer. Avant que je ne disparaisse dans l’eau, nos regards se croisèrent et j’y lus une étincelle espiègle. Je jurais même qu’il me fit un clin d’œil avant de s’enfuir. Je tentai de le suivre, mais il allait plus vite que moi.

Spoiler:

Je renonçai assez vite certains qu’il devait être plus endurant que moi. Comme la veille, je récupérai ce que je pus et retournai sur la plage. Le temps recommençait à être agréable comme lorsque j’étais arrivé, alors je me laissai sécher au soleil. Je laissai mon esprit dériver dans un demi-sommeil quand mon esprit se posa encore et toujours sur la même aura. Je me focalisai dessus sans m’en rendre compte et soudain j’entendis clairement ces pensées : Ha ha ! Il s’est encore fait avoir par le monstre marin. Je vais continuer à l’observer, ça risque d’être chouette à suivre.

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Je n’étais pas censé pouvoir comprendre à ce point les animaux. Ça me tira de ma torpeur instantanément. Perplexe, je repérai la source des railleries. Ça venait d’un arbre un peu plus loin. En quelques bonds, j’étais dans les branches et j’attrapai un petit singe. Un sapajou brun et blanc d’environ cinquante centimètres. Enfin c’est ce que je pensais, car au moment où mes mains se refermèrent sur l’animal, le contact de mes bagues en granite marin produisit un drôle d’effet. Il y eut un pouf et l’apparition d’un nuage. A la suite de quoi, je ne tenais plus un singe d’une cinquante de centimètres, mais un homme d’une cinquantaine d’année. Il faut bien l’avouer, je n’étais pas prêt pour ça. Le changement de volume entre mes mains et d’apparence me surprirent. Je relâchai ma drôle de prise au moment où je basculai dans le vide. Il reprit aussitôt sa forme animale dans un autre pouf et prit la poudre d’escampette. Je me rétablis grâce au Yukishiki Wing et me lançai à sa poursuite.

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Il était rapide et agile, et dans la branche d’arbre comme cela ça lui donnait l’avantage. Enfin, j’en avais un peu marre de jouer. Jouer avec les animaux de l’ile qui m’attaquaient, jouer avec le monstre marin et maintenant avec un zoan ? Je balançai un poing d’air et cassai la branche sur laquelle il allait atterrir. Je réduisis ainsi ses options et je pus l’attraper par la peau du coup. A nouveau il reprit forme humaine.

« Qui es-tu ? Pourquoi m’observes-tu ? »
« Ouh ha! Tu n’es pas obligé de serrer aussi fort. Je me présente Gerard Bulter. Et la raison pour laquelle je t’observe ? Ben parce que je n’ai rien de mieux à faire. »
« Mouais. »
« Pourrais-tu me relâcher ? Je ne me sens vraiment pas bien en contact avec ton granite. »
« Je pourrais, mais tu en profiterais pour t’enfuir à nouveau. »
« Je pourrais, mais nous savons tous les deux que tu finirais par me rattraper. Je ferai ce que tu veux si tu retires le granite qui me touche. Je ne tiens plus debout que par ta poigne. »
« D’accord, je te relâche et nous discutons. »

Lorsque je le relâchai, il s’effondra. Je n’avais pas remarqué que je portais presque tout son poids. Il roula sur le dos et gémissant de douleur. Puis il se retransforma en singe. Cependant, il resta allongé là.

« Pourquoi reprends-tu ta forme animale ? Tu veux une nouvelle poignée de main ? »
« Ouh ha ha! Non. Bien sûr que non ! C’est juste que je suis plus à laisse dans cette forme. »
« Oui et bien moi ça me perturbe fortement qu’une voix humaine sorte d’un singe. Tu vas donc reprendre ta forme humaine. »
« Mais… »
« Pas de mais. On fait ça selon mes conditions. »

« Voilà qui est mieux. Je m’appelle Yukikurai. Je pense qu’on a bien le temps de discuter. Assoyons-nous. »

« Volontiers, ce n’est pas comme s’il y avait beaucoup de chose à faire ici à part survivre. De quoi voudrais-tu parler ? »
« Que fais-tu sur cette ile par exemple ? »
« Ouh ouh ! Je suis ici en vacances. »
« Vraiment ? »
« Ben non, je suis prisonnier de l’ile. »
« Pourquoi ? »
« Bon, vu que tu as l’air de vraiment vouloir savoir, je vais te raconter. Mon rêve a toujours été d’aller sur l’ile des amazones, celle dont la légendaire Boa Hancock est originaire. Je suis devenu un pirate pour cela et après de nombreuse année, j’ai enfin réussi à trouver l’emplacement d’Amazon Lily il y a environ six mois. Ce sont de farouches guerrières qui ont repoussé mon équipage, détruit le cuirassé que j’avais volé à la marine, seul moyen de naviguer facilement sur Calm Belt. Je réussis à fuir en me changeant en singe. Je pense que tout mon équipage périt ce jour-là.

Je vécu parmi elle trois mois, à leur insu. Je les espionnai. J’avais renoncé à leur parler. Je finis par me faire prendre alors que j’épiais leur impératrice. La sentence pour avoir pénétré leur ile en tant qu’homme fut l’exile sur Rusukaina. »


« Cette ile est donc bien une prison ? »
« Oui celle des Amazones. Enfin, c’est plutôt leur bourreau, car survivre ici n’est pas facile. Entre le climat qui change tout le temps et les bêtes féroces. Rare sont ceux qui survivent à la durée de leur peine. »
« Les animaux sont agressifs, mais ce n’est pas si dangereux que ça. »
« Pour toi peut-être, mais pour moi plus de la moitié des espèces endémique sont plus forte que moi. Je n’ai survécu que grâce au pouvoir de mon fruit. Je me suis caché parmi les autres primates. C’est pour ça que je me sens plus en sécurité sous ma forme animale. »
« Qu’arrive-t-il aux prisonniers qui ne survivent pas ? »
« Ils doivent finir dans le ventre d’un tigre, d’un crocodile ou tout autre carnivore. C’est s’en doute ce qui est arrivé aux rescapés de mon équipage. »
« Dans combien de temps vient-on te chercher ? »
« Ne compte pas sur elle pour nous sortir de là. Elles ne seront pas là avant neuf mois. »
« Rroooohh bordel ! »


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Nous discutâmes ainsi jusqu’à l’heure du souper. Nous échangeâmes sur ce qui nous avait mené là, nos croyances, nos ambitions. Et bizarement, nos ambitions à cours termes étaient de quitter cette ile. Ile qui s’avérait donc être Rusukaina une ile de Calm Belt. Au moment de manger, je rouspétai une fois de plus sur mes ustensiles de pierre. Ce fut à ce moment que Gerard me dit qu’il savait où trouver des lames. Je me rendis compte qu’il connaissait beaucoup plus de chose que moi sur l’ile. Si on s’entraidait, ce serait plus facile.

On mangea d’abord, car je n’aimais pas avoir faim. Puis, il faisait trop sombre pour trouver l’endroit. Le lendemain matin, je le suivis, jusqu’à un endroit qu’il me décrivit comme la décharge des amazones. Elles jetaient là, les restes de ceux qui n’avaient pas survécu à leur emprisonnement. C’était une faille, une petite crevasse cachée par des buissons et des pierres. En effet, dans la pénombre du crépuscule, nous ne l’aurions jamais trouvé. Je me glissai dans l’ouverture et je trouvai là au fond, plein de choses rouillées, cassées. Je dénichai une lame pas trop grande et pas trop abimée. Il ne m’en fallait pas plus. Alors que j’allais remonter, mon pied se pris dans un fil de fer. Je dégageai mon pied et pris également le fil. Je ne savais pas ce que j’allais en faire, mais il servirait toujours.

L’escalade ne fut pas trop compliquée, car il y avait assez bien de prises et que ce n’était pas si profond. Une fois ressortit, nous retournâmes à mon campement de fortune. En chemin, je ramassai une pierre ponce avec laquelle j’allais polir l’épée rouillée. C’était une tâche mécanique et répétitive, qui me permettait de me vider l’esprit, mais aussi de discuter.

« Que peux-tu m’apprendre sur cette ile qui nous aiderait à quitter l’ile ? »
« Nous ? »
« Ben oui. Tu ne veux pas quitter cet endroit ? »
« Si bien sûr, mais me fais tu assez confiance pour m’embarquer sur ton radeau ? »
« Je sens que tu es quelqu’un de bien à qui il faut de nouveaux défis. Puis, je sais que je peux facilement te balancer par-dessus bord s’il le faut. Et que la réciproque n’est pas vraie. »
« C’est vrai que si tu me libères, je serai ton obligé. »
« Ha, tu vois ! Du coup, des conseils ? Un bateau caché ? Quelque chose ? »
« Non, c’est vraiment une ile sauvage. Les amazones se charge de la garder tel quel. Même si les animaux s’en charge très bien eux même. Puis, il y a le climat aussi. »
« Oui, il est très capricieux. »
« Non pire que ça, sur un mois tu as les quatre saisons. C’est assez extrême pour les humains normaux. Moi, avec ma fourrure, je gère et toi tu n’entre pas dans la catégorie des gens normaux. »
« Haha ! Tu sais s’il y a autant de monstre marin que les légendes le racontent ? »
« Ho, oui. Il y en a pas mal qui vivent dans les eaux de Calm Belt. J’en ai vu un énorme une fois de loin avec mon navire à la coque en granite. »
« C’est la seule solution ? »
« Non, les amazones, elles, elles ont domestiqué des monstres marins qui font fuir les autres monstres marins. »
« On pourrait faire le même tu crois ? »
« Ça me semble compliqué, mais ça me fait penser à un truc. J’ai remarqué que deux monstres marins s’affrontaient régulièrement au large de l’ile. »
« Celui avec une tête de loup ? »
« Je pense, ça se passe peu avant le crépuscule on aura qu’à aller voir. »
« Bonne idée. »


Dernière édition par Yukikurai le Mer 1 Nov 2023 - 18:09, édité 1 fois
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Avoir de la compagnie me faisait le plus grand bien. Mais ce n’était pas moi qui étais le plus bavard. D’après le rythme des saisons, j’étais là depuis un peu moins d’un mois. Gerard, lui, il était là depuis plus de deux mois. Et je peux vous dire que la solitude lui pesait. Nous continuâmes de discuter jusqu’au soir. De tout, de rien, puis en début de soirée avant que la nuit ne tombe nous marchâmes jusqu’à un promontoire le long de la plage. Nous nous installâmes et scrutâmes la mer.

Je scrutai avec mes yeux et mon Haki de l’empathie. Soudain l’aura du loup des mers apparut. Je le regardai nager et j’eus l’impression qu’il n’osait pas franchir une limite au large, comme si son territoire n’allait pas plus loin. Peu après, j’en compris la raison. Un monstre marin beaucoup plus grand fit son apparition semblant sortir des profondeurs de Calm Belt. Il devait bien faire la taille d’un cuirassé. Je ne me souvenais pas avoir déjà vu de monstre marin aussi grand.

J’étais tellement concentré que je percevais les intentions des deux bêtes. Elles étaient claires et limpides. Le loup voulait prouver qu’il devenait plus fort, qu’il allait pouvoir vaincre son rival et explorer le monde. Le géant, lui, ne voulait que maltraiter le petit, prouver qu’il était un grand méchant monstre.

L’affrontement commença comme un jeu. Les deux créatures se tournant autour, le loup feintant et harcelant, tandis que le gros mettait de gros coups qui était esquivé. D’après les dire de Gérard c’était comme cela une fois par semaine environ. Soudain le loup réussi à infliger une morsure profonde. Là, le combat changea. Fou de rage le géant voulait à présent tuer l’avorton qui avait osé lui arracher un bout de nageoire.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me jetai à l’eau dés que le changement se produisit. Comme toujours, je commençai par bondir dans les airs et me propulser plus haut. Yukishiki Wing ! Ensuite, je plongeai comme une torpille. Je nageai aussi vite que je pus. Heureusement le loup était plus rapide et ne prenait pas souvent de dégâts. Ce qui me laissa le temps de me rapprocher. Cependant, le loup n’était pas de taille pour faire de vrais dégâts à son opposant.

Alors que j’arrivais enfin à portée, gros l’assomma finalement. Puis ouvrit sa gueule pour l’engloutir. Je me projetai alors hors de l’eau et d’un mouvement de bras envoya l’eau qui en dégoulinait. Uchimizu ! Les balles d’eau percutèrent l’intérieur de sa bouche, interrompant son action. J’avais par contre attiré son attention. Mais peu importe, j’avais confiance en mes capacités. Je nageai à sa rencontre.

Lorsqu’il se dressa au-dessus de moi, je lui envoyai une nouvelle volée de balle d’eau, cette fois-ci dans l’œil. Dans un rugissement de rage, il s’éleva plus haut et m’entraîna avec lui sous l’eau le temps de me stabiliser dans les remous créés. Puis d’un rapide mouvement de brasse je me lançai vers son ventre. Là, je me concentrai sur mes leçons avec Thomas où je frappai des éponges. Je balançai mon poing frappant l’eau à l’intérieur de son corps et créant une onde de choc importante. Samegawara Seiken !

Je remontai à la surface et repris ma respiration. Je nageai vers monsieur le loup et entrepris de le remorquer vers la plage. Ce fut à ce moment là que mon plan m’apparut clairement. Je devais le sauver si je voulais le dompter. C’était aussi simple que cela. Il n’y avait plus qu’à le domestiquer.


Dernière édition par Yukikurai le Mer 1 Nov 2023 - 20:20, édité 1 fois
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Lorsque j’arrivai sur la plage Gerard me regarda clairement avec des yeux qui disait : mais qu’est-ce que tu as foutu. Pourtant tout ce qu’il dit fut :
« Wahou ! »
Je me marrai et répondis à la question posée par ses yeux.
« Je ne voulais pas que ce petit meurt. C’est lui qui va nous sortir d’ici. »
« Peut-être, mais tu es fou ? Tu viens de te jeter à l’eau face à un monstre marin capable d’avaler un petit navire en une bouchée et ça sur son propre terrain. »
« Huhu ! Oui, peut-être, mais je me débrouille vachement bien sous l’eau comme tu viens de le voir. Je me suis entraîné avec des hommes poissons, ça aide. Puis, tu as vu le résultat. »
« Oui d’ailleurs, j’en suis toujours sur le cul. Et que compte tu faire avec l’autre là ?
Comment comptes tu faire ? »

« Heu, j’ai agi par instinct. En revenant, je me suis dit que tu pourrais m’aider à trouver comment faire ? Je lui ai déjà sauvé la mise, c’est bien non ? »
« Oui, c’est un bon début. Par contre, j’ai beau avoir un zoan animal, je ne suis pas le plus doué avec eux. Je pense que tu es plus qualifié que moi pour ça. »
« Ok, à l’instinct alors. »
« Oui, ça me semble bien. Par contre, je peux t’aider à construire une barque suffisamment solide et adaptée pour qu’il nous tire. »

Nous laissâmes le monstre marin loup dans la baie et allâmes nous coucher. J’avais l’espoir un peu fou qu’il n’aurait pas disparu le lendemain matin. Maintenant que le gros ne l’empêchait plus de rejoindre le large, il pourrait s’enfuir facilement, contrairement à nous qui étions toujours coincé sur Rusukana.

Je me réveillai tôt et excité. Je courus sur la plage pour retrouver le monstre. Je crus un instant qu’il avait disparu, mais non, il avait juste bougé de place. A la lumière du jour, je vus que ses blessures étaient plus profondes que ce je pensais. Elle l’empêchait de nager comme il fallait. D’ailleurs, sa nageoire gauche faisait un drôle d’angle. Je décidai donc de lui faire une attelle.

Je plongeai dans l’eau avec quatre bouts de bois et de la liane. Il voulut s’enfuir, mais ce n‘était pas possible pour lui. Il me fit alors face. Ses yeux brillaient et une aura maléfique l’entourait. Ses crocs semblaient terriblement dangereux, mais grâce à mon empathie je savais qu’il était moins dangereux que ce qu’il laissait voir.
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Heureusement pour moi, il semblait sensible aux émotions des gens autour de lui. Et au bout d’une heure d’approche lente, de paroles apaisantes et de course poursuite par moment, il rendit les armes. En partie parce qu’il était trop fatigué. Je pus alors lui mettre l’attelle, se faisant je réduisis un peu par hasard la fracture. Il eut moins mal et sembla se détendre.

Le lendemain, je péchai des poissons, pour nous et aussi pour le petit loup. Le fait de le nourrir sembla celer le début de notre amitié. Il s’installa une certaine routine. Ma visite quotidienne à Mr Wolfy, j’avais décidé de le baptisé ainsi. Puis la construction de notre barque. Maintenant que j’avais une arme tranchante, je pouvais faire des tenons, des mortaises, des trous, des goupilles. Cela permit de faire un assemblage bien plus solide que la première fois.

Nous eûmes fini notre création en environ une semaine et Mr Wolfy semblait lui aussi remis de ses blessures. Timing parfait. Cependant, ayant repris des forces, ils semblaient moins dociles. Grâce à mon empathie, je compris qu’il voulait me défier. Je plongeai donc dans l’eau pour répondre à sa provocation. Sous l’eau, il était bien plus rapide que moi. Il attaqua plusieurs fois, sa mâchoire claquant dans le vide, car mon empathie me permettait de me décaler à temps. A la cinquième attaque j’abattis mon poing en huit frappes rapides. Hasshoken ! Je l’assommai ainsi. Il remonta avec une énorme bosse sur la tête. Il reprit connaissance lorsque je sortis de l’eau.

« Je suis le plus fort mon petit Wolfy. Mais si tu veux, on fera un match retour quand tu voudras. »
Il abandonna alors sa méfiance et son aura qui le rendait effrayant disparut. Il eut alors vraiment l'aspect d'un petit loup.

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Sans le savoir, je venais de celer notre amitié. Pour pouvoir avoir un match retour il devait me suivre. Ce fut ce qu’il fit. Il tira ainsi notre radeau hors de Calm Belt. Il effraya certains petits monstres marins et nous fit éviter les plus dangereux. Nous retournâmes ainsi sur Grand Line.
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