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Michaela Hope - Afro Girl !

MICHAELA HOPE



En fait, tu peux ne pas écouter cette musique que je te propose.
Mais si tu ne le fais pas... Tu te prends un coup de poêle. Alors ?

Michaela Hope - Afro Girl ! Avatar10

PSEUDONYME : T’avise pas de me donner un surnom. Ça sera « Hope », ou « Mademoiselle Michaela » pour toi !
ÂGE : 25 ans.
SEXE : Je comprends pas comment tu peux confondre. Des neurones mal connectés peut être ?
RACE : J’ai une gueule de thon ?
RANG : /

MÉTIER : Cuisinière mon cher. Et je te conseille pas de faire un commentaire genre « une femme au fourneau » ou tu passes à la casserole !
GROUPE : Pirates
BUT : Retrouver l’autre crevard qui a ma fille. Et j’vous jure que ça ne va pas être beau à voir.

FRUIT DU DÉMON OU APTITUDES : Moi, j’me bats avec des casseroles, ça assomme plutôt bien, pour peu qu’elle soit chaude, ça laisse une marque et tout... Non, j’déconne. J’ai le power de la coupe afro !
ÉQUIPEMENT : Un 38mm à ma ceinture (Et je sais m’en servir). Des outils de cuisine pour le reste.

CODES DU RÈGLEMENT : ...ou pas ♪


Description Physique

J'dois bien vous avouer un truc : parler de mon physique, ce n'est pas vraiment mon fort. Je ne sais pas trop comment on doit me juger, ni ce que je dois penser de moi. En fait, j'ai plus l'impression qu'on cherche à me faire réfléchir sur ce qu'est la beauté, d'un point de vue philosophique ou psychologique, mais voyez, je n'ai jamais été quelqu'un de très philosophe ou poète. Et franchement, devoir vous parler de moi, ça me les brise un peu. Mais vu que je n'ai pas vraiment le choix...

Bon, à bien y regarder, doit y avoir des choses à dire... Globalement, je n'suis pas trop mal foutue.

Ouais, j'pourrais même dire que mes parents ne m'ont pas trop raté ! Jolie silhouette, visage pas trop laid, une couleur de peau café au lait qui met facilement l'eau à la bouche... Quand on y pense, ça dénote pas mal ! Pour le coup, j'avoue être dans la catégorie des femmes « pas moche », presque « mignonne », voyez !

J'n'suis pas spécialement grande, mais j'ai une taille assez fine et faut avouer que ça m'élance pas mal. Sans pour autant tomber dans un excès vulgaire, j'ai des jolies formes.... Bon, j'dis « jolies formes » pour rester humble et modeste, mais si vous baissez un peu les yeux (et j'pense que vous l'avez déjà fait), vous remarquerez que j'ai un beau bonnet D. Pas choquant pour deux sous, j'veux dire que mes seins se fondent bien à moi et c'est un atout de la nature que j'adore particulièrement mettre en valeur. On n'a pas toutes la chance de pouvoir se balader avec une paire de nibards comme celle-là, et j'ai trouvé l'art et la manière de pouvoir en tirer des avantages, d'en jouer. Ma poitrine, j'y tiens. Ouais sérieux, j'y tiens beaucoup. Elle m'a de nombreuse fois sauvé la mise, alors j'en prends soin : je la montre, je l'affiche, j'en profite. Et je ne pense pas qu'il y ait de mal à ça.

Je suis pulpeuse, mais pas en excès. Pour moi, je pense avoir ce qu'il faut là où il faut. J'ai des jambes plutôt longues que j'adore découvrir. Ah, ça, j'en porte des jupes et des shorts ! Et on peut trouver ça vulgaire avec des talons, mais moi, je n'en ai carrément rien à faire ! Ça rend la silhouette irrésistible et attrayante, ça attire l'oeil sur de jolies gambettes et vu que j'adore m'afficher, c'est tout bénef' pour moi ! En continuant sur ce que j'aime montrer, j'pense que j'ai un ventre bien comme il faut : plat, lisse et tout. En tout cas, ça ne laisse pas deviner que j'ai pu porter un enfant sous mon nombril à mes 22 ans ! J'dois dire que j'ai pas mal récupéré de ma grossesse ! Et mes fesses ne sont pas excessivement grosses, normales quoi !

Il est bien loin le charme de la jolie blonde au regard azuré, pudique et douce. J'suis plus du genre « charme exotique », exhibitionniste et brute de décoffrage.

Autant dire que si je pouvais me balader à poil toute la journée, je le ferais. J'ai quasiment aucune pudeur. Et sans pour autant revendiquer un corps parfait, j'pense que je peux me permettre d'être fière d'être une Femme. Après, faut pas croire que parce que je suis une femme, que j'ai l'air bien comme ça, mais pas spécialement monté pour le combat que je ne pourrais pas te rétamer la gueule à l'occasion. Ah non, tu sais, j'ai des mains de cuisinière (quelques cicatrices, de coupures, des brûlures parfois,... tu vois le tableau, nan ?), et il y a, à ma ceinture, un 38mm qui te rappelle ce que t'as le droit de toucher ou pas.

Bref, il me semble avoir assez parlé de ça... Qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autre maintenant ? Ah bah, tiens : mon visage...

Hum... Dans l'ensemble, je n'ai pas un visage qui se remarque, ni spécialement magnifique. Non, j'ai un joli visage, sans tomber dans le stéréotype de la beauté fatale. Disons que je suis suffisamment souriante et heureuse pour qu'on sache que j'existe. Aussi, c'est plutôt mon style qui attire le regard. Pour être un peu plus précise, j'ai des lèvres pulpeuses, une bouche plutôt petite et comme je souris assez régulièrement, on remarque des fossettes à mes joues. Des joues plutôt rembourrées, il faut le signaler. En fait, j'ai un visage plutôt rond et ce côté est accentué par ma coupe de cheveux. J'ai un petit nez fin, des yeux en amandes avec des pupilles chocolat. Des sourcils bien tracés aussi. Mais le truc, c'est que je porte toujours des lunettes, alors rares sont ceux qui ont eu l'occasion de voir mes yeux.

En fait, la raison, c'est que j'ai horreur de mes yeux. Non pas parce qu'ils sont disgracieux, mais parce qu'ils sont très expressifs. Mais quand je dis très expressif... C'est qu'il est si facile de voir à quoi je pense ou ce que je veux... Que ça m'énerve. Limite si on ne lit pas en moi comme dans un livre ! Ça casse un peu toute l'image de la fille intouchable et mystérieuse, tu vois ? Et franchement, ça m'énerve.

Enfin, il me semble avoir parlé un peu plus tôt de ma coupe de cheveux, sans rentrer dans les détails. Avant toute chose, je dois signaler que ma coupe de cheveux, c'est un peu toute ma vie (après ma fille). J'ai des cheveux noirs, long... Mais surtout, j'ai une putain de coupe afro de la mort qui tue ! Mais un truc de malade, un truc qui pue la classe ! Tu ne peux pas comprendre le pouvoir de l'afro si tu ne le vis pas toi-même. Et j'te jure mec... ça groove ! Et il faut dire aussi les choses comme elles sont...

Tu touches à la coupe afro, j'te jure que tu vas pleurer ta mère.


Description Psychologique



Es-tu sûr de ne pas vouloir écouter cette musique ? *tapotte sa poêle, distraitement*.

Ah là, par contre, on va s'entendre ! Tu vois, je n'ai jamais été du genre à parler du physique, ça m'éclate pas vraiment ! Moi, j'aime mieux voir les choses d'un point de vue « moral », psychologique, si tu veux ! Les humains ne se résument pas tous à un petit bout de chair : pour moi c'est clair, y'a toujours quelque chose derrière le masque. Et c'est le plus intéressant chez les Hommes. C'est peut-être parce que j'ai été très souvent berné par un sourire faux et que je suis pas mal naïve dans le fond... Mais à force, j'ai appris à me méfier et surtout, à décrypter ce que signifiait l'Homme.

Bon, c'est qu'une brève ébauche de ce que je suis. Je pense que si d'autre devait parler à ma place, de ma personnalité en général, ils en auraient des choses à dire. Sans pour autant être excessivement complexe, je peux me vanter d'avoir un putain de caractère.

Beaucoup diront que c'est propre à mon sexe, mais moi je dirais que chaque femme à sa personnalité et que la mienne n'a rien à voir avec ce que j'ai entre les jambes. Et je pense en avoir plus dans le pantalon que certain Homme. Ça a toujours été dans mes gênes, dans ma peau : j'n'ai pas ma langue dans ma poche et j'ai toujours dit ce que je pensais, ou ce qu'il n'allait pas. Je sais être diplomate, mais j'ai souvent trop la flemme de prendre des pincettes avec les gens autour de moi. Je n'suis pas pour autant du genre bavarde, qu'on s'entende bien ! Ah ça, non, je vais au plus utile, je n'aime pas perdre ma salive si c'est pour rien dire de vrai. Aussi, je suis une femme d'action : que les choses bougent ! Je n'ai pas besoin de belles promesses qui ne s'accomplissent jamais. Et si ça ne bouge pas assez vite, j'suis du genre à foncer dans le tas pour que ça me convienne.

Si je peux comprendre les angoisses, les peurs, les coups dures de la vie, le remède miracle pour moi a toujours été de foutre un bon coup de pied au cul pour que ça reparte.

Parce que pour moi, il y a deux quêtes qui m'intéressent : la Liberté et la Vérité. Les menteurs m'horripilent, à un tel point que d'y penser, ça me donne envie de tondre tous les chats du quartier et de les jeter dans un quartier de toxico en manque ! Pire que les menteurs ? Les marines ! Quelle bande de beau tas de crétin ! Et n'ayons pas peur des mots ! Ah non parce que, eux, ils cumulent dans la connerie ! Menteurs, fanfaronneurs, s'estiment justes, souvent plus brigands que le reste.... C'est peut-être parce que j'ai toujours croisé des beaux connards, mais faut dire que la Marine, « la Justice du monde » comme on l'appelle, en fait la collection !

Moi, j'suis plutôt du genre gueularde comme on a pu le comprendre, et aussi du genre à avoir un vocabulaire assez fleuris (tu constates, n'est-ce pas ? Et ça choque un peu, dans la bouche d'une femme ! Mais tu t'y feras, c'est une habitude à prendre. Je me comporte juste comme j'ai envie de me comporter : je n'ai pas de limite, pas de soucis avec moi, j'suis un peu une tête brulée et je m'assume totalement... en gros, je suis libre !). Je suis aussi du genre à attirer toutes les emmerdes à trois kilomètres à la ronde. Plus poisseuse que moi, tu n'as pas encore vu ! C'est fou le nombre de tuiles qui peuvent me tomber sur le coin de la gueule en quelques minutes ! Mais ça aussi, c'est une habitude à prendre !

Je suis du genre à vivre à cent à l'heure, parce que justement, j'ai envie de tout vivre.

On ne pense pas forcément intellectuelle, mais je le suis. C'est juste que je n'aime pas le montrer. Je suis pourtant une personne passionnée et érudit : j'aime découvrir et apprendre autour de moi, comprendre et connaitre, pouvoir transmettre à mon tour. Je pourrais bien passer des heures entières avec un simple bouquin dans les mains. Mais je ne me cantonne pas à la théorie, je suis plus dans la pratique comme vous l'avez compris : si je découvre quelque chose dans un livre de cuisine par exemple, il faut que je le fasse. Et surtout, il faut que je le réussisse. Et tant que je n'ai pas réussi, je persiste et je continue à me battre, jusqu'à ce que ça m'aille.

J'ai deux passions dans la vie. La première, c'est la cuisine. Vous l'aurez compris, j'adore ça. Plus qu'une passion pour moi, c'est ce qui me fait vivre et on avoue souvent mon talent pour ça (Gardez vos propos machos où je vous les fais ravaler !). Pour moi, cuisiner, c'est le faire pour les autres. Et c'est sûrement ce qui prouve ma générosité, parce que j'aime faire pour les autres. Je serais capable de me plier en quatre pour quelqu'un que j'estime. J'ai la sensibilité à fleur de peau dans ces moments, je deviens créative et originale, mais seulement pour le plaisir des autres. Je reste persuadé que c'est autour d'une table et d'un bon repas que l'on passe les plus beaux moments de sa vie, comme je pense que le repas doit être digne des personnes autour de la table en question. C'est pourquoi je cuisine pour les autres et je vise toujours dans ce qu'ils aiment et qui leurs plairaient le plus. On peut toujours compter sur moi pour ça. Et ajoutons que je suis du genre très gourmande, donc je ne me prive jamais pour faire des pâtisseries en tout genre.

Ma deuxième passion, c'est bien la plus importante de toute. C'est ma fille, Lia. Pourquoi ? Parce que justement, c'est ma fille. C'est ma chair, c'est mon sang et c'est l'être le plus parfait qu'il existe sur terre. Simplement, j'ai à peine eu le temps de le connaitre que son connard de père l'a emmené avec lui et sa grognasse. Autant dire que je fais tout pour pouvoir être dans la vie de ma fille et qu'elle est mon objectif premier. Je veux la connaitre, je veux qu'elle me connaisse, je veux qu'elle me marque. Elle est mon exutoire dans ce monde de dingue et jamais je ne perdrai pied pour la retrouver.

Le rire est pour moi l'une des choses des plus importantes sur terre. Ça fait de moi une personne qui est, en général, pas trop prise de tête, vu que je cherche les choses simples de la vie pour pouvoir en profiter. Mais ça ne m'empêche pas de m'impliquer lorsqu'il faut le faire !... Bref. Rire, c'est un peu une concentration de bonheur à l'état brut. C'est un peu ce qu'il faut à l'homme pour le rendre plus humain. Ah, au passage... Suite à quelques mésaventures, je suis complètement et définitivement misandre. Si je peux supporter les hommes en général, il m'arrive plus souvent de les haïr. Suis-je pour autant plus porter sur les femmes ? Non.

On me reproche souvent ma méfiance et mon agressivité. C'est pourtant un moyen de me protéger. Je suis bien, moi, derrière mon armure de rancoeur.

Et le combat, qu'est-ce que j'en pense ? Étant très souvent celle qui déclenche la bagarre, je peux vous assurer que je n'ai rien contre ça, et que ça m'a toujours fait plaisir d'éclater les dents à des gars qui le méritaient. Enfin, je dis « des gars », mais y'a des bonnes femmes qui méritent bien deux trois claques pour se remettre les idées en place. Lorsqu'il s'agit de frapper, je ne rechigne pas et j'y vais avec une poêle s'il le faut.

Biographie



Je te conseille d'écouter cette chanson pour accompagner la biographie.
Je te conseille juste, hein... mais si tu le fais pas... Pas de chocolat. What a Face

Lia,

Je t'écris cette lettre avec l'espoir que tu pourras la lire un jour, en tout cas, je ferais tout pour. L'envie d'être dans ta vie est plus forte que tout le reste et je te fais la promesse de tenir un jour le rôle de mère auquel on m'a arraché. Je te le dis avec toute la force qu'il m'ait donnée d'avoir aujourd'hui, avec la peine que j'ai de ne pas pouvoir être avec toi : jamais je ne t'aurais laissé tomber. Je veux être ton pilier le plus fort, ta base la plus solide et jamais je n'abandonnerai cet objectif. Qu'importe les années, le temps qui nous sépare et les mers à écumer pour y arriver...

Je veux que tu saches qui est l'autre parti de ta vie, celle que l'on te cache probablement, à laquelle l'on t'a enlevé. Elle n'est peut-être pas la meilleure partie des deux, ni certainement celle que tu voudrais montrer à tes amis dans ta cour de récréation, mais je t'assure être la maman la plus fière et la plus digne qu'il puisse exister sur terre.

Qu'est-ce que ton père a pu te raconter sur moi ? Pour qui m'a-t-il fait passer ? Quel monstre indigne suis-je à tes yeux ? Suis-je au moins ta maman ?

Après tout ce temps passé loin de toi, je ne saurais répondre à ces questions. C'est des doutes qui persistent en moi depuis trop de temps et tant que je ne t'aurais pas retrouvé, ça ne s'arrangera pas pour nous. Cette lettre fera ce que la vie ne t'a pas laissé découvrir de toi, de moi, de nous. Je te l'écris pour te la donner un jour, pour te la lire si tu ne peux pas le faire, pour partager avec toi plus que du sang. Tu es mon plus beau combat, sans doute le plus long, celui qui me prendra toute ma vie... Mais j'y arriverais, quitte à me battre contre des chimères.
Je veux que tu me connaisses, que tu me découvres, que tu me comprennes. Aujourd'hui, le geste de ton père me parait plus claire, mais je n'arriverais jamais à lui pardonner de s'être enfuit avec toi. De m'avoir poignardé, trahis, menti... Je n'ai jamais été la digne maman que l'on rêverait d'avoir, ni la femme que l'on veut montrer à ses camarades. Je suis parfois l'erreur de parcours, ou la passeuse, mais j'ai toujours été une personne heureuse et fière.

Je suis née dans un cirque itinérant. Mon père était le présentateur des spectacles, ma mère, une acrobate talentueuse qui oeuvrait depuis longtemps. Ils sont tes grands parents et même s'ils ne sont que des gens de voyages, des gens hors normes, ils restent des gens biens sous toutes coutures. Je n'ai jamais vu mamie malheureuse, ni papi. Ils se sont trouvés tous les deux et ne se sont jamais lâchés et jusqu'à aujourd'hui, ils ont lutté à mes côtés, dans la vie comme dans la mort. Ma naissance dans un cirque a été particulièrement bien accueillit. Là-bas, j'avais une grande famille unit, qui vivait avec moi et pour moi, qui me voyait grandir et devenir une femme.

Ai-je un seul mauvais souvenir de mon enfance ? Mise à part les corrections de mon père, aucun. J'étais réellement une enfant heureuse et épanouie, qui mordait la vie à pleine dents et qui lui suçait la moelle. Insatiable, j'en voulais toujours plus. Je goûtai au bonheur d'être une môme. La vie me réussissait, les gens m'aimaient et m'enseignaient.

Suis-je plus bête qu'une autre aujourd'hui ? Je ne crois pas. Suis-je plus mal élevé ? Certainement.

J'ai toujours été particulièrement turbulente, à faire les quatre cents coups, à recevoir des punitions magistrales, mais surtout à vivre ma vie comme je l'entendais. Je voyageais d'île en île, je rencontrais des personnes qui valaient le détour. Des connaissances, je dois en avoir un peu partout.

Ma mère m'enseigna son art : la gym, faisant de moi une excellente acrobate à mon tour (tradition familiale). Il me semblait que cette enfance-là était la meilleure et j'aurais tant voulu que tu la découvres aussi. Le cirque est un endroit où tout peut arriver, le meilleur, comme le pire. Un endroit magique, surréaliste, imaginaire, qui a été créé pour distraire. Il me semblait l'environnement idyllique pour t'y faire grandir à ton tour.

Comme tu l'as compris, j'ai été heureuse.
Et puis, j'ai grandi.

Grandir n'a jamais été un problème pour moi non plus. Prendre des années, de la bouteille. Je crois que ça fait murir les gens, ça les rend plus « vieux ». Et j'ai toujours eu une très bonne image de la vieillesse, parce que j'avais des parents extraordinaires, une famille hors du commun, composée de gens de tous les âges.

Mon adolescence fut, elle aussi, normale et sans histoire. J'étais une aventurière, je découvrais ce qu'était l'amour avec les garçons, des histoires sans importances et plutôt banales en réalité. C'est pourtant à mon adolescence que je découvris ma première passion : la cuisine. Devoir nourrir une troupe entière n'était pas de tout repos et à l'époque, j'étais surtout prédisposée à aider pour la plonge (en continuant mon entrainement à côté). Ce qui m'a le plus charmé ? Les odeurs, les couleurs, tout ça me disait que la cuisine était plus qu'une activité, ou qu'une nécessité. C'était un art. Et je m'y employai avec acharnement, demandant, suppliant le cuistot de m'apprendre ce qu'il savait. J'avais goûté de tout, mangé de tout, découvert des saveurs sur des îles extraordinaires. Je voulais plus, toujours plus. Et apprendre à faire moi-même était mieux encore que ce que je pouvais imaginer.

Je devins l'assistante du cuisinier (qui était aussi clown dans notre cirque). Gros Robert, comme on l'appelait, était un homme respectable et généreux. Il aimait faire rire, il aimait partager. Et il m'offrit son plus beau cadeau en me prenant sous son aile. C'était auprès de lui qu'il me semblait devenir bien meilleur de jour en jour. Si les premières fois ne furent pas très concluante, je pris vite en main ces nouveautés et devins rapidement l'assistante préférée du cuisinier !

Jusqu'à mes dix-huit ans, ça a été comme ça. Mais tu te demandes comment est-ce que j'ai rencontré ton père, non ?

J'avais vingt-deux ans. Il avait amené sa petite amie de l'époque voir notre spectacle et je jouais dedans pour l'occasion, avec ma mère. Nous avions préparé un show de dix minutes, avec acrobaties à la clef. Trapèze, trampoline, grands écarts, que sais-je d'autre ? Nous avions nos tenues et notre souplesse, pas de filets pour nous rattraper si nous tombions. Tout se passa à merveille. Et à la fin du spectacle, il vint me voir pour me féliciter. Dans son regard, j'avais l'impression d'éclipser sa compagne de l'époque. Ton père était quelqu'un de beau, d'agréable, avec un sourire charmeur qui en faisait tomber plus d'une. Je ne fis pas exception.

Le soir même, après un restaurant (plutôt bon), je finis avec lui, dans sa chambre. Et tu imagines bien ce qu'il se passe dans une chambre avec deux adultes. Crac-crac, boom, fiuuu. Enfin, je ne vais pas te faire un dessin. Cette aventure devait être sans lendemain, ce qui m'arrangeait. Toutes les aventures et les relations que j'avais avec les hommes devaient être sans lendemain, pour la bonne et simple raison que je ne pouvais, ni ne voulais, quitter le cirque dans lequel j'avais grandi. Mais voilà, fallait croire que cette fois-ci, c'était la bonne.

Au bout de trois semaines, je me rendis compte que j'étais enceinte. Les nausées ne trompent pas, la mauvaise humeur non plus. Nous n'avions pas quitté l'île sur laquelle vivait ton père parce que le temps ne nous le permettait pas. Je pus ainsi le retrouver et lui dire que j'attendais un enfant de lui, que je n'avais pas l'intention de perdre.

Pour moi, les choses avaient toujours été claires là-dessus, malgré tous les arguments qu'il m'avança pour que je t'abandonne, ou que je me fasse opérer pour te tuer. Je ne pouvais me résoudre à perdre un être comme toi. Je n'étais qu'une petite acrobate, je savais cuisiner. Je voulais être ta mère et te faire des fondants au chocolat extraordinaire (siiii, je sais le faire !). Ton père accepta finalement de te reconnaitre et me proposa de l'épouser. Je ne savais pas si c'était une bonne idée, mais pour moi, une situation stable pour t'accueillir me semblait plus que nécessaire. Je voulais te voir grandir dans une bonne famille et j'oubliai alors ma propre enfance qui avait été parfaite à mon avis, dans laquelle j'aurais voulu te voir.

Ton père, tu le connais. Moi, j'appris à le découvrir au fur et à mesure des jours que je passais avec lui. Le moins que l'on puisse dire, ce qu'il était dévoué à ma cause et qu'il fit en sorte que je sois toujours bien pendant les neuf mois de grossesse. Ce n'était pourtant pas un homme très fidèle. C'était bien la seule chose que je pouvais lui reprocher à l'époque... Mais pour lui, je n'étais pas grand-chose, seulement celle qu'il avait mise en cloque. Et rien d'autre. Je ne m'en plains pas, j'avais la vie belle. On apprit à s'attacher l'un à l'autre, en imaginant pour toi un avenir. Je te voyais aventurière, il te voyait dans la marine. Et pour lui, c'était catégorique.

Le 6 septembre, tu vis le jour. Je me souviens avoir été terrifié, m'être dit que je ne serais jamais à la hauteur. Mais en te tenant dans mes bras, je n'avais plus qu'une certitude : je serais assez forte pour toi.

Mon pire cauchemar se passe quelques mois plus tard, lorsqu'en rentrant chez moi après une petite course, je découvris la maison complètement vide. Il n'y avait plus rien, plus un meuble, plus une trace de vie... Plus une trace de toi. Seulement une lettre posée à même le sol qui me remerciait pour mon travail, mais que ton père voyait la vie autrement, avec une autre femme et qu'il voulait t'inclure dans cette vie... sans moi.

J'ai sombré dans l'alcool. J'ai eu honte de moi. Et j'ai sombré.
J'ai été faible.

Mais ton absence me pesait et elle fut pour moi le plus grand coup de pied au cul que je reçus de ma vie. La claque que m'avait mise ton père, le poignard qu'il m'avait planté dans le dos, n'était rien comparé à ce que je suis prête à lui faire subir.

Pendant ces trois années, j'ai été d'île en île pour vous retrouver, tous les trois. J'ai rencontré des gens qu'il aurait mieux valu éviter, d'autre que je garde dans mon coeur comme des personnes fiables. J'ai passé six mois sur une île avec un vieillard qui m'appris les joies des armes à feu, six autres mois en compagnie d'une boulangère pâtissière qui m'apprit les bases de son métier. Je crois que c'est pour toi que j'ai fait ça.
Et pour toi, je ne m'arrêterais pas.

Je ne sais pas si tu sais le nombre d'ennuis que j'ai accumulé pendant tout ce temps, le nombre d'histoire que j'ai créé. J'ai failli être embarqué dans une mafia, j'ai été vendu aussi une fois à un riche bobo friqué que j'ai simplement dépouillé pour pouvoir te retrouver, j'ai été laissé pour morte, battue. Je me suis toujours relevée et j'ai gagné aussi des combats, pour toi. Le plus important étant que je ne me suis jamais couchée devant l'adversité et que tu as été, pendant toutes ses années, mon unique but. Quand les pirates cherchent les trésors, moi je cherche celui qui a le plus de valeur dans ce monde. Toi.

Je suis devenue ce que ton père déteste le plus. Et j'espère que nos rancoeurs ne te feront pas trop de mal. Mais je n'ai plus l'intention de lui laisser l'occasion de me marcher sur la gueule comme il l'a fait, il y a des choses qui se payent dans la vie... La roue tourne toujours à un moment.

Sache juste que je suis toujours sur ta piste et que je n'ai pas l'intention de lâcher prise. Je suis libre, je suis pirate, je suis ta mère et je suis prête à tout pour te retrouver.

Tendrement, ma Lia.

Hope.

Moi, moi, moi, moi ! Moi ? Moi !

    PRENOM : Juu’
    ÂGE : 18 ans et toutes mes dents (ce qui me semblait important de préciser).
    AIME : Manger.
    AIME PAS : Ne pas manger.
    PERSONNAGE PRÉFÉRÉ DE ONE PIECE : Luffy, Shanks et Franky.
    CARACTÈRE : Vous me connaissez voyons. Certain m’appelle « Perfection » (ou pas).
    FAIS DU RP DEPUIS... ? : Beaucoup trop de temps.
    DISPONIBILITE : Quasiment tout le temps What a Face
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? : J'y étais déjà... Ouuuui c'est un double compte, ouiii !


Dernière édition par Michaela Hope le Ven 16 Sep 2011 - 21:24, édité 3 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3856-la-recette-de-la-reussite
Bonsoir à vous !

à titre d'information, cette fiche est terminée et attends modération pour ce l'histoire tout ça (s'il y a des choses à revoir, à redire, à approfondir, tout ça...). J'ai voulu faire original, une lettre adressée à quelqu'un... Enfin, en espérant que ça vous plaise aussi.
Et bon courage ! What a Face
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3856-la-recette-de-la-reussite
Rebienvenue !
Etant donné que c'est un DC, je vais te donner un sujet libre... ou pas !
Voici ton test rp :
Décris une cuisine

Voilà derrière l'apparente difficulté se cache une véritable mine de possibilités.
Je te laisse bien entendu rajouter des objets improbables pour que l'on puisse rigoler en lisant cela !
XD
Bonne chance !

PS : et maximum 20-30 lignes !
    • TEST RP :


    Le travail n'était pas cher payé, les conditions étaient désastreuses, mais ça valait bien le coup de m'y mettre. Au moins, ça me permettait d'avancer. Si je prenais cela avec autant d'optimisme, c'est que je n'avais vraiment pas le choix... Surtout lorsqu'on remarque l'endroit dans lequel je me trouve actuellement.

    La cuisine des fameux pirates Yankies, ou plus communément surnommée « les toilettes publiques du treizième arrondissement parisien, qui n'ont pas été nettoyé depuis quatre mois au moins ».

    Le carrelage me semblait d'origine blanc, mais arboré sur lui une épaisse couche de gras, de fumée, de brulée aussi peut être, qui s'était probablement accumulée au fil des mois et des cuissons ratées ; hésitante à y passer un ongle, je remarquai alors que la table de travail en bois était rongé par les mites et tenait à peine debout. Bancale, elle manqua de me tomber sur les pieds lorsque je passai à côté. L'insalubrité de l'endroit me donna des vertiges (et la nausée par la même occasion, surtout lorsque je remarquai les champignons qui poussaient le long de l'évier, champignons qui avaient mutés, avec le temps et qui étaient à présent capable de sourire et de m'adresser un clin d'oeil complice). Et parler des fourneaux, c'était encore une autre aventure extraordinaire... Il y avait sur ceux-ci des restes de dizaines de plats qu'ils avaient mangés les mois précédents. La vraie question était de savoir s'ils cherchaient à développer un nouvel écosystème dans leur cuisine.

    Après plusieurs recherches, la réponse était « non ».

    Dans l'évier, qui se situait juste à côté du four (dont la vitre était tellement noircie que l'on ne pouvait plus rien voir à travers), trônait des dizaines d'assiettes, de plat et casserole en tout genre. Aventurant ma main à l'intérieur de celui-ci, je sortis une poêle et l'observai de plus près. Mon sourcil se fronça lorsque je remarquai que celle-ci était cabossée à plusieurs endroit et qu'à bien y regarder, elle avait pris la forme d'un visage. Je n'étais donc plus la seule à me servir de ça comme arme de dissuasion.

    Je pris la peine de tirer le premier tiroir et observa les couteaux qui étaient à ma disposition. C'était à peu près les seuls outils qui semblaient en bon état dans les lieux et peut être aussi les seuls outils qui servaient à autre chose qu'à la cuisine. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je pris le temps de regarder encore une fois l'endroit : la pièce était étroite, il y avait peu de rangement, qu'une minuscule fenêtre pour aérer, le seul frigo semblait ne pas marcher (d'ailleurs, lorsque j'ouvris la porte pour voir l'intérieur, celle-ci me resta purement et simplement dans la main) et mes seuls compagnons étaient les champignons mutants au bord de l'évier, les souries qui prenaient plaisir à venir piquer dans les restes périmés et aussi Bob, le cafard.

    Je n'avais (d'ordinaire) rien contre ces assistants de cuisine, parce qu'ils n'avaient (d'ordinaire) rien à faire dans une cuisine. Mais l'apothéose, l'apocalypse, le point d'honneur, que dis-je : LE POMPOM SUR LE GATEAU, c'était sans aucun doute lorsque je me rendis compte que le sol était recouvert d'une substance glissante, dans laquelle (naturellement) je glissai et qu'après coup, je restai coller au sol.
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    Hop Afro Girl, en avant pour les comms.

    Gros plus selon moi de ta présentation, tes descriptions. Présentées en 1è personne sing. on devine rapidement qui peut être Michaela, sacré plus. Le contenu de la description est en accord avec l'idée que l'on se fait de la miss avec ton seul style, c'est donc bien joué de ta part, ça montre même que tu gères d'emblée bien ton perso.

    Côté histoire, un peu moins bon selon moi. Il y a des fautes ici et là, certaines plutôt grossières ( pas mal d'accords avec le COD placé avant l'auxiliaire avoir, de mémoire ). La transition entre l'introduction de la lettre et la partie ou Michaela raconte sa propre enfance à sa fille est un peu maladroite, également. Ça manque peut-être un peu de détails, d'anecdotes pour permettre de vraiment retrouver le perso et mettre en avant son caractère bien trempé, sa malchance récurrente, etc. Également, tu aurais pu établir le rapport entre le fait d'avoir été abandonnée par ton époux et ton dégoût pour les hommes, puisque apparemment, il a pris naissance suite à cet incident.

    Ceci dit, on sent l'importance qu'à Lia pour sa mère et l'affection qu'elle lui porte, de ce côté, joli encore une fois.

    Côté test RP, le sujet était assez atypique mais tu te retrouvais dans ton élément. C'est court, ça respecte la consigne, la "chute" à la fin aurait peut-être pu être amenée différemment pour faire plus gag comique mais c'était sympathique à la lecture. Comme ta présentation dans son ensemble.

    Pour moi, 680 Dorikis.
      Bon,
      Une bio fort sympathique, comme le dit Rei. Quelques fautes qui trainent, d'accords ou encore de syntaxe, nuisent à la lecture et à la compréhension de ton texte, mais on a vu pire.
      Un personnage très intéressant, originale et bien délire ! C'est réconfortant.
      Belle lettre ! J'aime beaucoup, même si comme l'a soulevé Rei, la transition vers ta propre histoire est un peu maladroite.
      Test Rp à la hauteur de ta bio, c'est à dire bien écrite et assez délire, c'est de bon gout.

      Je me rangerai donc sur l'avis de kiki, 680dorikis (voir 700, ça ne mange pas de pain).
        Autre commentaire :
        Et bien c'est pas mal du tout !
        Niveau longueur rien à redire, la qualité est au rendez-vous !
        Le choix de la première personne est astucieux car on rentre plus facilement dans ton personnage et par conséquent dans tout ce que tu peux raconter.

        Le format de la biographie est original, je crois que personne ne l'avais encore fait sous forme de lettre.

        Quelques fautes d'orthographes qui traînent mais rien de méchant :
        ex : j'ai été très souvent berné
        que certain Homme.

        C'est le test rp qui m'intéressait le plus étant donné le sujet atypique que je t'ai donné ^^
        "parisien" il faut éviter ce genre de références et trouver quelque chose de One Piecien (ça se dit ? ^^').
        'Je pris la peine de tirer le premier tiroir et observa'
        Verbe du premier groupe au passé simple : -ai.

        Bref bref, sinon il y a de l'humour, mais je pense que rajouter une montagne d'hyperboles aurait pu être sympathique !

        Voilà mon avis est assez court désolé ><
        Je te donne ma voix qui compte double pour 680 dorikis !
          Ouais donc vu qu'on est passé à trois avis différents et que c'est déjà vachement détaillé, je valide donc.
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