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Exaction à Exact Town

Exaction à Exact Town

Tu contemplais la silhouette de la ville qui se dessinait devant toi. Un endroit sordide, légèrement tentaculaire, même pour une bourgade comme celle-là. Derrière le bord de ton chapeau, on pouvait deviner le feu dans tes yeux. Il était enfin à ta porte, cet homme de main, ce John MacTavish, que tu traquais depuis une semaine.

Tu fis claquer ta langue pour inciter ton cheval à avancer à nouveau. Le bruissement de ses sabots raisonnait sur les parois des bâtisses alors que vous entriez. Tous, à ton approche, frissonnèrent, ressentant ta présence mortifère. Les enfants courant dans la rue après un arceau s’arrêtèrent, impressionner par ta mise sombre et tes ailes cybernétiques repliées.

Tu ne prêtas pas du tout attention à eux, le regard fixé sur l’horizon, l’esprit tourné vers ta cible. Bien, encore une fois, tu allais devoir chercher des informations précises. Et le meilleur lieu pour les trouver, dans un endroit comme celui-ci, c’était dans un saloon. Cependant, des saloons, il n’y avait que ça dans ce bled.

Tu soupiras à l’idée de tous les faire. Non, ce n’était même pas envisageable. Tu amenas ton canasson près de l’écurie et hélas le palefrenier. C’était un jeune homme svelte, les traits déjà légèrement ravinés par la morsure du soleil, les muscles savamment gravés par le travail acharné. Son accoutrement reflétait sa profession, plutôt sale, couverte de poussière et de diverses tâches dont tu ne désirais pas connaître la provenance.

— Je peux faire quoi, m’amzelle ? demanda-t-il en s’approchant de toi, tout en exprimant ce même sentiment de dégoût que les autres.
— Garde mon ch’val. J’le reprendrais maximum demain.
— Ça fera 4500 ฿ pour la nuit complète et 1200 ฿ pour la journée.
— Tiens, pour la journée. J’te payerai le reste s’il passe la nuit.

Tu lui tendis les quelques billets pour régler ton dû, récupéras tes armes, et t’éloignas quand il agrippa les rênes. Tes ailes se déployèrent sous l’effet de ta pandiculation, deux jours sans les avoir bouger ça pouvait les gripper.  Mais elles regagnèrent bien vite leur position de repos. D’un bref coup d’œil, tu contemplas la myriade de tavernes aux devantures aussi avenante que le pont d’un bateau pirate le jour de chasse. Par où commencer ?
Alors que tu hésitais, t’approchant de l’un d’eux, elle se manifesta. La Faucheuse. Elle te regarda de ses doux non-yeux et pointa un établissement d’un index squelettique.

— Celui là, mon enfant.

Tu hochas de la tête et écoutas son conseil. L’enseigne affichait « La potence attend ». Ah, quelle ironie du sort. Quand minuit sonnera, il y aurait eu en effet une exécution. Alors que tu rentrais dans le bouge, contrairement à l’évènement d’il y a deux jours, et autre le frisson général, personne ne se retourna vers toi. Les gens s’en foutaient et te laissèrent en paix. Heureusement pour eux.

Tu t’approchas du bar et le vieil homme t’accueillit comme n’importe quel client de passage. À ta droite, deux badauds du coin tapaient la discute. A ta gauche, une cow-girl buvait son verre en lisant un livre.

— Je te serre quoi ?
— J’chasse quelqu’un, tu l’aurais pas vu ? expliquas-tu en sortant l’avis de recherche du pirate.
— Peut-être bien, mais avant je te serre quoi ?

Super encore un rigolo qui ne parle que si on consomme. Ne voulant pas faire de trop grosse vague cette fois-ci, tu laissas couler.

— Un café, noir, comme mon âme, commandas-tu en posant la monnaie sur le comptoir.

Le barman te servit ta boisson rapidement et reprit l’affiche pour l’examiner.

— Jamais vu ton gars. Mais son nom me parle. À ce qu’il paraîtrait, il traînerait dans les bas quartiers. Il reviendrait souvent en ville pour faire je sais pas quoi. T’auras peut-être ta chance là-bas.

Tu remercias l’homme d’un coup de chapeau et il retourna au nettoyage de ses bouteilles en te répondant d’un hochement de tête. Tu sirotais ta boisson amère, réfléchissant à ce que pouvait bien manigancer ce MacTavish dans un patelin comme Exact Town. C’était perdu en plein milieu du désert, pas franchement des gens aimables, une loin aussi bizarre que stupide et pas vraiment d’intérêt.

Tu crachas dans le crachoir, jurant intérieurement contre Silas Greaves, le forban qui t’avait tout pris. Son lieutenant te dira où il se trouve, tu en faisais le serment. Soudainement, la conversation que tenaient les deux gars s’anima un peu plus et attira ton attention.

— Au fait, t’as entendu la dernière nouvelle ? On raconte que Jaina a été arrêté par le juge Jackson.
— Ah ! Elle l’a pas volé celle-là. Encore l’autre jour, elle chiait dans les bottes de ce pauvre Lars. Elle a dézingué son cousin et sa femme. Coup dur.

Tu souris intérieurement à l’évocation de la mort de ces deux malheureuses âmes. Elle avait de quoi te plaire cette Jaina, comme tous ceux qui répandaient le carnage. Enfin sauf ceux qui s’en prenaient à ceux que tu aimes.

— Et à ce qu’il se dit, on l’aurait vu en compagnie d’une… Merde comment il s’appelle entre eux ceux-là… Ah ! Une cornue. Ouais voilà, elle aurait fricoté avec l’un d’entre eux.

Le second type jura ouvertement. La xénophobie était quelque chose de courant dans ce genre d’île reculé. Alors cela ne t’étonna qu’à moitié. Malgré tout cela t’intrigua un peu, qui était ces deux personnes pour ainsi attirer l’attention des habitants de la ville ?





Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

Moissonneuse et Désespoir/poussière:





Dernière édition par Jessica Hellhound le Jeu 22 Fév 2024, 16:04, édité 7 fois
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Exaction à exact town




1629, Hat Island, Exact town en North Blue.


Valkia - « Tu n’es pas croyable tu sais ça ? Tu viens d’échapper à la mort et tu vas de nouveau te jeter dans la gueule du loup ? Pff, ça aurait été plus simple si tu m’avais laissé traqué ce « Lee ». »

La cowgirl fusilla du regard la démoniaque, il faut avouer qu'elle avait un compte à régler avec son précédent ravisseur. C'est une question d'honneur et la bretteuse le comprenait tout à fait. Les écuries du saloon était un lieu de refuge des plus inattendues pour deux fugitives, mais il fallait reconnaître que c’était le dernier endroit où les hommes du juge viendraient les chercher.

Le garçon d’écurie montait la garde, je ne sais pas ce que lui a promis Jaina mais ce dernier semblait prêt à tout pour elle. Cela aurait presque pu être mignon si le garçon ne s’exposait à la peine capitale pour avoir aider des fugitives. Jaina était encore dans le foin à préparer ses armes alors que Valkia s’adossait à la paroi de l’écurie. Cette nuit a été particulièrement tourmentée.

Après la capture de la fusilière, Valkia s’était élancée à sa poursuite jusqu’à arrivée à la cabane rudimentaire qui leur servait de prison. Une fois arrivée sur place, cette dernière neutralisa le garde de l’entrée d’un coup vif de son épée sans même s’arrêter. Il n’était pas la cause de sa colère, mais il était un obstacle. C’était suffisant pour ôter la vie selon la diablesse. S’apprêtant à réitérer son acte face au gardien des clés, la cornue découvrit ce dernier inanimé entre les pieds de la cowgirl qui l’avait neutralisé.

Suspendu au plafond, elle avait du l’attirer pour l’étrangler de la sorte. Décidément, cette femme était pleine de ressource. Profitant que la voie était libre, les deux fugitives s’étaient retrouvées dans l’enclos adjacent à la jument de Jaina.

Avaient elles élaborés un plan ? Et bien oui plus ou moins. La technique était simple. Se montrer pour faire sortir le juge de sa tanière,  Jaina lui tirera dessus et l’affaire sera réglé. Et pourquoi choisir un saloon ? Et bien outre les protections humaines qui empêcherait une attaque à coup d’explosif, il y avait une raison tout à fait valable à cela. Jaina avait soif, Valkia était d’ailleurs étonnée de sa résistance à l’alcool et du fait qu’elle arrive encore à viser malgré tout.

Les spécimens d’Hat Island sont vraiment fascinants se disait la démone. Une fois son carnage fait, elle devra se diriger vers le lieu de consultation de ce cher Doc pour régler ses comptes avant de repartir.  Normalement, c’était sa dernière journée sur cette île.

Une fois équipée, les deux acolytes entrèrent dans le saloon. La tension était palpable à leur arrivée. Il y eut un grand silence. Comme par provocation, la diablesse révéla ses cornes en ôtant sa capuche. Elle était née ainsi et en avait marre de devoir les camoufler sous prétexte que c’est la loi ici. Qu’allaient ils faire ? Appeler le juge ? Tant mieux, c’est lui qu’elles attendaient.  La démone entendit au loin deux compères en train de dévisager la femme et continuer leur discussion, seul son encore présent dans l’établissement.

Habitué 1 - « Mais qu’est ce qu’elle fiche ici ? Elle est folle, le juge Lee l’avait arrêté. Jaina aime vraiment beaucoup trop se mettre dans la panade. »

Habitué 2 - « Oui et t’avais raison, elle est avec ce monstre à corne dont tu m’as parlé. C’est vraiment flippant et … »

Valkia - « Un problème ? »

S’étant glissé derrière les deux hommes, la démone les surplombait d’un air sévère. La main sur son katana, elle dévisageait les deux hommes dont l’un l’avait traité de monstre. Elle n’en était pas un, elle était une démone, nuance ! Et ce côté péjoratif très méprisant dans sa voix lui donnait envie de séparer sa tête de ses épaules. Préférant ne pas effrayer les gens dans le saloon en sortant de nouveau son sabre, la cornue soupira voyant que l’homme s’était tût et avait reporté son attention sur son verre la tête baissée.

Visiblement, il n’avait pas envie d’assumer ses dires. Profitant de la situation, Valkia saisit le verre de l’homme et lui versa sur la tête. Celui qui parlait mal des autres se retrouvaient humilié aux yeux de tous par sa non réaction. Mais ayant trop peur pour sa vie, il n’osa bouger. Lui mettant deux petites claques sur la joue comme pour lui dire « bon toutou », elle se recula et parti rejoindre Jaina qui visiblement n’avait pas oublié le chemin vers le comptoir.

Mais son regard se posa sur une autre personne dans la pièce. Une personne qui ne semblait pas effrayé par la situation actuelle et qui semblait être comme dans son élément. Elle avait des ailes métalliques dans le dos et cela lui fit penser à un ange. Mais il y avait autour d’elle quelque chose de malsain, comme un ange déchu peut être ? Ou un ange de la mort tient ? Cela contrebalançaient avec ses cheveux et yeux de couleur très claires et pures.

En tout cas, elle ne semblait pas être du coin au vue de ses vêtements qui faisaient prosaïques comparé aux étoffes locales. La mort était elle venue en avance pour les funérailles de ce cher Lee Jackson ? Peut être bien. Passant à côté d’elle, et la gratifiant d’un sourire charmée et charmant, la démone fini par ajouter d’une voix très calme et posée.

Valkia - « Bonjour, tu devrais peut être t’éloigner de quelques pas, ça va bientôt être animé par ici .... »

Plantant son regard dans le sien, la démone lui afficha un sourire avant de rejoindre Jaina. La main toujours sur son katana, elle était prête à en découdre.

Codage par Libella sur Graphiorum


Dernière édition par Valkia Bloodfallen le Dim 03 Sep 2023, 22:14, édité 7 fois
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Exaction à Exact Town

With Jessica Hellhound & Valkia Bloodfallen


« Voilà ton nouveau chez toi ! » exclame avec enthousiasme le Juge Lee Jackson. Il pousse la hors-la-loi dans la cellule habitée par deux brutes. « Les gars, tâchez de ne pas trop l’amocher. Son visage doit être encore reconnaissable lors de sa pendaison. »

Les mains toujours liées par une corde, Jaina qui se trouve au milieu des prisonniers se tourne en direction du prétendu meilleur tireur d’Exact Town. Elle l’a mauvaise de s’être fait prendre au piège par un type de son espèce.

« Mes mains ne sont pas libérées. » avertit l’albinos qui ne peut s’empêcher de donner un violent coup de santiag sur les barreaux de sa cellule.

Faisant la sourde oreille, Lee se grille un bon gros cigare et confie la clé de la geôle à son adjoint. Ce dernier attrape l’objet et l’entrepose parmi les autres qui sont tenues par des crochets. Lorsque Jackson sort de son lieu de travail, les deux zigotos qui sont les nouveaux camarades de chambre de la renégate se frottent chacun les mains. Eux aussi voient l’albinos comme un vulgaire bout de viande ? Elle roule des yeux…

Une main d’un des deux gars se pose sur son épaule et immédiatement la cow-girl répond par un coup de pied dans les bijoux de famille. L’autre en voyant le spectacle monte son niveau d’agressivité. Il plaque férocement la jeune femme contre le mur afin de répondre à ses pulsions, ses désirs. Il reçoit en réponse un bon gros coup de crâne signé par Jaina Rosenberg.

Observant les prisonniers sur le sol, gémissant chacun de douleurs, Jaina se met à tituber à cause de son coup de tête. Du sang coule depuis le haut de son front. Sa langue s’en imprègne indirectement. De nouveau esclave de sa colère, l’albinos shoote dans les têtes des gêneurs afin de leur faire faire une petite sieste.

« Pas de violence dans la cellule ! » gronde l’adjoint qui frappe un des barreaux avec le canon de sa winchester. « Bouge pas, je te change de geôle sur-le-champ. »

« Je ne fais que de me défendre ! » répond énervée la prisonnière. « À ta guise, je pourrais enfin me reposer. » dit-elle en se préparant à sauter sur l’adjoint pour s’échapper.

Malheureusement, quand il ouvre la porte, Jaina est beaucoup moins partante quand ce dernier vient d’appeler un autre collègue assez costaud pour l’aider à changer la Rosenberg de chambre. Se battre contre les deux signifie une allée simple chez la Faucheuse. Jaina est toujours partante pour foncer la première, mais devant des obstacles insurmontables elle préfère s’abstenir.

Désormais seule dans sa nouvelle cage, la demoiselle s’allonge sur le banc poussiéreux et observe pendant quelques instants le plafond. Elle est pensive, se revoyant plusieurs années en arrière. Avant sa majorité, Jaina avait été mise en prison en compagnie de son oncle Hutch. Son père était venu les récupérer le lendemain matin en sermonnant lourdement les deux. Tout ça pour une histoire de tir à la cible.

Machinalement, Jaina attrape l’harmonica accroché à son cou. L’instrument de son défunt père qui une fois qu’il en jouait, semait la terreur chez ses adversaires. Soupirant doucement, elle range l’instrument de musique sous sa chemise blanche ayant appartenu autrefois à une jolie femme très riche. En parlant de cette donzelle, Jaina se demande ce qu’elle devient. Est-elle mariée comme elle l’avait souhaité ? La cow-girl se met à rire toute seule en découvrant qu’elle ne se souvient plus du prénom de la dame. Mémoire sélective, bonjour.

« Jaina Rosenberg ! » interpelle Lee Jackson qui revient dans la cabane rudimentaire avec un café dans la main. Ce dernier est en compagnie d’un homme totalement inconnu aux rubis de la hors-la-loi. « Qui est ton associée avec qui tu étais pendant la nuit ? »

La femme toujours allongée croise ses jambes avec ennuis et se met à bailler.

« J’ai oublié son prénom. »

Le mystérieux personnage souffle des mots à l’oreille du juge tout en ne quittant à aucun moment Jaina des yeux.

« C’est une Cornue ? » demande calmement Lee qui boit une gorgée de sa boisson chaude en effectuant un bruit désagréable aux oreilles de l’albinos.

« Une étrangère très timide. » avoue la prisonnière qui se tourne pour être face au mur en pierre de sa geôle. « Navré Juge Jackson, j’ai du sommeil à rattraper avant ma pendaison. »

« Tu auras tout le temps de dormir quand tu seras morte Jaina. Au moins tu pourras rejoindre ton salopard de père. Pas un pour rattraper l’autre. Le papa tue et la fille copie. »

Craquant sa nuque, Jaina ferme ensuite ses paupières en calmant ses pulsions de colère. Elle déteste être comparé à son paternel. Contrairement à lui, Jaina préfère emprunter le chemin de l’obscurité. Lui, au passé, il avait de l’honneur. Sa fille n’en a presque pas. C’est un démon, une enfant de Lilith.

Une heure passe, la vigilance de l’adjoint est beaucoup moins pesante. Il pense que la demoiselle est en train de dormir, car pour lui, elle n’a pas bougé d’un poil ni même craché un seul mot. En vérité, elle guette le moment opportun pour s’évader. Discrètement Jaina vient de retirer ses liens pour libérer ses petites mains. Elle en a même profité depuis les barreaux de sa cellule pour interpeller le gamin de l’autre fois qui s’était occupé hier d’Orphée.

Quand le garde pique du nez, la Rosenberg arrive à s’accrocher au plafond, dos collé contre ce dernier. Elle siffle un coup et interpelle le gardien de prison qui écarquille ses mirettes en découvrant la cage totalement vide. Paniqué, il récupère la clé ouvrant l’accès et entre dans la cage piégée pour y découvrir le cordage ayant servi à ligoter les membres de la demoiselle.

Il est trop tard pour lui de remarquer que sa prisonnière est toujours dans la cellule. Jaina assomme le gardien par deux coups de santiags dans la tronche. Heureuse d’avoir réussi son coup, elle écarquille ses mirettes en découvrant la cornue au bureau du Juge.

« Je présume que tu t’es occupée du cas de l’autre garde. » conclut l’évadée qui récupère l’intégralité de son inventaire.

Jaina adresse un sourire à la démone, mais garde ses distances. Elle n’est pas encline de roucouler comme la nuit dernière. Non, ce qu’elle veut maintenant c’est de s’occuper du cas de Lee. Quand Valkia lui annonce qu’elle aurait dû s’occuper du Juge, l’albinos fusille du regard cette dernière.

« C’est ma proie, pas touche. » grogne la louve qui défend son terrain de chasse. « Admettons que tu l’exécutes, le peu d’honneur que j’ai en pâtira. Donc, garde bien ton sabre dans ton fourreau. »

Déguerpissant de la prison, tous deux se dirigent et arrivent à une écurie. À l’intérieur, le gamin est en train de brosser Orphée. Folle de joie de constater que sa fidèle alliée est en sécurité, Jaina attrape le petit bonhomme dans ses bras et embrasse son front. Une scène ressemblant à une maman qui donne de l’amour à son fils.

« Merci pour ton aide Bill. » dit-elle en confiant une petite bourse remplie de monnaie. Cet argent provient du geôlier, mais heureusement le gamin n’est pas au courant. « Tu peux la chouchouter encore un peu ? Je dois m’équiper et m’occuper d’une affaire pressante avec ma charmante coéquipière. »

Souriant au hochement de tête de Bill, la cow-girl enfile son ceinturon, range ses armes dans les différents holsters et cache ses deux bâtons de dynamite restants dans la sacoche de la selle de son canasson. Elle élabore tout en même temps un plan pour faire sortir sa proie de sa tanière. Il suffit de se rendre dans un endroit peuplé et aimé des habitants d’Hat Island. La réponse est évidente : un saloon. Au moins, ça va permettre à la demoiselle de se désaltérer.

Les portes du saloon s’ouvrent en fracas par Jaina Rosenberg. L’animosité disparaît pour laisser place au calme, au silence et à une tension pesante. S’amusant à faire tourner son harmonica accroché à son cou, la fille de Lawrence Rosenberg termine sa course au comptoir en faisant la sourde oreille sur les remarques à son égard.

« Je vous sers quoi ? » demanda le barman qui tapota d’agacement ses doigts sur son présentoir.

Dégainant à grande vitesse son revolver porteur du prénom de Pearl, la desperada sourit au tenancier.

« Ton meilleur whisky et l’intégralité de ta caisse. » Elle actionne le chien de son arme pour appuyer ses propos et obliger l’homme à ne pas chercher son fusil sous le comptoir. « C’est un hold-up. Dépêche-toi, car mon index me démange. Je pourrais malencontreusement appuyer sur la détente sans m’en rendre compte. »

Un habitué du bar et un fidèle ami du tenancier se lève de son tabouret pour pointer son pistolet sur Jaina. Malheureusement, la femme se retourne et exécute la menace.

« Trop lent ! » ajoute la tireuse qui souffle pour retirer la fumée de son canon. Elle oriente à nouveau son arme sur le barman qui vient de lui donner son argent et le whisky.

« Je vais être claire et précise ! » gronde la hors-la-loi qui montre subitement une aura d’Alpha. « Dégagez du bar et allez me chercher le juge Jackson ! Dites-lui que Jaina Rosenberg veut sa revanche. »

Terminant sa phrase, elle donne le top départ aux personnes influencés grâce à son aura de meute en tirant dans le plafond. La scène devient extrêmement comique. Les poltrons se précipitent pour sortir, se bousculant et se marchant presque dessus. Néanmoins, certains cow-boys et cow-girls restent encore dans le bâtiment. Eux, ils n’ont pas froid aux yeux et cela force le respect.

« Bien…c’est cool d’avoir quelques otages… » dit-elle en lorgnant la magnifique silhouette d’une blonde étrangère porteuse d’aile d’ange.


:copyright:️Codage by Mr. Chaotik from Never-Utopia


Dernière édition par Jaina Rosenberg le Mer 20 Sep 2023, 00:01, édité 3 fois
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Alors que tu sirotais le reste de ton café, deux énergumènes, des femmes d’après leur démarche et leur voix, déboulèrent dans le saloon d’un pas pressé et d’un ton pressant. Elles pensaient faire la loi en débarquant. Tu soupiras, légèrement agacée. Tu n’avais pas le temps pour ces conneries. Bien trop vite, les deux habitués ouvrirent leur claque-merde. Cela en fit réagir l’une des deux.

Elle s’approcha avec véhémence de ce duo peu avisé. Et alors qu’elle se planta devant eux, un coup d’œil te permit de la distinguer. C’était la belle cornue de la rumeur. Elle arborait des cheveux aussi noirs qu’un corbeau, des pupilles telle la couleur du sang. Ses appendices s’élevaient majestueusement sur sa tête et sans couvre-chef. Elle faisait montre d’une audace patente, il fallait le reconnaître.

Elle s’autorisa même d’humilier cet homme avec le contenu de son verre. Cela te fit sourire, une femme dans ce marais d’individu qui se tenait forte avait de quoi retenir l’attention. Mais, cela ne suffit pas pour autant à te garder intriguée.

— Bonjour, tu devrais peut être t’éloigner de quelques pas, ça va bientôt être animé par ici…

Tu ne réagis pas quand elle te glissa ses quelques mots à ton intention. Tu n’éprouvais aucune peur, comme si de l’agitation pouvait t’inquiéter. L’autre demoiselle, une blonde platine aussi sulfureuse que sa collègue, au cru bien local, se posa entre la bouquineuse et toi-même.

Elle tentait de braquer le tenancier. Tu ne t’interposas pas le moins du monde. Ce combat n’était pas le tien. Pas même quand elle tua un cowboy désireux de protéger les intérêts de son débit de boisson préféré. Elle força la populace à déguerpir. Beaucoup partirent, peu restèrent. Les pleutres et les braves. Et puis il y avait ceux qui ne savaient juste pas comment réagir.

Il s’écoula une dizaine de minutes depuis que tu avais reposé ta tasse et qu’elles étaient arrivées. Les deux sur ta gauche s’étaient carapatés, ainsi tu saisis le deuxième verre qui deumeurait sur le comptoir, un bourbon, et le descendit d’une traite. Cela te réchauffa, bien que la température ambiante ne le réclamait pas.

Tu t’amusais de cette revanche grossière. Cependant, elle ne devait aucunement te ralentir. Plus le temps passait et plus MacTavish risquait de te glisser entre les doigts. Assez confiante dans tes capacités pour en réchapper vivantes. Soudain, la Faucheuse se matérialisa près de toi, les coudes sur le bar, le regard plonger dans le tien.

— Elles sont intéressantes, mon enfant. Elles pourraient t’aider dans cette ville.
— J’travaille seule, et tu l’sais. Au moins, personne peut m’atteindre, marmonnas-tu, consciente qu’on pourrait te plomber pour cette attitude.
— Tu y gagnerais à ouvrir ta porte de temps en temps. Tu pourrais te servir d’elles.
— La ferme, il en est hors de question.
— A ta guise…

Elle repartit aussi soudainement qu’elle était arrivée, avec le bruit de silence et des morts. Tu soupiras finalement et repris à haute voix.

—Bon, j’ai pas qu’ça a foutre. J’ai un type à aller traqué et tuer. Si vous l’permettez, j’me tire.

Tu tentas ta chance et te levas de ton siège, ne regardant qu’un court moment une à une les deux demoiselles. Tu ne sais par quel miracle elles ne réagirent pas à ton action. Ce fut même un quidam, ressentant la différence de niveau qui les séparait de vos trois entités, qui t’arrêta dans ton extraction, une main sur ton épaule.

— Reste, je suis pas sûr qu’on fasse le poids face à elles, te demanda-t-il, un sentiment de terreur dans la voix.

Tu réagis d’instinct. Tu te retournas et lui fis face, les yeux emplis d’une fureur froide. Tes yeux s’illuminèrent d’une teinte mauvaise, trahissant tes pulsions morbides. Soudainement, une forme encapuchonnée, quasi entièrement noire, ses traits à peine distinguables, surgit derrière toi. Une immense faux squelettique traîna sur le sol et s’incrusta dans le plancher à chaque pas que tu faisais dans sa direction.

— Touche-moi encor’ une fois, et tu vas avoir d’bonnes raisons d’mouiller l’sol d’effrois, l’ami.

Il recula, intimidé encore un peu plus par cette vision d’horreur, avant qu’un garçon essoufflé fît irruption dans le bouge. Il avait l’air d’avoir couru le marathon. Il peinait à reprendre sa respiration et tressaillit quand il aperçut ton aura, mais resta quand même. Le message qu’il portait devait être important.

Tu te ressaisis et écartas les ailes plusieurs fois pour te redonner contenance. Il déglutit et s’avança vers la dénommée Jaina. La terreur était visible, il redoutait à raison ce qu’elle allait bien pouvoir lui faire.

— Le… le juge Jackson dit que t’aille te faire foutre. Qu’il ne répondrait pas à ta menace. Si tu veux le retrouver, t’as qu’à te ramener dans les bas quartiers. Il bougera pas en tout cas, sur la tête de ma mère.

Ah… dénouement intéressant. C’était là que tu devais te rendre. Le destin vous jouait-il des tours ?



Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

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Exaction à exact town


La situation devenait de plus en plus rocambolesque. La jeune pistolera avait bien envie de régler ses comptes au plus vite et cela passait par provoquer le juge du coin et tuer un blanc bec au passage. Ses coups de feu laissèrent de marbre la diablesse qui s’était accoudée au bar et profita de la pagaille générée par son acolyte du moment. Dans la panique des gens se sont marchés dessus, des personnes qui courraient pour leur misérable vie, ce spectacle était grandiose aux yeux de la démone. Jaina était une femme de caractère et il fallait au moins ça pour s’attirer les faveurs de Valkia, elle qui avait en horreur la faiblesse et l’attentisme des gens. Et puis cette dernière la complétait, le combat à distance n’étant pas forcément sa spécialité.

Quant à l’ange présente dans la pièce, il y avait quelque chose d’étrange avec elle. Bien qu’elle ne puisse pas entendre quoi que ce soit avec tout ce remue ménage, la bretteuse aurait pu juré d’avoir vu les lèvres de cette dernière bouger. Etait elle en plein dialogue intérieure ou simplement folle ? Ou les deux peut être ? En tout cas, la cornue garda un œil sur cette dernière. Les cowboys présents dans la pièce ne représentait pas un danger direct pour Jaina ou pour Valkia, mais cette dernière dégageait quelque chose de plus malsain et tordue.

Heureusement, l’ange ne semblait pas être du côté des aficionados des armes à feu. Bien au contraire, elle semblait vouloir partir n’étant visiblement pas intéressée par le drame sur le point de se produire. Qui pourrait la blâmer ? Elle n’avait aucune raison de risquer de se prendre une balle perdue. D’ailleurs quand elle se fit alpaguer par un des cowboys, cette dernière le repoussa vivement, révélant au passage une aura morbide qui terrorisa le jeune homme.

Cette dame à l’aura si particulière intrigua Valkia un moment, elle ne se laissait pas faire, fort bien. Les personnes de caractères se font rare de nos jours.  Sans perdre de visu cette dernière, son attention fût focalisée par un nouvel arrivant : un messager.

Ce dernier à bout de souffle délivra la réponse du juge, il préférait se terrer dans les bas quartiers et semblait incité Jaina à le rejoindre. Quel dénouement fascinant, le piège des deux acolytes été retourné contre elles. Désormais, il voulait avoir l’avantage du terrain et en plus de ça, il savait que Jaina mordrait à l’hameçon en la provoquant de la sorte. Il était loin d’être stupide ce juge, il devait se douter qu’un traquenard se profilait. Et bien soit, il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Calme et peut être bien trop décontractée, la démone fini par demander.

Valkia - «  Parfait, au moins le message est clair. Y a plus qu’à aller le débusquer. Il se situe où exactement petit ? »

Messager - « Je ne sais pas s’il y sera encore, mais comme tous les trois ou quatre jour, il va au « Cheval fou » avec le Docteur Lecate et un étranger qui s’appelle un truc comme John MacTa…. Je sais plus quoi. Mais il n’est pas d’ici à la base. »

Le messager s’adossa au mur de planche du saloon et repris son souffle. Quant à la démone, elle serra fortement les poings. Le nom mentionné, cela ne faisait aucun doute désormais, le doc était bel et bien là, à portée de main et à portée de réponse. Le visage si détendue de Valkia se ferma soudainement et son aura de violence vint émané d’elle. Lorsqu’elle se leva, les quelques cowboys courageux présents dans la pièce n’était plus aussi sûr d’eux et quelques uns firent même quelques pas en arrière comme pour être sûr de ne pas être happer par la haine entourant la bretteuse.

Faisant quelques pas en avant, cette dernière se dirigea vers la porte sans dire un seul mot d’un pas très lent mais néanmoins déterminé. La situation qu’elle a imaginé mille fois en rêve est sur le point de se produire et il était temps d’attraper la proie qu’elle traquait tant. Connaissant le caractère très impulsif de la fusilière, elle s’arrêta au niveau des portes battantes de l’établissement. Le regard toujours dans le vide et sans prendre la peine de se retourner, elle  ajouta d’une voix claire et précise, sans arriver à contenir sa haine.

Valkia - « Occupe toi de ton juge si tu veux, mais celui qui touche au docteur, je le tue. Il est ma proie et s’il doit mourir ça sera de ma main. »

Elle qui avait prêché un plan tout à l’heure auprès de la hors la loi, c’était désormais impossible de la raisonner. Se précipitant dans la direction indiquée par le jeune garçon la diablesse avait un regard encore plus intense qu’à l'accoutumée, il était désormais impossible de lui faire faire machine arrière. Les bas quartiers d’Exact town se trouvait à quelques patés de maison de leur saloon.

Ce fût d’ailleurs dans un autre établissement du même genre que les trois complices avaient pris leurs quartiers. Encore un saloon ? Valkia commençait à en avoir plus qu’assez de ses lieux de beuveries décomplexés. Ou bien est ce seulement un effet secondaire de son aura de violence qui la rendait un petit peu plus sur les nerfs ? Allez savoir !

En tout cas, elle ne tarda pas à se retrouver au niveau dudit saloon. Sa proie était là dedans, et désormais il ne lui restait plus qu’à avancer. Mais quelque chose attira son attention, sur le toit du saloon deux tireurs mettaient en joug la démone. Etait ce ça le comité d’accueil ? Lee tombait bien bas dans l’estime de la bretteuse. Lorsqu’ils pressèrent la détente, la démone dégaina et ne se fit pas prier pour utiliser sa technique défensive.

Valkia - « Trajectoire démoniaque ! »

La bretteuse très habile dans l’exercice, renvoya les balles directement à leur propriétaires qui s’effondrèrent. Le premier avait reçu la balle en plein sternum tandis que le deuxième l’avait prise dans l’épaule. Peu lui importait le sort de ses deux minables, Jaina s’en chargera si ça l’intéresse. Pour l’instant elle a une autre priorité et elle n’entend pas laisser passer une seconde fois sa chance. Soignant son entrée en découpant les portes du saloon avec son sabre, la cornue se tint debout sans couvre chef devant la foule de client qui demeurèrent surpris. Toujours le sabre au clair, elle laissa son aura de violence s’écouler autour d’elle avant d’ajouter d’une voix bien moins calme qu’à l’accoutumée.

Valkia - « PHILIPPE ! Je sais que tu es là ! Montre ta tronche, on doit parler toi et moi. »

Est ce qu’elle s’exposait ? Un peu sans doute, mais la démone s’en fichait, ce qu’elle voulait s’était le Doc, le reste lui importait peu. Elle espérait tout de même que Jaina ait sa vengeance face au juge, mais pour l’heure, seule le docteur Lecate l’intéressée. C’est donc les yeux remplis de colères, debout dans l’encadrure de la porte que Valkia se tenait face à la foule. Allait il y avoir un courageux pour relever le défi ?

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Exaction à Exact Town

With Jessica Hellhound & Valkia Bloodfallen


C’est le troisième verre qu’elle consomme sans avoir graillé un peu. Pour le moment, son esprit n’est pas encore esclave d’une ivresse passagère. Son taux d’alcoolémie n’est pas assez haut. Est-ce la rage bouillonnant ses veines qui arrivent à éliminer les effets désastreux de l’éthanol ? Jaina n’a pas la réponse à cette question.

Folle énervée d’avoir été humiliée par le juge Jackson après sa première rencontre avec ce dernier, ses phalanges agrippent férocement le verre si bien que le récipient se fissure petit à petit. Elle se revoit encore, à être trainée dans la prison et à recevoir les moqueries du Juge. Son père se retournerait dans sa tombe en voyant le fiasco monumental de sa propre fille.

Voulant penser à autre chose, elle tourne lentement sa tête en arc de cercle pour faire craquer sa nuque. C’est à ce moment précis qu’un messager, un pauvre cowboy qui n’a rien dans le pantalon, arrive essoufflé dans le bar. Jaina Rosenberg pivote légèrement sa silhouette et repose sa tête contre le ventre de sa paume de main dont le coude est posé contre le buffet.

Le poltron s’avance lentement de la louve, redoutant qu’elle ouvre sa gueule pour y dévoiler ses crocs impressionnantes. Oui, Jaina est affamée, son ventre gronde d’un appétit qui ne peut être rassasié qu’uniquement lorsque Lee Jackson mordra la poussière.

Silencieuse, les rubis prédateurs de Rosenberg ne quittent à aucun moment le messager du regard. Elle est impatiente de connaître le message qu’il soit bon ou mauvais. Mais si le peureux revient les mains vides, l’affamée se chargera de voler l’âme misérable de ce cow-boy.

Enfin, il ouvre sa bouche pour faire travailler ses cordes vocales. L’annonce fait sourire Jane. Le vieux se terre dans les bas quartiers. Un endroit où le danger est encore plus important. Même si Exact Town reste un soi-disant village, cette agglomération ne doit pas être sous-estimée, surtout pour les étrangers. Jaina ne calcule plus le nombre de fois où elle s’est fait surprendre à Hat Island. Si la loi du port du chapeau est une question de survie, avoir un pétard à la ceinture figure en deuxième règle.

Lorsque la démone, cette resplendissante femme qui avait réussi à donner une magnifique nuit à Jaina se met à répondre au messager, l’albinos leve l’un de ses sourcils en affichant en même temps un air intrigué. Car oui, la cible n’est pas seule. Un certain Docteur Lecate et un autre se nommant John réveille une curiosité chez la louve blanche. Est-ce qu’il s’agissait d’un des deux hommes qui accompagnaient Jackson à la prison ? Lui qui s’intéressait un peu trop à la Cornue ?

Alors que Valkia montre une attitude relaxante, cette demoiselle change de masque pour porter celui d’une femme qui vaut mieux ne pas chercher. Par sa simple action de se lever de son haut tabouret, une grande partie des otages de Jaina reculent pour ne pas être sur le chemin de la bretteuse. Valkia tout comme l’ange dans le bar, lâchaient chacune une aura très impressionnante. L’une qui se caractérisait par la mort et l’autre par la violence.

Tenant son quatrième verre de whisky par sa main valide, Jane boit cul sec sa boisson puis brise le récipient par la force de ses phalanges. Valkia lui indique que le docteur mentionné par le messager est à sa proie, son gibier à abattre, en soit son prochain festin. En guise de réponse, Jaina hausse simplement ses épaules. Cela ne veut pas dire non, ni oui…

Lorsque la démone sort du bar, Jaina quitte son siège et contemple la blonde, l’ange qui ne semble pas avoir froid aux yeux.

« Jolies ailes. » annonce la desperada à l’étrangère tout en remettant ses lunettes de soleil pour protéger ses billes rouges du soleil. « Tu devrais sourire un peu, car faire la gueule ça gâche tes jolis traits, mon ange. »

Jaina entrouvre ses lippes immaculées d’un rouge à lèvres très voyant et attrape à l’aide de ces dernières son instrument de musique, son harmonica. Elle se met à jouer, tout en marchant jusqu’au bas quartier. La mélodie est similaire à celle que son défunt père reproduisait.

Il faut un temps pour que Jane arrive au saloon nommé le "Cheval Fou". Bien concentrée sur sa musique, il est fort possible que l’ange l’a déjà dépassé. Son ouïe auditif qui n’a rien à craindre de la maladie de l’albinisme, entend déjà les coups de feu provenant du bar. Les cris de douleurs des ennemis ajoutent un formidablement accompagnement aux notes de musique données par l’harmonica.

Une fois dans le bâtiment après que Valkia est demandée son précieux docteur, Jaina Rosenberg arrête sa promenade en plein milieu des tables accueillants une tripotée de clients. Elle relâche l’emprise sur son instrument de musique et observe le beau monde en découvrant penché sur une balustrade, au premier étage, le juge Lee Jackson.

« La rumeur est vraie ! » exclame haut et fort le meilleur tireur d’Exact Town. « On raconte qu’une prétendue Jane, joue de l’harmonica quand elle devrait parler et que cette demoiselle parle quand elle ferait mieux de jouer. » Lee sourit en mordant son cigare. « Prête à avoir la corde autour du cou ? Ou préfères-tu mourir en recevant une balle dans ton cœur ? »

« La personne qui souhaite m’enterrer n’est pas de ce monde, Lee. » répond froidement la renégate qui s’apprête à dégainer Pearl, son révolver fétiche. « Une rumeur est venue à mes oreilles par un aveugle. Est-ce vrai que tu as donné ton accord à James Dalton d’assassiner mon père ? »

Lee changea son cigare de la droite à la gauche de sa mâchoire sans répondre positivement ou négativement à la cow-girl. Lorsqu’il sent que la femme perd patience, l’homme dégaine le premier son arme et endommage le canon de Pearl qui se trouve dans la main droite de la hors-la-loi.

« Bob !! Fait quelque chose !! » gueule Lee tout en donnant un ordre à l’un de ses adjoints. Les clients comprennent très vite ce que le Juge à en tête et décampent par les fenêtres ou montent dans les nombreux étages du grand saloon.

Une montagne vivante de trois mètres sort de la cuisine du rez-de-chaussée du saloon avec une gatling dans les mains. Il tire sur Jaina et sur les personnes malchanceuses qui se trouvent proche de l’albinos. La Rosenberg bondit sur une table qui tombe rapidement en morceau. Fort heureusement, la louve a le temps de sortir sa fidèle winchester de son étui se trouvant contre son dos et à allumer le géant.

Une balle, deux balles, cinq balles et douze balles entrent dans le corps du tireur à la mitrailleuse. L’ennemi s’effondre sur une table en bois qu’il brise en deux. Remportant la manche, Jaina se réceptionne sur un genou pendant que sa chemise blanche se tâche progressivement de sang. Prenant une bonne respiration, la tireuse remarque que dans le feu de l’action, elle n’a pas senti qu’elle venait de recevoir une balle dans le ventre. Plus qu’à prier qu’un organe ne soit pas touché… Son deuxième round contre Lee commence bien avec une blessure et un pistolet en moins…



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Exaction à Exact Town

Tu remuas quelque peu des ailes quand la cowgirl du groupe te les complimenta, mais son commentaire subséquent te piqua à vif. De quoi se mêlait-elle ? Sourire plus. Comme si elle avait besoin de ça. Ainsi, tu sortis à sa suite du saloon, furibonde. Tu la dépassas même, laissant traîner tes oreilles sur sa mélodie. Elle était douée. Mais ça n’enlevait rien à ta mauvaise humeur passagère. Il fallait que tu te décharges.

Alors, tu marchas avec véhémence dans les rues de terres de la ville jusqu’à déboucher sur les bas quartiers. C’était un lieu des plus délabrés. On sentait la pestilence de la pauvreté et de la mort y régner. C’était ce genre de charnier à ciel ouvert qui faisait vibrer ton âme désormais.

La cornue vous avait devancée, étalant déjà l'étendue de ses capacités. Le renvoi de balles s’était opéré de manière chirurgicale. Un geste maîtrisé. Tu regardas, vaguement impressionnée, le premier tireur embusqué s’effondrer, mort, tandis que le second, blessé à l’épaule, résista légèrement.

Il te prit pour cible, alors que plusieurs de ses congénères rejoignirent le parvis de la taverne, là où tu t’apprêtais à ton tour à rentrer. Tout en marchant d’un pas déterminé vers la porte à double battant en charpie, sans vraiment te sentir intimidée, tu défouraillas rapidement Poussière et désespoir et tournas sur toi-même en pressant leur détente.

Tu déversas le contenu de tes magasins sur eux. Plusieurs balles vinrent se loger dans le corps des malheureux, soit en les tuant sur le coup, soit en les blessant grièvement. Toujours dans ce mouvement fluide, tu t’arrêtas et repris ta course comme si de rien n’était, rengainant dans leur étui tes pistolets.

En passant le chambranle, les hostilités s’apprêtaient à éclater sous le regard d’un individu accouder à la balustrade du premier, fumant avec intensité un cigare aussi imposant que ridicule. Un truc à compenser ?

La demoiselle sans chapeau toisait l’intérieur de la pièce avant d’être rejointe par sa comparse. Ainsi voilà que le groupe des trois traqueuses d’hommes s’était réuni au même endroit. Comme si le destin essayait de forcer les choses.

Dès lors que la cowgirl avait échangé avec le fameux juge Jackson, la situation dégénéra. Un colosse aussi large que grand s’interposa entre vous et l’escalier. Il tenait une arme également impressionnante que lui et n’hésita pas à s’en servir. Dans la cacophonie et le déluge de grenaille que tu subissais, tu renversas une table de jeu devant toi et te planquas pour éviter d’en prendre une.

— Putain d’merde !  C’est pas croyable ça ! C’est qui c’t armoire à glace ?

Réflexe que la cowgirl n’a pas eu, constatas-tu, après un court instant. Le colosse s’était effondré, sur un meuble derrière lui. Tu soupiras, sortis de ta cachette et exécutas une roulade pour te faufiler près de la demoiselle et la ramener vers ta barricade de fortune.

Une exaltation de « Résilience » se répendit d’un tuyau à la base de ta paume droite et enveloppa la jeune femme. Cela allait la soulager quelque peu pour ses balles dans le corps, mais il faudrait les enlever le plus rapidement possible.

— Ressaisis-toi, t'as pas un juge à r'froidir ? C'est lui qui va avoir ta peau si ça continue.

Le dénommé Bob finit quand même par s'extraire de sa léthargie passagère et se redressa pour reprendre sa mitraille. Bon Dieu. Pourquoi ça ne pouvait pas être simple pour une fois ? La cornue avait adopté une retraite temporaire elle aussi. Mais, tu la sentais prête à se défendre comme une tigresse.

— Allons, mon enfant. Tu ne vas tout de même pas abandonner là ? te taquina ta fidèle amie en se matérialisant couché à tes cotés. Ton histoire ne fait que commencer. Ou la foi que j’ai en toi est vaine ?
—  Comme si j’allais m'laisser faire ! susurras-tu, une ire palpable dans la voix.

Tu rechargeas tes pistolets et réfléchis à toute allure. Il fallait agir vite et bien. Tu pris ton courage à deux mains et te relevas d’un bond pour canarder le colosse d’une grêle de plomb. Tu parcourus la pièce pour rejoindre la cornue dans son coin, cherchant son docteur.

— MacTavish, gros tas, sors d’ton trou !

Un rire aigu se dégagea dans la pièce et l’emplit entièrement. Il était enfin là. Ce fils de hyène. Cette crapule sans nom, lieutenant de ton pire ennemi. Tu jetas un coup d’œil par-dessus le montant de bois et le vis se faufiler derrière Bob. D’un bon agile, il se hissa sur l’épaule de ce dernier et ricana de plus belle de sa voix de crécelle.

— Hiahaha, Jessica, ma belle, je ne m’attendais pas à te rencontrer ici. Enfin… aussi tôt ! Hiahaha.

C’était un être plutôt chétif, une patte amputée et remplacée par une jambe de bois, un bras cybernétique substituait celui qu’il avait perdu des années plus tôt. Il arborait une coupe blonde roussie sur bord et dégarnie par le feu çà et là. Seul son short lui couvrait le corps, laissant ses légers abdos à la vue de tous.

— Jessica, mon chou… Tu n’aurais pas envie de… je sais pas moi… crever ! cria-t-il de plus belle, d’une voix dure. BOB… MASSACRE-LA !

Sous tes yeux ébahis, il se hissa sur le chapeau melon de la grosse brute, et gloussa encore un peu plus. Il sortit un lance-grenade de fortune de derrière lui et commença à miner le terrain. Les premières charges sonnèrent et explosèrent après un instant, creusant le parquet de cinq bons centimètres. Tandis que le monstre de chair défourailla une pluie de munitions dans ta direction.

— Tu finiras six pieds sous terre qu’importe c'que tu fais là !
— Mon capitaine aura les berryes que je lui ramène même si tu me fumes. J’ai pas peur de toi !
— Bon, tu distrais l’mastodonte là et moi j’m'en rapproche pour les allonger d’un fauchage bien senti. Tu fais ça et j’t’aide à débusquer ton type. Ca marche ?demandas-tu à la cornue d’une voix péremptoire.


technique:


Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

Moissonneuse et Désespoir/poussière:





Dernière édition par Jessica Hellhound le Sam 07 Oct 2023, 21:03, édité 1 fois
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Exaction à Exact Town


Valkia profitait des derniers instants de calme avant la tempête. Quand elle sentit son acolyte arriver dans son dos, elle comprit très vite que cela n’allait pas durer. C’était littéralement un piège dans lequel les deux consœurs s’étaient jetées de leur plein gré. Bien entendu, l’assaillant de Jaina était présent, il n’aurait manqué le spectacle pour rien au monde du haut de son estrade. C’était le dénouement d’une histoire qui datait d’il y a bien trop longtemps.

Mais cette histoire ne concernait pas la cornue qui était davantage occupée à chercher sa propre cible dans la foule plutôt que d’écouter des histoires sans intérêts la concernant. Il était là, c’était sûr, la démone en aurait mis ses cornes à couper.  Balayant la salle du regard, il y avait beaucoup de gueule cassée mais aucune qui lui semblait familière. Cela la fit rager d’impatience, être si près du but et ne pas pouvoir aller jusqu’au bout..

Tout d’un coup, les gens se sont levés et sont partis dans toutes les directions. Ce fût seulement à ce moment précis que la démoniaque reconnut sa cible. Elle était là, tentant de se faufiler vers les étages dans la foule. Tout espoir de fuite était vain, la bretteuse n’allait pas laisser partir sa cible aussi facilement. Mais tout ça, c’était sans côté l’intervention d’une armoire à glace muni d’une gatling qui se mit à tirer comme un sourd dans le tas. 

Faisant un mouvement habile jusqu’à un abri, Valkia se demandait si elle arriverait à dévier autant de balle dans sa direction. Sa trajectoire démoniaque était au point mais elle n’avait encore jamais testé de dévier autant de balle d’un coup. A cause de la fusillade, l’originaire de l’île maléfique perdit de vue Jaina. Mais pour l’heure, elle n’était pas prioritaire dans la liste des priorités. L’objectif était toujours le même, le Doc qui venait de prendre les escaliers.

Objectif numéro 1 : neutraliser le grand gaillard pour pouvoir poursuivre sa route. Mais alors que la brune échafaudait un plan, une pluie de balle se dirigea vers Gatling-man. D’où est ce que ça venait ? Jaina ? Non, celle qui rejoignit la démone n’était autre que l’ange présente au précédent saloon.  Qu’est ce qu’elle foutait là ? Il y eut un moment d’incompréhension mais pas le temps de s’en faire. Prête à l’affronter, cette dernière ne manifesta pas d’hostilité à son égard et hurla sa haine pour Mac Tavish. C’était donc pour ça qu’elle les avait suivi, le hasard fait bien les choses. 

Quand on parle du loup, on en voit la queue. Ce dernier se nicha sur la tête du colosse et se mit à envoyer des projectiles explosifs partout dans la pièce. La situation se corsait un peu, et au lieu d’aller dans la direction opposée à la cornue, la faucheuse avait pris la décision de venir la rejoindre. Ce n’était vraiment pas optimal d’un point de vue stratégique car maintenant la démoniaque se retrouvait sous le feu du Bob et du Mac Tavish. Pire, elle se retrouvait au milieu de leur joute verbale sans possibilité de contourner pour une attaque dans le back.

En plus de cela, l’ange voulait faire équipe avec la bretteuse pour annihiler les deux adversaires en se contentant d’un rôle de deuxième lame ? Une phrase qui fit serrer les dents à l’étrangère sans chapeau. La pensait-elle réellement si faible que ça ? L’aura de violence de la démone était à son paroxysme. Elle se retrouvait à perdre du temps pour un combat qui n’était pas le sien, il était grand temps de faire une petite mise au point sur l’équilibre des forces dans pareille situation. Gardant un regard froid et une intonation des plus caractéristiques de l’énervement, Valkia annonça.

Valkia - « Je n’ai pas besoin de ton aide ! Il me semble qu’il est grand temps pour moi de mettre les points sur les i … »

Profitant du fait que Bob tourne sa gatling vers l’emplacement supposé de Jaina, Valkia sortait de sa cachette et fonça sur les deux gêneurs. A sa vue, Mac Tavish utilisa son lance grenade pour tirer sur la démoniaque qui s’y était préparée. Une pluie de balle c’est toujours compliquée à dévier, par contre une simple grenade c’est du gâteau.

Valkia - « TRAJECTOIRE DEMONIAQUE ! »

Le projectile explosif rebondit sur la lame de la bretteuse et vint exploser non loin de son lanceur et du colosse provoquant la séparation des deux. L'artificier vola quelques mètres avant d'atterrir sur le bar tandis que le colosse demeura sonner en appuie sur sa Gatling à reprendre son souffle, sonné. C’était étrange de voir à quel point il était résistant, normalement de la chair aurait dû être arraché par l’explosion.

Aucun des deux n’avait été grièvement blessé mais au moins ils étaient séparés et Valkia avait une fenêtre pour suivre sa proie. Passant à toute vitesse à côté de Bob, elle gratifia ce dernier d’une entaille bien senti au niveau de la clavicule pour rendre difficile son maniement de la gatling. C’est à ce moment-là qu'elle comprit, elle ne trancha pas de l’os, elle trancha du métal qui composait l’essentiel de son squelette.

Ainsi, elle pouvait se concentrer sur sa cible qui s’était réfugiée à l’étage. Il y avait trois bretteurs devant les escaliers. D’un geste rapide, elle se défait des deux premiers et découpa le troisième en deux. C’était un avertissement pour ceux qui essaieraient de la suivre. Prenant le temps de se calmer légèrement en bas des escaliers, elle annonça en direction de l’ange.

Valkia - «  Je ne suis la seconde lame de personne ! Ne l’oublie pas ! »

Puis se tournant en direction de l’endroit où est supposée être Jaina.

Valkia - « Quant à toi Jaina, t’avises pas de crever ici sinon je viendrais te chercher en enfer pour te botter le cul ! »

Le juge vit Valkia en train de monter les escaliers, il aurait voulu l’empêcher de continuer son avancé mais il avait déjà fort à faire avec les deux gunneuses. Dans un instinct de préservation, il se dit qu’il avait déjà bien assez de soucis pour ne pas se rajouter la bretteuse en plus dans l’équation. 

C’est ainsi que la démoniaque fracassa la porte barricadée de sa lame et balaya la pièce du regard jusqu’à trouver la source de sa fureur. Il était là, fait comme un rat dans une pièce entourée de lambda apeurés. C’était parfait, il ne pouvait plus lui échapper. Pointant la pointe de sa lame en direction du Doc, la démoniaque afficha un sourire satisfait à la limite de la psychopathie. Elle affirma : 

Valkia - « Enfin je te retrouve Doc ! Les autres je vous donne cinq secondes pour déguerpir avant que je ne fasse un carnage … vous devriez vous dépêcher, il ne vous en reste plus que trois … »

Ce fût un véritable mouvement de foule qui passa derrière la bretteuse, un sourire satisfait. Sa proie était là, seuls deux gardes du corps demeuraient au côté du Doc mais n’était visiblement pas rassuré. Valkia jubilait, les réponses qu’elle avait tant cherché étaient désormais à porter. Et rien ni personne ne la détournerait de son objectif.


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Dernière édition par Valkia Bloodfallen le Mar 05 Sep 2023, 23:02, édité 1 fois
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Exaction à Exact Town

With Jessica Hellhound & Valkia Bloodfallen


Elle entend les gouttelettes de son propre sang s’étaler sur le plancher en bois du saloon. Le son est familier à ses oreilles, remémorant des souvenirs bien amers pour Jaina Rosenberg. Son esprit se remémore ce fameux soir de trahison. Elle ressent encore cette vilaine douleur qui est similaire à la balle logée dans son ventre. La situation n’est pas exactement la même. Là, aujourd’hui, ce n’est qu’une erreur de jugement. Une stupide attitude qui lui donne en cadeau une blessure qui pouvait être esquivé.

Observant sa main ensanglantée recouverte d’une mitaine, sa vision se trouble subitement et un début de migraine viennent s’ajouter aux complications de cette journée. Son adrénaline est toujours présente, permettant à la cow-girl de résister à la tentation de s’écrouler…

Bien que sa main dégage une faible odeur métallique dût à l’écoulement de son hémoglobine, son odorat est surpris par un parfum étranger et fort agréable. Jaina repère que maintenant que l’inconnue porteuse d’ailes d’ange entraîne avec délicatesse l’albinos dans sa tanière. Cette blonde administre des premiers soins à la blessée. Le procédé est totalement inconnu et très étrange aux yeux de Jaina.

En moins de quelques secondes, la douleur devient un murmure et une illusion. La sorcellerie de cette femme tombe à pique pour le deuxième round. D’ailleurs, cette dernière puis Valkia ne tardent guère à redonner un peu plus de hargne à la cow-girl, surtout pour qu’elle gueule haut et fort sa phrase favorite.

« La personne qui souhaite m’enterrer n’est pas de ce monde ! »

Elle recharge avec précision et rapidité sa fidèle winchester. Avec son entraînement et sa passion des armes à feu, la Rosenberg n’a plus besoin de regarder son arme pour charger. D’ailleurs ce petit avantage lui permet de repérer en haut du balcon du premier étage deux adjoints du juge Jackson. Tous deux manipulent des fusils à recharge manuelle qui sont porteurs d’une magnifique lunette. En soit, des armes de précisions.

Les adjoints ont l’intention de viser le médecin du groupe qui semble bien trop préoccupé par un fameux McTavish qui a eu la merveilleuse idée de se servir de Bob comme monture. Utiliser sa winchester baptisée Calamity va lui demander une manœuvre trop lente. La blonde risque d’être touchée.

En moins d’une fraction de seconde, au moment où sa concentration touche son apothéose, Jaina Rosenberg dégaine son deuxième révolver encore en vie porteur du prénom d’Annie. Deux balles sont tirées et se logent dans le crâne des snipeurs.

Le Fast Draw de Jaina domine les défunts agresseurs de l’ange. Puis pour couronner le tout, durant l’assaut de demoiselles faisant équipe avec Jaina qui semblaient coopérer contre l’impressionnant Bob, une grenade du fou rebondit sur la table et s’approche dangereusement de la hors-la-loi. Un sourire en coin se dessine sur le visage pâle de l’albinos.

Attrapant sa winchester et la prenant à l’envers comme si c’était une batte, Jaina se met à viser le meilleur tireur d’Exact Town.

« Trajectoire de la future reine des tireuses !! » gronde la desperada qui se moque en même temps du nom de l’attaque de sa chère et majestueuse Cornue. Jaina tire à la manière d’un batteur de baseball la grenade pour l’envoyer en direction de la ravissante gueule de Jackson. En soit, la crosse de sa winchester permet d’expédier l’explosif en hauteur, pile devant le nez du juge.

« Espèce de … »

La phrase de l’homme de loi est coupé par l’explosion de la grenade. Lorsque la fumée disparaît, elle laisse apercevoir un balcon presque détruit, mais aucun cadavre de Lee. Le bougre a réussi à s’en sortir. Crachant son mollard dans le crachoir, Jaina peste et range Calamity dans son étui accroché à son dos.

Sa route pour rejoindre Lee Jackson est encore bloqué par ce géant de Bob qui révèle un torse pas vraiment humain. Elle écarquille ses mirettes sanguines en découvrant que le mastodonte est en réalité un cyborg. Voilà pourquoi ce dernier a réussi à se relever après avoir reçu le chargeur entier de la meilleure arme de Jaina.

« Pas le choix… » marmonne la hors-la-loi qui retire de son holster son mini fusil à canon scié.

Titubant à cause de sa perte de sang qui tâche entièrement le haut de ses vêtements, Jaina se précipite sur Bob qui après avoir reçu l’entaille à la clavicule et un nombre incalculable de balles par l’ange étrangère, semble avoir du mal à canarder ses ennemis. Une occasion en or pour l’albinos de se glisser entre les jambes de Bob et de vider son chargeur à l’arrière du crâne de ce dernier. Le résultat ? Une décapitation mélangée à une explosion de la tête du cyborg. C’est l’avantage de Hutch, le fusil à canon scié de Jaina. Il massacre toujours les problèmes.

« Couché ! » gronde en ordonnant la tireuse qui essuie ses lèvres recouvertes de l’hémoglobine de Bob.

Juste après, elle manque de s’effondrer sur le sol à cause d’un violent vertige. Prenant appui sur le buffet du bar, Jaina attrape une bouteille de whisky. Elle retire le bouchon et boit plusieurs gorgées, peut-être un peu trop… Son état de souffrante passe au stade d’ivresse…

« *Hic* Jackson !! J’arrive pour te botter le cul !! » hurle la soularde complètement saoul. « Attention, j’arrive !! *Hic* » prévient-elle en n’avançant pas d’une santiag de sa position.

Elle lâche un rôt bien masculin puis jette la bouteille complètement vide. Ensuite, elle recharge avec de grandes difficultés son pistolet, Jaina vient de comprendre qu’il ne faut pas insérer la cartouche dans le canon.

« Adjoint ! Liquidez-moi Jaina Rosenberg ! » ordonne juste en haut de la tireuse le juge Jackson Lee.

Riant toute seule, Jaina effectue un pas de danse dont les ivrognes ont le secret. D’une main elle prend sa winchester de l’autre son révolver. La soularde vide les magasins sur le plafond en formant un cercle qui chute en entraînant avec lui ce bon vieux juge qui est légèrement blessé par la grenade de tout à l’heure.

Souhaitant le saluer cet homme servant le bon côté de la loi, l’albinos tient subitement son estomac et dégueule l’intégralité de ce qu’elle a ingéré sur Jackson Lee. Là…elle est la plus rapide contrairement à son ennemi…

Techniques:



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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Lun 18 Sep 2023, 18:50, édité 2 fois
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Exaction à Exact Town

Les évènements ne se déroulèrent pas exactement comme tu l’avais espéré. La cornue s’était précipitée sur le géant, révélant ses parties cybernétiques, et envoyer dans le bar d’une technique efficace le nain juché sur le sommet de son crâne.  Dans l’intervalle, la cow-girl avait achevé d’un coup de canon scié l’armoire à glace. Bien, c’était au moins ça de régler, propre et nette.

Mais ce que tu observais en cet instant défiait toute vraisemblance. En plein milieu d’un combat… IVRE, elle était IVRE. La moutarde te monta au nez. Comment pouvait-on être aussi inconsciente ? Certes, avoir l’assurance de ses compétences, c’était une chose, mais là c’est de la débilité pure et dure.

Tu soupiras, désabusée. En jetant un œil par-dessus ta barricade improvisée, tu remarquas un homme se glisser derrière l’albinos. Fais chier. Elle ne pouvait pas prendre soin d’elle-même ? En revanche, ce qui te choqua sur l’instant, c’était cette exacte réflexion qui venait de poindre dans ton esprit. Depuis quand te souciais-tu des gens ?

Elle était sur la trajectoire d’un éventuel tir. La belle affaire. Il va falloir que tu t’exposes. Prenant ton courage à deux mains, tu sortis de là rapidement et profitant de ton élan, tu transformas Poussière et Désespoir en la sublime Moissonneuse.

Avant que le chacal, ce fameux adjoint, n’en vienne à plomber ton alliée de circonstance, tu tournas sur toi-même et, par cette impulsion, tu tranchas en deux l’individu. Sa moitié supérieure vola sur plusieurs mètres sur la gauche, tandis que ses jambes tombèrent sur place, inanimée. Le sang éclaboussa le juge, en plus des déjections que ce dernier avait subi. Tu te retournas vers la pistoléro.

— RESTE EN VIE !crias-tu sur l’intéressée, presque l’envie de lui coller une baffe tant la situation ne se prêtait pas à cette débauche. Bordel. Ça m’débecte les gens qui boivent comme un trou.

Et pour cause, cette ire était justifiée. Ton père avait alcoolique au 3e degré et son existence en a été ruiner. Tu avais un côté sanguinaire, mais même cela tu ne le souhaitais à personne. D’un coin de l’œil, tu repéras une silhouette se rapprochant furtivement derrière vous et lui fit rapidement face pour l’intoxiquer d’un coup de Pestilence.

La poudre violette l’enivra bien vite et il toussa à en perdre contenance. La peste noire, dans une forme foudroyante s’empara de son être. Des bubons apparurent partout sur son corps. En moins de deux, il décéda, les traits déformés par la douleur et la maladie.

Maintenant que tu en avais fini avec les paltoquets, c’était au tour de MacTavish. Tu te dirigeas vers le comptoir et cet énergumène était accoudé à celui-ci, un cocktail dans la main, et te fixant avec envie.

— Jess… Jess… Jess… Pourquoi tu fous toujours ton nez dans nos affaires ? Ton père ne t’a jamais appris à ne pas te mêler des choses qui te regardent pas ? Oh… C’est vrai… Il est mort.

Il partit dans un rire machiavélique et aigu. Presque dément en fait. Comme toujours il piqua là où ça faisait mal. Tu gardais une rancœur certaine pour le meurtre qu’ils avaient commis. D’une rage bouillonnante, tu comblas la distance qui vous séparait. D’un geste tu voulus l’embrocher de ta lame, mais il esquiva en grimpant sur le meuble derrière.

Tu le poursuivis et fis pivoter dans les airs rapidement ton arme sur elle-même dans un axe vertical pour essayer de le toucher, mais il parvint à parer le coup avec son lance-grenade en sautant, les jambes écartées.

— Ah ! Raté !
— La ferme !

Ta faux, repoussée, te revint de plein fouet. Tu saisis son allonge dans la foulée et l’enroulas sur ton corps, profitant de son inertie pour danser avec elle et surprendre ton adversaire. Tu le fauchas des ailes tranchantes au niveau du crâne qui connectait le manche à la lame.

Il valdingua sur plusieurs mètres, ensanglanté. Mais, dans sa course aérienne, il parvint à tirer une salve de grenades dans ta direction. Pas vraiment étonnée, tu dévias la plupart en arquant tes palettes, les propulsant vers le plafond. Elles éclatèrent les unes après les autres, détruisant la voûte. Des planches et des rondins constituant la charpente commencèrent à se désolidariser et tomber sur vous.

Mais tu n’en avais cure. Seul McTavish t’importait. Pensant avoir une liberté d’action absolue, tu ne remarquas pas simplement l'unique explosif que tu n’avais pas contré. Il détonna à tes pieds et t’expulsa contre le mur derrière toi.

Ne perdant pas le moins du monde ton sang-froid, tu te retournas, les jambes en direction de la paroi, et y rebondis avec force pour te diriger vers la balustrade du premier étage. Grâce à tes ailes, tu arrivas à planer légèrement. Tu y pris appui et sautas à nouveau dans la direction de l’estropier. De toutes tes forces tu le heurtas avec le plat de ta lame. Il était comme épinglé au mur, retenu par la seule puissance de tes bras.

— Tu vas m’dire où il est ! Où est c'fumier de Rourke !? hurlas-tu dans la pièce, le feu dans le regard, ton aura morbide couplé à tes yeux du diable faisant apparaître cette silhouette si caractéristique.
On pouvait sentir que la température de la salle avait baissé de quelques degrés et que les iris de ceux encore vivants et présents exprimaient une certaine peur. Même McTavish commençait à réfléchir.



Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

Moissonneuse et Désespoir/poussière:





Dernière édition par Jessica Hellhound le Sam 07 Oct 2023, 21:03, édité 2 fois
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Exaction à Exact town


Le moment tant attendue par Valkia se dérouler enfin. Il n’y avait plus que deux gêneurs face à elle. Le premier se précipita sur la démone qui lui sectionna net le bras, le faisant tomber et vider petit à petit de son sang. Le deuxième quand à lui était juste pétrifié, quand la cornue se présenta devant lui, il fit même tomber son épée avant qu’une flaque suspecte apparaisse au sol. La diablesse regarda le spectacle alors que le bretteur était paniqué à l’idée de mourir. Nulle doute que beaucoup de monde n’aurait pas été serein face à une psychopathe armée d’un katana. Soupirant, et dans un geste de pitié, elle fit un signe de la tête à ce dernier de s’en aller.

Ce dernier ne demanda pas son reste et on put le suivre à la trace suite à son incident. C’était presque trop facile. La démone fit signe de la tête au Doc de s’asseoir sur la table à côté. Il y avait eu visiblement un repas à cette table car de nombreuses victuailles jonchées la table.  Posant son épée sur la table pour bien expliquer à ce dernier de ne pas jouer à l’idiot, elle croisa les doigts en plongeant son regard dans le sien. Elle avait refait ce scénario des milliers de fois dans sa tête, et tout avait intérêt à se profiler comme elle le souhaitait.  Prenant son temps, elle articula d’une voix ferme et dangereuse.

Valkia - « Cela faisait longtemps, Doc … Tu sais qui je suis ... »

Doc - « O… Oui ...Tu es Valkia de l’île maléfique ... »

Valkia souriait, pas le genre de sourire réconfortant ou bienveillant, non celui de la femme qui essayait de tempéré ses pulsions meurtrières et sadiques face à l’homme qui était devenu son obsession de ses dernières années. Se servant délicatement à boire, elle porta le verre d’eau à ses lèvres avant d’ajouter d’une voix du même ton.

Valkia - « Donc tu sais pourquoi je suis là ... »

Doc - « Oui … pour les marchandises indigènes que j’ai volé avant de partir de l’île maudite. »

Surprise, la bretteuse recracha l’intégralité de l’eau qu’elle avait en bouche sur le visage du Doc. Attendez quoi ? En plus d’être parti il avait volé des trésors là bas ? Mais qu’est ce qui ne tourne pas rond dans la tête de ce docteur au rabais ? Cette information décontenança la démoniaque qui du coup avait perdu le fil de son script. Elle prit un instant pour digérer l’information. Voyant cette dernière décontenancer, le médecin s’inquiéta.

Doc - «  Tu ne savais pas que j’avais … ? Mais alors pourquoi t’es là et t’es venu foutre la merde dans mon business ? »

Valkia - « Ben en fait c’est que … non ça se fait pas ce que tu as fais ! Mais c’est que … en fait tu vois … oh et puis merde ! Dis-moi, avant de mourir ma génitrice m’a gentiment expliqué une théorie intéressante sur ma naissance.. Est ce qu’elle a dit est vrai … Je suis vraiment née … normalement ? »

Il y eut un gros blanc dans la pièce. En même temps que répondre à ça ? Le docteur ne comprenait pas ce que la démoniaque faisait ici et pourquoi elle avait tué autant de monde. Juste pour savoir si sa naissance était normale ou si la légende disait vrai ? C’était un peu excessif comme façon de faire aux yeux de l’homme de science, même si pour Valkia, il en allait du fondement même de son existence. Comment voulait vous qu’elle sache où allez si elle ne sait même pas d’où elle vient. Un léger silence, brisé uniquement par le bruit de la fusillade à l’étage du dessous. Puis le Docteur passe aux avoeux.

Doc - « Ecoute, peu importe comment tu es née. Personnellement j’ai toujours préféré l’idée de la légende de Valkia, celle qui venait des enfers. Tant pis si c’est un mensonge. Moi je ne dirais rien. Et tu sais quoi ? Je vais même te filer mon butin. Tu n’auras qu’à dire que tu m’as tué, et moi j’irais couler des jours heureux quelque part plus loin … on fait comme ça ?  Je te promet que je tiendrais ma langue. J’ai le plan avec ma planque dans la poche intérieur de mon manteau, je te le laisse et on reste en bon terme ? »

La cornue bouillonait de rage. Toute sa vie, on lui avait menti. Toute sa vie, on lui avait dit qu’elle était la fille d’un démon infernal et maintenant elle se rendait compte qu’elle était juste une femme normale. Certes, elle avait des cornes, mais elle n’était pas plus d’ascendance démoniaque comme elle le pensait. Tout ce qu’elle avait vécu avec les indigènes, cela n’était donc pas vrai également ? Non c’était impossible. Le Doc mentait, c’était obligé ! Cela ne pouvait être que ça ! Se levant de la table en tapant des poings sur cette dernière avec haine, la démone hurla :

Valkia - « MENTEUR ! TES QU’UN MENTEUR COMME LES AUTRES ! »

A ce moment là, la porte d’entrée fut ouverte et un homme armé d’un fusil vint faire irruption dans la pièce. Cherchant son arme à tâtons, elle réagit assez vite quand l’homme lui tira dessus. Utilisant rapidement son arme, elle tenta de dévier l’attaque avec sa fameuse « trajectoire démoniaque ». Cependant cela ne se passa pas comme prévu, ce n’était pas son katana qu’elle avait attrapé mais une baguette de pain qui était posée sur la table. Difficile de dévier une balle avec un tel objet mou. La balle traversa la baguette en vint blesser Valkia à l’abdomen suite à cela. Trop en fureur pour s’arrêter pour ci peu, la démoniaque saisit la première chose lui passant par la main pour le jeter au visage de son assaillant. C’était une bouteille qui s’éclata avec fracas dans le visage du fusilier.

A peine le temps de se retourner que le docteur s’était emparé du katana de la démoniaque pour essayer de lui mettre un coup dans le dos. Il n’était pas digne de confiance celui là ! Par réflexe Valkia se jeta sur lui pour casser la distance et éviter la lame. C’était une technique de pugilat indigène. Elle l’avait agrippé fermement à la taille et n’était pas décidé à le lâcher malgré le fait qu’elle soit en pleine furie sanguinaire. Ce qui devait arriver arriva : La démoniaque et le médecin passèrent par la fenêtre du saloon atterrissant sur la voie publique.

Remplie de rage, la cornue attrapa son katana et vint décapiter le docteur avant de récupérer la tête et de la jeter de toute ses forces dans l’établissement de divertissement. Devant tant d’énervement et de sang, les gens autour du saloon reculèrent, il y avait du sang partout et une femme cornue se trouvait debout, gratifiant son assistance d’un cri de colère qui résonna dans tout Hat Island. Elle s’était débarrassée du seul homme qui connaissait la vérité sur elle même. Mais à côté de ça, elle avait perdu toute ses certitudes.

Un vide profond vint s’emparer de la démone qui rengaina son katana et se rapprocha du saloon d’un pas lent et le regard dans le vide. En plein milieu de la fusillade, elle déambulait, les yeux dans le vide se dirigeant vers le comptoir. Pleine de sang et ayant jetée la tête sans vie de sa cible en plein milieu de la scène de fusillade, elle semblait comme en transe. Une plaie  au ventre et les yeux qui n’avaient jamais été aussi ternes, elle déboucha une bouteille de rhum et commença à avaler plusieurs gorgées. Se fichant éperdument des combats se déroulant en ce moment autour d’elle, on aurait dit une consommatrice dans un bar des plus normal.  Elle était éteinte, vraiment éteinte.



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Exaction à Exact Town

With Jessica Hellhound & Valkia Bloodfallen


Elle se met à tousser et à se maudire intérieurement d’avoir trop abusé de la bonne boisson. Son corps ne doit pas être en état pour digérer l’alcool. La preuve est évidente, le Juge Jackson Lee est couvert de la vomissure de Jaina. La jeune femme en question tombe sur le cul, sur le derrière et dos contre le bar. Un violent vertige causé par l’accouplement de sa blessure et de l’alcool ne lui faisaient pas bon ménage. Ainsi, elle est une proie bien facile pour l’un des adjoints de Jackson. Ne l’ayant pas aperçu, lui qui se faufilait derrière le champ de vision de la cow-girl, le tireur s’apprête à couper le fil de vie de Jaina. Fort heureusement, son ange gardien arrive de justesse avec sa magnifique faux pour découper en deux l’agresseur de l’albinos.

Jaina souhaitait effacer la dette qu’elle possédait envers l’étrangère. Ce n’est pas gagné.

Tout à l’heure, la blonde venait de lui apporter les premiers soins contre Bob. En échange, l’albinos avait dézingué deux snipers pour protéger sa sœur d’arme. À présent, la balance penche à nouveau en faveur du médecin qui ordonne à la blessée de rester en vie.

« *Hic* Je t’inviterai à un dîner aux chandelles. » marmonne Jaina qui ne peut être entendue à cause du chaos présent à l’intérieur de l’établissement.

Subitement, la rose dévie son visage sur la gauche pour esquiver d’un chouïa le tir de Jackson. Un coup de chance d’avoir entendu le mécanisme de l’arme de Lee. Lorsqu’il désire retenter son action, la femme encore ivre balance son revolver "Annie" sur la main de son assaillant. Le contact douloureux oblige le juge à lâcher son pistolet. Elle l’entend jurer et Jaina adopte un comportement moqueur, comme-ci l’alcool l’oblige à être ainsi. Pointant son index sur le Juge, son autre main sur son ventre, Jaina est victime d’un grand fou rire.

« Le Juge il est désarmé *Hic* ! » se met à chanter moqueusement Jaina. « Il s’est pas tiré *Hic* ! »

Son chant s’arrête lorsque son ennemi lui attribue par vengeance un coup de poing sur sa joue gauche. Jaina suit inconsciemment le mouvement du coup qu’elle reçoit et s’effondre sur le plancher en bois. La rieuse découvre que le mécontent souhaite écraser sa santiag sur le crâne de cette dernière. Si elle n’esquive pas, le juge remporte la partie. Attrapant sa winchester, elle l’oriente sur la santiag pour se protéger. Le pied de l’homme force sur l’arme pendant que la demoiselle concentre la puissance de ses membres sur son fusil.

« Tu m’as demandé si j’ai envoyé James Dalton pour assassiner ton père ? » Il se marre à son tour, tout en forçant un peu plus sur son pied. « C’est presque vrai. Il a été envoyé par Conor Rosenberg, ton grand-père. Sa mission était de s’infiltrer dans le domaine de ta famille et de tuer Lawrence. Je l’ai intercepté à Exact Town, car il ne m’inspirait pas confiance. En l’ayant mis en cellule, il m’a tout révélé. Ayant une dent contre ton père criminelle, j’ai relâché James Dalton. »

Le Juge Jackson Lee a donc une part de responsabilité pour l'assassinat du père de Jaina. La cow-girl est beaucoup plus motivée pour mettre un terme à l'existence de Lee. Son fou rire prend immédiatement fin et change de forme. La vengeance bouillonne tout l'être de Rosenberg. Jaina dévie le pied de son assaillant sur la droite et effectue un roulé-boulé sur la gauche pour prendre de la distance et se relever. Elle ne pense plus à sa vilaine blessure qui l'épuise à petit feu. Jaina se focalise sur une seule chose. Tuer Jackson Lee. La tireuse ressort douze cartouches de sa ceinture et les balances dans les airs. Cette dernière pivote sa winchester pour que les munitions entrent une à une dans l'emplacement de rechargement. Calamity est de nouveau opérationnelle.

Les deux blessés s'observent sans rien faire dans ce chaos orchestré par les trois demoiselles. Au bout d'une interminable minute, Lee et Jaina dégainent en même temps. Deux tirs sont effectués dans chaque camp. Les balles de Rosenberg s'entrechoquent contre celles de Jackson. L'homme de la loi saisit une chaise et l'envoie sur la femme. Jaina qui se précipite sur Jackson, glisse sur ses genoux et arque en arrière son dos pour esquiver le projectile. Arrivant près du juge, l'albinos administre un coup de crosse dans son ventre puis un autre sur la joue. En réponse, Lee donne un coup de boule qui sonne une petite seconde Jaina. La hors-la-loi se relève, titube et copie le mouvement de son ennemi. Jackson plie un genou et reçoit en prime un poing dans la mâchoire. Deux dents s'échappent de la dentition du tireur.

« C'est tout ? » demande le juge qui crache une gerbe de sang sur la santiag de Jaina. « Tu crois que ça va ramener ton pauvre papa à la vie ? »

Enragée, Jaina hurle de tous ses poumons et redonne un coup de poing sur le visage de Jackson. La mort de son père l’affecte encore, surtout lorsque l’alcool aide à faire ressurgir ses émotions.

« C'est Conor Rosenberg le responsable. » continue l'homme qui a du mal à se relever. Au moment où il s'apprête à y arriver, Lee s'effondre sur une table. « Quel dommage que Dalton n'ait pas exécuté toute ta famille. Vous êtes une malédiction sur les terres d'Hat Island. »

Souriant de satisfaction sur ce qu'il venait de dire, Lee sort de son deuxième holster un autre pétard. Il vide son chargeur sur la winchester Calamity la rendant ainsi inutilisable et bon pour la casse. Jaina n’a plus que deux armes dans son inventaire. Son pistolet Annie et son fusil à canon scié Hutch. Heureusement, elle n’est pas encore totalement nue.

« Tu peux déglinguer mes armes Lee. J’aurai toujours un serpent dans ma botte. » informe la renégate détachant de son ceinturon une fine corde servant à attraper les bovins.

Elle réduit la distance contre son assaillant afin de tenter de le ligoter. Grossière erreur, Jackson a encore une fois plus d’un tour dans son sac. Ce dernier plante une dague dans l’épaule de l’albinos avant de prendre la poudre d’escampette. Grognant, Jaina retire d’un coup sec le couteau ensanglanté. C’est son tour de plier le genou, de se baisser contre la douleur écrasante de sa blessure. Jaina récupère une bouteille d’alcool, verse un peu de son contenu sur sa plaie puis dans son gosier afin de taire son gémissement de douleur.

Jaina sort de l’établissement en marchant ou plutôt titubant. Sa rage, son adrénaline lui permet de tenir debout. Comment arrive-t-elle à garder la raison ? À ne pas s’évanouir ? Grâce à ses tripes, tout simplement ses tripes.

Non loin du bar, Jackson enfourche un cheval et l’ordonne de galoper. Le canasson débute sa course, s’approchant de la position de Jaina et s’éloignant ensuite. La rose agrippe la dague avec son index et son pouce, vise le Juge et jette l’arme blanche. Le couteau frôle le cavalier et se campe dans le crâne de l’animal. C’est un échec de tir mais une réussite pour arrêter Jackson Lee. À terre, ses jambes coincées sous le cadavre du cheval, il tente désespérément de s’en dégager.

« Faible au foie blanc. » outrage Jaina à l’homme de la loi. Elle le traite de lâche pour s’être enfuit de ce règlement de compte.

Pendant que son opposant galère pour retirer ses jambes du cadavre de l’animal, Jaina Rosenberg pose l’harmonica de son père contre ses lèvres. Elle joue la même mélodie que son paternel tout en lâchant aucunement des yeux le prétendu meilleur tireur d’Exact Town. Si plusieurs civils observent la scène au loin, que ce soit dans la rue ou bien chez eux et que Valkia ressort d’une fenêtre du bar avec son ennemi avant de le décapiter, l’albinos n’en tient pas compte.

« Lorsque je me serais occupé de toi Jaina… » gueule Jackson Lee qui récupère l’usage de ses jambes avant de se relever. « J’irai à Fortifio pour arrêter ta mère, tes sœurs et ton nouveau petit frère !! Je me ferais une joie de les pendre et d’observer les corbeaux les dévorer. Maintenant arrête de jouer ta stupide musique et sort ton arme Jaina Rosenberg !! »

Il hurle cet ordre et perd immédiatement patience. Jackson retire l’arme de son holster, la rapproche de son autre main qui va lui servir à armer le chien de son revolver. Hélas, pour ce dernier, Jaina est plus rapide au Fast Draw. La cow-girl tire la première et désarme son adversaire en blessant la main forte de Lee. Une autre balle s’occupe de l’autre paluche. À la merci de Jaina, le lasso de la cow-girl le saucissonne. Il se fait ramener par la femme et se fait ligoter. Pendant deux minutes, Jaina prend plaisir à torturer le Juge. Coup de santiags sur le visage, sur les épaules, sur les jambes et elle appuie sa botte contre le cou de son ennemi afin de l'entendre suffoquer. Un spectacle horrible, inhumain aux yeux des civils dans la rue. La rose vole un autre cordage, le passe au-dessus d’une poutre solide sortant d’un bâtiment. Elle effectue un nœud coulant et l’enroule autour du cou bien endommagé de Jackson.

« Vous là !! » désigne Jaina en pointant le canon de son revolver sur deux hommes, deux civils bien trop curieux à observer ce que faisait Rosenberg. « Placer le juge sur le cheval sinon j’arrose le sol de vos cervelles. »

Les malheureux s’exécutent et reçoivent l’ordre de décamper, ce qu’ils font sans hésiter. D’un sourire satisfait et partiellement moqueur, Jaina coupe la parole au juge qui souhaitait supplier de lui laisser la vie sauve.

« Juge Jackson Lee, moi Jaina Rosenberg je te pends haut et court. Amen ! »

Elle tire en l’air, effraie le canasson qui part sans son cavalier. Le malheureux reste accroché par la poutre en bois du bâtiment, pendu comme un vulgaire criminelle. Débarrassé de cette nuisance qui s’autoproclamait meilleur tireur d’Exact Town, la desperada entra dans le saloon où se trouvaient les demoiselles puis gueula de tous ses poumons.

« Jackson Lee est mort de mes mains, pendu pour avoir commis du tort à ma famille ! La personne qui… » Jaina est coupée par un individu souhaitant profiter des blessures de la demoiselle pour l’achever. La tireuse pointe son pistolet et abat le suicidaire qui gueulait comme un dératé. « …souhaite comme votre pote me rendre des comptes, qu’il s’avance pour mordre la poussière. Les faibles au foie blanc quant à eux peuvent décamper ! »

Après son annonce, l’albinos se maintient contre un mur du bar, pistolet à la main droite et fusil à canon scié de la gauche. Sa limite est dépassée, ses forces l’abandonnent. Jaina glisse pour atterrir sur son fessier. Elle est maintenant incapable de se relever…



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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Ven 20 Oct 2023, 08:13, édité 2 fois
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Exaction à Exact Town

— Il est…commença-t-il, hésitant.
—  Hum, hum, musas-tu pour l’encourager à continuer.
— Dans ton cul, la pouffiasse !

Il voulait donc la jouer comme ça. Toujours en le gardant épingler au mur, tu déplias le fusil en bout d’allonge et, en le faisant tourner autour de ton doigt à plusieurs reprises, vint le coller contre son épaule. La détonation raisonna dans la pièce et un cri de douleur s’en suivit.

— J’me répèterai pas. Où il est ? Parle et t’auras p’t-être la vie sauve.

Il cracha par terre, la souffrance déformait ses traits déjà hideux. Il souriait dans un mélange de satisfaction et d’efforts. Il sentait sa fin venir, malgré ce que tu pouvais bien lui affirmer.

— Jess chérie… Jamais tu ne pourras retrouver le capitaine… s’amusa-t-il en prenant de longues respirations entre chaque parole. Quand tu quitteras ce fichu caillou… il sera loin sur Grand Line... J’avais pour ordre de le rejoindre d’ici 2 jours… Lorsqu'il verra que je ne suis pas revenu, il mettra les voiles.

Cela attisa à nouveau une colère sans nom en toi. Comme si tu allais laisser ce foutu homme te glisser entre les doigts. Tu remontrais tout Grand Liner, voire le Nouveau Monde et trouverais Laught Tale s’il le fallait, pour débusquer cette merde de Rourke. Il paiera pour le meurtre de ton père. Mais sans compagnon, tu ne parviendras pas sans heurt à vaincre sur la route de tous les périls.

Tu étais certes déjà puissante à ton niveau. Mais tu n’étais rien face aux grandes pompes qui pullulaient sur cette mer de malheurs. Les histoires que tu avais entendues lors de ta formation ne laissaient aucunement la place au doute. McTavish sortit de sa poche un objet et ricana.

— Joyeux anniversaireuh, Jessica !

Il s’apprêtait à en faire quelque chose, mais tu ne lui en octroyas pas le temps. Enfin, c’était ce que tu croyais quand tu lui plantas une balle entre les deux yeux. Il tomba raide mort à tes pieds, un râle d’agonie qui filait entre ses lèvres. Ses doigts s’ouvraient pour abandonner un…

— Merde !

Un putain de détonateur. Et d’après les bips qui s’échappaient de sous le plancher, il avait réussi à activer ses bombes. Tu regardas autour de toi à la recherche de tes compagnons d’infortune et remarquas deux problèmes de taille. La cornue était une loque au bar, pour tu ne savais quelle raison et la cow-girl somnolait presque près de l’entrée du saloon.

— Faut tout faire tout’ seule, c’est pas vrai, soupiras-tu en te rendant compte de la situation.

D’un geste, tu récupéras ta faux, rangeas sa lame dans ton dos et tes flingues dans leur holster. Tu te précipitas derrière celle qui picolait et la saisis par les hanches, ne la laissant pas le temps de finir son verre. Ensuite, tu te dirigeas rapidement vers l’autre femme et la balanças sur ton épaule. Tu accusas les poids combinés de ces deux ânes morts et enfin sortis en quatrième vitesse de l’établissement condamné.  

A peine sur son parvis, en bas des marches du perron, que le chronomètre des explosifs arriva à son terme et fit voler en éclat toute la bâtisse dans un feu d’artifice presque dantesque. Il s’effondra sur lui-même, et l’onde de choc te propulsa tes acolytes et toi quelques mètres plus loin. Tu retombas en glissant sur une certaine distance, tes deux colis de part et d’autre de toi.

Tu te relevas légèrement sonnée, comme l’épéiste qui avait l’air d’avoir dégrisé tant la situation était stressante. La seule qui restait mal en point était la pistolero qui se tenait le ventre comme si sa vie en dépendait. D’un bon, tu te rapprochas d’elle et déchiras sa chemise pour ses blessures. Elle perdait beaucoup de sang. D’un geste précis, tu répandis autour d’elle de la vapeur médicinale de ton cru. Il fallait essayer de la stabiliser un peu.

En observant les alentours, tu constatas une troupe de badauds qui s’étaient ameutés pour contempler l’origine des troubles et surtout de l’énorme déflagration. Tu en repéras un qui fumait un immense cigare et courus dans sa direction.

— Toi, là. Ton couteau et ta boîte à feu ! Sur.Le.Champ ! le menaças-tu avec une arme.

Le pauvre bougre s’exécuta, tremblant un peu. Tu saisis les objets et retournas près des deux jeunes femmes. Tu les regardas avec gravité l’une après l’autre.

— Prends-lui les mains et empêche-la d’bouger ! ordonnas-tu à la cornue avant de reporter ton attention sur la blessée. Et toi, accroche-toi, ça va pas être une partie d’plaisir.

Tu attrapas un débris de bois qui traînait par terre et la sommas de le mordre de toutes ses forces. Elle pourrait avaler sa langue et ce n’était pas bon.  Sans la prévenir, avec l’aide du couteau, tes doigts glissèrent dans les orifices causés par les coups de feu et plongèrent plus profondément encore pour essayer d’ôter les balles.

Avec maîtrise, tu y parvins, sous ses cris étouffer toujours un plus présent à chaque extraction. Les conditions ambiantes ne représentaient rien d’idéal. Elle risquait la septicémie. Les plombs enfin en dehors de son corps, tu attrapas des cartouches à la ceinture de la jeune femme et les décapitas pour en récupérer la poudre. Tu la répandis sur ses impacts et, avec un dernier regard pour elle, tu y boutas le feu.

Elle hurla de plus belle tout en mordant de toutes ses forces le morceau de bois à mesure que la poudre se consumait et cautérisait les plaies. Elle était tirée d’affaire. Mal en point, au bord de l’inconscience, si pas inconsciente en fait, mais elle allait y réchapper grâce à tes soins. Tu te laissas tomber sur ton séant et soufflas pour relâcher la tension qui contractait ton être et fis un signe de tête à la cornue près de toi. C’était fini pour elle.

Mais il restait la deuxième acolyte à soigner au ventre. Tu soupiras et recommenças ta besogne sur elle. Etre médecin, un travail de chaque instant.



Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

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Exactions à Exact town


Beaucoup de choses se sont bousculés dans la tête de la jeune démone. Que devait-elle faire ? Était- elle légitime à revenir à l’île maléfique ou bien n'était-elle qu’un boulet de plus pour les indigènes qui la vénérait aveuglément sans rien savoir d’elle.  La cornue leur avait tellement demandé et maintenant elle ne se sentait plus légitime à exiger quoi que ce soit de la part de ses suivants. Et puis pour aller où et faire quoi ? Elle allait les libérer et après ? Arriverait-elle à se présenter à Kiyori en simple humaine face à pareille déesse ?

Beaucoup d’idées noires se bousculaient dans la tête de la démoniaque tandis que le saloon était littéralement en train d’exploser petit à petit. La démoniaque se prit même à penser : À quoi bon sortir ? Son destin glorieux n’était qu’une illusion. Mais une personne ne l’entendait pas de cette oreille, l’ange métallique attrapa Jaina pour la mettre sur son épaule et tira de force la démoniaque hors du saloon. Pas encore assez ivre pour tituber bien correctement, elle se contenta de suivre comme une coquille vide. Une fois le groupe sorti, le saloon s’écroula sur place ne laissant qu’un amas de planches et de corps humains enseveli. Encore une fois ils avaient fait fort.

C’est seulement à ce moment-là que la démoniaque remarqua l’état de son amie, elle était dans un sale état. Outre l’adrénaline du moment, le fait de voir Jaina en train de se vider de son sang fit entièrement décuver la diablesse. Si elle n’était pas destinée à faire quoi que ce soit de glorieux, elle était néanmoins sûre d’une chose : elle voulait protéger la pistolera coûte que coûte. C’est d’ailleurs ce qui la poussa à obéir aux instructions de l’ange. Son savoir médicale pouvait la sauver et la seule chose qu’elle pouvait faire c’était de tenir les mains de la cowgirl. C’était d’ailleurs impressionnant la technique utilisée pour cautériser les plaies.

Quand Jaina fut hors de danger, la cornue se relâcha un petit peu, soulagée que son amie soit saine et sauve. En soufflant, elle se souvint qu’elle était blessée au ventre, l’adrénaline ayant diminué la douleur. En voyant l’impact, l’ange s’inquiéta de sa blessure à son tour. Voulant garder le peu de fierté qui lui restait, la diablesse finit par ajouter d’une voix désabusée.

Valkia - “Ce n’est rien, la balle a traversé … Vraiment je t’assure …”

Mais il en fallait plus pour dissuader la médecin de faire son boulot, et effectivement elle désinfecta la plaie avant d’utiliser un des vêtements du doc pour faire un bandage. Le temps du soin, Valkia eut l’air prise dans ses pensées et se rémémora les paroles de son ennemi. S’il y avait une planque avec des possessions indigènes, elle se devait de les ramener au plus vite à l’île maléfique. Mais il lui serait impossible d’y retourner seule. Il lui faudrait un équipage, ou quiconque de bonne volonté désirant se rendre là bas. Et si en plus, ces personnes savent se battre c’est un plus. 

A la fin du bandage, la démone regarda le travail très professionnel de son alliée du moment et finit par dire d’un air lascif.

Valkia - “Je te remercie … Pour le saloon, pour le bandage … et surtout pour Jaina … Si elle s’en sort c’est le plus important.”

Regardant par-dessus son épaule, elle désignait sa camarade encore à terre qui récupérait doucement de sa blessure. Ce n'était pas une sinécure de survivre à tout cela, mais la pistolera avait la peau dure. Elle était impressionnante, et pourtant il était difficile de gagner le respect de la démoniaque. Se redressant péniblement, elle fini par ajouter d’une voix calme et bienveillante.

Valkia - “Souviens toi bien de son visage, cette femme est destinée à faire de grande chose. J’en suis convaincue.” 

Elle s’approcha ensuite du Doc pour le fouiller et découvrir les plans d’une cachette dissimulée dans le revers de sa veste. Il avait également un log pose au poignet, ce qui attira l’attention de la cornue. Elle vérifia s’il était fonctionnel, ayant déjà eu le problème à l’aller. Il semblait bien marcher. Tant mieux, elle en aura besoin pour son retour sur Grand Line. Après avoir fait le nécessaire, elle remarqua que des badauds s’étaient rassemblés, la main sur le flingue. Voir la pistolera quasiment hors combat, l’ange occupée au soin et la démone avec une balle dans le ventre les avait ragaillardi à l’idée de s’approcher.

Valkia - “DÉGAGEZ DE LÀ LES BOUSEUX !”

Ses yeux se mirent à briller d’un rouge sanguinaire qui fit flipper les gens autour d’elle et les firent reculer de plusieurs mètres. Aucun d’entre eux n'approcheraient Jaina, pas tant que Valkia sera là pour la défendre. Reportant son attention sur la médecin. Elle se rendit compte qu’elle ne s’était pas présentée.

Valkia - “Au fait, moi c’est Valkia Bloodfallen, et celle que tu as sauvée, c’est Jaina Rosenberg. Enchantée.”

Sortant son épée, elle se positionna à genou en position d’attente digne des samouraïs devant Jaina. Jusqu’à son rétablissement, elle ne comptait pas bouger d’un iota.  



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Exaction à Exact Town

With Jessica Hellhound & Valkia Bloodfallen


Être portée comme un vulgaire sac à patates et l’explosion du saloon sont de très vagues souvenirs pour la femme à moitié morte. Son esprit divague entre le monde présent et l’inconscience. Les douleurs de ses blessures continuent à la torturer, à la tuer à petit feu. Ce qui est le plus drôle, ce sont les soins apportés par la sauveuse blonde. Sa méthode pour soigner les infections est radicale et surtout très barbare. Heureusement que le morceau de bois tenu entre ses crocs lui permet de servir de support pour dégager la souffrance de la pistolera. Les soins d’urgence à l’épaule correspondent à une souffrance supportable. Cependant, le travail de l’ange mécanique sur le ventre de Jaina emmène l’albinos dans le royaume des songes. Après son hurlement de plaintes, Jaina perd connaissance, devenant une proie facile pour les prédateurs.

Les gens disent que le début de la mort correspond à une fameuse lumière blanche. Chaude, très agréable et surtout attractive. Un ramassis de mensonges et de conneries. Il n’y a que les ténèbres Tout ce que la cow-girl constate à part le noir ambiant ce sont les bruits de son palpitant qui composait une douce mélodie. D’ailleurs, en parlant de musique, son cerveau lui remémore un souvenir ou plutôt un rêve. Elle se revoit en train de jouer de l’harmonica devant son père Lawrence. De produire un morceau que Jaina avait appris un an plus tôt sur Sirup. Bien évidemment, Rosenberg comprend tout de suite l’erreur de se souvenir. Il n’a jamais eu lieu. Lawrence était mort avant que sa fille revienne sur Hat Island. Alors, pourquoi voit-elle cet utopie ? Peut-être parce que Jaina regrette toujours de ne pas être revenue à temps. De retourner au ranch pour s’excuser de son mauvais comportement.

La vie est ainsi. Elle n’offre aucun répit et donne constamment des épreuves à la prétendante au titre de Reine du tir. Depuis son bannissement, Jaina s’est peu à peu tournée sur la voie qu’entreprenait son père dans le passé. Être du mauvais côté de la loi. L’ancienne gamine jouant au cow-girl en compagnie de ses deux frangines n’existe plus. Désormais, il ne reste qu’une criminelle souhaitant être la meilleure tireuse du monde. Chaque épreuve pour se rapprocher de ce titre lui ont donné des blessures, de la force et surtout des ennemis. Quant aux alliés ? Jaina n’en a pas vraiment. Pour survivre, la louve solitaire va devoir créer sa meute et non la trouver. Car oui, son fort caractère correspond au titre de l’Alpha.

C’est fou comme être inconsciente donne d’innombrables suggestions et idées pour la hors-la-loi. Néanmoins, son repos est de courte durée lorsqu’elle se rappelle les paroles du Juge Jackson Lee. Qu’il comptait s’en prendre à toute sa famille. Sa fille Wanda allait être dans le collimateur…

Soudainement, Jaina se réveille et braque son mini-fusil à canon scié devant elle. Elle qui pense viser un ennemi, la louve écarquille de surprise ses cristaux rubis en découvrant la Cornue. Assise sur ses genoux, Valkia Bloodfallen semble avoir le rôle de gardienne, de protectrice et cela fait presque sourire la cow-girl. Presque. De tout son vivant, Jaina déteste être en position de faiblesse. Née albinos, sa vie se résume à un but bien précis. Ne jamais être une pauvre faiblarde.

La tête dans le cul, ses forces épuisées, la rose balance son regard à droite à gauche en cherchant quelque chose. Sa fille, Wanda Rosenberg. Elle a complètement oublié que sa gamine est restée loin de la ville, en retrait, attendant patiemment sa mère. Alors, la mère lutte contre les douleurs de ses blessures désormais sans danger grâce à l’ange mécanique. Après une bonne minute, Jaina se relève et se sert du mur d’un bâtiment pour tenir debout.

« Wanda ?! » gueule inquiète la mère albinos. « Wanda tu es où ?! » Manquant de s’effondrer, elle se rattrape sur une barre d’attache à chevaux. À ce moment-là, la louve se souvient que son louveteau est loin d’Exact Town. Son inquiétude disparaît, le soulagement redonne encore plus de fatigue à la cow-girl.

Posant son derrière sur la terrasse en bois du bâtiment en bon état contrairement au saloon, Jaina se grille une clope et contemple l’incendie du bar. Les flammes se reflètent dans les cristaux sanguins de la hors-la-loi. Le Juge Jackson Lee pend toujours non loin de l’incendie. Le meilleur tireur d’Exact Town et de probablement Hat Island n’existe plus. Jaina va pouvoir effacer le nom de ce salaud sur sa longue liste de personnes à tuer. Conor Rosenberg, son grand-père doit être le suivant. Il est l’élément déclencheur de la mort de son père et de la menace qui rôde toujours sur sa famille de sang.

« Merci…pour les soins ma belle. » Jaina coupe sa phrase en deux parties à cause de la douleur à son bide. « J’ai une dette gravée au fer rouge à présent. » adresse-t-elle à l’ange mécanique. Soufflant la fumée de sa cigarette de ses poumons par ses narines, elle inspecte Valkia qui semble beaucoup moins impressionnante qu’avant. « Qu’est-ce qui t’arrive princesse ? Où est passée la rage dans tes yeux ? »

Continuant de savourer sa clope et laissant aux deux demoiselles le temps de faire leur petite affaire, l’albinos réfléchit à son idée de créer sa meute. Elle a croisé durant son bannissement des équipages de pirates, des unités de la marine et tous furent très redoutables. Le nombre, le travail d’équipe, c’est cette force qui manque à l’arsenal de la tireuse, surtout pour venir à bout de son grand-père.

« Vous êtes toutes deux d’excellentes tueuses. » reprend Jaina qui retire sa clope à moitié consumée de ses lèvres envoûtantes. « Et vous avez des compétences que je ne maîtrise pas. » Elle lève son index. « La médecine. » dit-elle en regardant la blonde avant de lever un deuxième digit, son majeur. « Les compétences aux armes blanches. » continue Jaina en fixant les deux femmes.

Jaina s’attarde sur les éléments cités. Ne connaissant pas tout de ses dames, même si l’une est passée dans son lit, la cow-girl espère découvrir d’autres surprises de ces dernières.

« Je vais être droite au but. Mon nom est Jaina Rosenberg, fille du défunt hors-la-loi l'Homme à l'harmonica. J’ai besoin d’alliées pour éliminer une personne qui est sans doute bien plus forte que moi. Elle doit se trouver sur Grand Line. » Reprenant une bouffée de sa cibiche, elle tarde à continuer pour faire comprendre aux demoiselles ce que Jaina a en tête. « Je souhaite vous avoir à mes côtés. Aidez-moi à accomplir mon objectif et je vous donne ma parole que je ferais la même chose pour vous deux. Cependant, si vous me suivez, on suit mes règles. Vous faites partie de MA famille. J’occupe le rôle de leader et comme je viens de le dire juste à l’instant, je vous aide à accomplir vos ambitions.»

Écrasant sa clope sur le sol à l’aide sa santiag, la desperada tendit sa main aux demoiselles.

« Avons-nous un accord ? »


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Exaction à Exact Town

Tu aurais dû le voir venir à des lieues à la ronde. Faire équipe. La bonne blague. Pourquoi, toi, parmi tous les pecnots de cette foutue planète, tu devrais te mettre délibérément sous le service de quelqu’un ? Surtout avec des gens que tu venais à peine de rencontrer. Bien que cela te serait un brin utile en l’occurrence, il te faudrait une raison bien plus importante que d’aider cette dite personne dans ces ambitions.

Et puis cela venait d’où ce surnom ? Sa belle ? Comme si on avait élevé les cochons ensemble ! Tu fulminas de plus en plus à mesure qu’elle avançait dans sa diatribe. Quand enfin, elle conclut par la question fatidique, tu ne pus contenir ta langue acérée.

— Je souhaite vous avoir à mes côtés. Aidez-moi à accomplir mon objectif et je vous donne ma parole que je ferais la même chose pour vous deux. Cependant, si vous me suivez, on suit mes règles. Vous faites partie de MA famille. J’occupe le rôle de leader et comme je viens de le dire juste à l’instant, je vous aide à accomplir vos ambitions. Avons-nous un accord ?
— Ah laisse moi rire. J’suis pas « ta belle », la cow-girl. Et d’ta « famille » encore moins. T’as même pas réussi à t’en sortir indemne dans l’saloon. Qu’est-ce qui justifierait qu’ça soit toi qui commande ? T’y restais sans moi, sans mes soins. Paye ta crédibilité. Donne-moi une bonne raison de t’suivre.

Tu avais remis en question complètement sa proposition d’une voix froide et distante. Si tu devais te mêler à ce « duo » singulier, elle allait devoir faire montre de trésors de persuasion. Et pour une asociale comme toi, cela représentait un défi de taille de gagner ton association. Elle répliqua d’une drôle de façon. Le sujet de nos instruments de mort ne possédait aucun rapport avec la question.

— T’as rien compris. Qui manie l’plus gros calibre, j'm'en contrefous, c'est ridicule comme argument. Dans l’monde, il y a toujours un plus gros poisson. Nan, j’veux savoir pourquoi ça s’rait toi et pas ta pote ? Ou même moi, dans l’fond.

Tu l’observas se redresser depuis le perron du bar réduit en morceaux. Miraculeusement, une partie du préau tenait encore, mais menaçait de s’écrouler à tout instant. Elle déblatéra sur son passé avec son daron, son évolution dans son entreprise familiale de bovins. Elle continua également sur sa prétendue lutte acharnée en qualité de femme, d’albinos et d’albinos. Tu ris. Tu ris à l’évocation de ces faits. Ils se révélaient pertinents en soi, mais cela n’en faisait pas quelqu’un de si exceptionnel que ça.

—Pfff… lâchas-tu d’une voix par trop aiguë, cassée par l’amusement, par la démence qui s’invitait entre vous. La belle affaire. M’sort pas le laïus du combat séculaire d’la femme dans un monde d’homme. On en est une toutes les trois. J’ai dû m’faire une place aussi pour ça. J’ai dirigé tout un hôpital sur Zaun rien qu’à la seule force d’mes efforts.

Tu t’arrêtas un instant, la regarda de pied en cape. Elle ne manquait pas de charisme. Elle essayait par tous les moyens de te convaincre de faire équipe. Peut-être te laisseras-tu convaincre au bout d’un moment de retenter l’aventure ? Mais il fallait une plus grande détermination pour te sortir de ta forteresse de solitude.

— Tu veux être reconnue meilleure tireuse du monde ? Bien, tant mieux pour ta gueule. Il y en a en qui veulent r’trouver l’One piece, d’autre être l’meilleur sabreur. Moi j’veux juste semer la mort sur ma route et r’trouver un sombre fils de pute. Alors qu'est-ce que m'associer avec toi m'apport'rait ? Qu'est-ce que t'es capable de m’donner en contrepartie d’mes services ?"

Enfin, elle s’énerva. Enfin elle luttait. Enfin elle te prouvait qui elle était au fond d’elle. Et alors qu’elle s’expliquait avec véhémence, la silhouette de la Faucheuse se matérialisa et flotta quelques instants autour d’elle, toujours aussi invisible pour le commun des mortels. La Mort jugeait la cow-girl avec attention. Elle se rapprocha d’elle et plaça ses non-yeux à quelques centimètres de son visage.

— Mon enfant, réfléchis bien. T’allier à eux pourrait être un avantage conséquent. Trouver ton ennemi pourrait s’avérer plus facile.
— J’leur fait pas confiance. C’est un coup à m’faire poignarder dans l’dos à la moindre occasion, lui répondis-tu mentalement.
— Celle-ci ne manque pas d’ambition, je le sens, elle ira loin, continua ta fidèle amie en désignant la femme aux cheveux d’argents, avant de s’intéresser à la cornue. Et celle-là, elle a soif de bataille. Elle me plait bien. Sers-toi de leur force pour avancer et répandre la mort sur ton chemin.

Tu claquas ta langue contre ton palet. La Faucheuse n’avait jamais tort quand elle suggérait une idée. Elle, il fallait reconnaître une chose. Malgré tes grandes réticences, une part de toi était intriguée par elles. Bien que tu te sois distancé de la population, un appel à la connexion demeurait. Mais pas au prix de ta liberté, pas au prix de ta soumission.

— D’accord. T’as gagné. J’m’associe à toi et à Valkia. Mais qu’ca soit clair, j’fais pas partie d’ta famille. Je n’te fais pas du tout confiance pour ça. On a juste des intérêts communs, un point c’est tout. Au moindre signe suspect de votre part et j’vous tue en me faisant la malle. J'm'appelle Jessica, Jessica Hellhound.

Après avoir quitté tes deux nouvelles coéquipières, tu te dirigeas vers la forge le plus proche. Moissonneuse avait bien besoin d'un coup d'affûtage. Cela n'avait pas été fait depuis un moment et l'explosion qui venait de se produire venait de la fragiliser un peu. Après tout, c'était une création d'amateurs de ta part, mais tu en étais contente. Mais il fallait l'entretenir régulièrement.

Le propriétaire travaillait déjà devant son âtre, à l'extérieur du bâtiment. Il t'accueillit comme seuls les commerçants savent le faire, mais tu l'ignoras presque, ne lui répondant que vaguement. Tu lui expliquas surtout ton besoin. Sans se formaliser, l'habitude du caractère dur des gens de Hat island, il saisit ta lame de tes mains et l'observa longuement.

— Un travail d'amateur, mais elle a du potentiel. C'est vous qui l'avait créer ? te demanda-t-il entre deux bouffées de son cigare.
— En effet. Il y a longtemps.
—  J'ai eu vent de ce que vous aviez fait au juge Lee et à sa bande. Merci. Ils extorquaient l'argent aux honnêtes gens du bas quartier. Ils profitaient de leur situation précaire. Ce fut une vraie boucherie, on a perdu un saloon, mais au moins. On a des crapules en moins.
— Résultat collatéral. J'avais juste mon objectif en tête. Contentez-vous d'faire ce pour quoi j'vous paie.
—  Non, c'est pour moi. Pour vous remercier. Revenez d'ici la fin de journée, elle sera prête.

Tu haussas les épaules, ne crachant sur rien ne gratuit, et le remercias avant de partir pour patienter sur un banc, un livre à la main. Tu étais certes une meurtrière, tu savais quand même profiter des petits plaisirs de la vie. Et tu restas là une paire d'heures. Quand la cloche du quartier sonna seize coups, tu te levas et retournas près du forgeron. Il avait fini sa besogne. La lame de ta faux resplendissait d'un tranchant nouveau. Il avait même corrigé les grossiers défauts sur la partie intérieure.

— J'y ai mis toutes mes tripes. Elle vous tiendra un long moment. On dirait même que... qu'elle rayonne d'une aura meurtrière que je n'avais jamais vue auparavant.

Tu assemblas tes deux armes pour en faire sortir l'allonge et la clipsa au crâne de jonction. Tu ne sentais rien de différent sur son poids ou son maniement, mais une étrange connexion que tu ne ressentais pas avant s'opérait en ce moment entre vous deux.

Tu remercias à nouveau l'homme, mais de façon bien plus appuyée au vu de son excellent travail et repartie sans demander ton reste. Il était temps de voir comment ta nouvelle équipe allait évoluer ensemble.



Le narrateur est la faucheuse, elle fait partie intégrante à l'histoire, quand elle intervient, le texte est en italique (sauf dans les dialogues)

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Dernière édition par Jessica Hellhound le Ven 20 Oct 2023, 12:37, édité 4 fois
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Exaction à Exact Town


Après quelques instants la cowgirl venait de reprendre ses esprits. Bien, c’était ça en moins à penser pour la cornue. C’était peut être sa seule “amie” non-indigène, et elle aurait été peiné l’avoir perdue. Mais tout est bien qui finissait bien au final. La pistolera n’était pas en reste quand il s’agissait de tromper la mort, c’était presque devenue son style de vie. Buter du pecnaud la veille, risquer la pendaison le matin, attaquer un saloon à trois, manquer de se faire ensevelir vivante, et bien sûr tout ça en ayant eut plusieurs impacts de balle. Oui, on peut le dire, Jaina était une dure à cuire à n’en pas douter.

Sa réflexion d’ailleurs, demandant où était la rage dans ses yeux était des plus déconcertantes. Cela se voyait tant que ça que quelque chose la chagrinait ? Peut être bien. En tout cas, oui, il y avait beaucoup de choses dans sa tête qui l’empêchait de se concentrer sur la discussion. Elle ne répondit pas et se contenta d’écouter ce que chacune avait à dire. La discussion semblait légèrement houleuse il faut le reconnaître. La pistolera voulait recruter l’ange et la démone, alors que la femme ailée semblait réticente à cette idée avant d’accepter finalement.

Et qu'allait-il en être pour la démoniaque ? Très bonne question. Elle était tentée d’accepter mais elle avait une obligation morale dans l’histoire. En effet, la cornue avait promis à son peuple de revenir l’aider à dégager les envahisseurs venus de la mer et d’aider les autochtones à reprendre leur terre. Mais pour cela, elle ne pouvait pas s’en charger seule. Peut-être serait-il plus simple de demander un coup de main auprès de ses nouvelles alliées du moment ?  Allaient elles être d’accord pour se jeter tout droit dans une guerre qui n’était pas la leur ? C’était très difficile d’avoir des réponses à toutes ces questions.

Après un instant de réflexion, elle se redressa de la position d’attente qu’elle tenait jusque-là, dépliant ses jambes et rengainant son épée, elle finit par expliquer.

Valkia - “ Devenir la meilleure tireuse du monde ? Et bien, ce n’est pas une mince affaire.  Tu veux conserver le leadership du groupe ? Fort bien. Mais il y a trois conditions non-négociables au préalable.”

Regardant successivement Jaina puis Jessica, elle ajouta d’une voix calme mais énergique qui était d’une franchise bien caractéristique de la démone. 

Valkia - “Premièrement, je souhaite occuper le rôle de seconde. Je n’aime pas recevoir d’ordre de base, les tiens je m’en accommoderais.  Deuxièmement, j’ai une dette de sang sur la troisième voie de Grand Line dont il faut absolument que je m’acquitte au plus tôt, sur l’île maléfique. Si vous souhaitez vous joindre à moi pour aider un peuple à retrouver ses terres en massacrant les envahisseurs, votre présence sera des plus appréciés.”

Elle avait évoqué le massacre en regardant Jessica, elle qui voulait semer la mort sur son passage, nulle doute que lui proposer un buffet libre allait l’intéresser. Il y avait beaucoup de personnes que cela aurait pu freiner de mentionner cela aussi sereinement. Cependant, Jaina et Jess n’avait pas l’air d’être le genre de femme à avoir peur pour si peu. Toutes les trois n’avaient aucun scrupule à faire couler le sang si cela servait leurs intérêts. C’était tout de même très appréciable d’avoir un tel backup de qualité pour son projet final.  Vue la taille de l’île, elle n’allait pas cracher sur deux assassins de qualités.

La bretteuse sortit le parchemin enroulé qu’elle avait récupéré dans la veste du Doc et fini par conclure sa demande.

Valkia - “Le Doc a pillé mon peuple et a planqué des objets lui appartenant non loin d’ici. Hors de question que je rentre sur l’île sans cela.  C’est là ma troisième et dernière condition.”

Elle remit le parchemin dans sa veste puis passant du regard de l’une à l’autre. Une ange médecin psychopathe, une humaine à la gâchette facile alcoolique et obstinée, une démone bretteuse colérique et désabusée. Cela pouvait faire sourire sans l’ombre d’un doute comme équipage mais nulle doute qu’il irait loin celui là. Profitant de la situation pour tourner ses épaules en direction de la sortie d’Exact Town, elle ajouta : 

Valkia - “Si tu acceptes mes conditions, alors j’aime beaucoup l’idée d’être la première à t’appeler capitaine Jaina.”

Inclinant la tête en signe de respect, elle attendait la réponse de l’albinos, suite à cela, elle prendrait la direction de la cachette du Doc. Son ego avait pris un coup suite aux révélations de ce dernier, mais elle n’accepterait pas pour autant d’être considérée comme une simple membre d’équipage. Mais une chose est sûre, elle allait avoir du pain sur la planche avec une capitaine comme la cowgirl. Il était désormais temps de démarrer l’aventure.



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Exaction à Exact Town

With Jessica Hellhound & Valkia Bloodfallen


Bien entendu, un tel discours venant d’une blessée ne mène pas large pour recruter les deux demoiselles, surtout pour la blonde. Jaina n’est pas du tout surprise que l’ange mécanique soit très réticente sur les propos de la tireuse. En l’entendant parler, d’un ton absolument peu convaincu, Jaina retire sa main tendue et observe sans relâche les cristaux ténébreux de Jessica. Si du moins il s’agit de son prénom vu que le lanceur de grenade n’arrêtait pas de le crier follement. Valkia, la cornue ne répond pas positivement non plus, mais elle préfère laisser le temps au médecin de blablater avec la recruteuse.

« Une bonne raison de me suivre ? J’espère que tu ne souhaites pas qu’on compare la taille de nos armes. » Jaina hausse les épaules en repensant à l’immense faux de la cyborg. « Là, tu me dépasses ma belle. » plaisante et se met à rire l’albinos.

Hélas, la petite boutade ne marche pas pour la femme froide qui devient encore plus colérique que tout à l’heure. Alors, elle reformule ses questions, ses propos, en demandant pourquoi la place du leader n’est pas réservée pour Valkia ou bien pour le docteur. Jaina fronce ses sourcils, non désireuse de devoir suivre des ordres. Dans le passé, la demoiselle ne faisait qu’obéir. Que ce soit envers son père qui dirigeait autrefois le ranch familial ou bien lorsque Jaina rejoignait les rangs des gangs d’Hat Island.

Jaina se rapproche de Jessica et la toise de sa hauteur. Si la gueularde reste froide et réticente à l’égard de Rosenberg, l’albinos n’est nullement impressionnée. Des femmes comme elle, Jaina en a croisé plein. La plupart sont mortes à ses pieds, d’autres ont réussi à avoir le dessus sur cette dernière. Mais jamais ô grand jamais l’albinos s’est mise à genoux pour accepter une défaite. Jaina est convaincue que sa vie doit être sur la montagne la plus haute du monde. Que son nom doit être connu de tous les océans. Que le titre de Reine des tireurs lui revienne. Elle est née pour conquérir et non pour servir.

« Ma belle, depuis que je suis gamine mon père m’a appris à gérer les troupeaux de bovins. Quand j’ai réussi à passer cette étape, à surpasser ma grande sœur et mes parents, je gérais les employés qui bossaient dans le ranch familial. » Machinalement, Jaina effleure de ses doigts le lasso accroché à sa ceinture.

« Puis, quand j’ai changé de chapeau, quand je suis passé du mauvais côté de la loi, j’ai appris à coordonner et à comprendre comment diriger des groupes de gangs. » Ses pensées se tournent sur les innombrables groupes qui ont tenté d’imposer leur marque à Hat Island. Beaucoup ont disparu à cause des juges. D’autres ont été démantelé par Jaina en personne dont le Wyatt Gang et la bande à Hector Gabril.

« Je me bats depuis gamine. » Elle retire de sa veste un cheveu mort porteur d’une couleur blanche rivalisant avec la neige du Royaume de Sanderr. « Tout ça parce que je suis née albinos, différente des personnes normales. Que je suis du sexe faible et que ma volonté est de m’asseoir sur le trône du meilleur tireur au monde. »  

Souriant doucement au médecin, Jaina lève son menton et baisse son regard sanguin lorsque Jessica continue à résister à cette dernière. Visiblement, l’ange mécanique n’est toujours pas partante pour rejoindre l’aventure, affirmant qu’elle s’était battu aussi pour en arriver là, Valkia y compris. L’interlocutrice de Jaina n’a pas tort sur ce coup-là. Alors, comment convaincre définitivement ce médecin qui dispose d’un potentiel remarquable aux yeux de l’albinos ? Cette discussion mène la patience très rare de Jaina à rude épreuve. Son sang chauffe, bouillonne pour manquer d’exploser dans ses veines. La deuxième fille de Lawrence Rosenberg fait tomber son masque, dévoilant sa colère légendaire et son visage de monstre.

« On veut tous retrouver un fils de pute. » gronde encore plus fort la cow-girl qui cherche à avoir le dessus sur l’ange mécanique. Son index verni de noir se plaque entre la poitrine de Jessica. « On veut tous buter quelqu’un ma belle !! » Son doigt se referme pour former un poing. Le geste est rapide et provoque des bruits d’articulations. « Je ne suis pas présentable devant toi ma belle, car mes putains de cibles, mes saloperies de proies ont souvent des crocs bien plus grandes que moi !! Pour devenir forte, on ne le devient pas sans être mordu !! »

Elle se stoppa un instant, plaquant sa main sur son ventre en ressentant une vive douleur à sa blessure. Jaina respire à un rythme anormalement précipité, des gouttes de sueur s’écoulent depuis ses tempes et sa mâchoire se referme fermement.

« Qu’est-ce que je suis capable de t’apporter ? » Les rubis de l’harmoniciste brûlent d’un incendie inarrêtable. Elle ouvre ses bras et émet un rire de démence. « Depuis mes dix-huit ans, je marche sur des cadavres. Je tue femmes, enfants, hommes, gangsters, juges et j’en passe. » La prédatrice cesse son geste et ressert doucement les phalanges de sa main droite comme si elle désire emprisonner l’air dans le creux de sa main. « J’ai pillé, détruit des bâtiments, des lieux comme un monstre assoiffé de sang. Comme une vampiresse décrite par les personnes ayant peur de mon albinisme. Et tu sais pourquoi ô toi l’ange mécanique ? Car ils ne sont rien à mes yeux !! » hurla de tous ses poumons Rosenberg. « Car ils ont tous été sur le chemin de mon objectif ! »

Elle baisse le ton de sa voix, reprend péniblement sa respiration. Cette conversation devient un véritable calvaire, surtout pour une hors-la-loi qui préfère parler la poudre plutôt que les cordes vocales.

« Je le conçois que je ne suis pas une personne fiable à tes yeux. Je ne te connais pas, mais j’aime ce que tu fais. Je te dois la vie pour les soins, pour les hommes qui ont tenté de me tuer et tu me dois la même chose pour les adjoints de Jackson Lee qui ont également essayé de te descendre. Mais je ne vais pas m’arrêter sur ça, je ne suis pas rancunière sur ce genre de sujet. »

Jaina a tout dit et ne sait pas quoi ajouter d’autres. Si la blonde ne souhaite pas la suivre alors la louve ne compte pas la retenir. Désormais, l’albinos se tourne sur la Cornue. C’est à présent son tour d’émettre ses réticences et ses opinions. Jaina espère que Valkia sera moins agaçante et moins bornée que Jessica.

Tout d’abord, Valkia impose trois conditions qui, selon ses dires sont non-négociables. Intriguée, Jaina ne dit rien, arquant l’un de ses sourcils maquillés de noir. Sa première modalité consiste à occuper le rôle de seconde du groupe. Jaina plisse ses cristaux rubis et préfère ne rien dire, laissant le temps à sa coéquipière de déballer son sac. Car oui, la majestueuse démone qui n’aime pas recevoir d’ordre dévoile sa deuxième condition. Une dette de sang qu’elle doit effacer à propos d’une île que Rosenberg ne connaît absolument pas. Il est question d’aider un peuple qui souhaite retrouver leur terre coloniser par des envahisseurs. Jaina se demande si le sang de la démone ne correspond pas à celui des Drognars d’Hat Island. Puis, pour finir, la troisième chose qui doit être accompli, validée est de récupérer des objets proches d’ici. Sûrement sur l’île.

« J’accepte de t’avoir en seconde, seulement si tu redeviens la femme que j’ai connue tout à l’heure. Là, tu m’as l’air d’être une âme perdue. Je ne sais pas ce que ton gaillard t’a raconté, mais j’espère que tu vas reprendre du poil de la bête. C’est l’ancienne Valkia que je désire, pas une désespérée. Pour les autres conditions je ne vois aucun problème et je t’aiderais pour l’île maléfique. »

Elle soupire bruyamment de soulagement à propos de la femme épéiste. Elle au moins n’est pas aussi fatigante que la blonde. D’ailleurs, en parlant de cette dernière, Jessica décide d’accepter. L’ange mécanique est de la partie et cela soulage encore plus la desperada. Néanmoins, Jaina sent qu’elle va devoir impressionner encore plus la doctoresse pour rassurer et soulager la blonde de son choix. Sinon, ses compétences de tireur vont devoir lui être utile contre l’adoratrice de la Faucheuse.

« Maintenant que nous avons un accord les filles, je dois m’éclipser deux voire trois jours. » reprend Jaina qui range Hutch dans son holster personnel. Il ne lui reste plus que ce petit fusil à canon-scié dans son arsenal. La cow-girl est cruellement nue pour poursuivre son objectif d’être la Reine des tireurs. « Nous nous retrouverons au port de "On vous jure c’est pas du tout un piège City" pour récupérer un bateau. Inutile de vous inquiéter des locaux, j’ai démantelé le gang de Hector Gabril. » Elle lança un harmonica à Valkia. Un saphir était incrusté sur ce dernier. « Je ne m’en sépare jamais, c’est juste pour vous prouver que je compte bien revenir pour le récupérer. »

La cow-girl tire son chapeau en guise de salutation, d’au revoir et vole un cheval à proximité. Au galop, Jaina projette de récupérer sa jument et sa fille qui l’attendent non loin d’ici. Une fois que ce sera fait, Rosenberg souhaite revoir une dernière fois ses frangines avant de quitter pour de bon Hat Island…



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