(((=_=)))
Je vous l’accorde, Zaitsev, on se les gèle. Mais… N’êtes vous pas de North Blue ? Vous devez être plus habituée à ce climat là, non ?
(눈_눈)
J’imagine que comparé aux Blues, tout est démesuré ici. Regardez les tempêtes. J’en ai connu quelques-unes dans ma vie… Mais celle que nous avons évité il y a trois jours… L’avez-vous vue ? Ce typhon était aussi puissant qu’il était soudain…
J’en ai toujours le sang glacé, et ce n’est pas à cause des températures qui ont subitement chuté, preuve que nous sommes sur le bon chemin. Si nous n’avions pas reçu d’avertissement de la part des météorologues qui travaillent pour la marine, nous nous serions retrouvés en plein dedans. Et ensuite ? Il n’y aurait sans doute pas eu de suite. Nous serions en train de nourrir les poissons à l’heure qu’il est… Quelque soit le nombre d’heures passées à m’entraîner ou le nombre de techniques du Rokushiki que je maîtrise. La dernière fois que j’avais été témoin d’un spectacle d’une humilité aussi écrasante, c’était lorsque l’Amiral Tetsuda s’était déchaîné, à bord du Cuisino. Et les forces de la nature ont su dépeindre un tableau d’une fidélité effrayante… Et ce alors que nous sommes passés à plusieurs dizaines de miles de son centre. Zaitsev acquiesce sans commenter, en silence, comme à son habitude.
Lieutenant-colonel, Drum est en vue.
Je me disais aussi, il fait de plus en plus froid… Je grelotte, emmitouflé dans mon manteau de fourrure et frottant mes mains dans leurs épaisses moufles pour espérer me réchauffer. Rien n’y fait. Dire qu’il y a des gens qui vivent dans ce climat toute l’année…
Je me saisis de ma longue vue et essaie de discerner l’île hivernale. C’est une tâche blanche et floue au milieu de la mer, de laquelle on peut distinguer les fameux pitons rocheux qui dépassent du sol. Impossible, pour un marine ayant suivi une formation médicale comme moi, de ne pas avoir un petit pincement au cœur à l’idée de se trouver au royaume qui a été le berceau de la médecine moderne… Et accueille quelques-uns des cerveaux les plus brillants de cette terre. Ah, si seulement les circonstances étaient différentes…
Rassemblez nos hommes sur le pont. Je donne mes ordres à mon enseigne qui acquiesce et commence à prendre congé après avoir effectué son salut. Je l’interromps. Il y a quelque chose qui me dérange. Quelque chose d’extrêmement perturbant. Enseigne ?
Qui y-a-t’il, mon Lieutenant-colonel ? Elle pivote sur ses talons et se retourne vers moi.
J'ai ressenti un grand bouleversement. Comme si des millions de voix avaient soudainement hurlé de terreur et puis s'étaient éteintes aussitôt… Comme si un drame terrible s'était produit. Je commence, avant que mon regard ne se porte sur la jeune femme à l’allure habituellement impeccable. Mes yeux descendent sur sa poitrine, puis remontent se plonger dans les siens.
(•ิ_•ิ) ?
Et j’agis en un instant. En une fraction de seconde, ma jambe frappe le pont du navire plus d’une dizaine de fois et je me retrouve quasiment téléporté dans son dos, mon bras gauche autour de son cou prêt à effectuer une clé d’étranglement et mon index et mon majeur de ma main droite prêts à la transpercer d’un Shigan au niveau du rein. L’action est si rapide, et mon Soru si parfaitement exécuté qu’il y a même une marque de brûlure et des volutes d’une fumée diaphane qui peuvent être aperçus à l’endroit où je me trouvais il y a encore quelques secondes.
(O_O;) !
Qui êtes vous ? Le ton est sec, clairement intimidant.
Hein… ? Que… Que voulez-vous dire, mon Lieutenant-colonel… Vous savez bien qui je suis ! Elle panique, commence à trembloter et à suer à grosses gouttes. Mais je ne suis pas dupe.
Ne me prenez pas pour un idiot. Je vous laisse cinq secondes pour décliner votre identité et ce que vous avez fait de mon Enseigne. Je commence, tout en gardant le même ton qui transmet particulièrement bien mes émotions et mes intentions. Je reprends, en lançant mon décompte. 5… 4…
(⊙_⊙) !
L-l-lieutenant-colonel… Arrêtez ! Que faites-vous !
\(º □ º l|l)/
3… 2… 1... 0 !
Aaaaaaaaaah !
Je vous l’accorde, Zaitsev, on se les gèle. Mais… N’êtes vous pas de North Blue ? Vous devez être plus habituée à ce climat là, non ?
(눈_눈)
J’imagine que comparé aux Blues, tout est démesuré ici. Regardez les tempêtes. J’en ai connu quelques-unes dans ma vie… Mais celle que nous avons évité il y a trois jours… L’avez-vous vue ? Ce typhon était aussi puissant qu’il était soudain…
J’en ai toujours le sang glacé, et ce n’est pas à cause des températures qui ont subitement chuté, preuve que nous sommes sur le bon chemin. Si nous n’avions pas reçu d’avertissement de la part des météorologues qui travaillent pour la marine, nous nous serions retrouvés en plein dedans. Et ensuite ? Il n’y aurait sans doute pas eu de suite. Nous serions en train de nourrir les poissons à l’heure qu’il est… Quelque soit le nombre d’heures passées à m’entraîner ou le nombre de techniques du Rokushiki que je maîtrise. La dernière fois que j’avais été témoin d’un spectacle d’une humilité aussi écrasante, c’était lorsque l’Amiral Tetsuda s’était déchaîné, à bord du Cuisino. Et les forces de la nature ont su dépeindre un tableau d’une fidélité effrayante… Et ce alors que nous sommes passés à plusieurs dizaines de miles de son centre. Zaitsev acquiesce sans commenter, en silence, comme à son habitude.
Lieutenant-colonel, Drum est en vue.
Je me disais aussi, il fait de plus en plus froid… Je grelotte, emmitouflé dans mon manteau de fourrure et frottant mes mains dans leurs épaisses moufles pour espérer me réchauffer. Rien n’y fait. Dire qu’il y a des gens qui vivent dans ce climat toute l’année…
Je me saisis de ma longue vue et essaie de discerner l’île hivernale. C’est une tâche blanche et floue au milieu de la mer, de laquelle on peut distinguer les fameux pitons rocheux qui dépassent du sol. Impossible, pour un marine ayant suivi une formation médicale comme moi, de ne pas avoir un petit pincement au cœur à l’idée de se trouver au royaume qui a été le berceau de la médecine moderne… Et accueille quelques-uns des cerveaux les plus brillants de cette terre. Ah, si seulement les circonstances étaient différentes…
Rassemblez nos hommes sur le pont. Je donne mes ordres à mon enseigne qui acquiesce et commence à prendre congé après avoir effectué son salut. Je l’interromps. Il y a quelque chose qui me dérange. Quelque chose d’extrêmement perturbant. Enseigne ?
Qui y-a-t’il, mon Lieutenant-colonel ? Elle pivote sur ses talons et se retourne vers moi.
J'ai ressenti un grand bouleversement. Comme si des millions de voix avaient soudainement hurlé de terreur et puis s'étaient éteintes aussitôt… Comme si un drame terrible s'était produit. Je commence, avant que mon regard ne se porte sur la jeune femme à l’allure habituellement impeccable. Mes yeux descendent sur sa poitrine, puis remontent se plonger dans les siens.
(•ิ_•ิ) ?
Et j’agis en un instant. En une fraction de seconde, ma jambe frappe le pont du navire plus d’une dizaine de fois et je me retrouve quasiment téléporté dans son dos, mon bras gauche autour de son cou prêt à effectuer une clé d’étranglement et mon index et mon majeur de ma main droite prêts à la transpercer d’un Shigan au niveau du rein. L’action est si rapide, et mon Soru si parfaitement exécuté qu’il y a même une marque de brûlure et des volutes d’une fumée diaphane qui peuvent être aperçus à l’endroit où je me trouvais il y a encore quelques secondes.
(O_O;) !
Qui êtes vous ? Le ton est sec, clairement intimidant.
Hein… ? Que… Que voulez-vous dire, mon Lieutenant-colonel… Vous savez bien qui je suis ! Elle panique, commence à trembloter et à suer à grosses gouttes. Mais je ne suis pas dupe.
Ne me prenez pas pour un idiot. Je vous laisse cinq secondes pour décliner votre identité et ce que vous avez fait de mon Enseigne. Je commence, tout en gardant le même ton qui transmet particulièrement bien mes émotions et mes intentions. Je reprends, en lançant mon décompte. 5… 4…
(⊙_⊙) !
L-l-lieutenant-colonel… Arrêtez ! Que faites-vous !
\(º □ º l|l)/
3… 2… 1... 0 !
Aaaaaaaaaah !
Dernière édition par Alex Raines le Ven 8 Sep 2023 - 21:40, édité 1 fois