Le voyage à ChâteauGéant compta bien des morts, mais il semblerait aussi qu’il y ait des rescapés : nous avions un passager clandestin sur notre noble monstre marin qui nous servait de navire, un nain du nom de Marin Chen. Il avoua avoir été fait prisonnier des Mangemondes depuis plusieurs années déjà mais qu’ils l’avaient oublié du fait de sa petite taille. Or, grâce à notre intervention là-bas, il parvint à se libérer et il n’eut même pas à se venger : nous lui avions prémâché le travail. Marin s’agenouilla alors et me proposa ses services en remerciement.
Je n’avais peut-être pas obtenu le soutien du géant Druxar, mais j’avais obtenu un autre allié. D’ailleurs, nous étions en chemin pour en trouver d’autres : j’avais rempli ma part du marché avec Erbaff. Une fois arrivé sur l’île, je fis comme la fois dernière et partis à la chasse aux volatiles géants où je tombais sur un spécimen qui sortait de l’ordinaire : il possédait des parties cybernétiques et un espace dédié pour s’installer dans le buste de l’animal. Mon aura royale suffit à le faire obéir, et ainsi Alice et moi prîmes l’envol en direction d’Erbaff sur notre glorieux destrier : Croa.
« Tu as fait ce qu’il fallait. » tenta de me rassurer Alice. Un avis qui n’était peut-être pas partagé de mes autres alliés qui avaient rejoint le Monde Miroir. Marc et Val semblaient encore bouleversés par ce que nous avions fait sur ChâteauGéant. Pouvais-je leur en vouloir ? Encore dans mon monde, je n’entendis même pas les paroles d’Alice et de mon corps émanait encore une faible aura glaciale, signe de mon enfermement intérieur.
Plongé dans mes pensées, je me souvenais à peine de la traversée, du vol, d’Alice qui retourna dans le miroir à l’arrivée de la capitale et des géants qui nous guidèrent jusqu’à la grande salle du roi titan. Ce fut sa voix, naturellement en adéquation avec sa grande taille, qui me rappela au présent.
« Roi Laufey, les Mangemondes ne sont plus un danger. Ni pour vous, ni pour personne. »
En échange de quoi j’étais à présent en guerre contre le Dévoreur.
Avais-je besoin d’en dire plus ? S’il est bien une chose qui coure plus vite que les hommes, ce sont les histoires. Et celle de ChâteauGéant a fait bien du bruit.
Je n’avais peut-être pas obtenu le soutien du géant Druxar, mais j’avais obtenu un autre allié. D’ailleurs, nous étions en chemin pour en trouver d’autres : j’avais rempli ma part du marché avec Erbaff. Une fois arrivé sur l’île, je fis comme la fois dernière et partis à la chasse aux volatiles géants où je tombais sur un spécimen qui sortait de l’ordinaire : il possédait des parties cybernétiques et un espace dédié pour s’installer dans le buste de l’animal. Mon aura royale suffit à le faire obéir, et ainsi Alice et moi prîmes l’envol en direction d’Erbaff sur notre glorieux destrier : Croa.
« Tu as fait ce qu’il fallait. » tenta de me rassurer Alice. Un avis qui n’était peut-être pas partagé de mes autres alliés qui avaient rejoint le Monde Miroir. Marc et Val semblaient encore bouleversés par ce que nous avions fait sur ChâteauGéant. Pouvais-je leur en vouloir ? Encore dans mon monde, je n’entendis même pas les paroles d’Alice et de mon corps émanait encore une faible aura glaciale, signe de mon enfermement intérieur.
Plongé dans mes pensées, je me souvenais à peine de la traversée, du vol, d’Alice qui retourna dans le miroir à l’arrivée de la capitale et des géants qui nous guidèrent jusqu’à la grande salle du roi titan. Ce fut sa voix, naturellement en adéquation avec sa grande taille, qui me rappela au présent.
« Roi Laufey, les Mangemondes ne sont plus un danger. Ni pour vous, ni pour personne. »
En échange de quoi j’étais à présent en guerre contre le Dévoreur.
Avais-je besoin d’en dire plus ? S’il est bien une chose qui coure plus vite que les hommes, ce sont les histoires. Et celle de ChâteauGéant a fait bien du bruit.
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